Table of Contents Table of Contents
Previous Page  414 / 940 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 414 / 940 Next Page
Page Background

588

·e

H R

dant un certain intervalle de t ems , ou comme fe

bornant aux afrions d'une feule perfonne

>

ou eom–

ine ne faifant fon objet que d'une feule de ces ac–

rions. La

chronique

eíl: l'hiíloire coníidérée fous cette

premiere fa ce; dans ce fens,

c~ronique

eíl fy,nonyme

a

anndles.

La

cltrotlique

,

he

S

~ttachar.'t

qu au gros

des africms he fera pas fort mil:ruilive, a moms

<¡,u'elle '11e

p~rte

d'une

main

hahile qui fa che,

f~ns

s

appefantir

pl~ts

que le

~enre

ne

1~ d~mande,

fa; re

fentir ces fils tmpercepttbles , qm repondent d un

bout a des

cauf~s

tres-

perites,

&

de l'autre aux plus

grands évenemens .

On donne "le nom de

chroniques

aux deux livres

<}tti s'appeUent aufli

paroles des jours

,

ou

paralipo–

menes.

Y'Vyet

PARALJPOMENES.

I1

y

n

la vieille

chronique

des Egyptiens. Elle ne

· nous

eíl:

connue que par le rapport de G eorges

Syncelle. No us lifons dans fa

chronographie, pag.

.51 .

qu'elle conte?oit 30

dynaíl:~es ~

cent-treize géné–

rations , & qu elle TCtnOntOlt JUfqu a

ttn

t ems Itnmen–

fe contenant l'efpace de 36p. 5 ans,pendantlefquels

o~t

regné premierement !es Aurites,

~uriuz,

o u le_s

<lieux ; enfuite les Meíl:reens ,

Mejlnu,

ou les demt–

dieux

&

les héros; enfuite les Egyptiens o u les rois.

Le tcms du regne de

V

ulcain n'y e0' pas marqué;celui

du Soleil y eíl: de 3oooo ans; celm de Saturne

&

des

autres dieux, de 3984 ans. Aux dieux fuccéderent

le"s demi-dieux , au nombre de fept , dont le regne

fut de 217 ans ; apres c¡uoi commencerent les quinze

générations du cycle

c~niculaire,

de 443 ans.. .

Quoique cette

cltromque

porte le nom de

vzedlt

,

M .

Marsham ne la croit pas antérieure au tems des

Ptolemées , paree qu'elle s 'étend jtúqu'a la fuite _de

Nefranebus qui arriva felon lui l'an

3

de l'olympta–

d e 107, 15 'ans avant l'expéditio_n d'

Alex~n~r~.

Le

m eme auteur dit que cette procligteufe

anttq~ute, d~s

E gyptiens vient de c'e que leur chronolo_gte

et~:nt

plut&t a:íl:ronomú:¡ue qu'hifro rique . lis l'av01ertt fa1te

&

reglée fur de famc;ufes périodes P,arrr:i :ux, dont

la premiere , nommee

La grande annee ,

etolt

d~

146

r

ans ; c'eíl: ce qu 'on nomme auRi

c¿ycle camculmre,

&

p ériode fotl, ique

,

ou

ré.tabliffime.nt

de

L~

année;

paree

c;¡ue l'année Egyptienne n'ay ant que 36 5 jours, &

-etant par co nféque nt plus co urte que l'année folaire

de fJX heures , fe trouvoit, apres 146 1 ans , concou–

rir avec celle-ci ; l'autre période, apres laquelle ils

prétendoient que le monde fe retrouvoit au mí!me

état étoit compofée de la pério de précédente mul–

t ip!iée par 1

5

années lunaires périodiques ,

O';J

19

ans qui font notre cycle lunaire ; & le prodmt de

cett~

multiplication 36

p

5

fait précifément le tems

-.;ompris dans la vieille

c!tronique.

Les Juifs ont des

chroniques

;

ce font des abregés

h iíl:oriques peu c:orrefrs

&

afrez modernes. Le pre–

mier eíl: intitulé

la grande c!tronique.

Rabi Jofé, fils

de Chalipta , paffe ehez quelques- uns pour en erre

l'auteur. On nc fait guere en que! tems ill'écrivit ;

on voit feulement a certains traits qu'elle eíl: poíl:é–

rieure au Thalmud. On n'y trouve gu ere que des

évenemens rapportés dans l'écriture. On dit qu'elle

clefcend jufqu'au t ems d'Adrien;. On

dout~

9ue Rabi

Jofé en foit l'auteur, paree qu

tl

y eíl: c1te en plu–

fieurs endroits. On y lit qu'El_ie, apres

f~~ e~le;r:m ent, a écrit dix lettres au

r01

Joram; qu 1l fa1t

1

hi–

:fioire du monde dans fa demeure aéluelle ,

&c.

. La feconde a pour ritre,

Les rép?nfis

duRa~i

S erira,

le do<l<urjublime.

