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E
p
I
k s
iphom
furent crces par Lycurgue ; mais
Thfopom–
pc kur donna
unc:
aucorite qu'i ls n'avoient pas avont
lui.
f/O)'CZ
Jes
Mbnoires de
l'Acadimie des 111fcrip1io11s.
Le/Ires fur l'Enc)•cfopidie.
.
EPIAULIE,
f.
f. (
Mt!fiq. des mtc.)
nome que lcs
Grecs donnoient
a
la chanion des meuniers , appellee
autrement
bymie.
Voyez
CHANSON ,
Ditlio1111.
raif. des
Sciences,
&c.
Le mot burlefque
piauler ne
tireroic-il point d'ici fan
etymologie
?
Le piaukment d'une
frmm~
OU
d'un en–
fant qui pleure
&
fe
lamente long-tems fur
le mcme
ton, rdfemble a!fez
a
la chanfon d'un moulin.
&
par
metaphore
a
celle d'un rneunier.
(S)
" § EPIBDA.
On mtend par ce
terme, ou le feco11d
jour des apaturies
,
011
en
giniral le leudemai11 d'u,u f he.
Ce
mot e(t pucemenr grec ,
&
lignifie dans
les
pi–
Ctionnaires Grecs , le qDatrieme& dernier jour des apa–
turies.
Lettres fur l'Encycl•pidie.
EPIBOMJE,
(Mtjiq. des tmc.)
nom d'un cantique
que k s Grecs chnntolent devant l'autel. (F.
D.
C.)
EPICIN ION, (
Mujiq. des anc.
)
chant de victoire
par lequel on cel'ebroit
~hez
Jes Grecs
le
rriomphe des
vainqueurs. (
S)
EPICYTHARISME, (
Mll}iq.
des a11c.)
On pre–
tend qu'on apptlloit ai nf1 un air de cithare qD'on exe·
cutoit apres ks pieces de theatre,
&
qui etoit par con–
fequent
a
la tragedie
0 \.1
comedie grecque , ce qu'dl le
ballet
a
notre opera. (
F. D. C.
)
"' §
EPIDELIUS,
furnom d'//pollon .•
•.••
Mem–
phaws prit Dehs
,
pi/la
le temple d'Apol!on,
&
j uta la
flatue du diett dans la mer
Ce ne fut point M. nopha–
ne
qui jetta la ltacue d'
A
pollon J ans
la mer ; cc fut
un barban: dont on
ignore
le:
nom.
Les eaux la porte–
rent aux ewuiro1s dtt premo11toirede Mala.
ll
falloir dire
de Malec. Menoi,hanis fut pzmi par 1111e mart promple
·&
dou/011reufe.
JI
fut
cue fur (on vaiffrau.
llO)'eZ
Paulanjas '
dans fon
Voyage de Laconie L ettres fur l'Encyclopidie.
§ EPIDIDYME,
(//uatomic.)
La beaute de la Orn–
Cl:ure de cctte panii: meme un detai l.
On ne pcut pas feparer
fa
defcription de celle des
vailfeaux f:!min.1ux qui nJilfent des tefticu les.
Le tefticule de l'homme
&
du quadrupede eft com–
pofe d'une pulpe molle , qL1i d1: feparee en lobes par
un tres grand nombre de cloifons cdlubires , produi–
tcs par l'albuginee ,
&
qui amenent
a
la ligne blanche
les vai!feaux rouges arte6els
&
veineux , qui viennent
des intcrvalles des lobes.
Toutes ces cloifons fe
~eunilfrnt
clans une ligne blan–
chc qui repond
a
tome la longueur de
1'ipididp11c '
&
done la nature c(t celluleule.
II
n'y
a aucune apparencc de glandes dans la pulpe,
dont k
tett1cule dl compofe : qDand on
la m:mµe
dans l'eau ' tile fe re!'out en filers jaunatres , narurd–
lement replies <;omme des ferpens ,
&
rama!fes par une
cellulofite fine; mai1 qui s'erenden t dans l'eau
&
.de-,
vienneot tres. Jongs. 011 a tiiche d'en eftimer la lon–
gueur ; on l'·a calculee·
a
4800 fois la
longueur ·du
tefticule '
&
meme
a
5208 pitds. lls font
tres-fins '
cylindriques , ceprndant epais, avec une ere•-petite lu–
mirrt ,
&
ii y va des vaiffeatix
rouges. Nous avons
reu!ll
a
re1nplir une parrie de crs filets avec du mer–
cure ,
&
ii n'dl: pas douteux qu'ils ne foicnt taus .des
tu yaux.
11
paroit que chaque lobe du tefl:ic(1le produit un
petit crone qui accompagne la cloifon
&
qui
fe
rend.
.dans cette ligne blanchc
&
cel!ulaire qD:: nous avons
inctiquee : ii n'eft cependant pas certain que ce tronc
foit un ique.
L a ligne blanche qi>i regne le long du bard externe
du td1:ic'!k ' a ere regardee comme le.conduit excre–
toire du
te~icule,.
for tout par Aubry
&
Leal, car
Highmore n'en avoir pas parle
aum
affirmacivement.
Swammerdan a emrevu la verite : ii trouvoit plulieurs
cavices dans ce corps de H ighmore , comme on l'a
apptlle en dfrogeant aux droits de R iolan , fon veri–
table
invt-nteur.~ Degraaf
a plus v"u encore que fon
emule:
ii
·a fait deffiner un nombre de
vai!f,aux
pa–
ralleks , qui fe co.ntinuem avec !es vailfeaux
c!fer~ns
des tdticu les.
