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ENZ

l'..nfin

ii

y

a

~ne autr~

maniere

de

coupler !es

eo;

lonnes q ui don()$ beauco11p de lcigerete

a

l'ordonnan–

ce ; c'elt de ne les eloigner l'une de l'autre qu'aurant

qu'j\ ell: neceJTaire P,OU r ieur donner

a

chacune un

piedelhl 'particulier done les bafes

&

les corniches

s'approchent fans fe confondre. Cene manieri: e!l:

meme prefcrite pour deux colonnes elevees fur deux

autres , car autrement chaque colo.nne foperieure

ne

feroit plus

a

plomb fur chaq ne colonne inferin)re, fi

k s plus elevees etoient couplees comme lt:Js plus balfes.

E N YED ,

(

Giogr.

)

ville d:H ongrie , dans la Tran–

fylvaine, au di!l:riCl: de

Weilfembou.rg.

E lle

eft

peuplee

de reformes entr'au<res qui

y

joui!font d'un college pour

l'education de la jeuneffo,

&

l'on trouve freqtlem–

ment clans fes environs des medailles ronv;1ines. (

D. G.

),

ENYO, (

Mythd. )

Q_uelques autel,lts difent que le

dieu M ars portoit le nom

d'J!;nyaliu.s ,

parce qu'-il etoit

fils de Jupi ter

&

d'EnyG> ·dee!Te de la g11erre-, Stace dit

q u'

Enya.

preparoit lcs armes , les chevaux

&

le chai:

de fon fils, lorlqu'il alloi,t au combat. l'hurnurns' ,

d"ans fon rrai·te

De natura· Deor'um·,

rapporte· qli.e Jes.

auteurs varient fur l'origi:ne

&

les fonClions

d'Elrya:

les.

uns difeilt qu'dle etoit mere, les aurres. foucienneo.t

qu'elle etoit

fiJ.le

, d'autres enfi n.attefl:ent ou'elle etoit

.fimple no1:1rri•e du di<!u Mars ; mais it ajoute que taus

Jes. mythologiltes s'a,corden.t

a

dire qu'E;1ya en g rec

.figo.ifie q ui

don.nc

, qui excite:· le courage. la. valeu:r

&

la fureur clans le cceur

des.

combattans.. L'interprete·

de Lycophm n dit

qu'En)'O,

fcem des G.orgones , ctoit

u ne

epithete quc l'on donnoit

a

Junon. H f fiod.e , dan!l

fa

Tbeogonie ,

attefte

q.o'Enyo

etoit fille de Phorcynos

&

d.: Ce

to ,

&

par con,feq u.ent qu.'elle· eEoit freur des

P horcynides. On lit dan.s Paufanias ,

qu'Enyo

ainQ quc·

P al las prefi.doient a

I-a

gu.erre ,.

&.

la.

di:rigc;oic:nt•.

(

//.

A. l .

)

,

· ENZ , (

Geogr>.

)

ti11iere

1h;i.

d1Jche de· Wirremberg,,

clans

le

cercle ,de Souabe, eo A lkmagne; Elle nait

au pitd des monrngnes de la Foret Noi<e ,,

Fe~oit

le

N agold,

&

tomlDe darrs

le

N ecker:: {on cours

dt

na,

vig.1bk jufqu!alfrz pres. de

[a

fo urce.

(

D, G.)

ENZ E RSDORF,

(Giogl!,)

vilb d·'Allcmagne, dans

la bafk A utriche,

cl.ans

le

quareicc ioferieut· du_ Man–

hartsba g , all bord du Danu be : d ie a, UFJ chateau–

d' une certaioe importance,

&

c:lle ai?pattii:nt

a.u~

eve,

ques de Freyfingue<. (

D.

G. )>

*

EN Z.I N

I\,

nom Etpagnoi q""i fi.gnific

ahene.

