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616

C

R

E

foi t pas·, fa erainte

&

·fa

rendrdfe

po.ur

fon pere, lui

.firent faire un effort q\li rompit

Ii::>

liens

d~

fa JalJ-.

~U!! '

&

il s'eni11:

s~li/at'

nr.

f11~

pas

Crif~s.

Ct)

· CRETE,

f.

f.

(

Hi.ft.

ffnc, )

;11grerre., panacl;e '· houp\!

qu'on rn, qoit

{qr je

C?fque;

)es

;ugr~ttes

ero1ent

de

plume,

fy.

elk~

fµren[

~fl

µfage (thez

~pu~

les

pelJp,les ,

nrnis

fait~s d1verf~o~eot, ~l~lqueS-1.)0S j~s rp~ttOlen[

grandes , <l'au[r>s petites ; en petit

QU

\!!1

grancj

nom–

!>re: Jes cavlllicrs de pl!Js paures

&

d9

plus belles qu<J

Jes fantaffins, C'erPit un

ornen1~nt

poqr le Cokhn,

~

i:n

iriem~

rems

\lll

obj r de terreur pour l'\:nqerni.

Of!

Jes

fh

d'abwcl

d~

crins de

~heviil

,

/}!:

Jierodote

eri

ponnl! l'invenfion

all~

r:thiopiens; enfuite on cq1ployll

les plµnws d'oifrau,

&

on prfferoit la

coulcl.Jr

ro4ge,

~

ca\)fe de la

rejfomblan~e

ave(: le fang.

~elqtJefoi~

on mettoit trois aigrecces aux qfques ,

&

c'efl: de-la

que Suid;is pretend que vint le furnom de Gergon:

1ricipileu1,

quo~

tref crijlas

in

galea habuerit.

C'itoit une

grande gloire <l'enlevet les aigrettes du cafque de

l'en~

nerni; C:'efl: p1mrqqoi dans Virgile, Ali:agne prqmet

~

N ifus

de

llli donner l'aigrette de Turnus.

Crifla

ftgnifi~

~um

la

crite (iu

~oq.

L ampride dir

qu'Hegiob~ lc

Jes

faifoit oter

a

des cogs tO\.lt vivans, poqr Jes manger,

Vivh gallinrmi; (iemptas ft1!pi11s comedit.

C'e(\;

~ncore

au–

jourd'hqi 110 mets

cl~li>at

pour

ks

gourn1ancjs,

//a;·ez.

CRETES,

Cuif Slfppl.

(t)

CREHS

c{e volailles ,

(

<;uif.

)

On !es met au nom–

pre des beaiilles graffes , qµi entren\ dans

les

bi!ques ,

tourtes , ragopts ,'entremets,

&c.

..

Pour f arcir le; crftes tie coq,

on choifit lcs plus bel,

)es,

i(:s

plqs ep;iilfes

&

ks plus grandes; O[l les OU-,

He par

k

gros pope avec

la

pointe du

coute~u

,

/Si;

on y !]let une farce

f~i te

qe

blanc cle poulet ou

di;

~hapoq,

avec

9e

la

n10~1le

de

bo;uf, lard

1

jaune d'reuf,

fel , ppivre

I!,.

mufcade;

~nfuite

on !es f•it cuire clans

un bouillon gras , avec quelques chantpigno1s

coupe~

par 'n1nches. Etant C\!ites , on

j~tte p~r

ddfµs un

p une

d'~uf

crqd

~

gel;iye,

~

on

y

ajoute un pell

·pe jus de bceuf,

·

Saler /es crftes.

Otez-(:n le fang; mctrnz-les dans un

pot

ave~

du

f~l

fopdu , poivre, clou , un filet de vinai–

gre ,

Ill

quelqt:1es fe uilles cle laurier; couvrez-lcs bien

1

{ll

!es mettez

eo

lieg qui

ne

fair ni froid, ni chaud.

