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SS

VER

JI

!les. Les bois dors, comme le

ch~ne,

le h@tre, le

eharme,

&e.

les doonenr excelleore¡ pour l'ufage des

vtrrtriu.

Les bois blancs les donnen c moin1 bon·

nes , les cendres en fonc légeres

&

fpoogieofes: la

d ifféreoce eles

cooc r~es

iofloe aufli fo r la qoal ité des

cendres . On

m~ l e

beaucoop d' ordures a celles qui

fe

foor daos les maifons, en balay nr les chambres

a

feu ; d'.¡illeurs eeux qui foot rnérier de les rarnaf–

fer , les ghent encore en

y

ajourant du fable ou

d 'autres maneres étrangeres, pour en augmellte r la

m elare ; les cendres '.le fotJgere , d'épines, d'orties,

&e.

lo nt fort bonnes.

Dans cooce

verrerie

ol! l'on fe fer t de charbon de

terre,

il

fauc des ca ve> , dans lefqueUes l'air puille

entrer

&

p~(f¿ r

lib Cl!l.ent a-travers

la g rille,

&

la

braife

du

char bon qui ell: au-deffus .

L '

aé:ion de cer

air augmencera con údérableruenr l' ardeur du feu. Les

caves doivent

r~pondre

aux

fouffi~rs

denr elles foot

les fonélions,

l.eur

longueur,

l.arge ur

&

baucear ,

felon le plan : on les conltru1t ou de ,pierres ou cle

briq ues .

Les piliers fe ryen r

a

foutenir la voure, fur laq.uelle

le four eft conllru ir .

·

On

donne le oom cle

grille

a

cet alfemblage de

\)arres de fer qui formenc le fond du foy_er,

&

fur

Je(quelles O!l fai t le fe u.

lJ

y

en a quatre

OU

cinq .

a

di(crérion ; on

Je~

appelle

barres de

travtrr

ou

dor–

t~~an.r:

·e ll es fervenr

a

fourenir les barres mobiles.

Ces bar res dernieres fon t mobiles ,

3fin

que Pon puiíle

plus aifémenr dé'gager la grille, & üire pafier les

crayers ou mllchefer ou mouíle.

Crayers

o u

mo11jfo.

C'ell: la cendre du charbon •que

la

vio lence de la chaleur conve rtir en une efpe_ce de

verre ou dé macier,e vitrifié!! en forme de croute;

certe crome couvre la grille,

&

ét~utferoir

le

(our

.

en empt!chant l'air de rraverfer la gri.lle,

ti

l'on n'a–

voic le foin

de

l'en dégager •

f)égAgtr la grille.

C'e!l féplrer

a

coup de barres

)es c.- J·yers c¡ui s'3tr(lchenr aux fieges,

~le&

nectoyer

de

cette

cro.ur~

en la rompant.

O n ap

pel le

fiuge.r

deox bancs íolides fur

l ef.q~1 (d ~

{o'nc

pofés

l.es

pocs ; ils fo rJe .contkui ts de

1~ m~me

m

ri ere d

ons o

n s'ell:

[ervi

rour l'intérieur da four.

Fo_ye.r .

C'ell l'efi

a

e

,J'encre les deu" fi eges, done

la

grille fo rme le foud.

ll

e rl terminé pa¡· les

ton–

nelles: c'eft le va(e ou le

batii>l

a

cóntenir l'éehauf–

fage.

Tonnelle..r..

'Ce fo nt deux arcades

~ar lefquelle~

on

fa ic eucrer les pocs rleufs,

&

forrir le' pots caflés; '

ell es

rerC]l i oer~r

le foyer,

&

íervent auffi

a

introduire

· le

charbo n dont oo nourrie le feu par -le moyen des

tifon ni ers.

·

'

·

'

'

Tij011ni'eu.

Ce

Cont deox tr9us

pratiqu·~s

daos les

mura1lles qn ¡ ferment les to.onelles, par· lefcfuela on

, jet,re · le charbon

J

pelletéés .,

·

Chambre.r .

ll

y

a

aucanc de charnbres que

de pots;

~lfes

lonr pratiquées daos les murailles riu four

&

au

niveaQ des fieges pour

commodiré dé tourner -les

pors, .quand il.s feronr caflés ; elles ont

fi~

pollees de

largeur fur huit de haurem·.

·,

1

· .Les onvrorrs font des rrous

par

lefqu~ls

on rent–

plit

les por.s,

&

l'on tire la

n~ariere.

do11n on .fait la

marchandife; if

;y

en a antanc que de

po~s ·.