Ainfi

)'ordre

d'enzina

OU

l'crdre du chem:" ell: le rneme. On

trouve cet arucl.: dans le

Difl..

rtiif.

des

S~ience~,

&c,

fous le com d'E u.c1·N

A,

q,ui

ell

une fa.ute. On

y

lit_

encore , que la. marqtte di!l:intl:i·ve- de cet ordre etoit

une croix r.ouge fur une. cbaine

~

life.z.j11r.

u;z.

chene..

L pt–

tm fur

!'

Enqclopidic,

EO

§

EOLIEN, (

M1!fiq•

des ant;.)

Le

t-011>

ou mode

lolim

et0it un des cinq modes moyens ou principaux

de la mufique grecque.

Le

nom

d'iolien

que portoit ce

mode , oe lui venoic pas, des iles

Eoliemzes ,.

mais de

}'

Eolie,

contr,ee de l'

Afte·

mineu~e,

uq

il

fut pr.emie,

remtnt

en.

ufage. (

S,),

EP

E P ACTES, (

/iflronom,)

nombrcs de jour.s , d!lieu.–

res, de minmes

&

de fecondes dont

Jes

afl:ronomes

font des tabk s ,

&

qui fervent

a

prepar,cr les calculs.

des eclipfes. On en

trou.ve

les tables. clans. le

P.

Ric–

cioli,

'Ajlron.

refo.rm.

. {lag.

6o ;

dans

!VJ..

de la H ire•

dans

M.

Callini,

Tables .djhan. pag.

58 ; daos les

Epbi-

111irides.

du

P.

H en, µour 1764 ;

&.

dans, nos

'!'ables·

de la lune ,

imprirnees.en

1·77

l

a

la fulte de notre

4fl.ro

.•

nomie.

.

Les

epaEles

aftrooomiques dont nous nous fervons.pour–

trouver les. nouvelles lunes moyennes, ne font. autre

chofe que !'age de la lune au· commencement

de-

l'an–

nee , OU le nombre de jours qui Eeftoi c depuis la der.

'niere conjontl:ion moyenne de l'aooce precede.ore jufqu'au

:Jome

11.

E P A

769

eomm~ncemen

de l'annee atl:uelle",

elle

ell: bi!fexti-

le , OU

a

la v.eille,

fl

c'e!l:· une an nee commune. Par

exemple, ii y a eu

cor~ontl:ion

moyenne le 26 D2ctm–

bre 1761,

a

1h 14' 14 , terns moyen, la longitude mo–

yenne du foleil etant alors

~gale

a

celk de la lune:

depuis ce moment-la jufqu'au 3 1 de Decembre

:i

midi,

pour lequd font calculees les epoques des annees com–

munes, ii y a quatre jours, 22h 45

1

46• ; c'e!l: la cc

qu'on appdle

l'ipoEte

aflro11omiq11t

de 1762. Cette

ip11-

fte

e.can~

retranchee de 29 jours 12h

4~

I

3

8 ,

revolu–

tion q1oyenne de

la

lune au foleil , nous apprend q

u.e

la premi.,re conjonction moyenne de 1762 , arriva le

24 janvier

a

t 3.h

58

1

17• de terns moyen, puifque

.+

joµrs 22h qui rdl:enc de l'annee precedente avec

i.4

jours 13'h du mois de Janvier, font l'intervalk de

29

jours 12-h he1Jre> qu'il dait

y

avoir d'une conjonCl:ion

a

l'autre.

Pour calcuJ·er

l'epatle·

d'une annee ,

it

fuffit

done.de

retrancher la longit11de moy.rnne d11 foleil de celle de

la lune, & de converti·r le refte en tems lunaire

a

r.aifon de 12•

1

i

1

z.7~

par jour, qui

dl

la diff<'rence

des mouvemens diurnes. du !OleiL

&

de kl

lune,

A1n~

fi

l'epoque du

folei~

pom 1·762 , ell:

9j

Hl 0

f>'

14'';.

