VER
ajoorer_uh peu plus de ciment; le mélange s'en f.alt
COf!lme poqr les terres
a
pots, on l'humeéle,
&
on
l~
Jt>tce
da ~s ~n
coin; l'on concinue jufqo'a ce qo'on
a1c de quot fatre la
moiti~
d'un four _ On la laifle en•
fu ice s' ir:nbiber pendahc quelques jours , puis on la
rerourne avec des peJ.Ies, & on la remarchc ju!qu'a
ce q u'elle fo ic liante; álors on en conll:ruit le four coot
d ' une
m:~ffe,
ou l'on en t'a ic des briq::es;
le~
briques
fonr préférables
a
la mafle.
L'aut-re force de four fe fair avec la rerre glaife &
le fable; mais il eft prefqu'impoilible de prefcrire des
reg les pour fa compoficion, paree que la terre peor
fcre- plus ou moins gratré, le fable plus ou moins
dur, o
u
plus o u woins fo nda oc, o u plus o u moíos
pur ou
m~lé
de maciere écran a ere . Si l'on treuvoit
du
~res
do nt le g rain ffir
b l a n~
&
briltant , on ne rif–
queroir rien
a
s'en fervir : il
faudroic le réduire en
.fable & le p11fer au tamis. Pour facilirer cecee ma–
nceuvre, on metrra reco ire les morceaux de erres, &
c ecee prépar_acion en fa c-i lirera le broyemeQt."'
Pour favc;m li
ht
qual iré du C1ble en dure ou ten·
dre, il faut prendre cinq mefures de fable & deux de
te_rre gralle moulue' les melanger' humeéler & pé–
tnr ave: les mains, en faire une brique, & merrre
cecee
~rrque,
ql'land elle Cera
tJien feche, dans une
arch~
a pot, avec un por li on
a
occgfion d'en faire
recUJre un. Cecee brique s'actrempera avec l,e por;
quand on le vera le por pour le fub!btqer
a
un aurre.
fa1res prend re la brique avec une fparule,
&
qn'on
la
pl ac~
fur les bords de deux pots;
·óri
en connojcra
la quallré au bout de demc jours;
ti
erte (e fond, ou
la rerre ou le Cabl e ne val oí r rien; mais
fi
Pon eft
fflr que la terre ell:
bonl)~,
c'ell: une ·marque·
que
le
fabJe eft
OU
t·rop tendre,
OU
crop melé
d~ f.>~a)l.COUp
de rerre écrangere .
·
·
, -
Poar !avoir s'il
y
a
p¡¡rmi
le
fable des IIJatieres rer–
reftres, prenez-en une pinte; merrez-la dans une ter·
ripe verniflée qui eontienqra fix ou fept pintes ; ver–
fez deflus de l'eau claire; remue1 le Cable av.ec les
mains pendant qud que rems, atitant qu'il faut pour
que-> la
~erre
fe détache du Cable; laitlez repofer le
to:tt env1ron pne ininute, puis
v~rfez
'l'eau par· itJcli–
naJfon dans uqe aurre· terrine verniQée
qe
la
m~me
grandeur que l'aqcre; remetrez e11ebre d.c l'eali claire
fur ·le (a?l\!,
~ r~i~~re~
la
m~m~ ·
'mancenvre }u!qn'l
ce
qu~
1
eau y ;enne pure; Jaifiez repofer l'eau trou–
ble daos l'autre terrine, quand cetre ea u fera el aire,
verfez -la cloucernent
p~r
inclioaifon; Paires
.évaporer
le reflant de l'.eau, .
&
vous aurez la
quan~icé ~e
ter–
r~
qu ti
y
avo1c dans un.e pinte .de . f:¡ble _ J-,e lable
amG
lavé peur
~tre
plus
otl
moin
<iUri
s'il
étoít
I}IJ
peu ter1dre,
011
en
me!angéroi~
tfOiS mefur!!S avec
une
~TJC:f~.r~
de terre ¡!ratle.; mai$ s'iJ lftoit qur, cela
v~ud.rott m1eu~
pour faire la bri,que. J_;orfqu!'!
le Ca–
b. e eft reryd,re, mais non
m~lé
de marieres rerreftres;
lorfqu'il a
1~
grain tranfparent,
q~lle
que foit dlail,.
leurs
!a
cquleur, il fera bon pour le ver re
~
:vqure
o~dlf1:Jlre.
Quand vous
a
vez ·Je üble qui conviene,
fa¡ce~·~n
un melaog e de cinq rnefures
~ontre
deux
dé
~e.!'r~
_gralfe;
m~lez ~<?~~Jme ~i-deflus, ~ acheve_~
1'()–
p~~apof).
