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6rt

cou

lnc!o!Nenii!rf~·

t'rl

fomrarlt Jes tranchrs comme

res

arre–

rter~

,

a9'ec des curies rompues , done on fait des :ip–

trroches-

&

des conrre-approches, en donnant au cran–

<!his rrois pooces de recouvrement fur

le

fond de la

rl'oue, qoi doit :lvoir di_x-huit pouces de

la~ge_ur,,

afirr

~u'i!

refle un pied de d1fl:ance d'un tranch1s a l aum:

<tans route hr lorrgueor de la noue , ou de pied en cete.

Des fuellers.

Q_uand ctn tc•it aboutit

a

un mur qui dt

~(us

eleve '

6h

fai t' en a-pprochant du n.mr' un tran–

chis ; mais or! a !'attention qu'il s'eleve un peu en cer–

te- partie,

&

on recouvre le tranchis d'un filer de mor–

til!r ou de placre : c'efl ce qu'on appelle u11e

ruellee.

Dan-s

·te~

endroits o?i le platre ne manque pas, on

tn

fait un parement pour donner les devers aux tui-–

res '

&

pat

dl:lf\)~

la

taile ' on fait

Utl

folio

1~

Jong

do m·ur fo-perie ur.

·

Cdnuflenl

011

couvre

lt

fnlte

11-.;ec

dts fafteries ou des

111/altettu!t.

Quand le toic

&

Jes arreciers foo t couverrs ,

&

qu'on a forme l\:s noues, les

trancliis

&

les ruel–

Jees, ii ne tdle plus

ii

couvrir que le faire. Les tui•

fes des dellX Cotes du

tCilit qui fe reuniffrnt Vas Cette

par~le,

lie

fe joigntnt jamais alfez exaCl:emenc pour

gata.nrir le fafce

&

la rfae des chevrons des eaux cje la

pluie; c'e!l: p01lr cette raifon qu'on couvre cerre par.

tie avet des tuiles creufes, qu'on nomme de

faltieres

ou

en(tduauft;

elles one ordinairement quamrze pouces

de longueur ,

&

aff'-et

de largeur pour former un re–

~cluvr~rrrem

de cjuatre pouces for Jes tuiles. On pofe

ces

fa1C:ieres

a

fee dans toute la longueur du batiment

tie

fa~on

qu'dles

fe to\1chent le plus exaCl:ement qu'il

HI:

pclffibl'e,

&

qu'clles forrnent une frle bien alignee ;

>our

y

p-arvenlt' on h:s change de bout'

&

meme

ile -plate, ·aAri

de

rnl:ttte,

a

cote les unes des amres

ce-lles ·qui s':tccordent

~e

rcrieux : en(uite on lcs bordt:

cfaos toore la l'on'oueur dl1' bh irtknt avec

' UA

filet de

ltto·

rri.er

oi:1 'de' pl'ittre;

&c.

&

on couvre

au.ffi

ae

la

't11erne

fa'~on

·tons les joints.

Voyn,

fig.

16.

Ao

h:iut des croui:res ·; l'aiguilk ou poinyorl exce

ds

le

toic: 'de huit

a

ncaf po\]ce's;

&

commc cetl'C parcic

lie peut erre

t'ou•1ert~

piir

lc:s faltieres' quelques-uns

Iii

c6uorent a:7ec un petit a•norti!femeot de plonib ;

<fautres avec des pots'-de

t~fre

4u'o11 'fait pour cet

Ufage;

le ptos ordlna·iren'lell't on en rccouvre les faces

'avec des arddifes,

&

011 auache au-deffos une ar<loifc

{ttrr

& cede ·tout le po.urto\lr d'un boo pouce.