&

eel le de la luFJe 1

ii

'1·0°

25

1

45

8 ,

foivant lcs pre–

mieres

'lables

de Mayei:,

eel.le

du foleil etarat retran.–

chee de cecte

dernie~e

,

ii

r~!l:e

?..j

o

0

19' 31

11

,

qui

,re~

pondenc

a

4'

jouFS 2·2h

45

1

46f

1

de rems: Ces 4 j.ours '

font

l'ipaEle·

de 176·2· , parce qa'iJ a fall u

4'

jours

a

ia

lune pour

~'eloigner

,fo.

fuleil. de 2

fi~nes,

&

qu'aia

moment de l'epoque de 1762,

il

y avo1c q.uatre JOUr.£.

que la conjonCliono ecoit

parre~.

Epactos de mois. L'epaEl.e

du mois de J":anvier ell: ze–

ro ; car puifque

l'epofJe

de l'annee marque L'age de

fa.·

lune le

3

J.

qecembre"

&

que n.OU6 appellons

zero

le

3,1

decembre , il n'y. a rien

a

aj.0111er po,1r-

le

mois

de janvier.

L'epaElo

cle fevFier fua \'age de la lune a11'

commencement de fevriev, en fuppofaM

que

la lune

ait commence

le

,3.t decembr,e ; c'efl: done l'exces de

31

juurs

fur-

une lunatfon entiere ou un jour

uh

15

1

58~ ,

&

ainfi des autras mois.

.

Exe1;1p!e.

On,

demande

!a.

conjlilnction moiienne du.

mois d'Avril, i764 ; on ajoutera enfernble

ks

oom.

brcs ,

~ires

de la table des

ipofl'~

afl:ronomiques.

Epa&l.e

de l'annee 1700

~

9i

z

1h 50

1

53!'

Changemem pour

60

ans •·

3-

7

16

9.

Pour

4,

ans ,

J.4

o

1

38.

Polir.

k

ma

is d'avril ,.

9

47

5"

Somme

a.

oter ,

R evolution entiera ;.

28 14

56

31

29,

l.2..

44

Conjonetion· moyenne, G'e!l:-a-dire,. le-

~1

M ars a 2 1h.

o 2•1n 471' ,3.2/J

Lorfq ue le jour de la c.onjonCl:ion moyenne

fe

trou–

ve zero., comme dans l'e»emple precedent, ii faut

prendre le dernier jour du mois precedeAt ; car cane

cqu'il n'y a

q.ue

zero da jpurs pour le mois d'avril ...

on· ne peut pas dire· que nous foy.ons en a.vPil., car–

en

compte

1

aufli-t&t. que le mois. commenc.e.

M.

H alley, a.voir donne une foite d'.eclip,fcs , depuis

1•70~'

j ufqu'a 1718·, pour. fer,vir

a,

tr-om•en !es aulres

C:cliµCes par la pfoode de 1.8, ans ;. mrus

le~

ed1tcurs

y ajouterenr une table des conjontl:ions. moyennes ,

q ~e

M-.

Pound avoit

aon!l:~uite

,.

&

que i:o!h peut vo1l!

dans le premier volume des

'fables.

de H al.Ley.,

_'1· Pa.–

rls, chez Bailly,

ilt•8°.

en r754

~

elle rev1cnt

a-.p~u~

pres au meme que cdle des

EpafleJ.

m4is on

y

~

JOlnt

des tables d'equations, pour trouver

ii-R~ll- (lfCS le~

c::onjontl:ions v.raies.

ll

y

en a de femb.lab.les dans

le:

Calendarium.

imprime

a

Balin pru:l[ 1,749,

(

M.

DE LA

L ANDf..)

EP

ANOUlE,

l'E ,

adf.

(tmne de Blajo11.

)

fe

d!t

r!es

!is, des rof.:s , des rnlipes ,

&

aucres fleurs fur leurs.

tiges , qui paroiffcr1t e.ntieremcnt ouverts

&

dans une

parfaite croiffance.

Epang11ie ,

fe.

dit auffi d

1

une fleur: de lis , doot. le'!

EEeec;