,
~our
fa ire les b!iiques, les bien fa ir-e, &
~pargner
le te!Jls
~ m i~ux coh!lruir~
le four, il fa_ut en
avoir
de
pluljeu~s
dimen(ions; il en faut pou,: les murailles,
pour
le~
tLfooo iers, les
li~s
de cqamp, pqur Ja c,:>u,.
rqnqe on la vou-re,
&c.
· ·
Le
maule
pour le$ muraifles
doi~
avojp
di~,n~uf
pou–
«:~s
de
l ongL)~J.l r
1
l}n•ic pouces
&
de!lli de I:Jrgeur,
&
cwq .
&
de n11 qe
profqqq~ur
daos ceuvre pour les ti-
, 1onn•ers , ving t
&
ury pouces de
long~eur,
·huir
pou~
ces
~
demi de largeq r,
quatr~
pouces de profondeur
d'un córé ,
&
de
l'aurr~ pn~
qul!qtité
9é~errninée
par
~a
cou pe
dy
ti
fonn~er ,
·
·
~·arcade d~ rifonni~r
doit
~tr~
le fegment d'un cer-
1~ pl~s
grand Rue ceh¡i qonc
1~
di"rnerre en feroit
la
largeur, entre
l e~ mur:t i!l~s
en haur. Voici le mo-·
yen de trquver c·e fegmenr,
fi
1'
on veut procéder
méc~o4iqu~ment
&
avoir
~n· I!J~me
teml la coupe . de
la Qriqqe, &
par
conféquent l'autre t·óté du moqle
pour l'arcade du rifonnier. Prenez une ficelle de hui
e
• neqf piés, frottez·ll! ave-e de lá
~raie
comme fonr
tous
~~~
chl!rpenriers,
~
for une
graud~
rabie ou fur
~n plan~~er,
que quelq 'l'!ln fixe la ligo
e
fui' le plan·
cher a vec le qoigt · faites-en aut¡tnr, laillanc entre vo–
tre doigr
&
c~lui
de q(Ji
vou~
aide, eoyiroq quarre
p iés;
q!J'!!nfui~~
l'un
de~ ~eux
Rande la corde, & Jui
fatle
rra~~r un~
ligne blaqche
efl
la baiflaot , Prenez
(ur cecee
~igne?
1!1 l!)rgeu¡:
gu
~~fgqqi~¡:
«;JUi--'ft
de
~9
VER
pouees en hauteur
b b;
entre le' points
b b,
coupe't
cette ligoe
b b
en deux partíes égales par la Iigne
;.,
au point
F ;
prenez du poinc
F
fur la perpeodiculaire
Fe,
la parcie
FG
de dix pouces qui foit la haureur
de !'arcade; cherchez le centre
n
du cercle -qui doic
paffer par les rrois points donné
b G b
derriere ce
cercle. Prenez les parries
ba, bb,
de huir pouces&
demi ,
&
dU meme centre
n,
décrivez l'arc
o o,
&
tirez: les lignes
r
p;
x
p
donnera I'á largeur du mau–
le.
11
faur opérer de la
m~
me fa son po\.J_r ·rrouver
le centre & la coupe de la couronne,
&
en avoir les
briques.
Le moule pour le líc de champ doit
~ere
propor–
tionné
a
la largeur du fou¡·' par exemple.
li
le four
avoic fept piés
&
demi de largeur, il en faut prén–
dre le ciers; & que le moule ait trente-un pouces
&
demi en longueur, huit pouces & demi en largeur,
& que les cócés foienc de quatre pouces
&.
demi
de
pro fondeur . Le fapin qui eft fans nceuds, eft bon pour
faire ces moules .
Quand
on
a les moules que tout charpentier
de)
campagne peut faire, les dimenfibns écaot données_.
on
~ravaillera
aux briques. ,Pour faire les briques, op–
fait porter la terre
a
les faire dans une chambre dont
le plancher !oit uni; on lavé bien le maule en
del–
daos; on l'elfuie avec un e:hitfon, puis
oh
le pbu–
dr'e avec .du .Cable fec & patlé au tamis. On l'e pofe
fu'r 'le plancher; on prend quacre. morceaux d'e cerré·
& on les jerre d;,l ns
l~s
.9uatre coins; on remplit 'en–
fnite le lfond du moille; on marche enCuite fur lá
~e-rn~
a·
piés ·nuds' ayanc foin de .bien fotiler
hi
terre
.aaris les coins avec le taloo . On jette de óbuveail
de la 'terre daos le- moule; on la foule com'me au
pamyanc? on concinue jufqu';l ce
q~1'il
Joi.t
plein'; on
a
foin de r.epoufler le moule conrr.e
Je
pl~n<.'ner,
caf'
i-1
fer:t elfort pour fe lever tandis qu'on foul.era; puit
on
enlev.l! la rerre qi:Ji dé.borde .le moule,
/il
t:on en
fépare le fuperflu avec le fil de
cu í
re, & .qui
~
' deu'i
pemsbatuns liés
a
chaque bouc pour
le
rrtreil:X .tenjr
éla.nsl~s
mains.
