./
VER
.
.
Si l'on Jliaf1e ee degré de chaleur; le .
tJtYrt
etl ex–
-~ofé
a
fe ramaller en mafie informe,
&
l'on perd en
un inllanr le fruir de fon rravail .
Quelque précaurion que l'on ait pu prendre pour
eorlrerver l'uni & le poli Jes furface&, l'uo
&
l'au–
tre fe rrouvenr cependanr
dé~ruics
par les perites irré–
galirés du blanc d'Efpagne qui s'imprimeot fur le
'JJtr-
r:e
./
I1
faur done ufer
&
r'epolir les furfaces.
1
. Ce gen re de travail efl rres-beau,
&
de plus tres–
{ol ide; les moyens de
. 1'
etécurer font plus fimples
&
moins difficile's que ceux de l'émail, puilqu'en ef–
fet cene opération il'>a befoin au plus
1
qu
e dedeu~
f'eu~e .
ll
y a lieu de croire d'ailleurs qu'il
ell.ai{é de
l'ouf!er cettt: manceuvre
a
une plus gran
de perfec-
~on.
·
Vt:RRI! A KOJiU ,
f.
m. (
Vf!t<Yfrí, . )
c'ell un v:.t fe
fait de limpie
wrre
ou de
cry~al,
ordina-irement de
la forme d'un c6ne renverfé, dont on Je ferc pour
boire róutes forres de liquel!rs . .Le
yerr6
a tr
ois'p¡¡r..
ties, le calfce le bouton
~
llJ pªrre
,l
qui
f~
rrªv.ai..!–
lent féparément. 1\.ien n'efl plm indutlrieux q
ue· l'art
de les fo offter, d'eo ouvrir deux des trois
1
&
de les
joindre
a
la troifieme; m3ÍS ce tr.:waiJ ne fe peut eom–
prendre que par la. vne.
(
D.
J . )
Vt:RRE
propre
4
f•ir~
fo#r•{ÍtJn
de
!a 'fJt!{tqufi,
·eoyez
VENTOP~E.
"
VER
1t
E
DE.
Russ¡l!:,
vitrtlm ruthenú·ufl!, v.itrum 'mu–
{coflit'üum,
glaciu
mari,e , (
Hijl.
ntzt.)
I'Qf)
a
donné
ce nom
a
un rafe cres·hlanc; era ni p'arent cornme dú
'()'rre,
qui le parrage e
o
feuilles rres- n,Jinces,
qu~
I'QO
trouve en Rufiie
&
en Sibérie"
&
que
J!OII
emploie '
daos ces pays ppur taire les · vftres des fenerres.
Get.·
te pierre
a.
touces les p.rqpriétes du ratc, c'efl.-· di–
re qu'elle
forr
do feo fa ns foufftir aucune.
altér~rion,
&
les acides n'ont
aucun~
priíe fur elle . ·
·
Cerre efpece de
r~ lc
fe rrou ve fur-tour
~n
Sibérie
1
dans le vo ilinage
d~s
riv ieres de Wi rim
&
de M ama .;
on
appc;!le daos ce pays
.rliudniki
ceux qui s' ooc:::per.t
a
aller
ch~rcher
le
?Jtn·e de Ruf/ie;
qqanci
ils
font
dan~
des endrolt5 ou
r•on
fou pc:Joqne qu'il y en
a '
ils eom–
mencent par
rneft!~
le
f~p ~l!'f
herbes
&
au~ breuf~
failles des enyirons, añr¡
de
d~pouiller
le terrein ,
· P!lur qúe le
íql~il
en ' fra ppanr denus · Je ur fa
(le
d~~ouvrir
c-e ralc qui etl luííant . ll fe
~ro u ve par · l~me·s ou tabl¡!s engagées dans une roche fort dure,
qui ell un
Qli:Jrtz
J·aunarre
m~ ! ~
de fparh; c'ell
peut~
'r,re une
eJp~c<: .
e
.~aux gra n i r~ ,
Ce
~a ! c
n•en
~>inF
e n
~om::hes furv!e~
nt
p-¡¡r· 6lons, on en rrou ve
de~
tamt!s
r~p~nciu~s
fí!ns
ordr~.
