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GON

ttue

rian-l'eiftcnt ,

ii

j)renoit plailir

a

p'aJrer

une

arO'uil.

J~ d'argt!-~t·

Ii

travel's l'os qui. avoit_ete perfore; ii g ue.

flt parfa1tement de

fa

bldfore, ainli que des trepans

l'J.u'Cln lui

fa,

puifqu'il colill:rva long-terns apres une

bonnc: fante.

D 'apres tout ce qui refulte des effets de la· percuf_–

fion,

ii

e(l: certain_qu'oil peut dite, que cette jeune

.fille •dont pa_rle

H1ppo~rate

_

&:

tant d'a utres en pard

tas. ne fero1ent peut.etre pas mores. lion !es eut tre–

:pa~es

; qu'on a_ur?it pu faire le trepan

a

ceux clans

'(jut la nature fa1fo1t tant d'efforts pour fe debarralfcr

,de l'_liumeur qui l'opprimoit de to\Jtes

r

parts, jufqu'a

1a.

degorger

par le

nez par la b·ouche, par les oreilles -

p~r I~ tr-a~fu~

ati.on

a

travers 'le:S fibres otreufes

&

cutan~

nees . L operation

&

Jes contre-ouvertures n'auroient

certainement pas et(capables de produire la moindre le-

1ion notable, qui eut pu intereffer la vie, ni deranger

ks fon_Cl:1ons de l'reconomie anirna-le; qu'on pourroit fai–

Te aufh ces contre-ouvercures clans le cas <l'epanche–

rnent, d'abces, de depot , de tumeurs cje quelque gen.

'T.e qu'elles fulfent, ?ans les aurres capa,ites au

par~

~1es

du corps humarn.

II

efl: conftant qu -, meme clans

le doute de reullir, l'on peut !es encrep endre avec le

flambeau

de

l'anatomie, parce qu'il vaut mieux aider

la nature en fuivant fes h1ouvemens, qu.¢ de l'admi–

'rer fans l'aiC!er. Mais fi

la maladie fe.{rouvoit firuee

-d~ns

un endroit inacceffible aux moyeris que la cbirur-

-g1e eh1plole , ii ell:

indubitable dans ce i:as que le

mala<le fuccombera toe ou card. Pigray rapporte d2!ls

fa

Chirurg. /iv. IV

,

chap.

9,

avoir vu un homme qui

~e~11t

une petite blelfure · au fommet de la tete , laquclle

n'aya!lt pu ft cicatrifer, le fie perir fix mois apres ,

&:

ayant ouvert le crane , l'on

trouva un abccs au–

delfous de toute la fublbince du cerveau.

• 11

efl: evident, d'apres ce fait

&

beaucoup d'autres.

·qu'on po1:1rrait rapporeer , que

lorfque !es maladies

fon~

dans des lieux inacceffibles , elles font toflio11rs

fu1v1es de la more. C'eft encore dans ces t as malheu–

reux , ou il n'y auroi't 'non .plus. rien

a

entrepren<lre

forfque

l'efrt:c de la percuffion auroit octa!ionne

des

'linevrif~1es

, -des varices, des polipes, des cu\neurs

par

~cong~Chons,

des ruptures confiderables de vailfeaux,

"bu b1en encore , lorfq ue les liqueurs- vienn.enc a fe con–

denfer,

&

fe metamorphofer pour produire des carni–

ncat1ons, des offifications,

OU

des pecrificat\ons,

&c.

Malgre Jes

regles le plus po!itives qu'on pourroit

·etablir .• l'on trouvera toujours des cas qui ne feront

fufcept1bles d'aucun fecours,

&

ii

y aura toujours

·des exceptions

a

la doCl:rine que !'arc prefcric dans la

-cure des maladies par

contre-coup

,

d'aurnnt plus que

leur _complicat_ion varie auffi fu ivant l'age, la com–

plexton du fuJet , la parcie affeCl:ee, la faifon, le cli–

mat, la nature

&

la gravite des accidens.

On conclura de tout ce que nous avons dit fur le

fojet de ces maladies:

·

-

r

'>.

Que leurs accidens dependent de la re!H1:ance ou

de la foiblelfe, ainfi qL1e de la fenfibilite fpecifique des

p arties fur lefquelles la percu!Iion a exerce fan aCl:ion.

2°._

De certain derangement que peuvent prendre

nos liqueurs par le retanJement qu'elles eprouvent dans

Jes conduits de toute efpece.

3°.

De la depravation done les folides·

&

les Aui–

<les font fufcept1 bles en fe meramorphofant en ma–

tiere etrangere.

Enforce que,

£i

le principe des nerfs efi derange par

quelque compreffion, que ces memes nerfs ou d'au–

trc:s genres de

vailfe~ux

foient fc:coues, divifes, ou

rompus , ou que Jes

liqueurs qui Jes parcourent de–

viennent perverJes

OU

qu'elles fe metamorphofent en

fu.

bftance ecrangere , ii fuccedera bicntot des accidens qui

conduitont le malade au tombeau , s'il n'efl: fecouru

promptement, fuivant les indications qui

fe

prefencent.

Cure.

11

_ell con!lant que , de quelque maniere pof–

fible qu'ex1!l:e une. irritation ou maladie produite par

l'effc:t

~e

la percuffion , quand l'on fera

attention

a

la tnJn1fefl:at1on p.rompte ou tardive des acc·idens qui

C 0 N

543

en depeh'dent, \'on mettra

certai~ment

tout en ufagc

pour fauver la•vie aux malades qui en font affeaes.