Maniere de couvrir h:s tbltrs rondes

&

!es -colombiers. On

1'atte les tol1rs

~codes

comme les

toit~

plats , excepte

'in'on cho1flt dans les

bbtre~

de latres cdks qui font un

peu cintrees fllr le chanrp ;

&

·quand on n'en trouve pas

:8'e cerre fordle, on

te

frrt de r-actes quarrees qui font

affez pliante's pour

fi:

prcrer au

·contour qu'on veut

leur fai re prendre; tar tomme en roulant fur un cone

ilne regle on peu large ,

le

bord intt'Tieur enveloppc

u ne plus

gr~nde

circonference. gue_le bord fu-perieur '

~1e5

oou'ts de cette 're<>le doi1>ent s'elever,

&

c'efl ce

qu~ii

falit

eviter~ en

c:

cas-ci·;-& faire enforte que tou–

"tes

I-es

b~res

foien·r dan•

leur

toogueur pa·ralleks

a

"l't:flrabltrlien't. Mais;· comme nOllS

l'avon~

deja di{ -, en

!o~aAri;

·latte"Ctn

l'p'bligc de prendre un contour con- .

"Venirble. O n. ne .peut

fe

difpenfer, pour ces forces de

'co'Uverrutes , d'emplciyer de

la

tuile gironne, c'ell:-a–

· r'fre , -Gts turlrr

1

qui ,'fonr plus

e~roires

paren-haut que

,'{\lit

,eh_-

b.as

..

Qii~r.~ ~

app_er1=oit que vcrs la pointe du

"l:'~ne·

les mi'fes •otdma1res 'toot trop larges par le haut

&

q,.ue

les joints deviennent obliques ' on mcle quel-

1jue's 'tu\!

gird nee$ ;

mais.il

fauc en employer en pl us

·grande quancite

\i ·

efore qo'on approche plus -de la

pr>inte ·tln

cohe ;

de 'fbrie que quantl on e(l parvenu

"a·

rr6i& "bu q\latre pieds au-defTous <le la pointe , non

ll:utc:&ie-ni

on· ri'emploie plus• que de

la tnile gi ron-

1hee, ma'i

~

£6£:/yerfr' o'n efl: ·oblige d'en dimi()ue1' en–

·t:ore ·ta largeur de 1a ' tete: enfin on termine cet ou.

vrage de- l'a mcme maniere -que les croupes , en <:ou–

•vrant

l'aiguiHe- avec on p tit -amortifTement <le plornb

"bu de pocerle , 90 avec -des ardoifts.

Voyez

fig.

19 .

Manure

ik

cotPJrir

'Its mutaiiles m;u cfes

111iles

&

des

cou

tlifn1teaux.

Excepte les tablettes de pierre de

_taill~ ,

ii

n'y a point de_meilleure couvercure pour les murailles ,

pl us propre

01

plus durable, que eel le que l'on fait

avec des tuiles

&

des cnfaiteamc ou faicicres.

Ces

cou–

vercures fe font precifemenr cornme les egouts recrouf,

fes ; on commence par alfeoir fur du murcier ou fur

du placre un ·doublis

&

un

fous-doublis ; puis on

pofe encore en, morrier ou en platre des cuiles

a

recou–

vremenr, ce q ui forme. des pureaux de trois

a

quatre

pouaes ;

&

ce perit tait ell rccou,,.ert par des faltie–

res qu'on joint

&

qu'on horde de la memc mlaicre

que celles des fakes des batimc:ns : on met plus ou

mains de rangs de ni.iles, foivant que la muraille elt

pl us

OU

mains epaifTe.

floyez

jig.

20.

D(s mortiers

0/1

platres.

La folidite des couvertures

depend beaucoup de la bonte des morciers ou des pli–

tres que l'on

y

ernploie; cette q ualite depend de la

fa~on

de les fore,

&

des rnatieres done on ks compofe.

1

• .

II ne faur point que le plarre foit noye : un

pla-cre qui a ete

gache

trap rnou •' ne durcit jamais

parfaicement; d'ailleurs ,

ii y a ctrtains placres qui

font beaucoup meillcurs que d'aucres.

2

°.