Luncttu·.

Il

y en

a

fi x ; quatre aux arches

a

pors ,.

&

deux aux arches

a

cendriers. ne font

de~

crous

par le.fquels pacre le feu .du four

d~ n~

les arches, On

les a pratiquées pour atcren1per les· pors·, coire les

rnatieres ,

~eS

lonetres des arches

a

pOtS

OIÚ

fept pOU–

~eS ~n

q uarré,

&

~elle~

ges

~e?qr,ier,s ·~x .

pouc¡;s

&

uem1 .

·

,

·

Le.t eomier,s.

Ce font au-dedans du foor les ·quaere

~oi n

• tieges

ame

lun ette~

des arches

a

pots

:

Co11ronne,

c/llott~

bu

vu.Ate.

C'eft

la

¡>arríe fupé–

rieure du foor: elle eft mJ ifive

&

faite de briques

COffiP.Ofées d'un lable qur

a

fondre' avec la terre

1lai fe~

qu! ._r

éli!l

:e ·au fe u,

QU

,bie1~ ave~

la terre 'done

on

falt' les

p.oc,

s .

.

·

Cbemi(e

o~··

demi·é/Jemije .

C'e!l le revlcement. de·

la couronne.

Il

etl de l

m~me

terre dont on s'ell:

~

fervi pour lés · bri<jues de la coqroone: il doít avoir

quatre pouces d'épaJfleur.

ll

fa

u

e

que cerce te re foit

molle,

di

de! la m.t¡ñe

cr~rilpe

que les

~riques.

Quand

je dis

que les

~ri9ues

de. la couronne ' p!.ont 9ue qua–

tre pouces

d~epa1Ueur,

Je parle de l'qr:dina1re, car

rien·

n'emp~che

de

leur 'e

o

dqnr¡er

cit~q,

QU

fix,

o

u

{ept,

&c.

Arcbe

J

fJot.

11 y

a

quatre de ces arches aux qua–

F~ ' ~oi~s -

du

four

~

Qu

~ ~et ~ttremp.e~

le'

p.ot

~ ;

VER

elles

(!lmt

~chauff'éés

par la chaleur d11

four, qui

Y

entre par les lunettes.

Attremptr

Mn

pot

. Pour attremper un pot,

011

bouche ou l'oo marge avec le margeoir'

la lunerte

de l'arche

a

por. On mee fur trois petits piliers

Oll

fur fi x moitiés de: br iqu es , dont deux moit iés. for–

ro enr -cbaque pilier, le

for.~d

du por

a

actremper. On

l'enferO)e

d~ns

l'arclle par une légere

ma~o nne!·i e

[;~ i ce

de tu iles ou pl aques de rerre , felon qu'on JU–

gera

a

propos. Cela f:tit_,

OA

ciei1C d'llbord'!e por

. dans une chaleur modérée , plus ou rnoin

de cems;

felon qu'il éroit plus ou moins fec.

11

refle daos .ce

pre(l,lier érar envirGn i'epr ou hu ir heures: puis on

retire le margeoir d'eaviron. deux pouces,

&

le rot

refte

dan~

ce recond érar environ le meme eems :

Qq

retire le margecúr encore lin

pe~1~

.&

oo laiíle en–

care de l'intervalle;

&

un

tro ifieme rerirement du

margeoir,

&

ainG de fui ce

jut'q u'a ce que l'! mar–

geoir foir encit:rement retiré; on lai{[e le por daos ce

deroier écar en pleine chaleur !)u ir,

dix,

.o u douze

beures . Apres lefquelles on jetre d,u

charboq

par un

croo praeil'lué

a

la ma'.jOI!nerie;

IX

a

meru.re

~u·il

fe

confume , on en jeree

da~aorage,

o

b íervan

t de le

remuer de eems en tems avec un ferr

er. Lo

rfque

l'arche Iera .blanche, la cbaleur aura été

aíl.ez

pouC·

fée; le por lera accrempé, on le tirer.a

de l'a

n·be,

&

on le tranfoorrera

an$ l.e .four.

Arc'hu·undrieres,

O n donoe ce nom

a

d.eux ar–

ches pranq oées au-de{[us

des

glaíes

.a

recuire les

ma'~"

rieres .

iLa glait.

