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AST

1es Iñou'vemens"t!u (oleil

de la lune.

Cartini

trouva la méthode (uivant laquelle ils les avoient

mefrées, afrezingénieufe,

apres quelql1es change–

mens, afrez utile.

conje&ura que ces peuples les

avoient re<;tleS des Chinois.

Les peupl'es de l'Amérique ne (ont pas defritués de

toutes 'connoilfances aíl:ronomiclues. 'Ceux du Pérou

régloient leur année

(w'

le cours du foleil; ils avoient

bati des obfervatoires,

ils connoilfoient plufieufs

coníl:el\.ations.

Quoique cet article foit un peu long, on a crtl qu'il

feroit plaiíir aux le&eurs; il eil tiré des deux extraits

qu'un habile journalille a donnés de I'hiiloire de

l'Af

tronomie,

publiée en latin par M. \Veidler,

TVittemb.

4°.

z.740.

Ces extraits (e trollvent dans la

Nouvelle

Bibliotltet¡ue,

mois de Mars

d'Avril 1742;

nous ont été communiqués par M.Formey, hiilorio–

graphe

(ecrétaire de

Académie royale des Scien–

ces

Belles-Lettres de Prufre;

qui par con(équent

nous avons oblígation de pre(que tout cet article.

Ceux qui voudront une hilloire plus détaillée de

l'origine

des progres de

l'Ajlronomie,

peuvent con–

fulter différens ouvrages, entr'autres ceux d'I(mael

Bouillaud,

de Flamileed; Jean Gerard Voffius,

dans.fon volume

de QualUor artibus popularibus ;

Horrius, dans (on

Hijloire philoJopllÍque

imprimée

Leyde en 16)5,

in-4°.

Jonfius,

deScriptoribus Izijlorire

plúloJop/ticre,

imprimé

Francfort,

in-4°.

1659' On

peut encore confulter les

vies

de Regiomontanus , de

Copernic,

de Tycho, publiées par Ga{fendi. Fell

Caffini a compo(é auffi un

traité de ['origine

,progres de I'Ajlronomie,

qu'il a fait imprimer

la tete

du recueil des voyages de l'Académie, qui parut en

16 93.

M. l'Abbé Renandot nOlls a lai1fé

(UI'

I'origine de

la fphere, un

Memoire

que nous avons déja cité,

dont nou avons faít be.aucoup d'lI(age dans cet

article; on peut encore con(ulter, fi I'on veut, les

préfaces des nouvelles éditions faites en Angleterre,

Manilius& d'Hejiode.

Parmiles anciensécri ains,

Diogene Laerce

Pllltarque, fOllt ceux qu'il eille

plus a propos de lire fur ce meme fujet.

On diílribue quelquefois

l'Ajlronomie

relat1vement

fes. diffé:-ens états , en

Ajlronomie nOllYelle,

Ajlro–

nomlt anCltllne.

L'Ajlrollomie allcienne,

c'eill'état de cette (cience

fous Ptolomée

(es fucce{feurs; c'eil

l'Ajlronomit

avec tout I'appareil des orbes folides, des épicycles,

des excentriques, des déférents, des trépidations,

&c. Voye{

CIEL, EpYCICLE,

&c.

Cland. Ptolemée a expo(é l'ancienne

Ajlronomie

dans un ouvrage que nous avons de lui,

qu'il a

intitulé

p.'yd').."

"UVJd.~/~.

Cet ollvrage,dont nous avons

déja parlé, a été traduit en arabe en 827'

Trape-

2untius I'a donné en latino

'purbachius

fon di(ciple Regiomontanus, pu–

bherent en 1550 un abrégé du

p..yel.').."

"ÚI~Gt~/~,

I'u–

fage des commen<;ans. Cet ahrégé contient tOtlte la

dofuine des mouvemens céleíl:es, les grandeurs des

corps, les éclipfes,

&c.

L'arabe Albategni compila

auffi un autre ouvrage

(nr.la

connoiífance des étoiles;

cet ouvrage parut en latm en 1575,

ASTRONOMIE

nOlwelle,

c'eill'étatde cette fcien–

ce depuis Copernic, qlli anéantit tous ces orbes, épi–

cydes

{jaices ,

réduiíit la conilitution des cieux

des. principes plus fimples, plus nantrels

plus

certa1l1S.

Voye{

COPERNIC,

Voye'( auffi

SYSTEME,

SOLElL, TERRE, PLANETE, ORBITE,

&c. Voye'(

deplus$PHERE,GLoBE,

&c.

L 'Ajlronomie

nouvelle eil contenllC: 1

0 .

dans les

li.vre; des révolutions céleiles publiées par Co–

perrue 1an de

C,. 1566. C'eil dans cet ouvraae

que! c9lJ'igeant le fyiteme de Pythagore

phi-

AST

lolaiis (ur le mouvement de la terre, il pofe les

tM–

demens d'un fyfreme plus exa&.

