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ART

font propees.

Y.

PYROTECHNIE. Ceux qui ont

'é~rjt

{ur

l'

artillene

font Cafimir, Semionowitz, Polonols ,

Buchnerus, Braunius, Mieth;

&

Saint-Remi , dans

{es mémoires

d'artillerie,

qui contiennent une exatl:e

defcription de toutes les machines

&

inllmmens de

guerre, dont on fait ¡.¡fage

pr~fentement,

a'.'ec

tou~

ce qui y a rapport; le Chevallcr de Srunt-Julten, qm

a donné en

17

JO,

¡ ...

Jorge de Vulcairz

ou

l'appareil des

Machines de guerr.;

M. Belidor , auteur du

Bombar–

dier Franfois

;

M. Dulacq , officier d'arcillerie du roi

<le Sardaigne , qui a donné un livre intitulé,

TMorie

:Rouvette jitr

le

Mécltanifme de l'artillerie,

imprimé

a

Paris, chez Jombert, en

1741 ;

M. le Blond, Profef–

{eur de Mathématique des Pages de la

~rande

écurie

<lu Roi, qui a donné en 1743 un

traite de ¿'Artillerie

ou

des Armes

&

Machines en lifage

ti

la gllerre depaís

l'invention de la pOlldre.

C'eíl: un précis des connoif–

{ances les plus utiles aux officiers fur tout ce qui

concerne

l'artilleri.

&

fes ufages.

(Q)

ARTILLEUR,

f.

m. c'eíl: un officier quelconque

attaché au corps de l'artillerie; ce terme n'eíl: pas

abfolument établi, quoiqu'on le trouve emp!oyé dans

plufienrs auteurs. On le donne auffi aux auteurs qui

ont écrit fur l'artillerie.

(Q)

ARTIMON, f. m. (

Marine) máe d'artimon

,

de

fougue

011.

de joule, mát d'arriere.

C'eíl: le mat du na–

vire placé le plus pres de la poupe.

Yoye{

MAST.

Voile d'

artimon,

c'eíl: une voile latine, on en tiers

point; a la différence des atltres qui font quarrées ,

elle a la figure d'un triangle fcalene.

La yergue

d'artimon

eíl: toitjours couchée de biais

fur le mllt, fans le traverfer, quarrément ou a.angles

croits; ce qui eíl: la fituation des yergues qtú tont

aux autres mats.

Voye¡: lafigure marine, Planche pre–

mitre,

au mat d'artimon, OtIla yergue d'artimon eíl:

cotée

l

&

l.

Yoye{

VERGUE.

La voile

d'artimon

eíl: d'un grand fervice pendant

la tempete, parce qtl'elle contribue le plus a faire

porter

a

roure,

&

qu'on la peut aifément manreu–

vrer. Il eíl: coníl:ant q(ie ce {ont toutes les manreu–

vres de l'arriere qui fervent a gouverner le vai/Teau.

Mais lorfqn'on a le vent en poupe, on la met le

plus fouvent de travers par la longueur du navire ,

pour qu'elle ne dérobe pas le vent aux autres, qui

font fuler le vai/Teau plus vite. Cette voile fert a

faire approcher le vai/Teau du vent,

&

la civadie-.

re , a faire abattre.

Change l'artjmon,

fe dit dans le tems qu'on vire de

bordo

(Z)

.,

ARTIMPASA,

nom fous leqtlel Hérodote dit

que les Scythes adoroient la

Vmus célejle.

ARTlSAN ,

1'.

m. nom par lequel on défigne les

ouvriers qui profeffent ceux d'entre les arts mécha–

niques ,qtlÍ fuppofent le moil1,S d'intelligence. On dit

<l'un bon Cordonnier, qtle c'eíl: un bon

artiJan;

&

d'un habile Horloger, que c'eíl: un grand artiíl:e.

ARTISON ,ARTUSON, ARTOISON ,ou

ARTE,

noms que 1'0n donne a différentes fortes d'infetl:es

<lui rongent les étoffes

&

les pelleteries. Comme la

:lignification de ces noms n'eíl: pas bien déterminée,

on l'a étendue aux infetl:es qui percent le papier

&

¡)

ceux qui pénetrent dans le bois, comme les coffons

&

les poux de bois. Mais je crois qtle les noms dont

il

s'agit doivent fe rapporter principalement aux tei–

gnes qui fe trouvent dans les étoffes.

Voye{

TEIGNE,

&

peut-etre auffi aux vers des fcarabées diíféqueurs

qui font dans les pelleterics

&

les peaux d'oifeaux

de/Téchées,

&

en général dans toutes les chairs

~ar­

dées

&

corrompues.

Voye\.

VER, SCARABÉ.

(I)

ARTISTE,

f.

m. nom que l'on donne aux ouvriers

qtú excelIent dans ceux d'entre les arts méchaniqtles

qui

fuppofent l'intelligence;

&

meme a ceux, qlÚ,

dans certaines Sciences , moitié pratiques, moitié

fpe¡;ulatives , en entendent tres-bien la parrie prati-

,Tome

l.

