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o

1

f~ • re

connotrre

1'~1 ~ liDC~

des coefrures, les

~of­

fe s de mod e

&

de fa• on,

&

le goilc

r~nallt

pou r

la grace

&

1 parare des h billemens de 1e_mmes .

fl

fa

donC' craindre que nocre lo e qu• ne lera

m

¡,

bien dan e reos pour nous , ca

oc

qu'

i1

(era

ranche de commcn-e,

&

tanc que les écrangen vou–

dronc bi en

eo

~trc

tribura ires

&

en foodoyer les

ar–

t ifan , ne nous devienne nu iúb le quand ces

":'~~es

~rraogers,

qoi en ont le goclc, pourront le fausfaJrt;

únt

avoir recours

~

oous .

.

JI

(

oc

done craindre les fuices de la perfe,lhon

q~o

nous permerrons

¡~ox

ouvriers étrang ers d ,acqué_nr

parmi nous daos nos manufa.élures,

&

dans

1

exerc1ce

de rouces Je¡ profeflions

1

m~me

les pl ps bafl es ·

S i l'on die que l'affiuence de cette efpece d'ou–

-vriers diminoe le prix de la main- d'o:uvre, fans di–

m inuer le prix de la chofe mano:unée, ce (era

pr~ fenr cr la

nécefli~

de

balanc~r

le bént6ce momencané

du moindre prix de cecte main-d' reuvre,

~

la perte

r6fulrance pour rouj ours du défaut de vence de

c~o­

f~

travaillées

a

un prix

~uelconque, p~r

les

p¡aln~

d e la narion feote.

Le mal e!l cncore que ces ouwriers qui. pnt

~té d~

groflis daos leur pays, n'arri\leot pas en france com–

me apprencifs, ils

y

fo"! t ce qu'on appe!le

fQ'!JPMnons_;

comme rels, ils ne pa1ent pas de drOJts d appn;atll•

iafle

~

la communauré dont

e(l

le

~afcre

cqe~ le9u

el

ils

rravai!len~ ,

cel4i-

d

au

~con

era•

re les

nourr.Jt

&

leur do nne cant par mois ¡ y auroit·il d1-

1nc de l!

in•

jullice publique

~

exiger des fujets de

pui~a n!=es

é–

trapgeres. le fquels encreot dans le royaume

&

eo

fortenr quand

ji

leur plaft, moirié du gain qu' ils font

chez nous, en acquérant des connoiCiances danf

le~

~rofc:lfiqos

dont

lll perfeétion. pqrtée

~ l'· ~rnn¡~r,

nous fen1 néceflairement nuifii.Jie . Nous

oc

permer.

tona l'introdué}ion

d~Qs

Je royaume de

certai~es ~toffes, qu'au moyen de J'acquit de gros dro1ts;

11

~n

ell d'autres RUÍ ne ront point acquicables ,

&

tOO~

cela po!Jr le roucicn de nos manufatlures . Si ces pré–

cautiom lont bien, & que

l'irujulgenc~

pour les. ou.,

v riers

ttraog~rs ~ravaillans

parmi nous, foit encare

bien , iJ s'enfuit que tODf ell Jlieo, que

-~~ incoof~q~ences

routiennent les empires .

11

feroit done

~r~s

nécelfaire

~·ordc:mner

Je dt!nom

brémenr' de ces

~trangers.

dans chac¡ue profeflion,

foit

;} Pa.ris , foit

da~s

Jes

priocipal~i

y,illes dLJ ro

aume .

Yoila le

mal

de leur introdué}ion cfans

J~

roy.a,u.–

Q1e'

a-peu-pr~s

déva ilé;

il

faut eCfaycr de montrer

daos le Jointain le bien qui pqurroit en

réfulte.~

.

Le Moombreruent fait, ne pQurroit·oq pas rete•

nir

~$

6crangers parmi' qqus ?

~

pq1¡r

y

pljryenir .,

1Je

ponrrqi t-un

p~s llat¡~~r p~ r

un éd•t, que ceux.

d'encr'eux q,ui

~poufcroar de~

tjlles de malrres

d~~-.

la

profeffion _qu'ils

exer!=~nr_. feron~

ipfo

foflo

naru·

ralifés

f'l-a n~.>IS,

(erqnt

ª~m1s

t

la

~icr¡fe com~~

~ls

de ma1he!l •

&

ne payeront pendant les d•"

p~e­

mieres année$ de leqr mari<lge, que moiué

~e

la taille

QU

cQP,Ít3tion que paye roit un nouveau IJlaftre de

Ql~me

profe(fion

>

qe

mlrue,

richeíle'

011,

d~

meme

pauvreté.

