EPH
je <ache, qui aic ete imprime: le
Poetne
de M ahilius
l'avoit ete l'annee precedence au meme endroit. S'il
y
a eu des
iphemirides
plus anciennes que .cellc:s de Re–
giomontanus ' elles ecoient
fi
informes
&.,
font li peu
connues , qu'il
eA:
inutile d'en fai re ici mention. On
conforve
a
la bibliotheqlle du roi de F rance ties
iphi–
mirides
d7 l'an 1442 ,
J ournal des /avans,
1772 ,
p.
347.
On 1mpnma en 1494 ,
a
Vienne, des
iphimirides
pour
!esa.nnees 1494& 1500 ,d'Angelus : en 1499 , on
imprnna celles de Stoller, qui vont jufqu'a 153 1; on
l
532 , celles de Schoner; en
153 3
,
celles ·de G a\Jri–
cus, qui vont jufqu'a l'annee 155 1; en 1557, celles
de Leovitius, qui vont jufqu'a l'annee i 6o6 , & qui
forment un tres-grand
&
gros volume
infolio;
c:n 1580 ,
celles de M agini, qui vont j ufqu'a l'annee 16 10 ,
&
enfuite jufqu'a l'annee 1630; en i 580, celles de
M refl:linus , qui vont j ufqu'a l'annee 1590 ; en 158 1,
cdles de Stadius, qui vont
jufqu'~
l'annee 1606 ; en
l
595 ,
celles d'O rigan, qui vont jllfqu'a l'annee 1630 ,
&
qu'il prolongea enfuite jufqu'a l'annee 1655. E n ·
162 1, Argoli fi t imprimer
a
Rome des
ephemerides
qui
s'ctendencj ufq u'a l'annee 1640 , & qu'il prdlongea en–
fu ite jufq u'a l'annee 1700: en 1634 , on publia ,ce!les
d'Eultachius , qui ont ete prolongees jufq u'en 1665.
Je ne parle pas de bcaucoup d'amres
ephemerides
q ui renfermoient moins d'annees ,
&
qui fon t par con–
feq utnt moins remarquables , comme celles de Hecker ,
Kirch, Montanari, Wing , Gadbu,ry , Mezavachi, Pi–
tati , Simi, ,Card li, U lac , Duliris ,
&c.
mais je ne
p uis paffer fous fi lence celles de Kepler, depuis 1617'
j~fq
u'en 1630 , qui Ct:ant calculees· fur des tabk s beau–
eoup plus exaCl:es qm:- celles dont on .avoiy fait ufage
jufqu'alors
t
font une epoque dans l'a!tro7omie.
Celk s de M alvalia , imprimees
ii,
M odene en 1662 ,
s'etendent de 166
r
a 1666: elJes avoient auffi
le
me–
rite d'etre faites avec un foin tout Rartroulier,
&
le
celebre Caffini les enrichit de fes obfervations
&
de
fes tables.
N oel Duret de Montbrifon fut le premier ·F ran1=ois .
qui calcula des
ephimiridfs'
&
publia en 1-641 les an–
pees
l
637..:.:..1 700, fo us ce titre :
Nov£ mo1uum code>
ftium Ephemerides Richelian¢.
L orfque l'acaden'lic: des- fcienccs de Pari-s vit , en
1700 , que les
ephimf:rides
d'Argoli finiifoient,
~lie
char–
gea M. de la H ire le fils de les continue·r ;•mais il ne
calc ula que les annees 170 1-1703. D ans le meme
terns , M. de Beauli'eu en calcula d'autres, q ui s'eten–
dent de 1700· a 17 15. MM. L ieutaud , D efplaces
&
• Bomie , firent, par ordre de l'academie, celles de 1704
&
de 1.705 , auxquelles cependant M. L ieutaud mit
fon nom. M . De(places"fit les annees 17<!>6-1ioS ,
&
M .
