s o
í
»
au fe r
i1
y
ait uhe telle diílance , que les
hls ... .
~
" pu!ífent alier (ur I'hafple plus (ecs
&
mieux condi–
»
tionn 's ",
V
oila donc encore une des trois nOll ' elles machí–
nes, qlli ne mérire pas plus de pr f¿rence
fiu
le tour
de
Piémont que celle du íieur
*..
*
oy ons
íi
c lle du fieur l
M
* .. ..
aura un meil–
l~ur
fort.
Cette machine,
a
proprement parler, n'eíl point
de l'invention du ÍleuT le
M ...... ,
mais un tour
qui eíl en ufage dans le Languedoc, c'eíl-a-dire, dont
le
mOllvement efr a corde
($(
a poulies
I
&
qui des–
lors porte la ré¡:¡Tobation fur fon front. Le úeur le
M ...... y
a
f,
ulement fait ajoliter ( c'
!l:
luí qui
parle)
H
une petire piece de bois d'un pOllee
&
demi
" d'épaifTeuT , clouée fur une de pieces latérales du
>1
cltaflls,
an
milieu de la ligne que décrit la corde
" quí embraiTe la pouue du
lIa-&-viem
a
I'arbre de
" l'hafple. Sur le fommet de ceHe piece eíl: une pou–
" lie élev 'e de
4
á
5
pouces au-deífus de la corde ,
;, &
rur cene poulie paiTe une petite corde,
él
un bout
" de laquelle eíl a tachée une autre petite poulie
;, mobile, fur laquelle rOllle la corde du
va-&-vienc ;
" &
a
I'autre bout pend un poids perant
r
2
onces ,
" Cjui
t
ndant la cot'de
el
laguelle il efi attaché, tend
~,
allffi la corde du
'lIa-&-vient,
&
en l'éleva nt en
" meme tems qu'il I'approche du centre de la ligne
" qu'elle décrit, la fait entrer <l\'ec mOlns de frotre–
" ment dans la rainure hori[onrale de la pOlllie du
"
va-&-vimt,
&
(onir de celle verticale de J'arbre
" de l'ha(ple avec n..o:ns de frotrAment ; moyennant
,¡
quoi, fans rien d ranger au tour de Languedoc ,
" il {; roit remédié,
a
ce que vous alTure le m&me
• , íi
ur le
M ...... ,
aux incon"
~niens
de I'inégalité
" &
ceiTation ¿u mOllvement de It ur
¡,'a-&-vient,
" comme duns le
tour
du íieur
V ....
fl
>l.
Mais en bonne fo i cette addition
&
prétcndtte cor–
reaion aux tburs de Languecloc pourra t-elle jamais
d étruire lem imperfeélion originelle,
&
nI!: fe trou–
v ent - ils
pas
réfutés d'avance par tout ce que l'on
a dit ci-dcffu
?
Tout mouvement acorde
&
11
potilies eíl: impuif–
fant pour produire cette cOlilílanre
&
invariable ir–
régularité de mouvemens , tant du
'II.1-f..'-'IIient
&
de
l'hafpLe ,
chacun en foi , que de leur correfpondance
également uhiforme dans fon irrégularit'; Cela pré- .
{uppofé comme inconteíl:able, ce mouvement dou–
hle
&
compofé de deux jeux eíl une métveille qui
Ile
peut s'?pérer qlte par le myítérieux rouage
de~
tour ele Plemont. Les íieurs le
M ....
* ,
V ..
*
*,
R
* .. ..,
&
tOllS les auteurs des mouvemens
acorde
&
poulies , ou mouvemens f¡¡n ples, ne tom–
b eront-ils pas dans une perpétu Jle pétirion de prin–
cipes, lorfqu'ils
s
obílineroht
a
prétcndre d'ímpri mer
par quelque addition
&.
par quelque correaif que
ce
(oit
él
un mouvement íimple, enco:e fans le dé–
ranger, la propriété
&
l'efficaclté du mouvemenr
compo(é d'un double jeu? La propoíition
f,
ule heurte
l es
premi~rs
principes du méchanifme ; auffi (e trou-
e-t-elle pro(crite par le réglement de Piémonr qu'on
n
el
'ja cité, (jui d 'fenel l'lllage des tours
él
corde,
&
inflige meme la peine de
1.5
liv. d'amende pOBr cha–
ue tour contre les fabriquan ui s' n lerviront.
'Ollll
pena,
port l'arúcle
6.
aili
pradoni d'ella fila–
lurc di
/.
.2.5.
p tr cadun cavallcto diffiralnmcnu
dij~
poflo
.
&
anid e 14.
proírend& omninam
IZa
1'/10 dí
l/alelí
J
arda;
d ' nfe de fe fervir des chevalets a
~orde,
tels que celui d'sujourd'hui du úeur \ aucan–
in:
iL
tUtlO
folto la pena fufJ,tta ;
fous peine atuc
~ai!re
de filatme de 2.5 !iv. par chaque chevalet
Iff~remmenr
coníl:mit; d
f,
ndant abfolument l'u-
1ag.r
de
~hevalet
¡\
corde , de quelque fac;on qu'ils
ulfli
nt
'tI'
C
nfiruirs, qu Ique correaif qu'on
y
ute, ' ou quelqu pr
' t
xte que ce foit, car
T~"l
Xv,
s
6
í
:;e1l I~
l'idée
que
renferme cer
om
.ilU1mlnU
letout
ious .la
p~ine
iuídite.
