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S

1

O

bífurcation, le torcular verte fon fang dans le con–

fluent de ces

troisfnus.

M'clis M. Garengeot , chirurgi'en, a communiqué

~

l'académie fes obfervations, fur ce fujet, fort dif–

férentes de l'opinion commune. Eclairé par Mor–

gagni, iI a trollvé que comme le dit cet habile hom–

me , la bifi.Ircation prétendue du

fnús

longitudinal •

{llpérieur, n'eíl: proprement continu, qll'avec le la–

téral droit, qui re<;oit la plus grande partie de fa

li–

queur;

&

que la gatlche rer;oit principalement celle

du torclllar, qui ne fe décharge

~ue

dans ce

finus

gauche, un peu apres qu'il s'eíl: feparé du longitu–

dinal;

&

en effet ,

el

l'égard de ce point, M. Garen–

geot remarque qu'il ne feroit pas poffible que le tor–

cular fe déchargeat dans le confluent du longitudinal,

&

de fes latérallx , paree qu'il y trouveroit tlne Ji::'

qlleur, dont le

cOllr~eroit

contraire au cours de la

4ienne.

Hif!. de l'académie, année 1727. (D.

J.)

SINUS

en Clúrurgie

&

en

Anatomi"

efi une petite

cavité ou poche oblongue , qui fe forme pOllr l'ordi–

naire

el

coté d'une bleífure ou d'un ulcere, dans le–

quel le pus s'amaífe.

Un

fnus

eíl: proprement une cavité da¡'\s le

mi–

lieu d'une partie ch.mue , qui fe forme par le crou–

piífement oula putréfaB:ion dufang ou des humeurs,

&

qui fe fait

el

elle·meme un paífage.

Leflllu

6íl:ulellx efi une ulcérarion étroite

&

longue.

Scutel

obrerve

que les

fi.nus

profonds qui vont el'l.

bas, font difficiles a guerir ; cependant ce thirurgien

entreprend de. guérir toutes fortes de

fnus

en une

{emaine, par les médicamens dont il fait la defcrip–

tion,

p.

338,

&

avec un bandage bien collant.

Il

ajoute qu'il n'en vient jamais aux inciíions , que

quand il s'apper<;:oit que tous les remedes de la phar–

macie font impuiífans;

&

que pour ouvrir le

fnus ,

il ne fait point lIfage du bifiouri ou fcapel trompellr ,

p arce qll'il eíl: bien plus {ujet

el

tromper l'opérateur

<}ue le malade.

.

La méthode de Scutel pour la guériron des

flluS

fans opération, dépend plus de la compreffion

&

du

bandage expulíif que des médicamens.

Veye{

les

mots COMPRESSION, COMPRESSE, EXPULSIF

&

FISTULE. (

Y)

SIOMIO, ¡; m.

(Hifl.

mod.)

C'efi ainíi qu'on no¡rt–

me au Japon desfeígneurs particuliers de certains djf–

trias ou terres dont ils (ont propriétaires ,

&

011

ils

rendent la jufiice au nom des empereurs du Japon.

lls font dans une telle dépendance de la cour, qu'il

ne leur eíl: pas permis de refier plus de íix mois dans

lellrs terres; ils (ont obligés d(! paífer les íix autres

mois dans la ville de Jedo,

011

l'on retient toute l'an–

n ée lell1's enfans, qUl réporulent au (ouveráin d@ la

fidélité de leurs peres.

SrON

ou

ZION , (

Géog.

)

famen(e montagne d'A–

fie, dans la Judée , au midi

&

pres de Jéru(alem, fur

Jaquelle fut bati par Salomon le temple du Seigneut ,

ou pour mieux dire , il étoit

(lIT

le mont Moria. D a-

id

&

les autres rois fes fucceífeurs choifirent leurs

fépulture (ur la montagne de

Sion,

mais on n'en voit

aujourd hui aucnne trace. e mont meme, dont la

beatlt ' eíl: tant vantee dans l'Ecriture, efi

a

pré(ent

t ellem nt difforme , qu'on ne devineroit jamais qu'il

{h

eu deíllls une ville ,

&

moins encore un chiheau

ro al. e chate u détruit depui tant de íiecles, a eté

fort r nommé chez le Hébr

tLX,

par la pene funefie

u D a, id lit de (on innocence ; car ce hIt du hallt

de la terraíl ou il (e promenoit, qu'illaiífa 'chapper

un rer-ard inconfidér ' fur Bethfabée, femme d'Uríe;

, ce fUt dan e meme endroit , que le prophete Na-

t

an 1a. ant repri de la part de D ieu de I'adultere

n'jl a ·oit ommi il reconnur humblement (on cri-

me. La maifon d alphe qui étoit proche du mont

Ion,

eíl

el

pr '{ent han ' en une 'glife que les

Arm ntrns d ífer nt. Les Tur s ont

fai.t

une mof-

s

i

p

qllée

du

,rcJnt cénade. On peut üre le voyage de la

Terre-famte par le

P.

