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C O

tlinaire des : operations deci fives

& .

nece!Thires .

po~r

.la

au 'rifon du malade. Comment c:ncore parv1endro1t–

°a

favoriftr ces mouvtmens,

l'on ne procuroir

Jlccsinomie animale des foes convenables pour l'lffimi–

Jarion des parties , foic en raprellant les erprits , foi t

en fortifiant Jes fol ides, ou en veillant

l'epuilement

.d u malade par le boo ufage des chofes non narmel–

les

(Get article

Qjl

de M.

CHABROL ,

tmcien chirnr–

:rim

aide-major des camps

armies d11

roi, chirurgier.–

;11ajor du ·corps du genie

8.f!ocii

correfpondo11t du college

YO)al de cbirurgie de Nancy

ditache

Ncofe TO)'ale dµ

corps du genie ,

]viezieres.

)

CONTREDANS.E, '(

M11jiq11e.)

Les airs des

co11-

fredt11ifes

foot le plus

fo uvent a dtUX terns : ils doi–

vent fare bien cadences , brillans

gais ,

avoir ce–

-pendaot beaucoup de fimplicice ; car , comme on Jes

:r.epreml tres-fouvenr, ils deviendroient infuppon ables

,s'ils etoioot charges. E n ronr gen re , k s chores

les

-plus firoples fone cclles door on

laffe

1<1

q1oins.

(S)

- On pc:ut varier

l'idiQi k s

crmtreda1iffs ,

1°.

parce

qu'ellc:s admettrnt prefq ue route erpece

pas;

2°.

par–

ce. que l'on y peut former tine qllantite eronnante

c;l'e–

-volucion$

agr~ables.

contreda11fes

commenrent ,

1°.

par la reve.rence ;

°.

enfuite on fait

le grand cer–

cle ;

3°.

Jes born mes prffcntent la main;

4v.

ks denx

,mains ;

5°.

ks frmmes ciq:uk nt·

croix;

6".,

le·S

q uati t hommes circulent en croix ;

7°.

on fair la

p~o

menade en cncle, chaque homrne cond uifant la fe_m–

.me avec- Jaquelk ii dank ;

8°.

on fai t la, c;haine,

&c.

Voila

c:n

gros ks figures que l'on peut fai re tou:cs

:!es fois que l'on reprend la premiere pa,rtie de l'air.

·A l'egard de la

~conde

panie , elle ell: compofee pour

·chaque e(pece

contreda1ife ,

d'une , de deux ou de

trois des figures door on vient de dor.ner un decail ,

de deux ou trois fortes de pas , c'dl:-3-dire , des pas

rigaudon , des pas balanceg ,

&c.

kroit

fou–

hairer que l'on imprin,at ace fujet

recueil;

2°.

un<:

inflrucbon pour combin

varier ks formes; 3'. que

l'cin inventac de> notes fi mples pour

~araCleriftr

!'evo–

lution dans l'imprdfiun , fous

md"u re de rhaqµe air.

•Les caraCleres101dinaires de la choregraphie font rrop

~ornpliques

; l'on ne peut les repreti:nrer quti par la

gravure,

non pas par la !imple impreffion. O n pour-

.roit ccpendant de!igncr le cercle par un

Q ,

de–

mi-cercle par un ( : ) , la croix par

la double croix

=I=\=,

la chaine

o-o

O·O O·O,

&c.

Comme ks

con–

tredanfas

fotiguent par les evolutions

par

variete

des pa$ , l on a intmduit depuis peu en France une

-danre qllt l'on appelle

l'allema11de.

Cette danfe n'admet

qu'une kl1le

rpect: de pas de boiccule , forme par un

plie

deux pa' marches : l'on a varie cette danre

par les enrrclacemcns des mains

par la differente

1tition dt: la cete

des yeux. Mais cette danfe , peu

decenre , n'aura pas cours pendan t long.rems : les

con–

treJanfes

au contraire plairont toujours aux peuples qui

font

FrJturc:lle:nent gais. ( //. //.

L. )

CON

fRE-ECARTEL E' ,

(tenm

de Bla/011.) Voy.

.Difliomzaire raijimne des Sciences

&c.

planche

fi–

gure

de !'art Hiraldique.

CO TRE Ht.RlYJINE' , (

terme de Blafln.) Voyez

Diflton. raif. des Scienc.

&c.

pl.

jig.

de /'art.

Heraldiq11e.

lONTRE-MARCHE ,

(//rt inifitaire. <f'afiique des

Crees.

)

L es

con/re-marches

faifoi~nt

chez !es Grecs

par files ou par rangs. l ls divi1oient Jes unes

les

·aurres en tro1s erpecc:s , la Macedonienne , la L acede–

, rnonienne ou Lacon ique ,

la danfe , qu'ils nom–

mo1ent encore

Perfique

Critoife..

Dans la

co11tre marche

Macedonienne par files, la pha.

Jange

portoit en avant du terrein qu'elle occupoit,

pour faire enluice face vers

cote oppore 3 celui

qu'elk regardpic. Dans la

.contre mm:che

La~edemonien

ne , la plulange re porto1t en amere de Ion terrein ,

en prenant de meme un afpefr d1reekment contraire 3

celui qu'dle avoic d'abord. Dans la danfr , ou

conire-

CQ. N

mar~he

,Perliqm:,

phala-pge·Jl~

qu[ttoit-?!')i11t,fa.r.

