cou
le
lbu~doubfis'
doiv.-nt etre pofet:s
~
tes
deux ohan–
freins en-dt::hor-s c·ot'l:lme en
A,
&
non en-dc:da,ns oommc
en
B.
Pour faire Jes egoo« pendants
a
COY.aux 0n attache
fur.
les chevrons dt:s bouts de: ch yrons dt:: deux pieds
&
demi , ou
~rois
pieds dt: longueur ;
0
n les f\lit ex–
ceder plus ou moins le vif du mur,
&
ils font cer–
mines par tin larmit:r. Chaque
~-0yau
eft
ac~ache
fur
un
chevron par crois fans clous; on cloue fur le bout
des coyaux la chanlatce qui ne doit point les exceder:
on oloue for la chanlacce
le doublis
.&
le fous-dou–
blis fans pureau, qui doivent faire faillie fur la chau–
lacre de crois ou quatre pouces ; enfuire on pofe les
ardoifes fuivant le pureau,
&
elles font retrnues cha–
cune par deux ou trois clous.
l/oyez
fig.
2.
Pour faire les egoucs retroulfes , on pofe fur l'enta–
bkment, qui a deux pouces de faillie fur
le: -vif du
mur, ou davantage quand on forrne une corniche ;
on pofe , dis-je, fur cer ent·ablement, avec morcier ou
pla1 re, un rang de tuiles , auquel on do110e trois pou–
ces de faillie au-dela de l'c:ntablemeot ou de la corni–
che; fous ce rang de tuiles qui forme le fous-doublis,
on pofe egalement avec mortier ou platre, un fecond
rang 9e tuiles, al1quel on donne trois ou quatre pou–
ces de faillie au -deli du premier rang , ce qu i forme
J.:
doublis ; on pofe encore a morcit:r un rang d'ar–
doifcs, qui arrafe ce doublis; enfuite on cloue fur la
iatte qui ell portee par les perils t=:oyaux , ou fur un
filer
de: platre affez e?ais pour giig ne-r
la pente du toit
ou la hauteur cle l'arrondi!fement de l'egout, on cloue,
dis-je, les ardoifes, auxqtielles on donne leuF pureau.
//O)'e"Z.
fig.
3•
Q.uand on ne fait pas l'entablement eo pierre de tailk:
eu en pla.tre, par defaut de ces matieres, on
y
fup–
plee avec des briques , ce qui vam encore mieuX'
q
uc::
le
platre;
&
on peut faire aboutir
lepremier rang
e'ar–
doiles fur
le
borcl du doublis.
f/
o.ye:z
.fig.
4.
Du
couvert.
~and
Jes egouts font formes • o
n pofe
toutes les ardoift:s du couvert • en confeEYant
l:>
i.enFb–
gulierement le meme pureau ;
&
afin qu'elles fe joig nent
.plus exatl:ement, on met tofijours en-deffus. la face de
l'ardoife ou la coupe eft en chanfrein
&
egrignotee
~
On les attache
a
la law:: avec deux OU
trois clous :,,
dont les tetes doivent
fare
recouvertes par !es ardoifes
·fu perieures: pour que les files d'ardoifes foient
reg u–
lierement droites, on fait
ii
chaque rang un trait avec
un cordeau p-0ur marquer l'en<lroit ou ks ardoi!i::s doi–
vent aboutir;
&
quand
ii
fair trap de vent, on trace
avec une regle un trait blanc •
&
on arrange les ar–
doifes.
Voytz
fig.
5·
Q.uaod un toit ell: plus large
a
un bout qu'a' l'autre,
.on forme des
accoin~ons
qui
fe
terminent
a
l'egout,
&
enfuite on cond uit tous les autres rangs d'ardoilt: pa–
rallelement au fait<'.
Vo)'ez
fig.
6.
Du
arrtliirs.