D
11
il faut con IUTe que rin–
vennon
?~
íieur
!e
M .... ..,
n'emp ' che pas
qu
rori
tour ne
1011
range dans la m 'me dalle que ceux de
íi
urs
..
*
*
&
R ....
*.
Les auteu rs
&
les partifans des tours
el
corde
n'objet ronr peut-etre Fas que la prohibition de ce;
to.urs, port 'e par una ordonnance de Piémont, ne
faH pas loi en France
?
L objeaion ( roit riíible
&
ind~cente:
on ne la rappotte pa ici comme une au–
tomé légale ; c'eíl: au roi feul, fouv eraÍn légillatellr
de fon, ro ,
au~e
,
el
lui en imprimer le caraüere, ú
fa
m~Jeíl:e
le )uge
el
propos., comme il
y
a lieu de
1
erperer ; mals on la propoíe (eul ment comme
une
~~torité
de
princip~
pou r l'efpece particuLiere. Les
fel
nce~
&
les arts ion,t fondés,(ur des principes qui.
font
101
pour ceux qUI les cultivent:
il
y
a autant de
danger que de témérité
el
s'en éCélrter; on n'en eut
¿'autre exemple que les auteurs de nou ell s ma–
chines.
Q u'ils ne tirent pas :1on plus avant ge de la arati–
ficarion qu'ils ont obtenue du conl'eil ,
&
qu'1Is~1e
la
propo(ent
pas
comme un préjugé en leur faveur;
c
ne
gratifica tioh eíl: bien plus la récompenfe de
leues recherches que
c~lle
de leurs découvertes,
&,
elle fait bien moins l'élovede leurs talens que
celui
des bontés du magiílrat qui la leur a obtemie,
&
de la
libéraliré du confeil qui la leur a accordée,
Perfo n,ne n'ignore llattention du rriinifiere
~ ex~i
..
citer
&
el
entretenir ,par des promeires
&
par des
gratification ; cette noble émulation
íi
néceífaíre
po :r porter les fciences
&
les arts a kur perfeaion ;
&
tout le monde fait avec quel zele
M.
le Nain
a
toujoues (econdé les vues du minifiere fur ce point.
Ce magiílrat, bien convaincll que les tours des
íieul's
V
* .. ..,
R
* .. ..
&
le
M. ..
*
*
n'a–
voi nt point corrigé le défaut du vitrage, c'eíl le
nom que rOI1 donne an collement des íils de la
f oie
fur I'haíple , chargea en 1748 un particulier d'Avi–
gn6n (
a)
,
a
qui il conI1oiífoit des talens , de cher–
cher le remede
el
ce défaut ;
&
quoiqu'il ne l'ait pas
troll
vé
,
n'ayant fait que triplel' la rainure de la rou–
letre de l'hafi)le des tours ordinaires , encore exige–
t-ille concours d'une habile tourneufe ; cependant
iJ
a éprouvé de
la
part de
,M.
te Nain
la
meme libéra–
lité
d
nt les lleues R ..
* .. ,
le
M
* ....
&
autres
précurfeurs s'étoient reiTentis,
&
cela parce que du
moins
il
a tl'avaiUé rout Rutant
&
peut -
&~re
plus
qu 'ellX , quoiqu 'auffi infruél:ueufement,
&
qu'il efr
juíle de récompen{er des talens qu'on
a
mis en reu"
vre , quel qu'en foit le Jucces, toute peine méritant
fa laire.
Si un I1ljet de Piémont, qui fe
ferviro~t
de ces
nouveaux tours, bien loin d'etre récompenfé , eft
puni d'une amende de
2.
5
livres par chaque tour,
jOltO
pena di
11:
2.5 .
pér cadunó
cava/ita,
les inven.:
reurs de ces tours n'y feroient pas fortune airuré–
ment.
L'artifie Comtadin auroit bien plus de raifon de
s'arroger, fur le fondement de cette récompenfe, le
rnérite de fon tra\'ail
&
la préférence (ur (es concur–
rens , puirql1'au moins il peut leur oppofer cet argu–
mento ... Si vous aviez trouvé le remede au vitrage;
M.
le Nain ne
~'auroit
pas chargé de le chercher :
01'
il m'en a chargé , donc ,
&c.
•
Au reíle, il fa ut dircuter le fait par lui-meme ,
&
non par des ¡:iréjugés épiCodiques. Les nouvelles ma–
chines emp&chent-elles le vitrage
desfoies ?
La né–
gative eíl démontrée par les príncipes
&
par l'expé–
rience. Reíle
a
favoir
íi
la machine de Piémont a cerre
prérogative, L'affirmative eíl aifée
a
prouver, d'a
4
prh les obrervaoons ci:deíTus.
D 'abord elle a pour elle les príncipes généraux
&:
(a)
Gaz ne
d'Avi¡non
U
loE
J anvier
1749· ,.
Mm 1J
r