En
rafao.t avt>c cec ouril les bords
dumou{ e
qe
l'un
a
l'au.tre boUr, cela fait ave
e
U'né
petite pJ.wche plus Iongue que la Iargeur du inoule¡
,taillée
en
coureau, on
achev~
· de
mecrre
)a .bri!}ue
de
riiveau
av~c
les bords du moule.
On ·
pr,end
le
moule diagol)aleme'ni;. on .tierit le moui e qui
lait1~
Ja briqtJe feple; on le - reppudre de fable,
,&
l'ol)
i:ravaill~ ~
une nouvelle bríque.
. ' Quand Jes briques font
¡JO
peU feches, comme-
OQ
s'en a(f{¡rera
~n
les raranr'
&
qu'on les crouve
mi
peu dures, o.n les dretfe' fur
'J~ ~bamp,
ayant foin
,de les
pi:J~er
bien a-pJomb.
-
1
Mais
c~t~e maQ~uvre
ne fufPra pas: p 'our fe
fer~
vir des briques,
il
fallt qu'elles ioieoc repa{lées; pout' .
cet effet,
or1
a · une botre de
treo~e-<;leux ~
crois p.ou.l.
ces de lol)g fur neuf de
large, & lix &
de.mide
haur; ouverce pa11 les deux poots
1
comme on
voi~ ~ri
p,
f~ite
de
el)~
!)e ,
d'un pouce
d'~pai{feor,
le fond
plus forr, & les
c~rés
l>ien clooés.
ll
faut ¡lvoir huir:
1
latres 4e la
m~
me longueur que la
bo~re, ~
d'envi"'
ron deux pquces de largeur; quant
a
l'épaille'ur'
il
faur que deux
d~
ces latt!!S ayenr
un
pouce
&
demi,
peux pn poi)ce
1
d~Ux
'ljn
demi"pouce, deox cróis Ji_.
gnes' O
u
IT)et deuK de ces !artes
a
piar fur le fond
~e
la. botre, Pune
~
un t1es cótés & l'autre
~
f'aurre
córé, & on les prend
qe
•l'~pái!feur
qui conviene
i\
l'efpece de
briq~~s ·
a
pl}(ler..
E~empJe:
(¡
Pon veut
paíl~r
ou
r~ndre
onie une brique pour
la
mu raill~
du
fuu.r,
ell~
doit avoir cinq pouces
&
demi
d
1
épai{feur
lorfgu'ell~
eft nouvelle&!ept faite; mais en te fechanc,
elle preqd rerrait,
&
per.d de foq épailleur. On pren1
des lacees de
fi~
lignes
d'~pai(Jeur,
on les mer daos
la boere
¡
on
y
pote auili la briq9e de ma!liene que
la {urface la plus unie foit en has; puis
a
vea
un~
barre qu<Jrrée de neuf
~
dix lignes
d'
~pfli{feurque
l'on tiene
~nrre
fes m¡¡ins,
&
que l'on
appliq.uefur
les bofds )de la
bor~e
;
a
l)n des l>ours de Ja
bri:.
que,
OIJ
tire
~
racle
1~
brique en rir;,¡r¡c
a
foi
I:J
b<Jrre qui
enl~ve
l'el![cédant de la briqne
i
c~la
fait,
on répete
la
m~qle opéra~ion
a
CO!J~es
les bri:,.
qnes .
H
faut que
!e
four foie
con¡lrui~ f~lpn
la l¡¡rgeur
q~s
pots;
mai~
il
y
a ici ¡,¡ne remarque
a
faire' c'etl
que ceux qui font un flp\lvel érabliflement,
~
qui
ont
a
employer de
1~
terre doQt on n'a poipt
~ncore
f~i~
ufage
doivent la compofer con1111e celle des
pots, eq faire
qu~lques ~uile.$
d'environ
(lx
poucl'!5
de longueur fur qu:me de
lar~eur ~
ua d'épailleur;
-
qu~nd ~11~~ feroq~· -f~f=hes
,
~ll.
prc;qdn: bie'•
exafre·
-
.
~e~