'

·

'

J_.'obj eétion , qu'il fe rroit

rid~cule

de

tr~jcer

plus. fa.–

vor~blement

les étrangers que

le~

fujets 4u ro.(, fe–

roit fo 1ble:

Ql)

oe fait

pa~

dans !es villes oq

vill¡tg~s,

de rt¡ e_s de tai ll e

o~

d~ ca

,pi{a,ti!J~~

popr chaque

cqrp~

<te métJer en

partJ

~ull.er;

c~ eft

la maije des habitana

d e

cha~ue

lieu qui

tll i

"lpof~e,

&

chaque ouvrier

e!l

~or:n pris dan~

le ró le

.,g~néral

¡

un

ar~ifan

étran–

ger, eq

retql¡rnantjan~ f~

RMrie. ell

ij~ittc

avec la

Pra!lce¡ le peu qu' •l ¡:¡1\.yera ea y reflant

mari~, fer~

tOUJ!.!UrS

a

{lJ

dé~harge

de la fociété; les

di~

ans er–

pirés !1

reorrer~ <!~os

la claO_e !=Ommune

¡ '

pendant ce

rems 11 aura fatt fept ou hu1ts

~nfaos,

s'il s'efl rrou–

\'é daos l'ajfance, car ¡'aijance a la verru" prolifique,

~

entre de bonne foi paos les deQeins de

J.¡

narure;

l'au~meotation

de !a

cqn ~rib~r¡ on

auic charges

&

frais

publics ne fera glqs uo mot1f fuffifant pour Mrermi–

ner Cet

~trange~

a

,refO?roer dans fa ' patrie,

OU,

a

cette

~poque,

•1 n

au~olt

plus d'habJtude ni de con·

IIOifla~ce, ~

OU

il4UCOtt

Ufte ferpme & des en(ans l

condu1re .

·

'

·

Vo!la one

f:!ran~he ~e popql ~tion

qui

,e

pourroit

erre JUgée mauva•fe, Rtfaur¡nc qu'on auroir inuüle·

ment eqayé de la repdre bonne .

Arli,lt df

ff1911fttUY

~Q{.{.OT, 'o111~,fAir~

tks

gHIUI~ ~·

'

' ·

"

·

'

p

PAllllli,

coMYi-r~

uua.,

r.

f. '(

j11ri_H.)

ooua •–

vonJ d•r

1

cet artil:le que., les jullice de ces grands

fiefs ,, ( comrés-pairie•), ainfi que celles des duché

., pairies

fon~

ro

ures

J.

ullic;e_

royales .

L'

ére lion

, d'

une terre en

'omt

-

ptUrte

mettant néceflaire•

, ment cette terre daos

1:1

mouvance dire e

&

im–

" médiare de la couronne,

il

feroit ablurde que la

•• ju!lice actachée

a

une

digni~,

a

un fief de cene

,. nature

1

fat leigneuriale , .

11

e!l

tres-

cena in que

les

juftices des

dccll~

pairiu

&

comt¿.¡

p¡liritr

nomméruent celles des

év ~.

chés de

~eauvals,

Chalons

&

Noyon , font des juni–

ce

feigneuriales, qu'elles s'élcercenr par de ballhs.

lieurenans. avocau

&

procureur.s~lifcauJt

, nommb

par les

év~ques

de ces rrois villes, & qui ne

tien~

nene leu rs offices que de cet cemres

&

pain

¡

que

.ces officiers n'onr

~ucune

provifion do roi; que Icor&

fenrences

ne

font point

fcell~•

do fcel

royal,

&

n'ont d' exécution

~u·

en vertu de la

fignature du

bailli pour fcel; en un mor, que ces officiers font

d.: yrais otJlciers de

juflkes feigqeuriales, tel$ que;

ceux que les

t'eign~turs

érabliíl'eot daos le urs

~erri!S

.

La feule pr«Vqgative qui réfulre de la

p.iri1

el\ que

l'apl)el des fentences de ces officiers m!me eo

ma~

riere civil e efl porté

direétemenr au parlemene, .

pmijfo flutlio,

c'efl~.l-dire

fans pa(ler par le luilli.tge

ro y ·i ~ dan~

l'étendue duque!

fe

trouve cecte

tlmti–

P•irlt .

Orez ce privil ego qui leur ell commun

en

mat1eres !=rill)iQellea avec rouces les ju!lices feig"neu–

ri~les

du royalJII)e,

~lles

11'eo

diff.:renc

~ll

ríen, el -

14&

n'enregiflr<:pt poinr les ordol)niJ

e~,

édits

&

ré .

