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76

e

·i-I

A

Teratia;

il

s' étendoit depuis le pont

Janicu1~,

ou _fui–

vant le nom modeme deptús le pont de S1xte, ]Uf–

c¡u'au pont S. AJ1ge. Cet endróit efr au!Ii couvert de '

ma1fons.

.

1

fi .

Le

campus Oaavius.

O o n'en fa1t .pas a po '!'10n.

On conjeéhue que ce cbamp fut amfi. nomme par

Augufre, en

mémolr~

de

fa

[ceur OélaVJe. .

,

Le

campus Pecuarws

erott dans 1a neuv1em': re–

g]on.

U

étoir ainfi appellé du commerce de beiliaux

qtú s'y faifoit.

.

Le

campus Rediculi

éroit devant Ja porte Capene.;

ce fur daos cet endro1t qu'Anniba1 campa , 1orfc¡u'il

fe fut approché de Rome avec [on 11rmée.

Le

campus SceltrlltUS

étoir dans

1":

fuc.ieme

rég~on,

.a

peu de di11:ance de la porte Colime:

I1

y

avoa la '

'llD

fot•terrain dans leE¡uel on defcend01t les vefrales

convaincues d'avoir péché conrre leurs·vreux; elles

y éroient comme enterrées toutes

viv.es

; .ce fouter–

rain n'étoit c¡u'a cetufage.

Le

campus Tergemin.orum

étoit placé, felon c¡uel–

<JUes-uns , dans la on:z.ieme région ,

&

{uivant d'ali·

tres.dansla treizieme;

i!

étoit ainfi appellé de la porte

Tergemina,

au- devant de

laque~

le il étoit_,

a

l'en–

dr-oit ot1 les Horaces

&

les Cunaces av.ment com–

battu. Mais on ne fait précifément en c¡uel end¡¡oit

éroit la porte

Tergemina

;

on conjeél:ure que c'l!roit

entre le Tibre & le mont Aventin, a l'extrém1té de

la ville

>

ol• elt aéluellement la porte d'Ofrie.

Le

campus Yaticanu.s

étoit dans la quatorzieme ré–

..gion , entre le mont Vatican

&

le Tibre, ou efr an–

JOurd'hillla

citta Leonina.

Le

campus Yillzinalis

éroit dans la quinzieme .ré–

gion, pd:s des remparts tle Tarquín; c'efr ce c¡u'on

appelle aujo\.rrdhui

viita

Peretta.

=

T ant de places ne doivent pas peu contribuer

a

nous donner une haure 1dée de l'étendue & de la

:§:¡agniEcence de l'ancienne Rome, fur- tour

íi

nous

en faifons la compara]fon a vec les ville's les plus

~tándes

qui foient enEurope.

V. ant. exp. &hed.lex.

C~Ai)"ll'

DE MARS

ou

D.E MAy. C'étoit ainfi

que .dans 1es premiers tems de la monarchie Fran–

~

o.i.fe

oo appelloit les a.ífemblées géi'íérales de la ná'–

tion ,' c¡ue les rois coovoquoient tous les ans pour

y

faire de nouvelles lojx, pour écouter les plaintes de

leurs fujets , décider les démelés des grands,

&

fa1re

une

Ie~t,¡:

générale des troupes.

• Quelques autems ont tiré ce nom d'un prétendu

~hamp

de Mars

femblable a cehü de Rome , mais

(ans fóndement ; d'autres, avec beaucoup plus de

vrai~emblance

, le font venir du mois de Mars ou

c;.es affemblées fe tenoiem;

&

fous le roi,Pepin , vers

l~an

7 55 , ce prince les renút au mois de"Mai, com–

P."

a une falfon plus <louce ' pour faire la revue des

troupes. "Elles confervent néanmoins l'ancien nom

cie_

cliamp de Mars,

&

on les nomme au!Ii quelque–

(oJS

champ de May.

Les

~_ois

recevoient alors de letrrs fuíets ce qu'on

aw.;ello1t

les

dOIJS

annuels

ou

dons royaux ,

qui é toient

9

ens '{l;'elqpefois yolontairement,

&

quelquefois

~

11

_coniéc¡uence des taxes impofées.

Et

ces taxes

etOient defunées a1-1x befoins du roi

&

de l'état. N ous

~~·.on~

beaucoup de preuves que les eccléfiafriques

~ eto¡~nt

pas cxcmpts de ce tribut a caufe de leurs

[\

o¡n~mes

&

de leurs fiefs. Quelques monafieres les

Qevodent auffi ,

&

donnoient outre cela. un contin–

genr e trouí'es dan.sle befoin : d'autres

qill

éroient

:pauvres n'eto·

"-

\

'

fu

d ' .

tent ooligés qu'a 9esyrieres pour la

e

~íl:

d u 1f n nce

,&

P?Ur

la profpérite du royaume. Et

1 _

1 e-, que 1on tire l'oriaine des fubventions qu e

"' erge paye au ro·

S

" 1

r

.

.

ces affemJ)lées de

'· .

