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cou

com}!rin1er

le chaume

&

detacher les btins qui ne

~icnn~nc

pas fuffifammenc: il finit ce travail en poliiI'anr

fon ouvrag_e avec !es dents du peignt:.

_11

ne

~UI

rdl:e plus

qu~

J'egont

a

egaJer, Ce qu'iJ

fa~t

en ttrant avec la main ks brins de

c~aume

qui

debordcnt Jes couffinets ;

&

fi

le

couvreur

s'~pper~oit

qu'il

y

air quelque endroir qui 11e fair pas affez garni

de

chaume, ii y en .remet

d~

nouveau, en l'incrode1i–

fant

avec la palette.

Ces fortes de couvertures font tres - bonnes r our

ks

ma_ifons des payfans; elks garantilfcnt leurs logemens

de

l'a1r chaud ou froid, enforre qu'dles fon t fraichcs

en ete

&

chaudes en hyver

~

ces couverrures ant en–

core l'avancage d'epargner beaucoup for

l:i

depenfc

de

la

charpente ; mais elles ne conviennent point dans

Jes

frrmes, non-feulement parce qu'dles fo1\t

expojec~

a

etre ince.[ldiees , mais encore parcc qu'elles font fujet–

tes

a

em:

endommagees par les pigeons

&

!es volail–

les ; de plus, elks fervent de reduit aux fouines, aux

fouris, aux rats , qui cherchent toujours Its habita–

tions

o~

ii

y

a du grain

&

des volailles.

Des co11ve1·111r1s de rofaau.

On fait de fort bonnes cou–

vercures avec

Jes

rofeaui.: qui croilfent clans

lcs rnarai!.

Comme le terrein ou ils viennent

dl:

ordinairemem rem–

pli d'cau, on attend l'hyver,

&

on !cs coupe clans

cette faifon pendant la gelee, ils one alors fix pieds

-de

hauteur, on Jes coupe par la moitie avec la faucil–

. le,

&

!'on en fair des boue; que J·on lie avec de la

-pail

le ;

ces bottes tiennent lieu de javelles de cha11me.

La mana:uvre en

e(l:

la memc, mais ces fones de-s:ou–

vertures exigent plus d'adreffe que celles

de

chanme ,

3Uai

COUtent-elJes une fois plus de fa\:On; mais cJJes rffi–

.ftent beaucoup plus au vent,

&

cllts durent quaran–

te ans de plus, fans etr'e oblige: c.l'y

faire aucune re–

paration. On couvre auffi Jes murailles avec du rofrau ;

&

cette couverture "n'exige d'autre attenti911 qllt de

becheveter le rofeau, afin que)a couvenure foit auffi

epai!fe -d'un cote que de l'autre.

'

Des couverture>

m ltcile.

Les'rni\es font des carreaux

de tcrre cuire, qui one environ cinq lignes d'epailfcur.

Voyez

Jes

orlicles

BRtQYE,

Tu1u

&

.CouvE·~TURE;

dans le

Diflionnaire raifomti des Sciences,

&c.

·

Former wz igo111 pendal!t

,

{j

le pleii1 couvert.

~rand

la tuile

ell:

montee , on <lCiit

former l'egout, en po–

fant fur

la chanlatte un rang de demi-tuiles, q u'on

nomme un

fous doublis,

qui doit deborc.ler la chanlatte

de quatre polices. Sur ces demi-tuiles on pofe

le

dou–

·blis, qui confi!te en un r:mg de cuiles, qui s'accro–

chent au cours de

lattes qui e!t

immediaternrnt au-

ddfos de la chanlarte,

&

dont le bard doit arrafer le

fous·doublis fans

lai!Ter de pureau; mais le

mi~ieu

dc:,s

tuiles du fous -doublis doit

~ouvrir

Jes joints des

dr–

rni-tuiles du fous-doublis. Le fecond .rang de

_tµiJ.e~ s'a~·

·croche au fecond cours de lattes ; ii recouv re lq den;<

tiers de la longueur des tuiles du premier rarig, doot

ii rd1:e q uatre pouces de decouvert, fi c'eCl:_du grand

echantillon ;

&

trois pouces foulement.

fi

c'e!t du ·pc·

tit mou le: cette partie decouverte formc: ce q u'on nom-

· me le

pur-eau.

