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434

CL

A

rvic11le

en: calfee ou defarticulee , parce tjll'dle ne peut

plus kur fervir de point d'appui.

.

.

Ces mufcles done

Ii:

rapprochent

d~

kur 1nfert1on

en determinant l'epaule en avant , pendant

q_u~

le

mii–

Jade d'un autre cote a beaucoup de d1fficulte

a

relever

le

br~s.

Cda pofe, ii fu it que

~e

derangement ocpfl?n–

ne pour l'ordinaire le

gonllemc::n~

.avec la comprefh?fl

de la rrachee.artere, de la jugula1re' de la fouclav1c–

re

&

de la plus grande partie de la

hµi~ierpe

paire

de~

llerfs ; p'ou la difficulte de refpim , l;i roµgn1r

d~s

yeux ; Jes CtourdilJ'emens, J'anxiete ;ivec depravat!OI)

ck

l'aClion d1.1 bras

~

de

l'~paule'

&c.

Les parties etant ain!i lezees , ii n'efr

p~s

doQteux

qu'on doit cherchtr

a y

reme.dier

!c

i:ilutoc po!fi.ble, en

Jes u:meqant dans leur J}rnac1on ord1na1re ; ma1s com–

me cette partie efr tl'es.expofee

a

etre cafle.e OU luisee.,

ii

efr i;on(tanr que

ces

maladies

peµv~n~

erre comph-

quees de quelql:e accident facheuJI.

.

Aujqµrd' hui la diffiq1lce n'dl: piis di:

r~dum:

111

fla–

'l.licule ,

tous Jes 111oyens employes jufqu'a prefcpr font

confacres dans

l~s

traites des

rnal~~ies

des os

1

~

rem–

plilI'rnt parfaitement

l~urs

vues; le point

le

plµs em–

barralI'ant dans la curation de ces

'malapi~s

,

~ft

di!

maintenir les parties reduites dans leur fnuation natll·

relle poµr 1=n qbtenjr

je

plqs

~onv~naplep1ent

!'I

reu.

nion.

·

II

m'a paru toqjours ires-difllcile de remp\ir cet ob,

jet, lorfq4e fur.tout Ja luxation ou I<\

fra~ure

efr com.

pliquee

tje

plaie d'arme

a

feu

~

OU de [Ollte aqtre na–

tore qqi exige des panfemens frequens. Dans ces cas

.J'on juge bien que la guerifon qui en refulce

e[l:

tou–

jours imparfaite , par(e que l'on efr malheureufe ment

force, faute de moyen pour contraindre les parties,

l~1r­

tout

a

l'armee' d'abandonner !a guerifon au foin de

1<1

nature en recommandant aq malade d'evafer les epau–

Jes le plus en arriere qu'il peu[ pour. n'etre pas eftro,

pie : l'on fent parfaicement que la guerifon du mala–

de ne fauroit vaincre

a

chaque in!hnt la re[1ftance des

mufr les

&

la

difpo!it1on 0\1

\I~

(ont

~ontinqellemen~

de porter l'epaule en avant.

C'eft pour eviter de parcils in,onveoiens , que j'ai

fimplifie leur

traitemen~

en fub!):ituant un moycn plqs

si\r que ceux qui loot deems par les auteurs,

&

en

meme terns plus facile a cxecu[er par-tout

&

en quel–

que lieu que l'on puilfe fare, q_u'i en!in a l'avantage

pe contenir les parties

tm'.1jour~

en fimation, en lai(–

~ant

en meme terns la liberte des panfemens indifpen–

,{ables dans le cas de plaie, de [umeur, ou d'<\bccs_.

Pour reduire la

cl(l:uiqtle ,

OU la remettre lorfqu'elle

~ft

fratl:uree , l'on le munit de deux bourlets d'un

pouce de diametre,

fa

its d'une peau mince q uelcon–

que , OU a fon de(aut de bazin Oll de toiie ,' n:mpli

de crin, de laine , ou de quelque autre matiere. Le

tour de ccs bnurlets excedera la rondeur des epaules,

~'environ

une ligne feulement dans toute leur circon–

ference, parce qu'ils s'affaifient.

Les cho(es ain!i preparees , on Jes palfe clans chaque

bras pour Jes fixer environ for l'extremite des clav1cules

~ autou~

de ranicul,ation des epaules ; alors l.'on pa!fe

une courroie garnie d'une boucle; par-de(fous les bour–

lcts, vis-a-vis le derriere des epaules, pour les rappro.–

cher pendant le terns que l'aide chirurgien evafe leurs

~xcrfo'iites

pour faire

la reduClion des parties lc.;ees.

L'on doit concevoir 1naintenant que c'e(l par

le

moyen

de fon aCl:ion qu'on frrre en raifon de

l'Cfpece de la

Juxation

OU

de

la fq1C\:ure que l'on a

a

reduire.

11

e{\: evident que par cecte methode, l'on

~ontrain~

~es

panies de manieri: qu'on n'a/plus rien

a

appte·

hender, ni pour le deplacerncnt, ni pour la fitu'ation

tres- penible du malade pendant

tout~

la guerifon.

