A 'S 'C
.ces me'illeurs remedes. 'Si on fe
met
dahs le fonde–
ment un petit morceau -de .lar-d
lié
avec tIn bout de
nI
&
qu'on 1'ylai{[e qnelque tems, on le retirera plein
c:\:
versoLes c1yiteres de décoétion de
ge~t!ane
pro·
oOuiront
a~¡{li
un tres-bon eJfet. On pellt JOIndre
11
la
.gentiane l'ariíl:oloche , la chi.corée,
l~
tan.aife , la
períicaire, l'arroche ,
&
en falre une
<lec~ét:on
avec
de l'eau ou·du vin blanc ,
11
laquelle.onaJoutera ua
peu de <oonfeélion d'hiera.
0n donnera aux enfans le c1yíl:ere fuivant:
feuil–
les de mauve
&
de violette , de chaque une poignée;
de cbou, une ou deux poignées ; de graine de cocian–
are & de fenouil, de cbaque deux dragmes ; de fleurs
de camomille
&
de petite centaurée , de chaque une
petite poignée ; faires une décoétion <lu tout avec1e
iait; mettez fondre dans la colature une once de mIel
ou deux magrnes de confeétion d'hiera.
Hippocrate confeille de
broyer.lagraine de1'agnus.
'caíl:us avec un petl de fiel de bceuf, d'ajoíher un peu
¿'huile de cedre,
&
d'en f¿lire un tuppoíitoire avec
de la laine graífe.
ASCENúANT, adj. m. eíl: fur-tout en ufage dans
l'AflrononUe
&
dans
l'Ajlrologie.
C'eít de
I'ajcendant
qu'en Aíl:roloaie l'on tire l'horol'¡;ope , c'eíl:-a-dire,
du degré de
19
écliptique (lui
te
leve fur l'horifon au
moment de la naimmce de quelqu'un.
Voye{
HORos–
COPE. Les Afirologues prétendent que ce degré a une
influence coníidérable litr la vie & lur la fortune du
JIouveau né, en
hú
dónnant du pentham pour une
chofe pllltot que pour une autre; mais on ne croit
plus
a
ces clumeres.
L'
ajcendant
s'appel1e encore , dans le theme céter–
te de queJqu'un, la
premiere maijim, I'angle de L'o–
rimt,
ou
l'angLe orientaL,
ouJe
jignificator vita. Voy.
MA1S0N, TREME ,
&c.
0n dit ;
teLLe pLallete domi-
1l0ittiJon..aflel1dant; Jupiter itoi!
a
fon ajCendant, &c.
Gn prend ce terme dan> un lens moral, pOlU' mar–
quer une certaine í'upériorité 'Iu'un homme a quel–
quefois fur un autre ,
&
par la'IueUe ille domine
&
le
gOll.verne , fans qu'on plliífe quelquefois en appor–
ter de raifon. Ainíi on dit
un tel homme a un grand af
cenda/llfur l'efprit d'un
a/ure,
pour dire, qu'il tourne
cet et'prit
a
fon gré ,
&
le détermine
a
ce qu'il veut.
Ajcendant
fe dit,
en
Aflrol1omie,
des étoiles ou des
degrés des cieux,
&c.
qui s'élevent fur l'horilon dans
quelque parallele
a
l'équatcllr.
Voye{
LEVER
&
Ho–
RlSON.
Lacitude afcendante,
c'eí!: l¡¡ latitude d'une planete,
10rfqll'elle efi du coté du pole feptentrional.
Voye{
LATITUDE.
N a;ud afcendalll,
c'eí!: le point de l'orbite d'une
planete, 011 cette planete fe trouve lorfqu'elle tra–
verfe l'écliptique pour s'avancer vers le nord.
Voy.
ORBITE, PLANETE,
&c.
On l'appel1e auffi
nl1l1tdfepWllriOllal,
&
on le dif–
tingue par ce caraétere
JI..
Voyet
N
(JIU
D,
&c.
Signes afcelldans,
en
AJirol1oll,ie,
ce {ont ceux qui
s'avancent vers le pole
ú~ptentrional
,
&
qui {ont
compris entre le point du óe1le plus bas , qui eíl: le
nadir,
&
te point du cielle plus ham , qui efi le zé–
nith. Ces (¡gnes font le Capricorne , le Verfeau, les
Poi{[ons, le Bélier , le Taureau , les Gemeaux,
{,'c.
qui (ont les íignes (lue le foleil décrit en s'approchant
.de nous. lIs ne font
afcendans
que pour notl'e hémif–
.phere,
&
defcendans pour l'autre. Si on emend par
les fLgnes
afcmdal1s
ceux qui font les plus proches du
pole lt!,ptentrional , alors ces fignes leroJU le Bélier ,
le
Ta~tr.eau,
les Gemeallx, le Cancer, le Lion ,
&
la Vierge.
V<Jy.
SIGNE? ZÉNITH , NADIR,
&c.