Ces larnes on r quelque–
fois
crois
a
q'uatr:'e piés en quarr.é, & qu elques
pou~
ces
d'~p~ i ffeur.
J..a
dur!'l~é
du rocher do rr r
ce~
pau–
vre$
OQVri~rs
ne .peuvent point ven ir
a
b() Ur faute
d'inl'\r\)menr,
&
pan··e' qn'il.s ne fal(ent · pas le faire
faurer .11vec dt-
la poudre, fait q4'ils ne vont poinF
chtrc.~et:
le fa le biel'! ayar·rr:
d'11 fll e or.~
M
Gme lin ·con-
_¿ie éhw~
que
~e
tale a
peut~ ~rre·
bcíoiri' du coima de
l'a ir pour fa formalion .
·
·
Le ral 9
l.t!
plus ell{ché
!!ft
celqi qqi etl blanc
&
tranfpar~n~
comme
~e
tea u
de roche; Qn ne farr J?á&
fi
gran~
cas
de celui qur
en
'!'erdarre :
Qn
a au lli égard
pool'
1{!
gri~
a
la gnwdeur des
morc~aux;
l'on e
o
croo–
ve
fJU~Iquefois
qu·i Ont
trnj~
a
qua tre piés eu quarré ._
~e p!p~ · ~¡;~q f~lc
pu
.'l
!er.rrde
R:t~fJ?~ fe · p~.ye fu~~~~ .
lJeUlf l4fqq'a Un OU
d~UX
roubl~5
( de S:iqq JUÍqo'a_
d1~
franc~)
la
livr~
.-,Le co11lmun, gll'on appelle
tfihe{-
-
'V.Ie'!!.l~ ~
&
qm na qu'envrron
\111
demi·pié en quar.,
l
'é ;.le paye
d~
8
a
lO
fOUQJes le
fJUtj,
c'e{l..a.dir~
40
ltv.res. f.,e tale de la plus m,auvaife qualiré
&
!-JUI
eil
~ peore 8l!·d~flous
de la qualiré fofdire le débite
fllr-
1~ pi~
d ' \111
rouble
§l
demi
91!
dg deux roubles
le pUp
~ ~' efl -~-drre
de
7
Jivres
lO
iols
a
lO
livres
ar-genr de f rancc; ce dernier ell deftil1é pour faire
' de$
VÍdtres
61
qJ'TI~\)nes ! -~ O~ ra~t~Ch~
aUl(
fenc!tre~
avec
u
.
..
Q~ J nd
on veut
Mb í~e.r.
le
verre
de
Ruf/ie ,
on fend
le s
l ar111~s ~n
pluftenn feull! ets · plus m•11 ces, avec
Un
rnur~au -~
deuJr ·
tran~ha,ns ,
ce qni · fe
fa it
aifé~
meor;
cépendaJ~t
o
o
dor10e
tr"'f'
cer{a ine épaiffeun
a
ces
f~l!'ll~ts ~ po~.!" qu~
le
wrr!
.,ait p!11s de confif.
tence.
·
Q ·¡and
~·~
tale eft
d
~ labelle
efpec~t ,
il n' y a point
de-
"~rr"
,Jni
fo i ~ a ut~
p.qr~
aur1i
tr
anlparenr. On ne
conndr point d'a t:fcres
viq~s
t; n
Ru(lie
~
On
l'emploie
eliiTi
pour f3:re
les
vit~q
des y,·aitleaux de l,.¡ flotre,
paree qu'-elles
~onr
moros f1tjettes
~
(e
c~ll er
par, l'é·
bran ~en, e 11r
des
faly~s d~
la · can
nona
de .. Cepen<iant ,
ce
•¡;erre.
\'altere
&
fe rernir
a
l'air,
&
il f;!ll drffieile
i
lletcoyer.