ARV

745

que I ainii on dit d'un Chimille, qui tait

ex~cutel:

adroitement les procédés que d'autres ont inventés

>

que c'eíl: un bon

artijle;

avec cette différence que

le mot

artijle

eíl: toitjours

1111

éloge dans le premiet

cas,

&

que dans le fecond, c'eíl: prefque un repro"

che de ne po/Téder que la partie fllbalterne de fa pro–

feffion.

*

ARTOCREAS ,(Hifl. alic.)

mets des Romains.

dont Perfe le fatyric¡ue a fait mention. On ne fait pas

exatl:ement ce qtle c'étoit: les uns prétendent qtle

c'étoit une forte de plhé a/Tez femblable aux non'es;

d'autres, au contlairc, difent que ce n'étoit que de

..

la chair hachée avec du pain ou de la pate, ce qUt

reviendroit mieux

a

ce que nous appellons

des an–

dOILilletles.

*

ARTOIS,

(GJog. )

province de France, dans les

Pays-bas, avec titre de comté, bornée pat la Flan-'

dre au feptentrion ,

&

en partie a l'orient;

&

par le

Hainaut, le Cambrefis

&

la Picardie, au fud

&

a l'oc–

cident.

Arras

en eíl: la capitale.

*

ARTOMAGAN

OIL

AROMAGA , une ile des Lar–

rons, dans la mer Pacifique. C'eíl: celle qlli occupe le

milieu.

*

ARTONNE, ville de France, dans la baffe Au–

vergne, fur la riviere de Morges.

ARTOTYRITES,

(Thiol.

Hiji. uel.)

feae

d'hé~

rétiqlles, qui formoient une branche des

ancien~

Mon- '

#'

tanilles qlli parurent dans le fecond fieele,

&

illfec–

terent toure la Galatie.

Voye{

MONTANISTES.

Us

corr~)lnpoient

le fens des Ecritures, communi–

qtlOient la pretrifc aux femmes, auxqtlelles ils per–

mettoient de parler,

&

de faire les prophéte/Tes dans

leurs a/Temblées. Dans le facrement de l'Euchariíl:ie.

ils fe fervoient de rain

&

de fromage, ou peut-etre

de pain dans leqtle on avoit fait cuire du fromage;

alléguant pour raifon, que les premiers hommes of–

froient a Dieu non-feulement les fruits de la terre,

mais encore les prémices dtt prodlút de leurs trou–

pealLx. C'eíl: pourquoi S. Auguilin dit qu'on leur don–

na le nom d'

Artotyrites,

formé du grec

Jp1o~,

pain

,–

&

'TUp~~

,¡¡'omagl. (G)

ARTRE, oifeau rnieux connu fous le nom de

mar–

tinpefcheur.

Voye{MARTIN-PESCHEUR.

(1)

*

ARU , (TERRE

D')

Géograph.

viUe

&

royaume

dans l'ile de Sumatra. La vilIe eíl: fur le détroit de

Malaca.

ARU, ile d'Afie, entre les Moluques

&

la nouvelle'

Guinée, a 25 lieues

de.la

terre des Papous ou Noirs_

*

ARVA

011.

AROUVA, viUe de Hongrie, capita–

le du comté de meme nom, dans la haute Hongrie ;,

aux frontieres de Pologne, fur la riviere de Vago

ARVALES, (FRERES)

(Hijl. anc.)

c'étoient des

pretres dans l'ancienne Rome, <¡ui affifioient ou quí

fervoient aux facrifices des ambarvales, que l'on of–

froit tous les ans

a

Céres

&

a Bacchus, pour la prof–

périté des fruits de la terre, c'eíl:-a-dire, du blé

&

de

la vigne. Voye{AMB'ARVALES,

&c.

Ce mot eíl: originairement latín,

&

il eíl: formé

d'

arvum

,

champ ;

a

caufe que dans¡eurs cérémonies,

ils alloient en proceffion autour des champs ; ou fe–

Ion Aulu-Gelle, a caufe qtl'ils olfroient des facrifices

pour la fertilité des champs. D 'autres difent que c'é–

toit paree qu'ils étoient nommés arbitres de tous les

différends qui avoient rapport aux limites des champs

&

aux bornes des terreins.

Ils fltrent iníl:itués par Romulus au nombre de dou–

ze;

ils

étoient tous des perfonnes de la premiere dif–

tintl:ion, le fondateur lui-meme ayantété de ce corps;

ils compofoient un collége appellé

collegium ¡¡'atrum

arvaLium. Yoye{

COLLÉGE.

La marque de lettr dignité étoit une guirlande com–

pofée d'épis de blé, attachée avec un ruban blanc,

que Pline dit avoir été la prerniere couronne qni fut

en ufage aRome.

Voye{

COtJRONNE.

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