A infi

les premieres indications qui fe

prffeotent,

font d'obtenir par toutes les voies convenables

al~

re:..

folution, la diflipation des Auides ftagnants, qui occa–

fionnent

les differences ·affeCl:ions, que nous avons re·–

-c.onnu provenir de la lefion de telle ou telle partie;

nen n'e!l done mieux indique pour rffoudre, que Jes

fa1gnees

&

autrts evacuans diriges

a

propos, fur-tout

quand ii

y

a lieu de prffumer q_u'il fe joint

a

la le–

fion quelfi!ue depravation <lans-

les

liqueurs qui font

craindre certaine efpece de fic:vre done le caraC\:ere fait

tout apprehender pour !es fuites du malade.

L'on doit encore employer routes les efpeces de

re–

folutifs pour debarra!Ier Jes parties alfc:Cl:ees du

contrt–

coup,

OU

birn !'on doit

fe

determiner

a

incifer

&

faire

· le.~

concre-ouvertures, non-feulement pour decoqvrir le

principe du

ma! ,

mais encore pour obtenir le dega–

~ernent

des difrerens pointsde compref!ion·que prndui.

Jene !es B·uides ftagnants'

OU

d'autre& matieres etran.

geres fur les parties lffees, ou bieh encore en relevant

le~

pieces offeufes , detathees ,

o.u

enfoncees dans cc:s

·parties pour faire

ceffer !'irritation des librilks ner–

ve1:1fes qui palfent

a

t.ravers Leurs fub!!ances.

M ais lorfq ue

les

accid~ns

con!ecutifs arrivent, on

ne doit plus douter de Les accribuer

a

quelque amas.

-ou epanchemern fourd qui fe fera forme dans la par–

tie ou la capacice de la tece, de

l'a

poitrine ou du

v~ntre

qui aura re1=u l'impreffion de

I.a

percuillon , d'ou

doit rHulter nece1fairement te depravation , ou 1'abo–

lition des ufage5 amibues aux parties affeCl:ees ;. c'e!t:

pourquoi l'oo doit bien remarq uer

&

faire ammtion

aux accidens

qu-i

arrivent aux bklfes;

&

fi

M.

Fizc

a vu guerir une

apopl

ex.ie occalionnee par- une

chute

en employant le Erepan, ii falloit bien que cette ch.ii..

te eut determine

u.n

cantre-coup

fur quelq,ues vailfeauic

fanguins, pour produire epanchemenc

&

par confequent

tes accidens

de

l'apoptexie.

Vo.yez

la

/lie

&

/es Princi–

pes

de M . Fize

,

par

M.

ECleve.

Nous pourrions fuivre les preceptes d•urr-des plus

habiles praticiens de fan terns; Brilfeau •

Obf.

2 ;.

le

grand fecrei , dit-il ' foit qu'il

y

ait epanchement, fra:–

ll:ure ou fracas d'os , c'efl: de trepaner biencot fans

perdre , ni attendte le rems que !es aci;:idens nous prc–

viennrnt,

&

pour ne pas

rcnd~e

l'operation infrutEueu–

fe , c'dt de ne pas epargner

le nombre des couroD–

nes pour faire un grand jour, c'eft d'ouvrir en tout

fer.s , c'ell: de conper

&

emporter des portions de la

dure.mere,

&

faire des legcres incifions au cerveau

me–

rne fans fe mettre en peine de ce qu'onc dit lcs an.ciens;

en un mot , l'on ne fanroit trap tmporter • debrider •

pour debarrafit r dans ces occalions jufqu'au moindre

obO:acle qui s'oppofe au mouvement du cerveau

&

auic

font'lions que chacune de fes parties,

&

de celles de

l'economie animale doivent exercer.

L'on doic concevoir

a

prffent q1:1e

lorfqu'on aura

tente par toutes les voies propres

a

la rffolution' le&

moyens de debarraffer !es parties au le defordre ell: con–

nu, !'indication ell: d'ou vrir la cap-aci£e ou ell: le prin–

cipe du ma! ; pour cela, l'on met auffi-tot

le

fond de

la divi!ion au jour. afin d'enlever

a

la nature tout ce

qui s'oppofe

a

la nutrition

{loc

a

la reunion des parties

contufes , divifees ou rompues , · comme auffi d'oter au

relever !es corps ecrangers de toute efpece qui peuven.t

re

trouver dans les capacites

&

entre la fobfl:ance de·s. parties.

Si l'on joint

a

ces moyens le concours des

~edica­

mens convenables que nous avons indiques fo1t pour

favorifer la refolution des foes ftagnans qui peuvent

fe

depraver, foic encore pour hater la chute ou l'ex:

foliation des parties contufes qui ant

foulfor~

dans

l'dfet de la percuffion ;

(j ,

dis-je , l'on s'appl'.que en

meme terns

a

faciliter les mouvemens fpontanes que

la nature opere clans ces

cas, pour

debartalf~r

les

parties fairies d'avec !es parries malades _,

l'on

~era

for–

ce de convenir q ue l'ilfue de

ces

mat1eres

etrangc–

-res ne fauroit s'obrenir -qu'en pratiquant .pour .l'or.