~and

011

veu' s'en fervir , on Jes fait defTakr clans

de

l'eall ticde, qu'pn change fouvent jufqu'a cc qu'

~Iles

foient pien d·efTalees. Enfuite on les echaude dans

l'eau bouillante ,

~

quand d ies Cont bien nettes , on

Jes fait

~uire

aveC cju boui!lol) OU de )'ea,u ;

etan~

prefque <;uites, on y met du beurre ou

du

lard, aveG

µn petit bouquet de fines berbes '·

Ill

une tranche de

citron. Les

cretes

ainfi

~ppretees ,

fervent pour garnir

tout ce que l'on veur,

(t )

*

CREUJLLY , (

Giogr.

)

bourg de bafI'e-Norman–

die fur la ri viere de Seine, C'efl: ce bo.urg qtit: l'on

donne pour

\lilt:

ville d1ns le

Ditlionn.

rnif. Jes Scien–

fCS ,

~c.

fous le 11onl f<iutif de CRE'{I LI, E.

CREUTZBERG

QU

CREUT;>:QOVRG , (

Giogi·.)

ville;

de la ba(re Silefie , dans la principaute de Brieg,

{qr

la petite riviere de Brinnitz: i:lle

a

tH1 chateau

&

deu>1

egJi{es, l\Ont !'U11e eft qtho\iquc;

&

\'a1.Hre Juthfrieo–

pe;

8'

c·~tt

la,

capitale d'un cercle a(frz etc;ndu,

for~ .

maltraire p<1r les Polonois vc;rs la fln <;l u

xvi' .

fiecle,

. L'on trouvc; clans la Pruffe Brnndebou rgeoi{e ,

&

dan~

1<1

Litht:1anie Ru(Tienne, a,u palatinat de i,ivonie,

des

villes

&

des

cha~au>1

qui romnt

<!U!I\

le; no:n de

Creutzb~rg.

(

J).

G.

)

·

CRET,JTZEN

.l\CH,

Crucenacum ,

(Geog. )

ville

cl'

1\1-

l~magne ~ans

le

cercl: du haur 'R:hin,

&

clans la por–

tion pl\i(lt\nl! <lu corpte de Sponhe1m ou de Spanheim ,

fur la riviere de Nahe, proche de fa.lines tres-bdles,

etablies de !)OS jams,

&

au pied des ruines dl.l cha–

reau qe K.autzenberg, rare par !es

Fran~ois

!'an I689.

C'efl; une ville trcs-bien barie

a

la modcrne ,

&

l'unG

de cdlcs oi:1 !es empereurs de la race de Franconie

renoicnt leur cour; l'eleCl:eur Palatin y tient un bail–

lif,

Long.

is ,

r6

1

lat.

49.> 54. (

'/).

G. )

CRE

·CREUTZER,

f.

m.

(

Comil'/.)

petite nionnciie

tr~s;

commune

e~

Suilfc. Elle fe partage en deux vierers ,

&

ch;ique v1erer en· deux hallers.

Quar.re

cr~lll~trs

fonc

yn

batz. Chaque

croutzer

fa

it neuf deniers de France;

car pn barz fair trois fols, On fo1ppe des

creU!z:er,

a

f!erni: ,

Lucerne

1

Fribourg, Soleure, Appenzel, $ion,

!;eneve, Ncufchat¢l

&

a

l-Jald,nfl:eio.

. Des vierer3

fo

fr~pprnr

a

Berne,

~

Friboµrg

&

ii

2oug,

Lts ballers n'exi!lerJ> plus ,

c'dl:

aa:uellement une

rnonnoie

1m~g1na11·•·

A 7-;otJg , Fribourg, Soleure, S. Gall

&

a

Coire,

(Jn

frappe des pieces de trois

creu1zerJ.

A

{lerne

&

a

Soleure, des pieces

de

quar:inte

creul·

rr.er

;.

A

l3erne , Lucerne, Uri , Schwitz, Underwalden,

Zoug, Fribourg, Sokure , eveche de Bale, S. Gall ,

Valais , Geneve

&;

a

Nel.Jfchatel

1

des pie,es cle vingt

c?euizers.

A,

Berne , Lqcrrne , Soleure , Genevc;

&

a

Neyf.

.chatel , des pieces de dix

(reutzers.

