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338

S O

M

de peau que 1'on coUe {ur les pieces

:c :c

de lafig·

z.

fervent de charniere aux {oupapes , {ur la queue ou

fa

ce poíl:érieure defquell s on colle un

mQrCeal~

de

la meme peau qui COuvre cette face

&

la charmere

e

B ,jig.

8.

C~ m~rceau ~mpeche qu~

la

{oupa~e

I:e

fe décolle de la peau

qlll

cou~re

tOute la.face mfe–

rieure.

Avant d'appliquer les

ioupap~s

{ur les p1aces

qui leur conviennent, on perce

&

decoupe avec un

couteau le vélin qui ferme les gravures en ces en–

droits ainfi qu'on peut voir ·aux ouvertures

a

tf

a a

&

de lafig. 4. Apres que les {oupapes {ont ainíi collées,

corome on peut voir en

b b b ,

on roet

el

chacun de

leur coté une pointe de laiton

?\l

de nl-de-fer

~

e e

versla partie antérieure : cespomtes {ervent

a

glllder

la {oupape dans {es mouvemens , enforte qu'elle re–

tombe toujours {ur l'ouverture

a

de la gravure.

Lor(que les

(o~lpapes

f ont faites

&

montées {ur

leJommier

on falt la bOlte

FE,

jig.

4· 6. 7· 9.

10.

appellée

,die,

qui les enferme , laquelle n'a que tro!s

cotés : le coté

F

, jig.

6.

{,>

9 . eíl: une planche de bOlS

de chalne de trois ou quatre ponces de

l~rge"

&

auffi

long que

leJommier.

Cette barre eíl:

~pphquee

&

col–

lée {ur les pieces:c {ur une parhe deíquelles les

peaux des (oupapes {ont auffi collées.

L~ c~té

F,

op–

poíe

a

cette barre, s'appelle.

de:vam de.Lale.:

11

eft como

pole de deux planches .entalllees

a

m~.bols

d.ans tout

lem circuito Cette €ntaIlle du drageolr eft falte

ave~

unJguillaume, allffi·bien

qu~

celui du chaffis

qu~

re–

~oit

ces deux devants de lale ,

yoye{

lajig 6. qm eft

le pronl,

&

les

jig.

7.

&

10.

les devants de la laie {ont

revems de peau collée par (on coté glabre {ur toute

la (urface qui regarde l'intérieur de la laie pom la

fermer exaétement ; chaque piece du devant a deux

a·nneaux

G G

,jig.

7.10 .14.

qui {ervent

a

la pouvoir

tetirer, qlland on vellt rétC\blir qllelqlle {oupape.

Les devans de la laie {ont retenllS dans leur cadre

par des tOllrniquets de fer

pp ,jig.

7. le deífolls de la

laíe, qlli eíl: le coté oppo{é aux [oupapes, eft aífer,n–

blé

a

rainure

&

lal)guette"S, avec le fond

E

de la lale,

&

a

tenons

&

a

mortai{es, avec les trois morceaux

de

bois

EFE,

qlli forment ólvec le

Jommier

les deux

cadres entaillés en drageoir dans tout leur pourtour,

<¡ni rec¡:oivent les deux devants de laie. .A la partie

intérieure du deífous de la laie eft collée une barre

de bois

m

,jig.

6. auffi longue que l'intériem de la

laie

:

cette barre eQ: traverfée par des traits de {cie

m m ,jig.

7. paralleles

&

direétement placés vis-a·vis

cellx des foupapes qui doivent les regarder ;_ces

traits de {cie , tant ceux des {oupapes que de la barre

de bois

m

,

qu'on appelle

guide,

íúvent

a

loger un

Teífort

f

g

e

,

jig.

6.

&

9. Ces refforts qui {ont de lai–

ton le plus élaftique que 1'on puiffe trouver, ont la

forme d'un

U

d'Hollande majtúcule : les deux extré-

1'f!ités de ces

r~fiorts

font le crochet vers la.partie

extérieure ; ces crochets entrent dans des trons

fe

percés , l'un dans le trait de {cíe de la {oupape ,

&

i'autre vis-a-vis dans le trait de {cie du guide. Ces

refiorts allxquels le guide {ert de point d'appui {er–

vent

a

renvoyer la íoupape vers le

Jommier

,

&

a

l'y

tenir appliqllée ; entre le guide

m

&

le devant de la

laie , iI doít y avoir des trous

de ;

ces trollS {ervent

a

paffer les bour{ettes

de,

qui commllniquent aux

foupap es par le moyen des

S

,

e

f,

qui tiennent par

tme de leurs extrémités aux annéauxf des{oupapes,

&

par l'autre aux anneaux fup ériellrs

e

des bour{et-,

tes.

Voyez

BOURSE!TE. Les {oupapes (ont tirées par

les touches du claVler par le moyen des targettes qlli

vont des bour{ettes

a

l'abrégé ,

&

de celles qui vont

.de 1'abrégé aux touches du clavier.

Voye{

ABRÉGÉ.

U

n des bOllts de la late eíl: bouché ,

&

{'autre bollt

a une ouverture qllarrée

E D

, fig.

14 .

entaillé en

drageoir, comme les cadres qui rec¡:oivent les de–

vants de lú e : cetre ouvertllre {en

a

recevoir le

porte-vent qai vieot des {ouffiets.

Yo)'e\.

