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774

E

p

I

k s

iphom

furent crces par Lycurgue ; mais

Thfopom–

pc kur donna

unc:

aucorite qu'i ls n'avoient pas avont

lui.

f/O)'CZ

Jes

Mbnoires de

l'Acadimie des 111fcrip1io11s.

Le/Ires fur l'Enc)•cfopidie.

.

EPIAULIE,

f.

f. (

Mt!fiq. des mtc.)

nome que lcs

Grecs donnoient

a

la chanion des meuniers , appellee

autrement

bymie.

Voyez

CHANSON ,

Ditlio1111.

raif. des

Sciences,

&c.

Le mot burlefque

piauler ne

tireroic-il point d'ici fan

etymologie

?

Le piaukment d'une

frmm~

OU

d'un en–

fant qui pleure

&

fe

lamente long-tems fur

le mcme

ton, rdfemble a!fez

a

la chanfon d'un moulin.

&

par

metaphore

a

celle d'un rneunier.

(S)

" § EPIBDA.

On mtend par ce

terme, ou le feco11d

jour des apaturies

,

011

en

giniral le leudemai11 d'u,u f he.

Ce

mot e(t pucemenr grec ,

&

lignifie dans

les

pi–

Ctionnaires Grecs , le qDatrieme& dernier jour des apa–

turies.

Lettres fur l'Encycl•pidie.

EPIBOMJE,

(Mtjiq. des tmc.)

nom d'un cantique

que k s Grecs chnntolent devant l'autel. (F.

D.

C.)

EPICIN ION, (

Mujiq. des anc.

)

chant de victoire

par lequel on cel'ebroit

~hez

Jes Grecs

le

rriomphe des

vainqueurs. (

S)

EPICYTHARISME, (

Mll}iq.

des a11c.)

On pre–

tend qu'on apptlloit ai nf1 un air de cithare qD'on exe·

cutoit apres ks pieces de theatre,

&

qui etoit par con–

fequent

a

la tragedie

0 \.1

comedie grecque , ce qu'dl le

ballet

a

notre opera. (

F. D. C.

)

"' §

EPIDELIUS,

furnom d'//pollon .•

•.••

Mem–

phaws prit Dehs

,

pi/la

le temple d'Apol!on,

&

j uta la

flatue du diett dans la mer

Ce ne fut point M. nopha–

ne

qui jetta la ltacue d'

A

pollon J ans

la mer ; cc fut

un barban: dont on

ignore

le:

nom.

Les eaux la porte–

rent aux ewuiro1s dtt premo11toirede Mala.

ll

falloir dire

de Malec. Menoi,hanis fut pzmi par 1111e mart promple

·&

dou/011reufe.

JI

fut

cue fur (on vaiffrau.

llO)'eZ

Paulanjas '

dans fon

Voyage de Laconie L ettres fur l'Encyclopidie.

§ EPIDIDYME,

(//uatomic.)

La beaute de la Orn–

Cl:ure de cctte panii: meme un detai l.

On ne pcut pas feparer

fa

defcription de celle des

vailfeaux f:!min.1ux qui nJilfent des tefticu les.

Le tefticule de l'homme

&

du quadrupede eft com–

pofe d'une pulpe molle , qL1i d1: feparee en lobes par

un tres grand nombre de cloifons cdlubires , produi–

tcs par l'albuginee ,

&

qui amenent

a

la ligne blanche

les vai!feaux rouges arte6els

&

veineux , qui viennent

des intcrvalles des lobes.

Toutes ces cloifons fe

~eunilfrnt

clans une ligne blan–

chc qui repond

a

tome la longueur de

1'ipididp11c '

&

done la nature c(t celluleule.

II

n'y

a aucune apparencc de glandes dans la pulpe,

dont k

tett1cule dl compofe : qDand on

la m:mµe

dans l'eau ' tile fe re!'out en filers jaunatres , narurd–

lement replies <;omme des ferpens ,

&

rama!fes par une

cellulofite fine; mai1 qui s'erenden t dans l'eau

&

.de-,

vienneot tres. Jongs. 011 a tiiche d'en eftimer la lon–

gueur ; on l'·a calculee·

a

4800 fois la

longueur ·du

tefticule '

&

meme

a

5208 pitds. lls font

tres-fins '

cylindriques , ceprndant epais, avec une ere•-petite lu–

mirrt ,

&

ii y va des vaiffeatix

rouges. Nous avons

reu!ll

a

re1nplir une parrie de crs filets avec du mer–

cure ,

&

ii n'dl: pas douteux qu'ils ne foicnt taus .des

tu yaux.

11

paroit que chaque lobe du tefl:ic(1le produit un

petit crone qui accompagne la cloifon

&

qui

fe

rend.

.dans cette ligne blanchc

&

cel!ulaire qD:: nous avons

inctiquee : ii n'eft cependant pas certain que ce tronc

foit un ique.

L a ligne blanche qi>i regne le long du bard externe

du td1:ic'!k ' a ere regardee comme le.conduit excre–

toire du

te~icule,.

for tout par Aubry

&

Leal, car

Highmore n'en avoir pas parle

aum

affirmacivement.

Swammerdan a emrevu la verite : ii trouvoit plulieurs

cavices dans ce corps de H ighmore , comme on l'a

apptlle en dfrogeant aux droits de R iolan , fon veri–

table

invt-nteur.~ Degraaf

a plus v"u encore que fon

emule:

ii

·a fait deffiner un nombre de

vai!f,aux

pa–

ralleks , qui fe co.ntinuem avec !es vailfeaux

c!fer~ns

des tdticu les.