A
pres que le pleio toit a cte couvert,
on travaille
a
couvrir Jes arreciers
&
Jes concre-arre–
riers. Pour cela, on forme des approches
&
des contre–
approches , comme nom l'avons deja dit en parlant
de la couverture .en tuiles; mais con1me on peuc tail–
ler aifement
&
proprement l'ardoife , on les rogne par
le bas pour que les files d'ardojfes puilfel')t tal'ober
quarrement fur l'arretier , au
lieu qu'a
l'arrecier en
tuiles, oo fait un petit arrondilfemenc. Outre cela, on
fait enforte que les ardoifes des deux cores de l'arr,e–
tier fe touchent alfez exaCl:ement pour que l'eau n'y
puiffe pa3 penhrer,
&
fans qu'on foit oblige d'y met–
tre du plomb nj du plitre;
&
poor le rendre enco,re
mains penetrable a
l'eau '
le
ce11vreur
a fain q,ue la
fik d'ardoifes qui bqrde l'arretier du cote
OU
le
vent
fouffie le plus, foit un peu plus elevee que J'aucre ,
fig.
7 _; cepcmdant ii met prefque coujours au-bas de
l'arrener une petite bavette de plomb taillee en oreil–
le de chat' a laquelle ii donne un peu plus de fai l–
lie qu'a l'ardoife,
&
ii fait un ourlet au bard de cet–
te bavette.
Des
f az1es.
On couvre ordinairement lcs ardoifes
c
0
w
613
cloutes fur le foice avec des bandcs de p\omb de dix–
huit pouces de largeur , qu'cn i:etient avec. des cro–
chets qui fai!ilfc:nt ks bards,
&
qui font cloµes fur le
faite : mais. en plu!ieurs t:ndroits, on couvre Jes
fai-
• tes
tout-~-fait
en ardoi(<; ,
04 ,
con:ii:ne )'on dit , en
lignolet.
_,
Couvcrture m bardeau.
On appellc
bardeau,
de
pet1~
tes planchc:s refrndues, comme le
m~rrain,
n)ais qui
n'ont que douze
a
quatorze pouces de
long uer;
~eur
largeur varie. Q uand ces petites planches ant ete ttn–
dues dans les forecs ' on Jes fait drelfer
&
reauire a
quatre ou cinq lignc:s d'e-paifreur par de"s tonneliers qui
fe forvent poor
cda
d'une <loloirt: ; on fait auffi du
bardeau avc:c des douves de vieilles futailles
:
quand
le bardeau a etc ainft
travaille , Jes
COUVreU1fS
l'em–
ploient ;
ils le clouent fur
la
latfe
comn~e
l'ardoifc .
M ais pour tailler proprement le bardeau
&
le me.ttfe
de largem , le
cottvreurs,
1<:
fervent d'une hac bette,
ils le: percent avec une vrille pour
y
placer
le
clou,
fans quoi le bardeau
pomro.i~
fe
fendre; ces
petite~
planchcs s•ernploieat de la meme maniere que ks
ar–
doifes,
&
fof}t
une co.uverture m!s,. propre; j'en
~r v:~
employer fur des fl.eches de
clo~hers,
&
foe des.
!llPL~
I
ins:
1~
bardeau refi!te roieux
aU>x
t=;ptips.
de v.ent qpc
l'a~doife ;
rnais !'e<1u s'arn?ffe enue le
r,ecouvremen~. ~
&
f;i-it poLtr(ir le b.aFdeau a(lez prnll{pEt:ment:,
a:
moins
qu'il ne foit
faii;_
de
creur de chenr:: de la meijleurc;
qualitb ; la
leg~rete
de f
on poids c:Jt
un des
p~i~ci
paux avaat'lges. de ct:tte cou.vectu.re.,
J(OJ:~z
l,'
drt
dr•
Couvreur
,
par-
M..
Duhamel.