M .
de H aller a reconnu
a
la fin par !'injection du
mercure, qu'un rffeau de vai!fraux eft place
d~m
cmc
ligne cellulaire, que cc font Jes petits va11feaux femi.
naux, fournis par Jes Jobe; des tdticules ,
&
qui s'u.
nilfcnt par des ana!tomofes pour monter vers
b
tete
de
l'epididyme.
Ces vailfeaux
font
tres-clelicacs ,
mai~
plus gros que ne .l'e(t le tu"yau de
l'ipididpm.
On
les
injecte par le canal deferent en y employant un vuidc
an ificid , que !'on fe procure en ferrant le canal avec
dt:ux doints approches , done l'un fai t <lcfccndre !'air
en
renan~
le canal fortement
frmi.
A
pres avoir pro–
duit un vuide dans l'efpace d'un pouce , on ouvre le
doigt fuperieur,
&
l'argenr-vif defcend avec
rapidit~
dans
I.:
vuide: on le force, en repetant cem; mano:u–
vre , de remplir
l'ipididyme
&
le rffcau du cdl:icule.
Il
fau r avouer quc cette manceuvre eft un peu lente
&
difficile ,
&
qu'on n'evite guere de rompre quelqu'un
des vaiffraux du rekau
&
d'extrava(cr du mcrcme clans
la cdlulolice. D'autres anatornittes fe font fervis de
I&
preffion d'une colonne fort haute de merc ure,
&
mc–
rne
dC
la
pr~ffion
de l'atmofphere , en playant
le
te–
fticule clans le vuide
&
·en expofant
le
tuy.iua.
!'air.
Le rffeau fc termine par des cones v
afculeux, affcz
reffemblans
a
des queue; de ptrruq ucs
d'er•t,
qui for–
tent de la partie fupericure du cul de fac , compris
enrre k te!licule
&
l'ipidid)'me ,
&
qui montenr pour
compofer la tere de cette
ipididyme.
-
II
y
a entre trence
&
quardnte de ces cones: cha.–
cun
ell:
compof~
d'un fn1l vai!fcau plus gros que ce–
lui door
ell:
compofe
l'ipididy11e
&
replie fur lui.meme ,
&
qui forme Un COnC dont
Ja
bafe
rfl:
a
Ct:
rcleau ,
Ile•
la pointe
au
commencement de
l'ipididyne.
II
n'efl: pas
imooffible de remplir tom ces cones de mcrcure: le
plL;s fouvent
c~pendam
on n'en remplit qu'une partie.
Tous ces rrente ou quarante v:iiffcaux ft reuni ffent
clans la tete de
l'ipldidyme
pour n'en faire qu'un feu l.
· II e(t aife de developper
le
paquet immenle de
l'ipi–
did)'l/I! ,
&
de
le
recluire dam unc cerr.iine longueur ,
~
un feul cuyau tres etroit, a!fez fc:rmc ; rnais rephe
fur lui-meme une infinite de fois par une fine cdlu–
Joliti:.
ll
fe forrne par ces replis multiplies un corps un
peu comprime , done la partie
fuperieure efl: la plus
epai!fe ' qui s'amincit
&
s''llpplanit ver
le
milieu du
tellicllle,
&
qui dl: un peu plus
epai~
a
la partie in–
ferieure du retticule. Le cuyau dont d e1l compote ell:
prdfe contrc le bard externe
&
poltfrieur du tdlicule
de la manit r" dont nous l'avo·ns decnt en parlJnt de
la vaginale. Cc corps c'efl:
l'epididyme.
·
Le canal deterenr
de
une continuation de
l'ipiJi–
d1•1iie ;
ii rcmonte le Ion.,. du ref\icuk, mais inteneu–
r~mcnt.
Ses
commence~ens
font encore
replies :
ii
fi
re:lreffe peu.apres ,
&
rfe(t plus qu'un canal cylin–
<lrique tres-ep•is , done
la lurn1ere ell
tres.finc,
&
la (u fl:ance COllJpl)fee d'unc-cdlulolite
furt
epaifk La
me:nbranc exteriie en ,e(t prefque cartilagmcute.
Le canal
9eferent
remonte jufqu'a l'anneau du bas–
vwrre ,
le paffc toujours derriere . le periroine,
&
croifc le p!Oas
~
Jes
vailfeaux iliaqucs. Nuus avons
dit
le refte
a
l'article
CANAL PEFER4NT.
M . M nro le fils
&
M. Fontana one verifie
&
con–
firme la defcri ption de M. H aller , done je
vi~ns
de
donner un extr
ait. ( H. D. G.
)
§
EPIGAS:
'RIQ.UE(
R EGION ) ,
Phijiolog.
Nous
voyons awe p
eine que !'auteur de cet article du
Di·llion11ait·e raifo1111i
fies
Scinues
,
&c. a1t donne
fa
c.on–
fiance
a
unc hypothefe qui .s'eloigne de route ma
x1med~
!'evidence Son auteur a prffere par tout
a
la
lu–
miere de l'anaromie des inferences eloign.:cs ' qu'il a
cru pouvoir tirer de quelques obfervations cli11iques ;
&
qui n'etJnt 'pas fujettes aux fens , peuvent etrc
cX·
p liq uecs de crnt man1eres
diff~rentes.
Le r,fpdt
dC1
au vrai
~ous
oblige: dam; un ouvra-