Bomie les annees 1709- 17 11 ; mais ii copia en–
tieremem ,
&
jolqu'aux fautes , celles de Beaulieu.
- L es
&phimirides
de Beaulieu fuTcnt continuees pat'
Dcfplaces , q ui
commen1
=ar.pa~
17 15 , & Go1:ninua juf–
qu'en 17++• en' donnant chaque fois un volume pour
dix ans.
M.
l'abbe de
111
Oa11le. continua k s
iphimiri~
des
de D efplaces , & don-na te .quatrieme volume pour
1745-1 754 : ii a fae· fuiv·ir de deux
·~utreS> ; qui
vont
j ufq u'en 1774· L e feptieme ,
don~
je me fu is charge
a
la mort de M. l'abbO. de la Caille , eft a&ucilkment
fous prelfe; mais j'ai employe pour cet ouvrage le fe–
cours de plulieurs calculateurs.
Cette fuite
d'iphemerider
fran1=oifes a ete imitee par
l'academie de l'inll:itut de Bologne. M . M anfredi , aide
de q uelques autres calculateurs , _commen1=a en 1726 ,
&
con.tinua jufqu'en 1750 :
Mr
Zanotti en a ilonne
la fui te jufqu'en
l
774
t
&
ii travaille a la contin ua–
rion. J'ai voulu ditfoader ce celeh>re a!l:ron0me d'un
travail ingrat ,
&
qui fe faifoit deja en Frant e ; ii m'a
repondu que c'ecoit une fondation de l'Inll:itut , qu'on
ne pouvoit
fe
difpenfer de remplir.·
L a
Co1moijfance des te111s e!1:
un livre analogue
aux.iphi–
mirides,
&
que l'academie fair calculer chaqlle annee
depu1s 1679 , pour l'ufage des a!l:ronomes
&
des na–
vigateurs , avec bcaucoup plus de detail
&
plus
d'e~
E
p
H
773
XltC\:itude 'que
}es
ephemerides :
nous
en
~VQnS
parle ail–
leurs. L 'annee 1774
eft
aCl:uellement fous prdfe ;
j'y
at mis Jes dill:ances de la lune aux etoiles ,'pour l'ufage
de la marine.
·
. Les
Ephemlrides Aflronomiqrm
du pere H ell , pu–
bltees
a
Vienne chaq ue annee depuis
I
757 ,
font uJi
ouvrage du meme genre que la
Connoiffance des tems
,
dans leqt:ei ii
y
a n:eme plus de decdils. J'ai reprffente
que_lquefois
a
!'auteur combien je regrertois
le
terns
qu'il employoit a
c'ts
fortts de c;ilc uls , inmiles pour
la plupart pendant l'annee ,
&
q ui ne font plus rien
fi.coc
qu'elle ell paffee , tandis q u'il refie un
Ii
grand
nombrc: d'obfervations a!l:ronomiques
a-
calcuk r, d'e–
lernens
a
determiner OU
a
perfeCJ:ionner, µour OCCU–
per le loilir de ce grancl a!tronome.
Je ne dirai pas la meme chofe du
N1211tical Al–
manaEh
qui
fe
publie a L ondres depuis
i
767 , pour
l'ufage de la marine; tout ce qui interelfe cet article
important de l'admini(hat1on , merite tous nos foins'
&
ce
n~e!l:
plus
un
terns perdu pour les all:ronomes
qui s'en
occup~nt
: mais pour rendrc: ce livre verita–
blement utile a la ntarine , il falloit prendre ' comme
on l'a fai t, des moyens qui ne fon t point au pou–
voir des particuliers·.,
&
q ui exigeoient Jes fecouts de
l'Etat.
~atre
calculateurs repandus dans clifferens en–
droits de l'A ngletcrre,' envoient leurs calculs
a
un cin"
q uieme; pour les comparer
&
Jes verifier; ils ont cha–
cun foixante
&
quinze guinees ;
&
tous k s calculs im–
portans
<le
Y.i
lunt: fonc· fairs deux fois avec la preci–
f10n
des fecondes pour-' mtd i
&
pour miouic, avec
!es
difcances de la lune au foleil
&
w x ecoiles de tmis..