Une EOU•v:ert.ure particuliei;e
a.
ra.
ville cje N aples"
c'e(l: ce q_u'on al?pdle
14.f!r.ico:
c;efu l!rie
~fgece
de
. ci–ment dont ks cerrai
fes&
les deffus
do~
maifons,,
to.usen
r~
a.te,f9n.t COU¥
Cr.tS.ll efu fomie
~VCC
df la,
Chau~
&
de la ter.n: ap>pcllee
eouzzolan~
,
q,ui, fon,t detr.etn–
pees •.
b.EO)tees
&
tianues
a·
differcQte.s, o:prifes. Ce
era>-.
vail
efr
fort 1.ong,
q.u.a~
nn veut..
le.·
bien faire;
n:iai ~
iii
dl
m~s- rare
qu.'il.
le-
foit. a!fcz, bien: p9qr p'ecre
pa~
fujct aux lezan:ks
09
amtes-.
crev~ffe~-.
ll:'i:ij:
c;ette c:o'r!–
'lleFtuFe particulicre qui procure
a
Naple,s lf;1
ft>c:Cl:acle
le
p~uS-
agreab-1.e de, voir eru
ece
la
plus
gnaride par–
tie des. habicans., apreS-•le coucher du fo}s:il.,, prc:odr(::
l'air
f1'3is.
fur t=:es terraO-es, Cette
efpe~e
de· cou.ver.turei.
fans ecre plus. coiHeufe que
celle en
tuiles ,
lui
!t.
isfioiroent.
fopeci~ure,,
pa.1:·
fa.
duc.ee&
p~r
fo.n,
agn$–
mene,
(
7.)
Coyverll(.Te en· /'qve..
Voyez.
l.AVE.
dans
ce·
Sqppl'.
,
COWBR1DGE ,, (
Giogr.
).
bou.rgd'.i}. ngleterrt: , dari.s
la parcie meridionalc de la· principauve d·e Gallt:s_,. au,
comce de
Glamo~gan:
ii
o?c:Cl:
pas
loin de
la.
mer,,
&
fes era·11irons
fan~ dt'u,~.
fonijilite peu
C0,lllrp~1pe
cl11ns,
la comree
~
dela Jes gr.c<)ffos
foire:s cl.e'
~e~ail..
&
I.esgros marches pour denrees q.ue l'on
y.
fF.eq")ente
a
l-arondc; ;
&
de-la efltore
la
pr.oprete' l'aifance.
&
la
r~
}idite qui fe ve>ieot dans {es nrnifons
&
dam fes rues.
H a pour
fa
police
716
o-fficiers rnunicipaux.
Lq11g,.
ll··
20.
la1.
51.
50.
(
f).
G.
J
·
CO
WEAN, (
Geog_r.)
pa.CQn,°'ie d'lrlande,
<hms fa
province dt: Leinfter,
&
d~ns
le comte
de
l{.ilk.enny.
(D.
G.)
COWES . (
Geogr.)
tres-.bon port .de mer d'Angle.•
terre, dans l'iflt: de Wight ..
(ur
~?-
c6ci: de H ampshire:
c'eCl:
en
tems de
gue~re
le rendtz·vous
tres .
f\lr
~e
nombre de v-aitfeaux marchirnqs , qui vorit y
auend~e
les <;onvois de Portsmqutl1 ,,pu _fies 1a.titres fra.<ioQS vo1-
fines. De deux chateaux que Henri VIU fie gatir c;laQs
ce Jie_u,
il
n'en
c;Cl:
qu'un qui foit entretepu de nf>S
jours,
&
qui fc::rve ep dfet
~
.protege.r le pott.
/,011g.
16.
10.
lat.
50. 45. (
D.
G. )
.
COWORDEN, (
Giogr.
)
fortereffe des
Provmc~Unies , au pays de D(enthe,
&
l'une des ply,s for–
tes des P ays-Bas ,
&
la
.clef
des prpvioc.e.s Ele
4~9-
mingue
&
cje Frife. Elle eft firuec; cl;ins ks
01·
nu~ ,
fur !es confins du comte de Bethem. L'cveque de
Munfl:er la prit le
10
J
uillet
1672 .'
&
Jes
~ et~t-s
l_a
rcpri.cen~
avec uoe valeur .extraor.d.11\.atre,
le
v1~gt-tro1-