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518

c

O

N

CON

Re111ar1ue.

Ce poiO"on forme avec l'anniko un genre

CONNETT I, f. m.

( Hift. nat. Botaniq. )

Les Bra:

particulier clans la famille des (cares ou nous l'avons

mes appellent de ce nom ,

&

de celui de

tilocaraudi

place. (

M.

ADANSON.)

une -plante que les ' Porrugais nommenr

grabofa·ovada'

CONlNGINNE,

f.

m.

(Hi.ft.

nat. Jcbth;•o/Qg.)

poif-

Jes Hollandois

heykevlm ,

&

qui a ere a!fez bien

grave~

fon des iles Molllques, pa

(Tabl

emenr deiline

&

enlu-

avec la plupart de

(es

details par Van - Rheede dans

m ine fous ce nom , par Coyett , au

n°.

150

de la

fon

Horrus Malabaricus , volume

Jill,

page

67 ,

plancbe

p remiere partie de fon

Rmifil

des poi/ons d'Al/lboi11e.

XXX//,

fous

k

nom de

11uren-kelengu

&

1111ru11

kelengu.

11

a

le corps court , dliptique , tres-comprime par

C'efl: une plantc: vivace

a

racine en navet , lon<>ue

]es cotes , pointu au x deux extremites , une fois plus·

de pres d'un pied fur deux

a

trois [>OUCtS de dia;;;e.

long que profond; la tere, la bouche

&

ks yeux pe-

rre , d'ou fort tine tige cylindrique a e deux

a

trois

tits;

k

ecailles petit<:s , couvrant la tete ainfi que

lignes de diametre , longue de quinze

a

vingt pi eds,

le corps.

grimpantc . heriffee de quelques epines tres-rares roni-

Ses nageoires fon t au nombre de fopt, favoir , deux

qlles , longues d'une ligne

&

demie, courbec en bas.

ventrales petites , pointlles, f'ituees au-oe!fous cles deux

Les feuilks font alternes, digitees , compofees de

peCl:orales qui font me'diocres; une dorfale affez Jon-

cinq folioles elliptiques , pointues aux deux cxtremi-·

gue , plus haute devant que den iere ; tine derriere

res , JongllCS de trois

a

fix pouces , deux fois mains

l'anlis prefqu'auffi longue , pllls ba!fe devant que dc:r-

largi;s , entieres , minces , tend

res ,

verd-brunes , rernes

riere ,

&

une

a

la queue , fo urchue jufqu'au milieu

ddfos , li!fes ,

luifantes

delfou~ .

relevees d'une cote

de

fa

longueur.

.

r'amifiee en

q

uatre ,

a

cinq

p~ires

de nervures

a

hemes

Son corps

efl:

violet , avcc une ligne noire

fur

k

blanches,

&

portees rayonnanres

au

fommet d'un

milieu de chacun de frs cotes.

~a

tete

&

fes nageoi-

pedic ule cylindrique une fois plus court, garni de quel–

res font jaunes; la prunelle de fes yeux efl: rouge , en-

ques epines.

'

touree d'un iris jaune.

·

De

l'aiflelle de chacune de ces feuilles fort

U!l

tu-

Mteurs.

Le

coninginne

en commun clans la mer d'Am-

bercule ch:irnu, ovoi'de, verdatre , obtus

a

fon origine,

boine, autour des rochers.

pointu

a

fan extremite fuperieu r' , frffile' long d'llll

Remarque.

11

forme

avec

le paning un genre de

pouce

a

un pouce

&

demi , de rnoitie moins large.

poi!fon particulier clans la farnille des fpares. ( M.

De la ·meme ailfelle fort aum un epi prefqu'aufli

.'\DANSON.)

,

Jong que Jes feuilles , portant fu r toute fa longueur

CONJOINT ES , (

Mujique. )

tetracorde de

conjoin-

une Vingtaine de fleurs·jaunes d'abord , enfuite noir3-

us. Tloyez

SYNNEMENON. (

MTJjique dej anc. )

Dift.

raif.

tres , longues d'une ligne, portees fur un pedunc\Jlc

des Sciences,,

&c.

(S)

·

cylindrique egal

a

elks.

11

paroit qu'il y a des fleurs

§ CONJONCTIVE, (

Anatomie.)

la

conjo11lftive

efl:

males feparees des fonel les fur des pieds differens ; mais.

produire par la pea'u du vifage , ran t des fourcils que

Van-Rheede n'en dit mot

&

k s laitrc:

foup~onner

her–

des joues ; cette peau re continue de chaque cote fur

maphrodices.

la paupiere ,

&

i;n forme la lame exterieure ou cuta-

Chaque fleur efl:

inrnmplette

&

pofee fur l'ovaire,

nee; arrivee au bord libre ou au tranchant de la pau-

el

le

confifl:t: en un calice jaune d'abord, enfuite noi–

piere, cette meme peau revient fu r elle-meme , mais · rarre , cylindrique, perfi(l:anc , en un tube long d'une

el le change de nature

&

devient m' s-delicate; elle efl:

ligne , partage

a

fon extremite en cinq denticulcs , por–

blanche, mais remplie d'une infinite de vailfeaux rou-

te fu r un ovaire ovo'ide

a

trois angks.