M .

de H aller a reconnu

a

la fin par !'injection du

mercure, qu'un rffeau de vai!fraux eft place

d~m

cmc

ligne cellulaire, que cc font Jes petits va11feaux femi.

naux, fournis par Jes Jobe; des tdticules ,

&

qui s'u.

nilfcnt par des ana!tomofes pour monter vers

b

tete

de

l'epididyme.

Ces vailfeaux

font

tres-clelicacs ,

mai~

plus gros que ne .l'e(t le tu"yau de

l'ipididpm.

On

les

injecte par le canal deferent en y employant un vuidc

an ificid , que !'on fe procure en ferrant le canal avec

dt:ux doints approches , done l'un fai t <lcfccndre !'air

en

renan~

le canal fortement

frmi.

A

pres avoir pro–

duit un vuide dans l'efpace d'un pouce , on ouvre le

doigt fuperieur,

&

l'argenr-vif defcend avec

rapidit~

dans

I.:

vuide: on le force, en repetant cem; mano:u–

vre , de remplir

l'ipididyme

&

le rffcau du cdl:icule.

Il

fau r avouer quc cette manceuvre eft un peu lente

&

difficile ,

&

qu'on n'evite guere de rompre quelqu'un

des vaiffraux du rekau

&

d'extrava(cr du mcrcme clans

la cdlulolice. D'autres anatornittes fe font fervis de

I&

preffion d'une colonne fort haute de merc ure,

&

mc–

rne

dC

la

pr~ffion

de l'atmofphere , en playant

le

te–

fticule clans le vuide

&

·en expofant

le

tuy.iu

a.

!'air.

Le rffeau fc termine par des cones v

afculeu

x, affcz

reffemblans

a

des queue; de ptrruq ucs

d'er•t,

qui for–

tent de la partie fupericure du cul de fac , compris

enrre k te!licule

&

l'ipidid)'me ,

&

qui montenr pour

compofer la tere de cette

ipididyme.

-

II

y

a entre trence

&

quardnte de ces cones: cha.–

cun

ell:

compof~

d'un fn1l vai!fcau plus gros que ce–

lui door

ell:

compofe

l'ipididy11e

&

replie fur lui.meme ,

&

qui forme Un COnC dont

Ja

bafe

rfl:

a

Ct:

rcleau ,

Ile•

la pointe

au

commencement de

l'ipididyne.

II

n'efl: pas

imooffible de remplir tom ces cones de mcrcure: le

plL;s fouvent

c~pendam

on n'en remplit qu'une partie.

Tous ces rrente ou quarante v:iiffcaux ft reuni ffent

clans la tete de

l'ipldidyme

pour n'en faire qu'un feu l.

· II e(t aife de developper

le

paquet immenle de

l'ipi–

did)'l/I! ,

&

de

le

recluire dam unc cerr.iine longueur ,

~

un feul cuyau tres etroit, a!fez fc:rmc ; rnais rephe

fur lui-meme une infinite de fois par une fine cdlu–

Joliti:.

ll

fe forrne par ces replis multiplies un corps un

peu comprime , done la partie

fuperieure efl: la plus

epai!fe ' qui s'amincit

&

s''llpplanit ver

le

milieu du

tellicllle,

&

qui dl: un peu plus

epai~

a

la partie in–

ferieure du retticule. Le cuyau dont d e1l compote ell:

prdfe contrc le bard externe

&

poltfrieur du tdlicule

de la manit r" dont nous l'avo·ns decnt en parlJnt de

la vaginale. Cc corps c'efl:

l'epididyme.

·

Le canal deterenr

de

une continuation de

l'ipiJi–

d1•1iie ;

ii rcmonte le Ion.,. du ref\icuk, mais inteneu–

r~mcnt.

Ses

commence~ens

font encore

replies :

ii

fi

re:lreffe peu.apres ,

&

rfe(t plus qu'un canal cylin–

<lrique tres-ep•is , done

la lurn1ere ell

tres.finc,

&

la (u fl:ance COllJpl)fee d'unc-cdlulolite

furt

epaifk La

me:nbranc exteriie en ,e(t prefque cartilagmcute.

Le canal

9eferent

remonte jufqu'a l'anneau du bas–

vwrre ,

le paffc toujours derriere . le periroine,

&

croifc le p!Oas

~

Jes

vailfeaux iliaqucs. Nuus avons

dit

le refte

a

l'article

CANAL PEFER4NT.

M . M nro le fils

&

M. Fontana one verifie

&

con–

firme la defcri ption de M. H aller , done je

vi~ns

de

donner un extr

ait. ( H. D

. G.

)

§

EPIGAS:

'RIQ.UE

(

R EGION ) ,

Phijiolog.

Nous

voyons awe p

eine que !

'auteur de cet article du

Di·

llion11ait·e raifo1111i

fies

Scinues

,

&c. a1t donne

fa

c.on

fiance

a

unc hypothefe qui .s'eloigne de route ma

x1me

d~

!'evidence Son auteur a prffere par tout

a

la

lu–

miere de l'anaromie des inferences eloign.:cs ' qu'il a

cru pouvoir tirer de quelques obfervations cli11iques ;

&

qui n'etJnt 'pas fujettes aux fens , peuvent etrc

cX·

p liq uecs de crnt man1eres

diff~rentes.

Le r,fpdt

dC1

au vrai

~ous

oblige: dam; un ouvra-