{er;i

rein , mais tous lcs foldats-qv·.i:.ltangeoieut.i

·Lc

diicu·

rion alfoi t

mett1e 3,la pl;µ:!l' du ferre-file,

krre–

file

celle .que

l~:·i:l~c4rion,

av0i t quittee ...

la 6n

mouvement , tous faifoient face du· cfne auquel iis

tournoient le dos., - ·

- ·

Les

co11tre-marcpes

fe faifo-ient par

raqg~

.lorfq';i'ili

vouloient 80rter

J'!

pan[c;

t'X t~rie.ure

d'une /eetio)l

.:i Iii

place de la par* imerieur-e

celle-c;i, fu r le tq

rc.in

que la premiere occu poit"

EllCf

~voi~r.t

pour objc

t de

fortifier

1$!

centJe ou !es p,arci<;s

interieu~es

de 'la

phl–

lange ,

d'en renforcer -l:e? droires ·par k s gauchcs

Jes gauches par; Jes

drgit~s.

. Lo_rrqu'i ls er9ient a portee

l'ennemi, ils ne fai•.

foient ce mouv.ement que par petites divi!ions,

ja–

mai5 par grandes troupes.

Pour faire une

coutre.marche '

Macedonienne, il

fal~

loir que chaque chef de fi

fie

d'abord un demi.tour

gauche ;

pres q uoi tous les foldats de

fa file. al–

_loienr paq'er fucceffivement fur

gauche pour re re–

.mcttre derriere Jui., dans l'ordre qu'ils devoient

gar–

der entr'eux

mcmes .di!lances ; enfu ite de quoi.

routes !es files retournoient

la fois f'ur le tcrrein quc

phalange venoic de quitter,

elks

s'y

anetoitnt

des que.!es fare-files

oi~n

revenus.· '

Comme une

.troop~ _

e.i:i

J.ex€

cutant cette manreuvrc

per9

'.;ie

fo,l)

t~rrei~.

t2urne le dos

l'ennemi , cc,–

Jui-cj , gui ri'ell:,

tomb~

h1r res derrieres que

P~f

unc

attaq~e brurqu~

impr~vue

, ·a rout lieu <l"'-•crpirc

qu'eJle plie

l\z

prrnd

t1 ite devant lui.

E~'

general. da9°s la_

conlrN11ci·che

Macedonienne)

Jes chefs de files faifoienc demi-tour

droite,

fold~ts

de chaq"u

file nya nt fait

drqite, alibient

taus

paifc r"J'un apres

l'aurr~

\r.Ja

g~uche. de

leur chef-de

file pour fe mrttre par or

d re d

erriere .Jui. (

Fig11~e

16 ,

de la <faflique des

Gree~

daflS nos ploizches de

Art

Ill~·

fitai;-c. Sttppltiment.

) ,

•l

L a

co111re n1arche

,Lac&lemoni~nne

s'exi'.c utoit en fa1-

fant faire

toqre

.la;

crgupe un

d~mi-tour

gayche ,

apres kquel taus les fol<1ats de (haque ,file ,

jul'qu~au

chef de,f:ile , alloient par ordre fc. porer.

d~v~nt

tey.

re-file ,

fe placer fur

tcrre1n qui eto1t aupara–

vanc derriere la phalang,e. Cette nrnnceuvre avoit cet

avantage fur )'.' pr#cedcnte , en ce qu'on_

s'ap~rocho1t

de: l'ennemi ;

q~1'on

paroiffoit fondre lur Jui,

metm:

fuire.

(figure

17. )

La merne

contr<-marche

pouvoit s'executer amrement:

on faifoit faire

demi.tour a gauche a chaqU< chef

de file , qui· alloit enfuite occ uper dennt foi un nm1-

vea u tcrrc:in , ruivi des foldats de fa

file dans l'ordre

ils etoient entr'eux.

(figure

18.)

Ou bien , le lerre.file ayanr fai t ckmi-tour

dro1te,

s'erant arrete, le foldat qui

precedoit immed1a–

te111ent faifoit

droite

alloit paffer fur

gauche

pour

remettre encore devant lui. Le rell:c: de la

fi.

faifoit le memc mouvemenr ,

cous Its

fold~cs

al–

loient enfuite

replacer l'un devant l'auue

jutq~es.

chef de file , qui venoit enfin re remettre

ltur

me:.

Dans la danfe ou

ccntre.morche

Perfiquc, k chef de

file faifoic demi-tour

droite , marchanc fuivi

file jurqoes

qu'il fUr arrive au lirn que

.ra–

re-file occllpoir ,

que celui ci eC1t pris la place

a'ou

chef de

file

eroit parti.

(figure

19.)

•

Les

con/r,-marchcs

par rangs fe

tailoient <le

me·

maniere.

fau t obrerver , pour !'intelligence des figures, des

cont;-e marches,

que !es petites !ignes dunt ks

foot

marques , defignent

c6te vers J, qucl ks foldacs font

face apres la

contre mm·cbe

(Tl.)

CONTRE-MARQUER, v. a.

(Man.)

c'efl: lorr–

que Jes chevaux

fcnt

hors <l'fige de mlrquer narurel·

lement , c'dl: 2-dire,

huir ans. L es maquignons

con–

tre-marquent

for-tom ceux qui conrervent la dent rour–

bianche j urq u'.i la vieillelfe.

a plufieurs

la·

~ons

co11/re-marq11er,

c'efl:-3-dire , d'ajufrer

dent•

de m

niere qu'e! e paroilfe noire

creufe.

plus

commune