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C
R
E
foi t pas·, fa erainte
&
·fa
rendrdfe
po.urfon pere, lui
.firent faire un effort q\li rompit
Ii::>
liens
d~
fa JalJ-.
~U!! '
&
il s'eni11:
s~li/at'
nr.
f11~
pas
Crif~s.
Ct)
· CRETE,
f.
f.
(
Hi.ft.ffnc, )
;11grerre., panacl;e '· houp\!
qu'on rn, qoit
{qr je
C?fque;
)es
;ugr~ttes
ero1ent
de
plume,
fy.
elk~
fµren[
~fl
µfage (thez
~pu~
les
pelJp,les ,
nrnis
fait~s d1verf~o~eot, ~l~lqueS-1.)0S j~s rp~ttOlen[
grandes , <l'au[r>s petites ; en petit
QU
\!!1
grancj
nom–
!>re: Jes cavlllicrs de pl!Js paures
&
d9
plus belles qu<J
Jes fantaffins, C'erPit un
ornen1~nt
poqr le Cokhn,
~
i:n
iriem~
rems
\lll
obj r de terreur pour l'\:nqerni.
Of!
Jes
fh
d'abwcl
d~
crins de
~heviil
,
/}!:
Jierodote
eri
ponnl! l'invenfion
all~
r:thiopiens; enfuite on cq1ployll
les plµnws d'oifrau,
&
on prfferoit la
coulcl.Jrro4ge,
~
ca\)fe de la
rejfomblan~e
ave(: le fang.
~elqtJefoi~
on mettoit trois aigrecces aux qfques ,
&
c'efl: de-la
que Suid;is pretend que vint le furnom de Gergon:
1ricipileu1,
quo~
tref crijlas
in
galea habuerit.
C'itoit une
grande gloire <l'enlevet les aigrettes du cafque de
l'en~
nerni; C:'efl: p1mrqqoi dans Virgile, Ali:agne prqmet
~
N ifus
de
llli donner l'aigrette de Turnus.
Crifla
ftgnifi~
~um
la
crite (iu
~oq.
L ampride dir
qu'Hegiob~ lc
Jes
faifoit oter
a
des cogs tO\.lt vivans, poqr Jes manger,
Vivh gallinrmi; (iemptas ft1!pi11s comedit.
C'e(\;
~ncore
au–
jourd'hqi 110 mets
cl~li>at
pour
ks
gourn1ancjs,
//a;·ez.
CRETES,
Cuif Slfppl.
(t)
CREHS
c{e volailles ,
(
<;uif.
)
On !es met au nom–
pre des beaiilles graffes , qµi entren\ dans
les
bi!ques ,
tourtes , ragopts ,'entremets,
&c.
..
Pour f arcir le; crftes tie coq,
on choifit lcs plus bel,
)es,
i(:s
plqs ep;iilfes
&
ks plus grandes; O[l les OU-,
He par
k
gros pope avec
la
pointe du
coute~u
,
/Si;
on y !]let une farce
f~i te
qe
blanc cle poulet ou
di;
~hapoq,
avec
9e
la
n10~1le
de
bo;uf, lard
1
jaune d'reuf,
fel , ppivre
I!,.
mufcade;
~nfuite
on !es f•it cuire clans
un bouillon gras , avec quelques chantpigno1s
coupe~
par 'n1nches. Etant C\!ites , on
j~tte p~r
ddfµs un
p une
d'~uf
crqd
~
gel;iye,
~
on
y
ajoute un pell
·pe jus de bceuf,
·
Saler /es crftes.
Otez-(:n le fang; mctrnz-les dans un
pot
ave~
du
f~l
fopdu , poivre, clou , un filet de vinai–
gre ,
Ill
quelqt:1es fe uilles cle laurier; couvrez-lcs bien
1
{ll
!es mettez
eo
lieg qui
ne
fair ni froid, ni chaud.