Pa~

cette methode au.lli, l'on. pellt ferrer en ra1fon que

!es.

bourlets s'affailfeot afin de tenir

les parties dans

1.e

111eme etat , qu'on le de!ire ; lorfque

l~s

b,ourlets font

des impreflions

a

la J,leaU jl\fqu'a determiner des

eco~chures , .l'on

y

remedie facilement en gli!Tant 1;1ne ou

pluf1eurs

p~tites

CO,ml(te(lh

d,~ re~aifi.'eur

de trois

O~

CLA

quatre lignes f6us le bourlet ,

&

a cote

de l'endroit

ccprche. Par cet expedient, l'on

a

l'avancage de foula.

ger Ja peau du malade

&

de p11nfer avec facilite

ks eq.

droics ecori:hes avec quelque petite pommade i1do11cif.

fante OU defficative, puifqu'il refohe de

Cette

man~u.

vre qu'on n'dl: pas force de difcontinuer le traitcment;

i:omme dans Jes autres methodcs, lorfque les bandea

ecorchent

&

coupen~

)es parties

d~

)a

peau fur kfque).

)es elks pofent.

Les chofrs ecant ainfi difpofees , un aide

appliqu~

fon genou contre le dos du malade entre les epauks

qu'il prend avec Jes mains pour les evafrr en dehors,

iandis qu'avcc

le

genou,

ii

poulI'e le corps en avant ,

d'ou rffulte l'extenlion

&

!a contre.exten!ion que l'ori

fait pills ou moins

forte ,

fu ivant !'intention de l'ope.

rateur µv4nt de rememe Jes pieces rompues

~

deta–

chees dans leur !ituation refpeClive. L'on ftnt parfai.

tement que Jes chofcs etant ain!i alfujetties , ii n'e(\:

plus quelj:ion que d'appliquer Jes topiques convenables

avec un appareil tres-leger

&

le plus !imple pollible,

fans

au~qne:nent

deranger \es parries luxees ou fr11-

C.hirees,

·

·

Par cette methode,

1°.

L'on n'aura plus befo\n de

bandage roule ni d'appareil complique.

2°.

On n'aura

plus a craindre le chcvauchement des bouts- de l'os •

parce que les parties font toujours tn txten!ion ega·

je.

3°.

L'on verra chaque jour ks progres des pan–

fomens ,

&

les bandages ne feront plus fujets

a re

re–

lacher ,

OU

Jes comprelfes a

gli(f~r.

4-

0 •

S'il

y

a. des

operations

2.

pratiquer, on Jes fera avec route l'a1fan –

ce pollible ,

&

la chaleur

&

les demangtaifons qui

font prefque infouttnables pendant le traiccment frront

calrnes facilecnent

p~r l~s

moyens conn11s pour ks com·

battre.

·

De plus en foppofant qu'on n'eut point fous la

ma~n

.la matiere propre a faire Jes bourkts , cornrne apres

une affair<: , Oll une retraite ,

a

l'armee , l'on

fe

fert

de quell:!ue corps que ce foit en attendant qu'on puilI'e

mieux faire :

le

grand point

eft

de ne pas- perdre de vue

!'Cvajion des epaules

:3

le moyen de !es retenir ain)i que

no11s

!'avo11s explique.

Par exemple, dans qn cas prelfant, l_'on

a deux mouchoirs pour faire des bourlcts •

&

des

Jar–

retieres pour ferrer en guife de

c;:ourroie , ou bicn l'oq

coupe

I~

chemife du malade pour en former !es trois

pieces necelI'aires , afin de pouvoir commodement tranf–

porter, ou faire marcher fon blc!Te !ans courir aucun

danger.

II

elt

certain que c'e(l par cette manc:euvre

que j'ai maintenu des parties

e~tremement

malcraitees.,

{ll

que je fuis parvenu

a

guerir des ma!ades plus sure–

ment que p;ir Jes 11utres med1odcs.

(

Get arti<{e

efi

(le

M.

CH6BROL,

cbirurgim-major du rorps d11 genie, a.f!ocii, cor–

refpondant du college ro;•al de cbirurgie de Nancy , dit(lcbi

(l

Ncole royale du corps du gime

a

Me.

iel'(S.

)

CLAVIER

r.

m.

(

Mujiq.

)

portec:: generale

Oll

forn–

me des fons de tout le ty{leme qui relultc de la pofition

relative de trois clefs. Cerce po!ition .donne une eten–

due de douze lignes,

&

par

~onfequent

de

vingt-ql~atro

degres ou de trois

o~aves ~

une quarte. Tout ce qui ex–

cede en haut

Ol\

en bas cet

~!'pace,

ne peut

fe

noter ,

qu'a J'aide \J'une OU plufieurs ligncs

pofticl~es

OU

aC•

cidentelles, ajoutees aux cinq qui compolent la por–

tee d'une clef.

Vo;·ez pl. /!.fig. 5, DW. raif drs Scien•

(es,

&c. l'etendue generale du

clavier.•

Les notes ou touches diaton1ques du

clavier.

,

Jef.

quelles font toujours c;onftantes , s'cxprimen·t p¥ .Jes

let~res

de !'alphabet , a l;i difference des notes

de

l:i

~amme,

q1;1,i

e~ant

mobiles

.&

rel~tives

a

la modu-la–

t1on , portent des noms qui

eJi'pnment

ces rapports.

f

oyez

QAMME

fi

SoLFtER.

DifJ. raiJ. des .S<imres,

&c,

Chaque ocrave du

(lavier

compi:end tmze fons, fept

diatoniques

~

cinq \'.hrornatiql\es ,_

reprff~rntes

(ur le

clavier;

inftrumen~al

par autant de touches.

·Voyez

Rl. I,

jig.

l.

~utrefois

i;es treize touches repondoient

a

qllin–

~e

cordes ;

(~avoir

• une de pl u;

~n~re

le

re

die!<:

~

le

mi

naturd , l'autre entre le

fol

diefe

&

le

la,

&

~~g

c;l.e\ll.' ctordes qui

(oqnoi~.n\

c;lcs inmvalles

c;oharmon~·