C'e(l ainfi qu'on a-ppelle la par.tie de la

votlre, comprife depais l'excérieur des deux tannel–

les ,

&

eocre les arcl)e s

a

pots, Jllfqu',a-

!'

extrémité

du reverernenr du four .

-

·

MargeiJír .

C'eil

u•1e, tu.ile faite a.vec de la boone

t,err.e, c'eft-a-dire

du

ciment & des éplucbages

de

e-erre

a

pot, done

011

bouche les

lunetre~

des archea

' a

por,

quand .on' veur donner le fe

u

a.

act.rem¡lt'f

1~1

por~ .

FottrneaJI

ou

11rcht

a

recu.ire les boureilles. Fl feA

a qLI<l tr e_,. l,lne

Q

Chaque

CQÍO

de la hale: elles

[011;1:

faite~

de

·~riques

ord1

naires

.

Calfotte .

Eípece de

büi.te

faite ou de br.iquc: oo

d~

pierre,

3

mt'ttre r efr

oidir le

s caones ,

&

a

conferv ér

Les meules qui s'en décach 11 t.

11

y

en

a

quarre,

chaque ouv rier a

la

flenoe.

Voytz

la

Plan•·h, .

Place.

<;:'efl:

Peod('oJt <Ju fo ur

é

e vé

de

ct.Jaque

' ó é

d'environ

qu~rorze

pouces au-d elfus de l'aire, de

la

fialle, ou meffieurs, travaillenr.

Logt.

Trou prariqué au· travers du four,

&

for~

mant une feule o uverture avec la chambre. Son ufa–

ge

ell: 'de loger ies pocs caffés.

11

y

en a

fix .

P(}yes

le plan tlu

.{ouT

.

'

'Tour .

J.?etite murai lle

a

en.11iron dix,hu it pouces

de l'ouvroir,

a

laque! le le crochet eft fceJié; t:lle ..

ferr

a

ga rantir l'ouv.ríer

Je

la chaleur. '

Crochet.

M~ chi ne

de fer ·pofée ou

a~rachée

•lij.ltour,

&

-a

la mt!me díftance de

l~"ouvroi

, daos laqoelle,

l' ouvrier poíe fa canoe

3

chautfer

la para_if9n ',

&

a

mettre la cord!:llihe fur l'embouchure de la bou-

reil'e.

_

'I'erre

pot.

C'e~ .

'-!ne

ter.re

blanchlrre

o~

, grife,

óu coul eur de founs,

fans m

élange d'aurres cou•

teurs·; la terre jaune,

rouge

ne font pas bonnl:!s. On

épluche foigneufement cerce rerre

de

roo te ordure;

on prend une· part(e de cecre

t~rre

épluchée qu'or¡

met daos

.une

arche pour la b1en <mire.

Q

and

t-I

le

, eft bien cutre, on la tranfpoite

a

u moulin .

<Jo

1~

paíle

a

u

tamis,

:JU

loreir du mou·liri, daos un b.1gne o

u

un poin'.jon . Eufuire

on

fait .moudre de la eerl'e

gratfe aum éplud)ée'

&

on la·' fa it paíl.:r par le

mi·

me eamis · daos

n aucre

bago~

ou poi¡t.<_Son; puis on

prend une mefure de terre grlJíie,

&

une de cimenr

ou de la terre cuice; ainfi meíure pour mef

uré d

e

chaque forre, .aucanr

qlJ'on

en peu

e

délayer i

\-la.fo'

s

daos un

~nge

ou l'on marche

1:!

terre. Cec,

allgt! a

fix-piés de fongueur, qu atre piés

&

c.jerni en largeur,

&

di:¡¡ pouces de prQfon(ieur; penchane un

peu

en–

dehor,, formant un ang le au f.oud

~·environ

cene

cinq degrés ; de pl ar¡ches de chc!ne d'un pou ce d'é–

paitfeur .

O r.

y

fait le mélange, (,ion e j'ai parlé

ci–

de!lus, en bien rerournanr la rene; puis on

y

fait

un creu x., daos leqtJe l on verfe' de l'.eau; cetrc ¡;!a

u ·

fert

a

détremper les terres au xqoelles on 'dor¡ne la

conlillence du pain' puis on marche le mélange

a

pié

nud . .M;archer la terre, c'ell, apres

l' avoir répa n•

·due fur le foRd de

l'au~e,

la fouler avec le pié pen- .

~an~

un

cer~ain t~mSI~

au boq.t

du'luel~

on

~'!

r;el eYJ

J

·~