./';. S. Gall, des pieces de vingt·qllatre

creutzers.

. A

Zuric, l,ucerne, Schwitz, Zoug, Schaffhou{en,

Geneve

&

a

Neufchatel, des pieces de frize

creutzers.

A

Appenzell

&

a

S.

Gall , des

pi~ces

de quinzc

freutzer~,

/'J.

2.uria

&

a

Bale, des pieces de douze

creutzers,

A

Zuric, Zoug, eveche

de

Bale ,

S.

Gall

&

a..

(oire, des pieces c!e huit

creutzers.

ft

A

ppenzell , des pic;ces de fix

creutzers.

A

Zuric, Berne, Lucerne,

Uri,

Schwirz, Zoug,

Jlale, Fribourg , Sokure ; Schaffhoufen , eveche

de

:Bale , S. Gall, Caire

&

a Sion , des pieces de quatre,

crei,tzers ,

ou des bats de trois differences valeurs,

l'un~

~

foize penoi11g

!

l'autre

a

quinze •

1<1

troi(ieme

&

la

plus 'ommunc; a quatorzc penning.

A

Berne, L.ucerne, Uri , Schwitz , U nderwalden ,

Zoug, Bale , Fribourg , Soleure, eveche de Bale, S,

Gall, Caire , Valai!, Geneve,

&

a

Neufcharel , des

pieces

de

deux

cr~utzers.

(

H. )

CREUX

DE

LA NUQUE .. (

Anat. )

On appell'l

;iinft une petite foffette par laqtH&ile

le

chignon, par·

tie du col, co!]lmence. (:ern;

fo(fe~e

s'dface en def.

ctndant.

.

p

y a des mufcles

a

qui !'on don

ne

l'epithere de

.-eax:

par exemple, le creur efl: un mufcle

cremx.

<t)

CR Eux ,

(Arts. )

moule de platre ou d'aucre matie.

re, clans les cavites duqud le carton, la circ,

&c.

doi–

vrnt s'inftnuer pour en prendre exac1ement la furme ,

~

devenir des reliefs.

.four til'er en cqrton fur tm

cre11~·;

prenez des rognu·

res de papier chez !es relieurs , ou du papier coup,e

par petits

morceatl~;

faites-les bouillir dans de l'e4u ,

jufqu'a ce qu'ils foil!nt reduits en pate; enfuite frorcez

Cle

{uif le dedans <lu

rreux

,

ajoutez un peu de bour–

re line dans la pace ,

incorpore~

le

rout en!cmble ,

&

appliquez for le

creux.

(t)

·

CREUZFARTHEN,

( Hi.ft.mod.

)-c'efl: une efpece

de proceffion

de

coutume en SuilTe , en memoire de quel–

quc::s grands evfoemens, Les Zuricois en faii"oient j uf·

qu'en

1523 ,

de chez eux jufq u'a Notre-Dame des Er,

n1ites,

a

l'occa,(lon de la baraille gagnee

en

1351

pres

dt:

Trettweil.

.A

Lucerne, ii s'en foi t en memoire des

batailles de Sempach

&

de Morat. Dans le pays cl'U–

ri

une

l\U

fujet

q~

la Jiberte retabJie en

1308 ,

&

d_cs

batailles gagnees ,

&

une autre

a

l'honneur de.Gu_il–

laume Tell. Ceux de Glaris en celebrenr en memo1re

cle la bataille de

N

refols , continuee

a

prefenr par Ies

catholiques feuls.

A,

Fribourg au fojet cles batailles de

GrandIon

&

de Morat,

&c.

Plufieurs autres n'ont pour

objet que des evenemens don1ell:iques ou la piete.

(H. )

CRIER , (

Mujiq. )

c'~fl:

forcer

tdlemen~

la voix en

chamant , quc Jes ions n'c;n Coient plus appreciables ,

&

relTemblen t plus

a

des eris qu'I du chant. J_,a

mu.

fiqt1e fran,oik veut etre criee , c'e!l en 1=da que con–

fl!te

fa

plus

~ra,ndc

exprelf!ori.

(S)

s

*

CU.IO

·