<in trc>is lieures pour tous Jes. jours , foit
a
I'
orient'
foit
a
!~occident
de la lu ne. Avec certe immenfe q uan–
tite de calculs , on pcut
~rpfrer
d'avoir la longitude
fur mer,
a
un demi
deg.repres , tomes, les fois qu'on
aura obferve avec l'oCl:ant de refkxion la diftand : de
la lune au foleil OU
a
une ecoile
:
M :
Ma~kelyne ,
aCl:ro –
norne
ro~al
d'A ngleterre • ell charge de: la diredion de
ce trava!l.
·
Cette forte
d'iphimirides
pour l'ufage de
la
marine,
ayoit ete projem'e en F rance par- M orin ,, fous le car–
dinal de R ichelieu. Le
P'.
L eonard D ulfris , rernHet,
publia une
Ephimiridt ma1:i1iml!',
en
1655 ,
en un vo–
lume
in-folir> ,
qui s'erendoit
a
vi.ngt ans.
M .
Ping re .
en 1754 , entreprit de calculer l'ernt du, ciel,
dan.~
lequeJ ii donha . ·pour l'ufage de la marine ,
k s
IQn–
g1tudes
&
!es latitudes de la lune pouf rr.idi
&
pout"
minui~ .
Jes' afcenfions droites ,
k s
patTages au me–
r-idiew, Jes mouvemens horaires '
&c.
ii a cominue
j_ufq~'en
i
757
ces calculs qu.i font imme.n[es. po•Jr
.nil"
ieul afh ono'ine ,
& -
done on paroiffoit dans.
la
marine
ne p'as faire affez d'ufaoe pour
dedommag.erl'a[\rnno-'
me du facrifire de fan
~terns
; mais le
g_ou"ern~ment'
d' Angleterre a compris q u'il falloit commencer par·
offrir ce focours aux navigareurs d'une maniere conti–
n~e
&
non interrompue, quoi qu'if dl'1t
rn
co~ter ,
Ii
lion vouloit efperer de Jes determiner
a'
en faire
ufa–
ge.
0 1)
ne s'dl: point laffe de faire cetce depenfe,
&
deja on en recueille les fruits
:
l'acadernie royale de
marine de Brell: a fait reimprimer k s calculs d u
Nau–
tical Almant'..cb
,
&
je les ai moi-meme inferes dans la
f:onnoiflanct des tems
pour 1774. ( M.
DE LA L ANDE. _)'
*
§
Ef>HESE ,
autrefois ville maritime de .!' lljie
m'.–
ifettre
••• •
-Ses midail!es nous apprennent qu'elle fut 1me fozs
N eocore
d~
Diane
,
&
troisfois Neocore des Cifars.
. Cette ;:xplication n'e!t pas ex"aCl:e. 1
°.
E phefe fu.r tou- ·
JO_urs N eocore de D iane·, rant que
le
tempi~
de
cet~e
de~ffc
fu l?li!l:a. z•.
Ep)lef~
a du etre p}us
~e
trOIS fo1s
N eornre 'fous les empereurs :
el
le
fc
dtt Neocore
~our
la q-uatrieme fois fous H eliogabale.
//_OJCZ
la
Differ–
tation
de M. Vaillant
fur le titre de Niotore,
dans les ·
Meniqires de /';lcadimie des I11fcriptions. Lettres fur l'En-'
•jrlopedie.
'
,
.
*
§
EPHORE ,
Magiftrat de Lacl'dEmone
. ...
Sm–
vant Plutarque la creation de cette fupreme 111agijlr11t11re
eft·
due
~ 'J:hiopompe
rdi dt Sp11rte.
Plutarque s'dt tr.ompe·;'