1

glemens;

~lles

ne connoi(fent point des cas royaux.,

,(jea fubllifutiqns, des matieres bénéticiales , droiu.

&

dOfllil,ÍI)eS

¡ju

roi

l

de

~CU

X

des

~glifes,

de& déJits des

clt~rcs

"" ¡lotres prj

ilégié~,

ni

d'~ucuoe

des mniei'CS

qqi fone rcUervées aux juges rúy&ux.

· 11

y

~ da n ~ c~acune

de ces

~ois

villes, 8crauvaia,

Ch~lons

&

~oyon,

des bailliages royaux. f:lonc

les

offlciers

~onnodfent

de

~o~tes

m

a

ti eres civiles, cri–

minelles,

béoéñci a le~ ,

cas roya ux.

&&.

&

qui y ont

la

jurifdi~ion

ordinaire fur

tou~

les lujeu du roi pri–

viJifgiés

~

pon-prj vilégié$, fa

uf

en tour lc;s

~11oits

des

juflice.s. feigne uriales, Mnc de l'év!que cornee

""

pair,

que

d~s

1JUtre4 hauts -jullioiers de chacun

de

ces

bait~

J..i:jgt>.s,

lefquels peUVt'llt rt.WeRdiqoer les CaU(CI

do

l~urs

va(laux dans les

m~cieres

4oqt

'es

~aurs-

ju.lli"

pers peuvent cqnnoí'rre.

~

oil_a

~a

_vraie idée qu'il faut prendre de l'efpece

de Junfd•ét•qn

~qe le~

cornees

&

pairs font exerce r

t: n leurs noms daos leur rerritoire .

Qu' il

y

ai~

quel–

~ue _abfurd_i~é

dans ce

mélan~e ~e jo~;~tfd iétioo

rople

~ fe•gnc;un~le

en un mt!.me termoilie • dan, cene

~f­

pec~ d ' ~li~nation

d ' un des plus

~e"u"

droiQs de

IJ¡

co,t,~ro,nne, ~ans ce~te coqcurr~nco

JOorqeliero

de

pqq–

!loir

&

d'~utorité

entre

1~

rnonarque

~

les fu,ocs,

il

y

a long-rems que

le~

gens délintérelf6s fo11mtnl\

des

VCX!Ult

pour

~~

J"éUOiOR de tOUCes

Ce&

~ranches

3U

tr4ne,

~

pour la

~ell~~iQq,

des confl its

perp~1uels

&

iodécens qui 'naiCient de cene bigarrure.

{1

feroir bien

facilt: au ll}inífll'e

~e l'~~i5.(aire

des va!ox

{j

légitimes ,

il

ne

faudr~it

peut-t!rre. ou'actircr fon actencioo

d~

ce

córé·IL ·

1

· '

·

PERVANNA ,

(Hi/1.

m•d-)

norq que !'qn donne

~ans

l'lndollan,

&

dans

le$

états du grand-rnogol

au~t

ordr~

qq

pa~eqres ~gnées

par un nabab oq gouv1=r-:

peur de provine-e ,

··

·

'

PfiAUSDA[\

oq

FAUSOAR, (

Hijl .

t~~~~J. )

nom

ROe l'on doc¡ ne

da.ns

I'Jndoflan aux fermiers des do-

m3ines du graq

d

1

mat

tQI.

·

·

PONTS,

f.

m. (

A~t&hiutlu,·e.)

Nouwile

m)th•tlt.

.

flt

fondt~

ltf

p~nts fl•~

b6t4rtltaux; ni

fp~ifimnu ~

Av ant d

entr~r d~ns

aucun décail fur cette nouvellc

méth.ode, _it" paro!r

indifpenra~l ~

de don'ler

~ne 'id~e

de la

m~ntere

de conflruire avec batardeaux & 6po1•

femens • pour

'met~re.

too te . per,fo'nne en

~r~r

·

d~

ju–

ger plus

mrem~nt

de l'une

&

de l'aurre méthode.

Mítholk

tlt

fondt

r nu

b•t•rlieu•

&

Íp11ifl111tN .

Pour coriftruire un

po.nt

ou too' ouvrage de

ma~on­

n(frie

dan~

l'eaQ foif

fur p

ilotis, foic eq

éub li qan~

:es

fondations fur un (Qnds reconno bon

&

folide, on

n'a

~oint

·trouvé jÓfqu'a ce jour de· moyen ' plus fOF

que celuj de faire des barardeaur

&

des épuifcmens.

Ces batanfeaoJ

o~

fon.t aurro chofe qu'une enceinte

compofée de picux

baccus

dans.lo

lil

de la

riviere fue

·

dcux