Au refl:e

ii faut que le milieu

de

la lar.

geur des m iles du fecond rang recouvre Jes joints d u

premier rang : en continuant

a

accrocher ainfi en liai–

fon de>

rangs de ruiles fur taus !es cours de lattes ,

Le

· piein toit

fe

rrouve ·couvert.

.

Faire !cs igo111s retrorif!is.

Pour les egouts retrouffes,

on fair aboutir les chevrons fur

IC"

r11ilicu de l'epaiJfeur

du mur. Ce mur doit erre tt rmine par un entablemcnt

de picrre de taille, ou par quclques r?ng> de b,riquc:,

Suppofons que J'entabkment ait deux pouces de·faillie ,

on pofe en mortier ou en platre un fous-doublis de tui–

les qui doit faillir de quatre pouces fur l'entablcment;

i

I

faut que celles qui forment le fous-doublis aient un

peu de pence vers le dehors; on couvre le fous-dou–

blis d'un doublis, forme d'un rang d.::

tuil~s

pofees

avec platre ou mortier , fuivant l'ufage · du pays; ce

doublis, doit arrafc:r

le fom-doublis , en couvrir

!es

joints,

&

avoir ua tant Coit

ptt•

pJus de _pc:me.

'I'ome

IJ..

·

cou

61

I

.Quand l'egout cit achcve, on fair quelquefois un

folc:mc:nt de platre de quatre pouces de large

a

la letc,

de cet egom pour recevoir des coyaux que

le

char~

pentier fournit,

&

qu'il tailk fuivant

la rondeur du,

comble: plus

le

comble e!t plat , plus ii faut que

ks

coyaux foicnt longs ;

&

alors on defcend !es laHisjuf't

qu'au

pi~d

de

coyaux:

le premier pureau d'apres

l'~gout

s'accroche fu r

le

premier cours de:

lattes ,

&:

continue j ufqu'en haut. Nous cxpliquerons plus

au

long ce que

c'~!t

que les coyaux , lorfque nous parle–

ron de la couverture en ardoife ; en atteadant, nous

nous contenterons de dire ici qm: c.e font des bouts

de chevrons, qu'on attache avec des clous

a

l'extre–

mite d'cn bas des chevrons.

Des. diffirentes iuam'eres

de

couvrir !es arretiers.

Pour

former la couvenure aux arreriers ,

ii e!t lenfible que

fi

l'on conduifoit·quarrement toutes Jes tuiles , ii

re–

!teroit

a

placer pres de"l'arretier une tuile triangulaire q ui

manqueroit de crochet,

&

que par confequent, on ne

pourroit attacher

a

la

latte; pour eviter cet

inconve–

nient , Its

co:ivreurs

font ce qu'i\s appellent

unc appro–

cbe

,

une co111rc-approche ,

&

la tuile de

l'arreri~r,

ayant

une cerraine largeur, peut conferver

fan

cr.ochet.

~and

on n'a

P.35

de tuiles cchancrees, que !'on nommc

111i–

le1

dlpccei~ , c~mm(;.

cela arrive fouvent, on echancre par

le

ham la contre-approche ; on echancre encore l'ap–

proche qu'on place joignant la contre-ap,proche,

&

il

ne rerte plus qu'a echancrer la mile de l'arretier, pou'r

qu'el le

port~

for une des faces de l'arretier; ainfi celle–

ci pc:ut s'accrocher

a

la latte , !inon on la cloue

fur

l'arrfaier. Ces tuiles echancrecs,

a

l'approche de l'ar.

reticr , former.t

p.ar

en

b~s

une ligne un peu courbe;

mais quaFld cette ligne

eCt

bien conduite , elle n'elt:

pa~

dffagreabk, pam: qu'elle- eCI: peu le.nfible

a

la vuc ;

du re!te, on .continue de

mcme

l,a

couverture de

ba~

en haut , en. confrrvant les ·pu1:eaux comme au ,plein

couvc-rt. Comme lc:s tuiles ne fe joignent jamais a.Gez

exaftement fur l'arrerier pqur 'eropecher la pluie

d'y

penetrer , on garnit le deJfus des .arretiers • avec un

filet de platre ou de

ll}Ortier;

&

ce filer qui entame

fur

Jes

tu_1ks de l'arrCtier, forme de chaque cote une

plate-blande de: deux pouces de largeur.