~Offqu'ell~
a
~té fa~i
par
l~
f.umée
~
la
pouf-,
.
.
,.
VER
fiere. Ces dérails foAt
tirés
du
'/JO,Yagt
tlt
Sibfrie
de
M.
Gmelin, p'ublié en all emand ,
t(Jme
/1.
On erouve
encore du tale de cecee e (pece
da n~
la Caréhe & prei
d'Archan~el,
maís il n'elt poinr
¡:¡
l>eau q,ue
~elui
de
Sibérie,
-
·
·
.
C'ell
d'~n
tale fembl'able dont fe fervenr qnelques
religleufes d'
~llemagne
pour rnettr('
a
des perits re–
Iiqüaire~
a
u
lie~.
tfe
t•erre,
&
c'e1l
ce
.qui l'a f3it ap;pel–
ler
glqpe¡
mpr,t(f,
en allemand
!flllrt,fl_flas
,
qui doit·
t!rre regardé comme
ll'n,
vrai ralc,
&
non comme un ,
gypfe , comme
qoelq~e-
aureuts l'·ont précendu.
/?'oye?;.
ff!.A
R 1..-fZ
q
I:..,A
C
1
E S
•
•
.
.
VERR~E,
f.
(.
terme
~'
Ph11rt11acíe,
qui exprime
un rémede liquide, 'dunr la dofe reur fe boire d'un
feo! cralt .
Ü!l
ordonne plufieurs
1Jerré
ef, Jorlqpe le
remede a be loin
<:l'~rre
étendu
dan~
un
gra.ndvéhi..
·cu le, alurs fon
df'et
efl ·plus énerg ique,
les purga.rifs
&
les nprti
aux doonés de cetre fa c;Jo n íor.1t moin$ per–
nicieux, ils
agiOe.nrplus do¡:¡cemenr, ca uf!;! nt moins
lile
rra;,ché
e , & devienn!;!nt plus lalurai r!;!s
qu~n~ ,~
J'·évltCUati('l n ou l'effer que l'on en
aü~nd.
~
.
f
?ERRE.Gl!IJU!r!
ot1
Y,E/
.l.Rl!GO, (
Gfpgr.
IJfiC.)
vrlle
d'l.ralre,·daos !e. J...atu!
m, aupays des
y
olfq.ues ,
felon Drodore de Srclle,
!rb . IR. pap.
~.
Trte-Lrve •
lib. 'JV.
ctzp,
·~1). ~
Vale
re 1\hxime,
{ib . /11.
cap.- ij.
()n ne fait
pa~ · au
JUile la
firuati.onde cette ville. Tire–
Live dit que le cqoful
~
<'mpr'onius, ·apr~.s
avojr
liyr~
bataille aux VoiÍCJÚes a'vec quf-'1que deflJvanbge •
.r~mena {on armée· par , la voie Lavicane;
l3t
Valere ·
hfaxime c!c!"it que
ée~re
·ba'raille fur donnée
aupr~s
d.e
Ve.rrut{o;
ma is comrne
Ti~e~Live,
{.
/f7.
F·'Jf~.xi~.
noure · que . le conful' en
' te
rerira·nr, ne pr,it pas le
plus c.ourt
ch~"1Í'l
1
il
~'ell
pas polfible de fixer la
vral~
fitliarion ,de cerre ville·..Qn
lai~
feul emenr
qq-'.ell~
,ne devQit
p~s ~rre éloign~e
du pays. des (Egues. par..
ce que de la
for~erdfe
de C.arvenre que
le~
<J!;ques .
avoi~nt
envabie ,
l'artn~e
"fut qmenée
a
Verrugq
~
~erre ~erniere.
placE; Jyoir éré forr ifjée par tes Ro–
rnains! pour fe'nfir de b avriere CQIJUe
tes
C~arfe~
des yolfques par qui elle fue pri!e plqs
~·une foi~
t
(D.
fl .
1
.
V:E~RE}llE,
f.
f.