~and
011
veu' s'en fervir , on Jes fait defTakr clans
de
l'eall ticde, qu'pn change fouvent jufqu'a cc qu'
~Iles
foient pien d·efTalees. Enfuite on les echaude dans
l'eau bouillante ,
~
quand d ies Cont bien nettes , on
Jes fait
~uire
aveC cju boui!lol) OU de )'ea,u ;
etan~
prefque <;uites, on y met du beurre ou
du
lard, aveG
µn petit bouquet de fines berbes '·
Ill
une tranche de
citron. Les
cretes
ainfi
~ppretees ,
fervent pour garnir
tout ce que l'on veur,
(t )
*
CREUJLLY , (
Giogr.
)
bourg de bafI'e-Norman–
die fur la ri viere de Seine, C'efl: ce bo.urg qtit: l'on
donne pour
\lilt:
ville d1ns le
Ditlionn.
rnif. Jes Scien–
fCS ,
~c.
fous le 11onl f<iutif de CRE'{I LI, E.
CREUTZBERG
QU
CREUT;>:QOVRG , (
Giogi·.)
ville;
de la ba(re Silefie , dans la principaute de Brieg,
{qr
la petite riviere de Brinnitz: i:lle
a
tH1 chateau
&
deu>1
egJi{es, l\Ont !'U11e eft qtho\iquc;
&
\'a1.Hre Juthfrieo–
pe;
8'
c·~tt
la,
capitale d'un cercle a(frz etc;ndu,
for~ .
maltraire p<1r les Polonois vc;rs la fln <;l u
xvi' .
fiecle,
. L'on trouvc; clans la Pruffe Brnndebou rgeoi{e ,
&
dan~
1<1
Litht:1anie Ru(Tienne, a,u palatinat de i,ivonie,
des
villes
&
des
cha~au>1
qui romnt
<!U!I\
le; no:n de
Creutzb~rg.
(
J).
G.
)
·
CRET,JTZEN
.l\CH,
Crucenacum ,
(Geog. )
ville
cl'
1\1-
l~magne ~ans
le
cercl: du haur 'R:hin,
&
clans la por–
tion pl\i(lt\nl! <lu corpte de Sponhe1m ou de Spanheim ,
fur la riviere de Nahe, proche de fa.lines tres-bdles,
etablies de !)OS jams,
&
au pied des ruines dl.l cha–
reau qe K.autzenberg, rare par !es
Fran~ois
!'an I689.
C'efl; une ville trcs-bien barie
a
la modcrne ,
&
l'unG
de cdlcs oi:1 !es empereurs de la race de Franconie
renoicnt leur cour; l'eleCl:eur Palatin y tient un bail–
lif,
Long.
is ,
r6
1
lat.
49.> 54. (
'/).
G. )
CRE
·CREUTZER,
f.
m.
(
Comil'/.)
petite nionnciie
tr~s;
commune
e~
Suilfc. Elle fe partage en deux vierers ,
&
ch;ique v1erer en· deux hallers.
Quar.recr~lll~trs
fonc
yn
batz. Chaque
croutzer
fa
it neuf deniers de France;
car pn barz fair trois fols, On fo1ppe des
creU!z:er,
a
f!erni: ,
Lucerne
1
Fribourg, Soleure, Appenzel, $ion,
!;eneve, Ncufchat¢l
&
a
l-Jald,nfl:eio.
. Des vierer3
fo
fr~pprnr
a
Berne,
~
Friboµrg
&
ii
2oug,
Lts ballers n'exi!lerJ> plus ,
c'dl:
aa:uellement une
rnonnoie
1m~g1na11·•·
A 7-;otJg , Fribourg, Soleure, S. Gall
&
a
Coire,
(Jn
frappe des pieces de trois
creu1zerJ.
A
{lerne
&
a
Soleure, des pieces
de
quar:inte
creul·
rr.er;.
A
l3erne , Lucerne, Uri , Schwitz, Underwalden,
Zoug, Fribourg, Sokure , eveche de Bale, S. Gall ,
Valais , Geneve
&;
a
Nel.Jfchatel
1
des pie,es cle vingt
c?euizers.
A,
Berne , Lqcrrne , Soleure , Genevc;
&
a
Neyf.
.chatel , des pieces de dix
(reutzers.
