Table of Contents Table of Contents
Previous Page  603 / 994 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 603 / 994 Next Page
Page Background

APO

)1

chene (oil plus p tit q le I'hy{[ope,

ni

l gla?d plus

" gros que

la

irrouüle ,

&

l on le!.

mo~ero¡( ~

.c

" Tal[on

d'un abulille qui donneroH au lion la

t;u~-

" dité en p agc , la douceur au.

I,ou~,

la

fiupldi~

II

au renard, la valeur ou la féro It<:

~

1agneau.

M~

" ce n'ell poine a{[C4 que les

f~

les ne hoqucne pOUlt

" la vraiífemblance n certalnes ho(c ,

pour~-

" rer qu'elles (ont

vraiífembla~1

S'

eU

s

ne le JOnt

" pas, puilClu'on

do~

aux

am~a\L\:,

, aux

pl~t

s

"d vertll

&

des VIces, dOnl

il

n one pas meme

" loíljours les dehor5.

Quand.on

n) eroit

q~e

pre-

" ter la paroJe

a

dcs erres qUl

Iont pas,

c.en

fc-

" roit a{fcz ' or

dIn

ne fe comente pas de I s faJI'e par-

" ler (ur cc 'qu'on fuppofe: qui s'eft

p~"'é

enrr'cLLx; ?n

" les fait

a~lr

quelquefOl en

cool

quence des

dif-

" cours qu'tls

(e

(ont tenus les uns aux autres. Et ce

" qu'il y a de remarquable '. on el} íi peu

attach~ ~

" la premiere foree de

vrai{[~mblanc~,

o,"!

I

eXIge

" avec íi peu de rigueur, que

1

011/ VOlt manquer

a

" ccrtain point Can en rre to.uche

~ ~omme da~s, I~

" fablc ou I'on rcpréCente le lion

a~am

une toclete

" de cha{fe avec trois animaux, ql\l ne le trouvent

" jamaisvolontiersdans fa compagnie

&

qui ne 10m

"ni arnaciers ni haífcurs.

Yacea

&

capella,

(,.

palieflS oyis injuril1l,

&c.

" De (oree qu'on pourroit dise qu'on n'y demande

II

proprement qu'une autre

efp~c devnulrembla~)1

cc,qui, par e emple, dans la fabl .

~ul.ou

,p

&

de

I~j,

gneau, conlille en ce qu'on leur faH .elire

ql~e

di.–

" roient ceux dont ils ne Cont que les unages. ar

il

"ell mi que celle-ci n'y Cauroit jamais manquer,

" mais il eO: 6galement vrai qu'elle n:app

1"

nt

~a

.. a

l'apolo[JUe

c'f>n(ldéré (eul

&

daos la nacure: c

íl

"le PPOrt de la fable

a

ec

u~e:

chole vraie

por–

" íible qui

lu~

d.onne cene raIn .mbl nce,.O!\ bIen,

j'

elle ell vra\(!cmblable comm unage lan5 Ietre

n

" Ilc-ml!me

l.

M

m .

de L'.dcad.

10m.

1 .

e r¡¡i(ons paroiífent démonllratives: mais la der–

niere juílilie le plairlr qu'on

pr~nd

a la le uro

?~S

opa–

lO!Juu.'

quoiqu'on les (ache

dcnu.é~

de

pol1i~lltté ,

&

{ouvcm de vraiífemblance,ils pladent au moUl om-

me image

omme imitations.

(G)

APOL

1\0

rlE

. a .

temu de Fauconntrie,

fe

dit d un oircau auqucl on a oupé le ongle des pou–

ce u doigts de

d

'rriere qui 10nt comme I

lés

dO;) fa main ,

&

les arme , de lore qll'il n'eO: phs

proprc pOllr I gibier.

AP

E

METRIE

r.

f. (

G'om. )

fi

I'art ou

la maniere do melilT r la diJian e des obj

l>

éloi–

gnés.

Yo

'{

DISTA.:'cE. e mot vient des mOl

Grecs ,;...;

, f'ii..

~

longu ur,

&

fL'TP''' ,

meJimr.

(O)

• APO 1

, (IIrnom qlle le E1éens donnerem

n

Jupiler, pour avoir chaílc les mouchesqui incom–

modoient Hcr ule pendant un (acrilice;

~

peineJupi–

ter nlt-il invoqu ,que les mOllches 'envolerent au–

de-Ia de l'Alphée. c fur en mémoire de

a

prodige,

que le El (ens

fu

nt t

liS

les ans un racrilice

¡\

Jupi-

ler

apom

us

pour ctre Mbarra11i de ce in!

s.

• P

l

tontaine de Padoue, (lone laudi n nous

allure que les au. rendojenl

la

parolc aux muets ,

&

gu~ri(!oiem

bien d'allrres maladies.

APONEVR LOGrE

r. .

c'cO: la parcie de I'A–

natomie dan laquel1e on donne la deCcriprioR de

npon roft!.

y"

'{ PO EVRO E.

e mOt cn compo du Crec

d=o'

de

"Uf"

mrf,

, de

;"0'"

uaid

c'e!l:-A-dlre

tTrl;tl Ju

ntrfs

par

e que les ancien le Cervoiem du m me mot

ntrf,

ur

e~-primer

I s

rmJoflS

le

1;

dmUtS

les

nufi ;

n ajoutoit d caraD res parti

uli

' r5.

({

ANA-

T

~IlE~,

E.RE

.( L)

AP

, EVR

E /.

f.

d"..nJ

I~

d

mots

_';''70' - ..

ii¡~.

nuf;

c'

n

parm;

fu

Anatomijlu

on ou l":\-Panllon d\m t ndon la matú re

A P O

3"

d'une memlmme..