'(4rt. méch11n. )
l'art de la
ver~
ren~
·etl celui d!!
fair e ce corps ·rranlparenr
&
fr·–
gile, que nous
~PP!!llons
'Prrrr,
~
d'eg former
~if~
féreps ouvrages.
•
11 _
y a un verre qui conviene
~
chaque ouvrage .
.t\
l'loccalion. d!!
ch~cu~
de ces ouvragts, nons
do_n~
nerons la
m :wr~r~
de
f~rre
le
ve.rr~ ~ur ~~r
<:ll
pr~~
pre
~
chacun.
·
· Cet arcicle
aur~
gonc autant de
~ivi!!o~s
qu'il
y
~
d'uíine de
wrrerte..
' Or
il
y
a
··
·
1°.
La
verrerit
en bo tlteilles
&
en charbon.
;
0 •
La _d iffér't'nce .des
verrrrie~.
eQ bois
~
des
'111"9 '
,.trlts
en charbon.
,
··
~
·
t
3°.
La·
'1/l!r:rerie.
~
vitre ou eu plats.
Jf
0 •
La glacerie qui
ferm~
qeux fubdivifions. .
.
La
¡;lace~ie e~
glaces
CQUI~es.
avec
tou~ 1~
·
arp> qur
y
trefJO('nt.
-
La glacerre.
~n gl~.ces ÍQuffl~es
1
5°. La
ve.rrrrte,
eQ
cryfla! .
Ces
diofférens articl,es
s!écl~irciro~~ le~
un"
pa_r
le~
aurres.
.. VER.RERIE E.¡ BOUTEILLES EN CHARBON,
les ma–
~ieres
a.
faire 'le
ve~r'e
fon
'la ce iJdre
nouv~lle'
la
charée, ou la cendre le!livée
&
1~
foude, que l'on
appelle
t~(lrec~,
&
le fable, la ce{ldre oouvelle ow
fine fe ramafle
dan~ le~
yilh;s
~
qans
!~s campagne~
circon·voifines.
11
eg
ell: de
m~me
de la
c('ndr~
!effi'lée.
•
p·.,ur la
foq~e·
ou
varech ~ ·elle f~
fair
f~:~r' les -c6,te~
· de la Normaqdie, avee une
~er'be
fafi{lé, qu'oo ap–
pelle
ka/y .
G~rre
herbe crotr
for - Je~
roehers ,
f~r
.les p_ierres , 110 Qord
de
la mer.
Q~ 1~ rama~e
a.
u
QlOII'
.de Juin; orí la répand' ªu foleil pour la
f~ir:e f~cher.
Puls
O!l
f'\i~
des folles, au
fo11.~ d~íq.u~ll~s
on
place
q_uelque.s
P,Íf,fr~S ~
on allume do feg d!JilS
Ces,
~ofi.esJ,
&
l'on 1eqe fúr
ce
fet:~ ~e·
ces
.~er~es .fé~·hée¡;, ~u
r s~en
ftammerit
¡
OU
conrini,Je> d'eA
Je~t~r,
a
meiU,ry qu'elles
fe
eorrl~nicnr. ~eurs
cendres· fe
rédu,ifen~
<r'l
m.aíl~.
D a(ls la malle qe ces 9endres, on
rrouv~
·des pier,:–
res: ces
pierre~
ont é,ré, ramaf!ées
ai!.~C
l'h,erbe ; mais
la plus grande l?anie
y
a éré
m~ l ée fr~ud.uleu_í~ment
par ceu"· qui fqAt le vllrech: car
le
varech le
· vea~.
a
la 1 ivre, '
&
'~
pierre en a
ugment~
le poids.
· Le fable fe
pf~nd
daos la
~err~,
les,
monragnes.~
les rivieres
&
les mers..
·
Les cendres nouvelles ou fines font plus ou moin¡¡
fones
en fels,
felon
les
bois
d'ou
elles
fant
proveor.
-
'f -
·
·
·
·
· "
·
·
··
•
·
~oes ~ ·
,
-
..