Po_ur ce qui ell des mortiers de chaux, ii faut,

£i

la chaux e!1: nouvellement eteinte, n'y point ajou;

ter d'eau :

&

fi

la ch-au>< etoir vieille' ereime

&

trop

dure, on doic la mertre dans un baain de fable ou

de

cirt1enr,

&

la biende\Jyer avec un peu d'eau , ava11c

d'y meter le fable ; car c'efl: une regle generate quc

pour. faire de bon mortier '

ii

ne faut janldis ajoutcr

d'eau q uand une fois on a rnele

le fable ou le cimtnt

avcc: la chau·x;

&

fi

le mortier paroit rrop dur, 11

n'y a qu'a

le

bouler

a

force de br;as avec le rabot; ii

deviendra par cette

op~ration

afTez mou pour ecre em–

ploye avec urilite ,

&

11 n'en fera que plus folide.

3

°.

L ' ufage ordinaire , ?'Jur faire de bon morrier ,

e!1: de mekr deux parties de fable OU de cin1enCavcc

line p&rtie de chau-JC, c'dt-a-dire, un tiers de chaux ,

&

deux tiers de

fabl~,

4

°.

On fa it ce morrier, foit avec du cimcnt , foi t

avec du fable;

l'une ou l'aurre de ces pratiques n'

!l:

prefeF6e qu'a raifon des lieux ou l'une do ces deux ma–

tieres fe .t-rouve erre ·1a· plus convenable a cet uCge c

car dans-

lcs endroirs au le fable elt bien fee,

&

la

tuile tenil-re, le fable

~fl

'preiere au ciment:

ailleu~s

a u !'oil ne trouve que du fable tres fin au

terreux ,

&

ou la tuile e!1:

du.re

&

bien. cuite , c'e!1: le ciment

EJ bli' merit'<: la prefcrc:nce. En gen£ral ,

le det:iw: du

morrier bien fair avec etc bon cimenc, efl qu'il

fe

gerfe,

&

qu'il

!"c:

detache des eofaiceanx

&

de la cuile

pa; copeaox vres-du-rs ;

ii· faut en c;e cas faire ce mon–

tier avec Fno!cie fable

&

moitie cimeru..

··

Couverture en

ardoife.

Si l'on e><cepte les .couverture&

en plomb

&

en cuivre qui ne

font point du

refTort

des

cow&reurs,

!es plus belles

&

!es meilleures cou–

vertures fon t, fans

contredit c¢lles qui fe

font en

ardoife. Elles formenc un plan bien

µr~i

: quand dies

font bien -exfoutees' elles font impenecrables a la pluie

&

elles durent long-terns. Elles om encore l'avantdge

de ne point charger Jes cliarpentes : leur feul inconve–

nient eft que !es grands vents les fouLevtllt quelque–

fois

&

meme q u'ils les emp rtenr, fur-tour quand on

empieie de l'ardoife trop mince , ou de rrrauvaife qua.

lite; car ii

y

en a Celle qui s'actendrit

a

la pluie ,

~

qui pou rrit fur les uatimens,

Quoique Jes ardoifes aient etc taillees fu·r les chan–

tiers des c..rrieres , ii fauc cependant que·

le .oouvreur,

avant de les mooter fur un bacirnent, !es repalfe rou.

tcs les unes apres les autres , pour leur donner une

forme plus regllliere.

Q_uand en couvre en ard<>ffe en bitiment de peu de

eonfequence, tel. qu'une f.erme, une maifon de pay.

fan , ce q-ui ell Commun dans

le

v-oifin age des ('arrie–

res d'ardoifes, on fair Jes egours .c:ornme ceux' de tui-

. le.

On voic un ·egouc pendant de cette forte

jig.

r.

pl.

/!.

du Couvrn1r dam ce S11pplimen1.·

On doic obfrrvcr

que ·k s deux ardpi s de .l.'egoC1c q ui

font

le

doublis

&