Y Oyt{

Tl

'DO .

&

{EMDRA 'E;

parce

~e

les anclens ana hoit:ne all mot

1:

rI

I'idée

des n

rfS ,

des tendons

e

des

ü

amen en

y

jOII–

tantdes caraDeres parti ullers.

c¡y

-

E~F

&

LIGA–

MENT.(L)

APO EVROTIQ\JE, adj.

en ;4"ofomi,

Ce

dit

des membranes, qui ont qu Iqu r

ffi

mblancc aye

1'~?ofUYroft.

POJ" {

PO 'EVROSE.

'eO: dans

e

leos que I'on dit

mernbrrlnt npOlUVro–

lir¡ue.

(L)

APOPHLEGMATILAMES , ou (elon quelques

Aureurs, POPHlEGMATI

ME ;

el s mots Crees

j

d.".o'.

&

~),.Ii·,..d,

phJegme (urm

ti

Pharmocie,)

m -

decm propre

a

purger le pille

nte,

11

les hllmeurs

íi

reuf d I lete

&

du cerveau.

Yoy({

PHLEGME.

.dPOPHORET.A,

(Hifl.

afl

.)

i.nl1:rumen~

ronds

&

plats , qui 001 un manche, a ee la forme d'alli t–

tes. On mettoil de{[lIs des frwts 011 d'aulres \'iande .

&

ilsé.toientappeUésapophoma,

aflru¡dopOl/ld.

e;

te! eon¡efutre eH du Pere Momfaucon , qlli nc

I:t

don–

ne que pour ce qll'el1e vallt; car il ajotnc tout de (üi–

te.' qlle plíltot que de former d s conjeDmc ,il vaut

mi ux attendre qu quelque monllment nous inO:ruiJe

du nom

&

de I ufage des in.l1:rumens qu'il a reprélen–

t s,

lag.

u¡.6.

10m.

JI.

&

allxquel

il

a attrib. é '

lui

d'apopho~

la.

. O'

~POPHORETES

, (

11:jl.

anc.

)

préfens qui fc

fal(OJent aRome, tous les ans , pendant les Sanlrna–

les. e mot vient de

d"".~óA"TcL

,

reponer,

par ce que

ce pré[cns étoient rempore 's des fellins par les con–

viés.

Yoye{

ÉTRE ES.

APOPHTHEGME , eO: une (entence courte, énep

gique

&

inftruébve, prononcée par qhelque homme

de poids

&

de eoníidérarion , ou falte

a

fon imi,ta–

tion. Tels (Ont les

apopluhlgl/lesdc Plularr¡ue,

ou ceux

oc

ancien raífemblés par

iv'Jcoj¡henu.

e mOl ell dériv du

Crec,

q>&.yrOf'cLl

,parler,

['0-

popllllugme

étant une parole remarquable. ependant

parmi les

apoplalugmes

qu'O)1

a

recueillis des anciens,

IOUS,

pOllr avoir la brievet des

ntenees , n'en o",

pas toí'tjours le poids. (

G)

APOPHYGE

,r.

f. (

en

A rehiuélurt.

)

partie d'une

colonne , Olt eUe commenee fortir de fa ha(e, com–

me d'une {ouree ,

&

¡\

tirer ers le hallt.

Yoye{

Co–

l O

E

&BA

E.

e

0l0(

dans fon origine Creque, fi&nilie

tffor;

d'OII ient que les Franc;ois l'appeUent

eJchape

,

con–

e'

,

&c.

&

quelqlles arcruteél:es

,jouree de la colonne.

L'opophygt

n'étoit originairement que l'anneau oula

féraille atta hée ci-devant aux ex'trémités de pillers

de bois, pour les empecher de (e fendre , ce que dans

la (uite on voulul imiter en ouvrage de pierre.

Y oytt

ONGÉ.(P)

,

APOPHYSE

f.

f.

(ttrmurAnatomit. )

compofe des

mots Grecs ,

d

7T

o' ,

tú,

&

q>ut./ ,

croar .

On appeUe

ain1i

I'éminmct d'un os ,

011 la parrie éminenteqw s'a–

ance au-de-Ia des autres.

YOyt{

O

,ÉiI1I ENCE.

Les

apophyfls

prennent diffihens noms par rap–

pore a leur ficuarion, leur ulage

&

leur

fi

le.

Ainii

les unes s appellem

coracoüús

,

JlylOldu , maJloules

~

obtiquu , uanfoer{u

;

d'autres

trochanttr, &c. Yoytt

ORAcoioE, TYl OioE,

&c.

L'ufage des

apophyfls

en énéral eíl de rendre I'ar–

tiClllation des

os

plus lollde , (oit CJlI'cUe foit avec

mou ement ou fans mou\'ement; de donner alta–

cbe

aux

mufcles ,

&

d'augment r leur ailiono n les

é10ignant du cenrre du mQuvcmem.

<

L )

APOPLECTlQUE, adj. relatiH I apoplexie:

ainfi

nous diloosacces

apopleaiqlit,

eau

apopleair¡Ia

,

(ymp–

torne

apopl.mque,

un malade

apopúmr¡Ut,

oibleífe

&

paralyúe

apopleai'1/1e ,

elilpofition

apopleéW¡ue,

amu–

lete

&

épitb me

apopüélir¡ut

baume

apopleHir¡ue.

Y~y'{

A MULETE

&

BA

ME.

<N)

APOPLEXIE,

r.

f. ,

Mtd~

. )

maladie dan 1a-