(O)
ASCENDANT, adj. n.
en Ana/omie,
fe dit des par–
tÍes qui font (uppofées prenme naiírance dans une
pal'tie,
,&
fe terminer dans une autl'e, en s'appro–
~hant
du.plan horifontal du
corps.
Y oye{
CORPS.
;L'aorte
aj",zdante,
c'eft le
trOIlC
fllpérieur de l'ar-
A S .C.
tere
qtri
fournit le fang
a
la t&te.
Voyet
AORTE
f¡.
ARTERE.
La "eine cave
afcendante
eíl: une gro{[e veine for.
mée par la rencontre
&
la réunion des deux iliaques.
Yoye{
VEINE-CAVE.
Pluíieurs des anciens Anatorlliíl:es l'ont appelJée
'JIeine cave defcmdante
,
paree qu'ils s'imaginoient que
le fang defcendoit du foie par cette veine , pour four–
nir du fang aux parties qui font au-de{[ous du dia–
phragme ; mais les modernes ont démontré qtl'elle
avoit un ufage tout-a·fait contraire,
&
qu'elle fer–
voit
a
porter
le
fang des parties inférieures au Cceltr ;
d'olllui efi venu f0I! nom
~'aj'celldante.
(L)
As CENDANS , adj. pI. pns fub.
terme de Droit
,
font
les parens que nous comptons en remontant vers la
. fouche commune , comme pere
&
mere, ayeuls, bi–
fayeuls,
&c.
Les premiers font feuls héritiers naturels de leurs
enfans ou petits enfans qui n'ont poiot d'enfans.
lis om meme, dans .les pays de moit écrit, une
légitinle; mais iJs n'en ont pas en pays colltumier.
Yoye{
LÉGITIME. Ils partagent .par tetes,
&.
nOn
pat fouches.
Les coi'ttumes font fort diJférentes par rapport
11 la
{ucceffion des
aflendans.
La plus grarrde partie néan–
moins leur donnent les meubles
&
aCqtletS ,
&
les
freres
&
les fceurs n'y font point appeUés avec les
ajcendans
;
elles leur adjllgem mfme les propres.
l°.
Quand
ils
font de l'eíl:oc
&
ligne dont font
échlls les héritages.
2,0.
Meme fans etre de l'eíl:oc
&
ligne, mais íim–
plement en c¡ualité de plus proches parens, lorfque
les parens de la ligne manquent.
3°.
Dans le cas
Óll
un
ajémdant
eíl: donateur par
contrat de mariage de l'héritage que le donataire
a
tran(mis
a
des entans qlli font tous morts ; car
íi
le
don~taire
étoit mort
{~n~
..en[ans , l'autre conjoint.
quolqlle donateur, 'ne ¡OUlrO!t pas du retour.
Voye{
AYEUL
&
RETOUR.
D ans quelques coí'tntmes, comme en particulier
celle de Paris, les peres
&
meres fuccedent auffi
a
leurs enfans en ufufruit feulement, aux immeubles
acqlús pendant la communauté du pere
&
de la me–
re ,
&
avenu par le déees de l'un d'eux aux enfans;
ponrvi'l que l'ent:<\llt décédé n'ait lai{[é aucuns def–
cendans , ni frere ou
{reur
du coté dont lefdits im–
meubles lui font échÍts. Cette fucceffion s'étend auffi
dans la cOlltume de Paris aux ayeuJs
&
ayeules.
Il
n'y a aUCIUle prérogative d'ameife en faveur
des males dans la fucceffion des
afcmdans.
En pays de droit écrit, ils exclllent les freres uté–
rins
&
confanguins,
&
meme les neveux qui font
conjoints des deux catés ; mais ils n'excluent pas les
freres germains du défunt, lefquels fuccedem avec
eux ;
&
en ce cas la fueceffion efi divifée en autant
de portions c¡u'il y a de tetes; chaque frere prend .
une pan,
&
les
afcendans
prennem le furpllls
&
le
divilent entr'ellx en deux parts , l'une pour les pa–
ternels ,
&
l'amre pour les maternels, qui chaelln en–
o"eux partagent la portion qlli eíl: éehlle
a
leur liane.
Par exemple ,
s'il
y a trois freres , un ayeul
&
~tne
ayeule du coté paternel, chaque frere aura un íi–
'xieme , l'ayeul
&
l'ayeule paternellln fixieme & de–
mi
a
el1X deux;
&
l'ayeul maternel autant
a
!tú
fenl
(jue les dellx autres.
Voye{
AYEUL.
Lorfqu'¡¡ ya des frenis germains, les neveux con–
joints des deux cotés dont le pere efi décédé vien–
nent
a
la fucceilion du défllnt , avec les freres
&
les
afcendans
;
mais ils n'y vlennem 9ue par la repréfen–
tation de leur peTe ,
&
par confequent ils partagent
par fouches
&
non par tetes.
Par rapport
a
la part que prend une mere dans la
{uceeffion de fes enfans,
voy~{
a
l'article
MERE
la
teneur
de
j'édit des meres,