Ce doéleur fubhme fut preíident a

Baby lone,

&

chef de roures les écoles

&

académies

d e cettc contrée ; & il écrivit l'hiíl:oire de ces aca–

démies , avec la fucceflion des rabins, depuis le

Thalmud jufqu'a fon tams.

La petite

chronique

eílla troiíieme ; elle a été écrite

l'an

1

22 3 de

J.

C. on en ignore l'auteur. Son ouvra–

ge eíl: un abregé hiíl:orique depuis la création du

C H

H.

monCie juf<Ju'a l'an )22 de

J.

C.apres quoi elle compte

encore hmt générations , mais dont elle ne dolllle

que les noms.

Le livTe de la tradition eíl: la quatrieme.ltbraham

le lévite, fils de Dior, en eíl: l'auteur; c'eíl: uneex–

poíition du fil traditionel des hiíloíres de la nation

conduit depuis Moyfe jufqu'a l'auteur, qui vivoi;

en 1160.

La cinquieme eíl: le livre des généalogies. EUeeft

<:l'Abrabam Zachuz, q·ui la publia en 1.58o.

D

y

eft

marqué la fucceffion

&

la tradition des Juifs, avec

les noms

~es.~oéleurs

qui les ont enfeignés, depuis

le mont Smat Jttfqu'a fon tems.

La íixieme eíl: la chaine ae la traclition ; c'eft unli–

vre femblable au précédent. Rabi Jedalia fils de

Jechaia , en eíl: l 'am eur.

Il

le publia a

Ve~ife

en

1)87.

La feptieme eíl:

11!

rejetton de David. Elle com–

mence a la création ,

&

defcend jufqu'a 1591 de

J.

C. David Ganz, Jttif de Boheme, en efl l'auteur. Jl

n'y a ríen de plus que dans les atiteurs ou

chroniq~as

précédentes.

La

c!tronique

du prophete Moyfe efl une vie fabu-·

leufe de Moyfe , imprimée

a

Venife en 1544.

La

c!tronique

des Samaritains , qui commence a la créa–

tion du monde

&

finü

a

la prife de Samarie par

Sa–

ladin, en 1187, eíl: courte

&

peu exaae. V¡rye{Pri–

deaux, Bartho1.

B ibliot. rab.

Bafnage,

hijl d.s luifs,

Calmet ,

di<l. de la bible.

Nous avons encore les

chroniques

des .(aints. Vers

les jx.

&

x.

íiecles , les lettres étant tombées, les

moines fe mirent a écrire des

chroniques.

lis ont con–

tinué jufqu'a la fin du xv. íiecle. Le plus grand

mé–

rite de ces fortes d'ouvrages , dont les aélions píen·

fes des faints ne font pas tellement l'objet, qu'on n'y

trouve auffi les vies de pluíieurs rois ou grands hom–

mes c'eíl:od'avoir confervé les dates

&

le fond des

prin~ipaux

évenemens. L'homme intelligent,

~ui

fait

rejetter le faux

&

démeler le fufpea , n'en tue que

ce qui lui convient,

&

peut-

~tre

n'en tire-t-i! pas

grand-chofe.

.

CHRONIQUE, adj. (

Muiecim.)

épithete qui

fe

donne ,

&

qui eíl: confacrée aux maladies de longue

durée.

.

D ifinition <les maladies chroniques.

Les Medecms

ayant divifé tontas les maladies par rapport

a

la du–

rée, en aignes

&

en

c!troniqms,

nomment.

maladies

c!troniques

,

toutes celles.qui, douces ou v1olentes,

accompagnées de fievre ou fans fievre, s'étendent

au-de-la de quarante jours.

Mais ces maladies font en

fi

grand no'?bre,

fi

dilférentes les unes des autres,

&

quelquefOisúc~m­

pliquées,que nos auteurs fe font contenrés de tratter

de chacune en particulier , fous le nom qu'elle-por–

te , jufqu'a ce

qu~ B~erhaave

remonta?t,

a

leur pre–

miere caufe , a dedmt avee une fagacae .

fmguher~

la doélrine générale

&

la méthode curatwe ou pa ·

liative de toutes les maladies de ce genre.

ELLes naiffint

des divujis acrimonies du

liqui–

des.

Suivant ce'reíl:aurateur de

la

Medecine , _les.

maladies

chroniques

produites dans le corps humau;,

naiffent, ou de vices qui fe font formés par degrt

dans la qualité

&

la circulation des

li~u.1des

, ou

Ü[!~

vices que des malaclies aigues. mal

gu~nes

ont la

(o~

apres elles, foit dans les fhudes, fo1t dans les

lides.

.

Les vices de nos liquides proviennent

mfen~ble­

ment des chofes res:ues dans le e

o~

es, comme.

~;

les alimens , les boiffons, les aílaifonncmens '

médicamens , & les poifons

;

routes fubílances

q&

font d'une nature difle rente de celle de nos,

fue~

'!es

qui peuvent

~rre

íi fortes , que les

fa~ul~es VJ~ve­

ne

ft~fent

pas pour en mire une affin:lilauon

co

·