SOUF-FLi.TS

.f;-

POR:n:

~Vli.NT

DE .BOlS.

.

s

O M

1.e deíI'us de la table du

Jommier

eíl garni d'autant

de tringles

H H,

jig.

J.

!X

lln'e de. plus qll'.tl doÍ! y

avoir de jeux fm le

Jomrmer.,

Ce~

tnngles qlll font d.e

feuillet {ont collées

&

douees íur la table ,

&

dOl.

vent croiCer les gravures ; on les appelle

regiJIres dor_

mans

a

cau(e des reaifues qui {ont placés entr'cux,{

Yoye~

REGISTRES

D~RMANS.

Les regillres, ainft

oommés de

regere , rego,

gouverner, paree qu'en efI'et

ils gouvernent le vent qui anime l'orgue, [om des

regles

M N

,jig.

10.

&

/l.

de

bois

de feuillet tres-o

fec: ces regles doivent <;>ccuper toute la largeur que

laiífent enrr'eux les reglftres dormans, entre deux

de(quels elles doivent couler facilement; on

coH~

{OllS le regiíl:re de la peau de mouton par le cóté.

glabr€ : le duvet doit etre tourI?é du

c~té

de la tablQ

duJommier,

fur

laquell~ l~

reglftre dOlt pofer.

~es.faéteurs de Flandre ordmalrement 'ne mettent

pOIn~

de peau fons les regiíl:res , .mais ils

dre~~nt

fi

bien l.a:

table du

Jommier

&

le. reglíl:re , que 1alr ne fauroItl,

trouver entre deux aucun paífage ; cependant la mé..

thode de les garnir de peau eft

p~éférable

, cal' pou.c

<..

peu que le

bois

tra vaille'ou gauchiífe, le

ve~t

s'in–

troduit d'une

grav~re

dans une autre, ce qm pro-,

~uit

un cornement lO(upportable.

Apre,s

qu~

les regiftres {ont p;acés .cur le

fommiet.

entre les tnngles

H H,

appelles

regijlres dormans

~

on le.s égalife a la hauteur de ces tringles,

&

on

met des épaulemens : les épaulemens

N O

,

MO

{ont

des morceaux de bois auffi larges que le regifue que

l'on colle fur fes extrémité¡ , qui doivent excéder l¡l–

lonaueur

duJommíer

d'un demi-pié de chaque coté:

les épaulemens doivent laiíferentr'eux une

longueu~'

o o ,jig.

1/.

égale

el

toute la longueur

A B

du

Jom–

míer,

&

a

la moitié de la diftance qtii fe trouve

eJi~.

tre le milieu d'une gravure

&

le milieu de celle

qu~

eft

el

coté. Par-deífus les regiftres

&

leurs guides , leS'

regiíl:res dormans, on met une table

a

h

e

d, jig.

9.~

&

10.

de bois d'Hollande ou de Vauge, qu'on ap...

pelle

elzape

;

les chapes qui {ont épaiífes au-moins

d'un pouce, fervent

a

recevoir les tU'yaux par lenrs:

piés qui entrent dans des cavités hemifphériques.

Voyez

PIÉ

de luyau d'orgue.

Pour trouver fur la

cha~.

pe, qui doit etre arretée {ur le

Jomnúer

par les qua.

tre coins avec des chevilles , les places des tuyaux

~'

il faut tracer des lignes

u:c ,jig.

10.

ces lignes doi•.

vent répondre {ur le milieu des gravures

&

des lignes

{y,

qui

doivent

répondre

{tU'

le milieu des regiftres.

Pour tracer les premieres, il faut, avant d'avoir col.

lé la table du

Jommier

fur les barres, avoir trar.é fur–

les longs cotés du chaffis les points

lt

,

qui répon–

dent

el

la gravure, divi{er enCuite l'e{pace

J

t

en deux.

parties égales au pojht

r,

mener avec l'equerre des

menuifiers la ligne droite

r u

perpendiculaire au

plan de la chape, faire la meme opération

él

l'autre

extrémité:c,

&

el

toutes les gravures, tirer enCuite

les \ignes

u:c

,

u:c,

qui répondrol1t

{Uf

le milieu des.

gravures.. Pour tracer les autres lignes

Z

y

, il fat.W

prolonger (ur les cotés de la chape les tetes des re..

giftres dormans)

&

divifer l'e{pace qu'elles laiíferont

entr'elles en deux parties égales, mener par les points

de divifion les lignes

{y, {y,

qui répondront di.

reétemeot {ur le milieu des regiíl:res

~

les interfeétions

des lignes

u:c,

Zy,

(ont les endroits

011

il

faut percer

avee un vilbrequin les trous • lefquels {e rencontre–

ront perpendiculairement {ur les gravures dans leC·

quelles ils doivent déboucher : la chape, le regiftre

&

la table du

Jommior

doivent tous trois etre per–

cés.

Il

faut obferver qu'un des épaulemens doit por–

ter contre la table du

Jommíer,

l'autre épaulement

qlli eíl: celui

ou

la ba{cule du mouvement prend ,

·yoy'{

MOUVEMENT, doit en etre éloigné de l'autre

coté de le. '.:lOitié de l'intervalle

u u

on

x:c,

que nOllS

avons dit gae l'exces de la longuem

o o

du regiíl:re ,

fig·

1/.

[ur

,elle

doe

la

table du

Jommier.

Apres avoI,r