. .

ges; elle remonte

a

la paupiere fuperieure jufqu'a fon

Cet ovaire en murilfant devient une capfole ovo'i–

origine du bard de l'orbite ,

el

le en redefcend enfuite

de verte, longue de neuf a dix lignes , une fois moins

devant l'ceil ,

&

devant la (clerocique

&

la cornee '

large, rriangulaire ,

a

trois loges fongueufcs , epai/Tes

pour fe continuer avec la peau devenue la lame in-

d'une

ligne ,

fe

feparanr

&

contenant chacune une

terieure de la paupiere qui efl: redefrendue au bord

graine elliptique, femblable

a

une graine de melon,,

de l'orbite,

&

qui en remonce devant l'reil.

longue de fix lignes , deux fois mains large , coupee

L 'epiderme accompagne cecte production de la peau,

a

fon extremite d'une fenre , par laquelk elle en aua,

elle couvre auffi bien que la

conjo11tlive

la cornee rran-

chee droite au fond de la capfulc.

fparente,

&

!es forpens en depofant kurs depouilles ,

Culture.

Le

connetti

croit au Malabar, fur-tout au-

y

lai!fent

le

mafque cuticutaire,qui avojt couvert leur

pres d'Angi-Caimal';

ii efl:

toujours verd ,

toujours

cornee.

charge de flems

&

de fruits ; ii fc: multiplie de grai-

L a

co;yonllive

etant la peau

mem~,

&

n'etant re-

nes , mais plus prompceme:it par k s tubercules qui

couverte que d'une epidc:rme

tres-fine , efl: d'une fen-

font

aux aiUelles de fes fcuilles.

fibilite extreme ; c'e(l: a elle qu'appartient

le

frntiment

Ufoge.

Les Malabares ne font d'autre ufage de cette

<JU'on a cru trouver

a

la cornee. (

H. D. G.

)

plante que d'en m<tnger

Jes

cubercules.

§ CON

IQ_UE,

( Geom.) fctlion conique ,

quelques

Remarque.

Cette plante qui n'a ete determinee j u-

ameurs fombknt acrribuer

a

Plaron la decouvertc re-

fqu'ici par aucun botanine, nous parole

(e

rappro–

marqur.ble des

je[liom coniqTJes.

11

y a quelques mots

cher du tamus

&

du jan-raya

&

former un genre par"

dans un ecrit d'Erato!thene , qui poun'oient la faire ad-

ticulier clans la famille des arifl:olo hes.

/loyez .

.nos

j uger a Menechme;

Neque Menechmcos necej[e erit in

Fa

miller des plantes, vol11me

II,

pt1ge

76.

(M .

ADA NSON.)

tono Jecare ternarios,

dit-il , en parlant

de

ces courbes.

CONNEXE , (

M11ftque.)

tame de plain-chant.

floy.

Mais comme on fait que ce gfometre platonicien em-

M1xTE ,

.(

Mujiq.

)

STJppl.

.

.

ploya les

fat/ions conique;

a

la

rffolmion du probleme

CON1 OISSANCE

DES T F. MS ,

(

Ajlro110111ze. )

rnrc

des deux moyennes dont parle Eratofrhene dans ette

que porte l'ancienne ephemeridc des mouvemens ce–

p iece ,

j )

efl:

a

prffumer que c'efl: la lOUt ce qu'i]

a

kfl:es, ou a]manach que publie chaque annce l'Aca–

voulu dire par ces mots. Nous ne conclurons done

demie des fciences de Paris , pour l'ufage des

all:ro-

rien de la en faveur

de

Menechme; nous nous borne-

nornes

&

des navigateurs. Ce titre a pu faire croire

a,

rons

a

remarquer qu'on voit dans le

L)'cie

des traces

ceux qui n'avoient pas confulte l'ouvrage, qu'on

y

d'une connoi!Tance a!fez approfondie des

fe{/iQllS co11i-

annon~oit

le beau terns ou la pluie; mais il ne s'agit

qTJes.

Les deux folut1ons que

le

geometrc donr nous

dans cet ouvrage que des tems conri<lfres afl:ronomi-

venons de parler, donna du probleme des deux mo-

quement,

&

par rapport aux mouvemens cele(tes

EjUi

yennes proportionnelles , en font la preuve. Car l'une

en

fonc la mefure.

emploie dcux paraboles ,

l'autre une parabole com-

Ce livre qui a ete le modele de tous !es almanachs;

binee avec une hyperbole entre les afymptotes. Cette

&

qui fert encore

a

faire tous ceux de la France, fut

dernierE montre meme qu'on avoit fait

a

Cette epoque

publie pour la premiere fois en

I

679 avec

Ce

titre :

<J Uelque chofe de plus que Jes premiers pas dans cette

La copnoi.f!ance des terns

OU

Ca!endrier

&

epbimirides du

~hforie.

(t).

lever_

&

d11 m"btr_

du

foltil, de

la

lune

&'

des mares