./';. S. Gall, des pieces de vingt·qllatre
creutzers.
. A
Zuric, l,ucerne, Schwitz, Zoug, Schaffhou{en,
Geneve
&
a
Neufchatel, des pieces de frize
creutzers.
A
Appenzell
&
a
S.
Gall , des
pi~ces
de quinzc
freutzer~,
/'J.
2.uria
&
a
Bale, des pieces de douze
creutzers,
A
Zuric, Zoug, eveche
de
Bale ,
S.
Gall
&
a..
(oire, des pieces c!e huit
creutzers.
ft
A
ppenzell , des pic;ces de fix
creutzers.
A
Zuric, Berne, Lucerne,
Uri,
Schwirz, Zoug,
Jlale, Fribourg , Sokure ; Schaffhoufen , eveche
de
:Bale , S. Gall, Caire
&
a Sion , des pieces de quatre,
crei,tzers ,
ou des bats de trois differences valeurs,
l'un~
~
foize penoi11g
!
l'autre
a
quinze •
1<1
troi(ieme
&
la
plus 'ommunc; a quatorzc penning.
A
Berne, L.ucerne, Uri , Schwitz , U nderwalden ,
Zoug, Bale , Fribourg , Soleure, eveche de Bale, S,
Gall, Caire , Valai!, Geneve,
&
a
Neufcharel , des
pieces
de
deux
cr~utzers.
(
H. )
CREUX
DE
LA NUQUE .. (
Anat. )
On appell'l
;iinft une petite foffette par laqtH&ile
le
chignon, par·
tie du col, co!]lmence. (:ern;
fo(fe~e
s'dface en def.
ctndant.
.
p
y a des mufcles
a
qui !'on don
ne
l'epithere de
.-eax:
par exemple, le creur efl: un mufcle
cremx.
<t)
CR Eux ,
(Arts. )
moule de platre ou d'aucre matie.
re, clans les cavites duqud le carton, la circ,
&c.
doi–
vrnt s'inftnuer pour en prendre exac1ement la furme ,
~
devenir des reliefs.
.four til'er en cqrton fur tm
cre11~·;
prenez des rognu·
res de papier chez !es relieurs , ou du papier coup,e
par petits
morceatl~;
faites-les bouillir dans de l'e4u ,
jufqu'a ce qu'ils foil!nt reduits en pate; enfuite frorcez
Cle
{uif le dedans <lu
rreux
,
ajoutez un peu de bour–
re line dans la pace ,
incorpore~
le
rout en!cmble ,
&
appliquez for le
creux.
(t)
·
CREUZFARTHEN,
( Hi.ft.mod.
)-c'efl: une efpece
de proceffion
de
coutume en SuilTe , en memoire de quel–
quc::s grands evfoemens, Les Zuricois en faii"oient j uf·
qu'en
1523 ,
de chez eux jufq u'a Notre-Dame des Er,
n1ites,
a
l'occa,(lon de la baraille gagnee
en
1351
pres
dt:
Trettweil.
.A
Lucerne, ii s'en foi t en memoire des
batailles de Sempach
&
de Morat. Dans le pays cl'U–
ri
une
l\U
fujet
q~
la Jiberte retabJie en
1308 ,
&
d_cs
batailles gagnees ,
&
une autre
a
l'honneur de.Gu_il–
laume Tell. Ceux de Glaris en celebrenr en memo1re
cle la bataille de
N
refols , continuee
a
prefenr par Ies
catholiques feuls.
A,
Fribourg au fojet cles batailles de
GrandIon
&
de Morat,
&c.
Plufieurs autres n'ont pour
objet que des evenemens don1ell:iques ou la piete.
(H. )
CRIER , (
Mujiq. )
c'~fl:
forcer
tdlemen~
la voix en
chamant , quc Jes ions n'c;n Coient plus appreciables ,
&
relTemblen t plus
a
des eris qu'I du chant. J_,a
mu.
fiqt1e fran,oik veut etre criee , c'e!l en 1=da que con–
fl!te
fa
plus
~ra,ndc
exprelf!ori.
(S)
s
*
CU.IO·