Dans les commentaires de Kepler, fur les mou–

vemens de Mars, publiés en 1609: c'eil dans cet ou–

vrage qu'il (ubilitue aux orbites circulaíres qu'on

avoit admis ju(qll'alors, des orbites elliptiques qui

donnerent lieu

une théorie nouvelle, qll'il étendit

tol~tes

les planetes dans fon abrégé de

l'Ajlronomi,

de Copernic, qu'il publia en 16

Dans

I'AjlronomiePhilolaique

de Bouillaud, qui

pamt en 1645; il s'y propofe de corriger la théorie

de Kepler,

de rendre le calcul plus exa&

plus

géometrique.Seth \Vard fit remarquer dans (on exa–

men des fondemens de

l'Ajlronomie Philolai'qlle,

quel–

ques erreurs commifes par

I~uteur,

qu'il fe donna la

peine de corriger lui-meme dans un ouvrage qu'il pu–

blia en 1657, (ous le titre

d'expofitioll plus claire des

fondemens de l'Ajlronomie Philolaiqlle.

D ans

Ajlronomie géometrique

de \Vard, pu–

bliée en 1656, oll cet auteur propo(e une méthode

de calculer les mouvemens des planetes avec a{fez

d'exaaitude, fans s'a{fujettir tourefois aux vraies lois

de leurs mouvemens, établies par Kepler. Le comte

de Pagan donna la meme chole l'année (uivante.

parol! que Kepler meme avoit entrevlt cette métho–

de, mais qu'ill'avoit abandonnée, parce qll'il ne la

trouvoit pas afrez conforme

lanature.

5°·

Dansl'AjlronomieBritanniqutpubliée

en 1657,

dans

l'A{lronomie Caroline

Stret,

publiée en

166

t ;

ces deux ouvrages font fondés fur l'hypothefe

de Ward.

,6°. Dans

l'Aflronomie Britanniqlle

de \Vings, pu–

bhée en 1669, l'auteur donne d'apres les principes

de 13ouillaud, des exemples fort bien choiftS de tou–

tes les opérations de I

'Ajlrollomie

pratique,

ces

exemples (ont mis

la portée des commen<;ans. •

Riccioli nOtls a donné dans (on

Almagejle nouveaa,

publié en 16

1 ,

les différentes hypo!hefes de tous

les AO:ronomes tant anciens que hlodernes;

nous

avons dans les élémens de

l'Ajlronomie

phyíiqlle

géometrique de Gregori, publiés en 1702, tout le

Iyileme moderne

d'Ajlronomie,

fondé (ur les décou–

vertes de Copernic, de Kepler

de Newton.

Taquet a écrit un ouvrage intitulé:

la Modle de

l'Ajlronomieancienm.

\Vhiilon a donné

fesPréleflions

ajlronomiqlles,

publiées en 1707. Au reile les OUVTa–

ges les plus proportionnés

la capacité des commen–

<;ans, (ont les

l njliuuiolls ajlronomiqlles

de Mercator,

publiées en 1606: elles cont1ennent toute la dofui–

ne du ciel, tant ancienne que moderne ;

1'1

ntrOdllC–

tlon

la vraie A.flrolZomie

de Keill, publiée en 1718.

011 il n'eO: queillon que de

l'Ajlronomie moderne.

Ces

deux ouvrages (ont également bien faits l'un

I'au–

t1:e,

également propres au but de leurs allteurs. Le

dernier de ces traités a été donné en franc;ois parM.

le Monnier en 1746, avec plufieurs augmentations

tres-confidérables, relatives aux nouvelles décou–

vertes quiont été faites

dansl'Ajlronomit;

il a enri–

chi cet úuvrage de nouvelles tables du (01ei1

de la

lune,

des (atellites ,qui [eront d'une grande utilité

pour les Ailronomes. En

fin ,

il a mis

la tete un e{fai:

en forme de préface , (m l'hiiloire de l'

Ajlronomie

mo–

derne, on il traite du mouvement de la teITe, de la

préceffion des équinoxes, de l'obliquité de l'éclipti–

que,

du moyen mouvement de Santrne. M. Ca(–

ftni, aujourd'hui penfionnaire vétéran de l'Académie

royale des Sciences, a auffi publié des

Elémens d'Aj:'

tronomie,

en deux volllmes

in-4°.

qlli répondent

l'étendue de fes connoifrances

la réputation

qll'il a parmi les Savans.

Le ciel pouvant etre confidéré de deux manieres;

ou tcl qu'il parolt

la vlte íimple, ou tel qu'il eil

con<;tl par I'e(prit,

A{lronomie

peut fe divi(er en deux

parties,

la.fPhérú¡ue,

la théorique;

'Ajlrorzomie

fphé.