Nau,

fur

l'état aauel de la

mop.tagne de

Sion. (D.

J.)

5ION

Olt

SYON, (

Géog.)

en latin

S,dunum,

&:

en

allemand

Sitten ,

ville de Suiífe, dans le V"llais · dont

elle eíl:.

capit~e

, (ur la p,etíte tiviere de Sitten: prés

de I-a nve drolte du Rhone, dans une belle plaine

a

20

lieues au lévant de Geneve, a )

2

au nord d'Aofie:

Cette ville, l'ancienne demeure des Séduniens ,

efi propre ,

&

bien bfitie. Elle n'a point eu de íiege

épiícopal qu'a la 6n du íixíeme íiecle. Son éveque

qui efi {uffragant de Mouiliers

j

prend ridiculement

la qualité de prince de l'empire, quoíqu'il n'en foit

plus membre, qu'il n'ait aucune féance aux dietes ,

&

qu'il ne doive aucune obéiífance

el

l'empereur

&

aux états de l'empire , jouiífant de la franchife ac.l

cordée au corps Helvétique,

&

atitori(ée par le trai'

té de Weíl:phalie.

Il

a d'autres grándes prérogátives.

11

préíide aux

états du pays avec une autorité , a-peu--pres (em:'

blable

a

celle du doge de Veni(e. La monnoie fe bai

el

fon coin , {ous fon nom ,

&

a {es armes.

Ji

efi élu

par les {uffrages communs des chanoines de la cathé,;.

drale

&

des députés des départemens. L'autorité

fOll~

veraine efi entre les I11ains de l'aífemblée générale dti

pays, qui efi éompofée d'un certain nombre de dépu·

tés des {ept départemens.

Apres l'évéque , celui qui tient le premler rang

eíl: le bailli dü pays, nommé en allemand

Landshalllt–

man,

c'efi-a-dir~ ~ capit~ine

dllpays.

Il

efi juge ab..:

{o~u

des cau(es Clvlles qUl (e portent devant lui ,

&

(a charge dure deux ans.

Long. de Sion,

24.

2.

Latit.

4Ó. 8.

(D.

J.)

, SJOO,

(Géogr. mod. )

urte des quinze provinces

de la grande contrée du Sud-eíl: de l'empire du Ja–

pon. Elle efi

tres~cOl1íidéraMe

; pui(qu'on lui donne

troís journées de longueur de tous cotés ; cjeíl: un

pays médiocrement fertile, mais qui abonde en vers

a

foie,

&

con(équemment en manllfaB:ures d'étoffes

de ce genre; cette province

a

onze diíl:riB:s.

(D.

J.)

SIOR ,

(Géogr. mod.)

ville d'Aíie, capitale du

royaume de Coré , dans la province de Sengado,

el

unelieue d'une large riviere.

Long.

143.

3 8.

Latit.

37.3.2. (D .

J.)

..

SIOUANNA, f. mI

(Hif!.

nato

Botan; )

arbriífeati

des Indes orientales qui pré(ente un coup d'reil tres·

agréable.

JI

produit des baies

&

des fleurs en ombel,,¡

les. Son fmit crolt (ur les .branches infé rieures. On

vante beaucoup l'efficacité de (a racine contre le ve·

nin des (erpens les.plus dangereux.

SIOULE

LA; (

Géogr. mod.)

petite riviere de

France, dans l'Auvergne. Elle prend fon nom d'un

village nommé

Sioule

dans la généralité de Ríom,

&

(e perd dans l'AlIier ,

el

quatre lieues au - deífus de

Moulins.

'D.

J.)

SIOUNE,

(Géogr. mod.)

vilÍe d'Afrique, dans

la

Barbarie, au royaume de Tripoli, dans les monta–

gnes de Dernel C'efi une petite république, dont les

habitans Negres

&

Atabes, ont pOllf tout bien des

forets de palmiers, qui avec un peu de laitage

&

d'orge , leur donnent

a

vivre. Ils ne payent attcun

tribut, (ont libres,

&

conteos.

(D.

J.)

SIOUTH

ou

SruTH,

(Géogr. mod. )

vjlle d'Afri–

que, dans la

haute-~pte,

au pié d 'une montagne;

&

a

demÍ-lieue

dU

Ni!, qu'on paífe dans cet endroit

fur un pont de pierre , le {eül qui roi! (ur ce fleuve;

ette ville efi une des plus grandes

&

des plus peu–

p\ées de l'Egypte. Il y a plníieurs mofquées

,&

mi–

narets. Le cafcief y r 'íide,

&

I'on y fabrique les

toiles les mieux fa<;onnées de toute l'Egypfe.

Long4

49.28.

fati,.

2Ó. .

h.

(D.

1. )

IPARIUM,

(. m.

(TlWtm

des

Rom.)

forte

de

voile qui (e tiroit devant la fcene, pendant que l'on