~us

a

1ec~nde

cace on tJnt

ment de cha

ux

fotS

1an ' favou: atL commence-

-

que annee

&

au mo· d'A •

d S

tembre. Sous la

fr

ili

1-.--

tS

~ ~our

ou e ep:

-~

O

mera e elles pnrent le nom de

-C H A

ptt7lement

&

d'ttats glnéraux. Yvye{

PARl.EMENT;

É'l'ATS

GÉNERA.UX

.

(G) (a)

- Ce ml!me ufage étott érabli chez les anciens An–

glois, qui Yavoienr empmnté des

Fran~ois ,

comme

i1

paróit par les ·tois d'Edouard le confeífeur , qui

yortenc.que le peuple s'aífembleroit tous les ans pour

renouveller les Cerrnens d'obéiirance a fon prince.

Quelques Autems Anglois parlent encore de cette

coutume vers l'an

10941.

& difent que l'alfemblée de

la nation fe fit

in campo Martio

;

ce qui montre que

ces affemblées fe tenoient encore fottS les premiers

rois Normands apres la conquere; & qu'encore qu'–

elles fe tinífent au mois de Mai , elles ne I-aiifoient

pas de conferver le nom de

champ de Mars.

Ducan·

'ge ,

4 '

dif{ert..furl'hifl. de S. L ouis.

(G)

CHAMP CLOS, (

H ifl. mod.)

étoit anciennement

-un

lieu dos ou fermé de barrieres, deiliné

auxjou–

tes

&

aux

tournois,

divertillemens que prenoient les

<fouverains & q11';1s donnoient

a

leur cour. Majs on

l'a auffi attribué a des combats fingtiliers qui éroient

quelquefois ou permis ou ordonnés par les fouve–

"rains , pour la vengeance des injures,

&

pour main–

'tenir l'honnetrr des chevaiiers ' ou meme celui des

clames de la cour. Alo rs on {e battoit en

champ clos-,

:ac

ces combats avoient letrrs lois

&

leurs juges ,

comme on le verra ci-deífous

au mot

CHAMPION•

"Y'

oye:¡_ au.fli

les

articles

)OUTES, BARRIERE, TOUR–

NOIS.

(a)

CHAMP ,

en

turne

de

gue"e,

efr le lieu ou s'eft

!:fonné une bataille.

Le glnlral

ejl

rejlé maítre du

clzamp de batrzilte.

A

la bataille de Malplaquet les en–

ilemis acheterent le

fréri.le

honneur de demeurer

mat-,

tr~s

du clzamp de batailte

,

par le plus horrible cama–

ge qui fut fait de leurs troupes.

e

Q)

· CHAMP,

en turne de

Btajim,

efr la face plane

or~

dinairement de l'écu, ou écuffon. On lu] a donné

ce nom,parce qu'elle eíl: chargée des armes que l'on

p~enoit,autrefois

fur l'ennemi dans un

champ de ba–

iaille.

C'efr le lieu c¡ui pOrte les couleurs, les pieces;

les métaux , les tourrures ,

&c.

On commence par

blafonner le

champ : il porte deJable,

&c.

Les auteurs modernes qui ont écrit fm le Blafon ;

fe fervent plus fouvent du terme

d't!cu

&

d'écuffon;

cjüe de celui de

champ. Y oye{

E cu

&

Écuss oN.

CHAM

p ,

(terme d'Architeélure. )

efpace qui reíte

autour d'un cadre, ou chambranle de pierre ,

&

qui

pans la menuiferié s'appelle

balie.

(

P)

- CHAMP

d'une lunette

~

e

Lunutier.

)

efr l'efpace

que cette lunette embraífe;

c'efr-~-dire

ce que l'on

voir en regardant da ns la lunette. C'eft une perFec·

fion dansune lnnette d'embraífer beauconpdechamp,

mais

cette perfeilion nuit fouvenr a une autre ' c'eíl:

la nertecé des objets. Car les rayons qui tombenc fur

les bords du y erre objeéüf,

&

d'oü dépend le

champ

de la lunette , font rompus plus inégalement que

les autres , ce qui prodnit des couleurs

&

de la con–

fufion. On remédie a cet inconvérúent par un dla–

phragme placé au-dedans de la h u1ette , qtÜ' eh in'–

rerceptant ces rayons diminue le

champ'

mais rend

la vifton plus difiinéle.

(O)

CHAMP,

erz

a rme d' Orfévre en groj[erie ,

c'efr

pro~

prement le fond d' une piece oi.1fónt difpofés en fy m–

métrie les ornemcns dont onl'enrichit, ma1s qui

lu~

meme n'en

re~oit

point d'autre que le poli.

Yoye{

P"oLI .

. CHAMP,

en

Jrlenuiflrie,

fe dit de la largeur

&

ron!!'neur de

la

face d 'un battant ou traverfe

>

efpa–

ce qui reíl:e fans moulure.

Y trye{

CHAMP

en Archi–

teélure.

~

.. CHAMP'

e

Peinture' H auu-liffi ' Marqutterie'

& c. ) fe dit de r efpace entier qill renterme

le~

objets exécutés , fo]t avec les couleurs, foi t avec

les

foi~s ,

foii avec les piec s· de rap_port; &_en ce