.

.

~and

Jes roits font fort plats , au lieu d'uo

fim–

ple rivet de mortier , O!J pofe des ruiles fur l'atretier,

&

on k s noie clans .Jiz mortier ,!aifantenfortc

que kur

pureau repon1fo

a

cclui du toit.

DtS

noU{!,.

Pour

fe

icnmer l'idee d'µne n(lue, ii

fo

1

1t

fe

reprelenter un curps

9.,:

b5.timenr

A

B,

jig.

;ii.

qui tom

be,

Ii

\!on

11e. 9?

a.Jaogk droir_fur

le.

~~lieu

d'un autrc \Jati1 ent

CD ,.

«

que

le

ro1t d u l;iamnent

.AB

r~.

j·e_tfe for la

CO·<;JYC~tll!"C

du b2.,t1me"ot

c

P·.

II

'(

a des nouc:s - ou, un des bf1t1mens fe . trouve avo1r un

coic-

plus plat que

l'au~.re..;

d'ailleurs les batinwns nc

t~[ll btnt•

pijS toujours. Vun fur

J'autrc

a

ang[i: cfroit,

D e qudque_

f~\:on

q9:.ih foient

difp~fii.s_ ,

_Q\1'

c,o.l'.\'re

!es

~noues

de d1ffen;ntes man1ercs , que

JC· ~<!ilS,

<lN?'lllfjr.

D

L a

merhode

la

plus ailee

a

executer

~.la

pl,us

pr_q·

pre,

fe ..

fait

en

ga:niJfa~t

,IE.

n?u lei

q~• . r

0: c.la_ pu1-

ce. dq sJiarpcnte qui forme

r

.fond de la_

.n~ue, .

_a\:c,c

une doOt:.qu madrier, fur leqt<el.

011

clouc::-C!es aj'dot–

fcs , ou !'on y alfeoit ave_c du m()r.ti7_1;

~u.

-

~

1

p,la~~e

des tuiles creufes , renverfees pour ,fipre .,une

tS~utt!e•

re , qui

Ce

rrouve former le .fond de

}ar9oyc<!

,c_p~u1~e

on fair aboutir Jes

tuiles des de,ux,£Hit:l\ fur

cc~te

elpecc

de goutriere commc un, tranchis.

.

;r;

"l

1. ~:·n

.•

On appelle

tranchjs

,

le rang

de ,t411e~,

51,1/ ,

tetmi~e

un toit en abom1Jfant fur un pignon.

C

p

~

filr

17 •

ou un

~rre~ier.

Or , on voit

q.ue

les tuiles Jont ,alrq–

, nativement entieres,

&

que

d'au

tr~s

n_e

f~nt

que

d~s

demies; ou des deux tiers de niiks, ;

11

n

'f

a P,as

u~

. grand inconvenient

a

cela q uand· ce,Jo11t

d~s.

tom qp1

a~outillC:nt

fur

)e5

pigno111s , parce

qu'on"~ofde_\e t~~9.·

chi_s avcc un rivet de platre ou d_i;

q;.orbe~;

i

n.\:1

feroit pas

Jc

meme pour

le

t~anc_h1su

a

un

ro1;

P::3rei\,a

celui di! la

fig.

dl,

Jes dem1- tu1les

pourro~e~t

torg--

ber ou

f.;

rei}v~rfer i~\\.R\. lii n,'i-'t~ 'h n'"!.Jcut ~v~p:_r

ces