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688

G

bien

broll~es

& nettoyée5, on les humea e trb-lége–

remenr do córé de la fteur avec une éponge

imbi b~e

d3nS

de l' eau fraiche, & on le• appl ique les unes íor

e aocres, chair

l~ r

chair .

&

tleur fur tleur ;

on

le s

mee enlui re

en

pac¡uet jur<¡u'a

ce

qu:elles ay_enr l r is

une humid Jté bten égate , & on les r•re en íu1re l one

apres l'auc re fur un paliflon,

fi¡urt

u .

P14!1clu . V.

e n long uetJr , en

l ~ rgeur,

&

en rour fens .;

l~s

man1anc

a intJ ranc qu' efles peu venr s' t cendre.; en ÍUJte o.n les

d épece ,

&

on les ro.upe pour en fatr.e des étav•llons

pouceJ, fourchenes,

&c.

Loríque l'on veut fa tre un gant,

il

faut préparer

d' abo rd fes él:av ilfons ,

Ce

qu'on appeJle

tttiViJiontJ(Y

Í

fi

la peau en eff encor'e trop fo rre ·& cro'p épaifle,

?!?

l'amincit en la dolanq ce qui fe fai t en cene mame–

re.

On

appliqoe

l'~r~ villoo

fur une tabl e; on poíe

en íui re fu r un e de fes

extr~mi rés

le marbre

a

doler.

figttr~

P la(fciJe

V.

en

íort~

que foJJ

exr~érnit,e

re–

·t ourne

pai"-de () us, que l' on ttent de la ma1,11 gauche

b ien érendue fur le marbre en appuyanr de.flus; oo

le

dole,

c'ell·a-dire, on l'amincit,

~

on .8ce en

m~~

me rems comes les lnégalirés ·avec lé dolo1r ou cou–

~ea

a

doler,

.figrtre

6.

Pl~ch~

V.

qu'0~1

a

~o·

grand

foin auparavant d' ég uiíer avec une· pettte "'erre,

&

en !"uice d'óter le mo rfi! avec l' épluchoir,

figurt pre–

'tlliu~,

P/anclu

V.

qu i n.'ell autre chofe qu'u'n mal,l–

yais couceaú ; l'on tiene pour "doler le <;oteau fur fon

plac de la m

a

in droice, en le faifa·nr aller & venir

fucceilivemea r ,

ju íqo~

a

ce

qu.'éra'nc bien dolé par–

tour, la péau ·en · íoic égale . .Ceci fa ir, un

ouvri~r

l'étend

&

le tire fur le palilfori,

figuren.

P,/a,~be

V.

OU fur (a table fortemen·c

&

a

pfufieUJ'S reprtles fur

tous feos r o u.r l.'alonger, comme oi:J a faic les peaux.

plus ou

moin~ ,

íelon

fe>

dilférenres é¡:iaifleurs,

&

cou:

jours pour

l~éga l i fer;

eníuite

ill ~~plucbe

&

1~

débor;–

lfe , c'efl·a·dire, eri 't ire le$ bords

&

les

~galiíe

ave¡:

h~plu c~oir,

figurt

prm1i~re, Planch~ ~.

le plie ery

deux pour en faire le detfus

&

le delfous du gan.t,

'1aille

l~s

deux

c~r~s

enfemble

&

les bou.u felon la

largeur

&

la forme convenables; t>níuire ·te mee

en

prefle fous Un marbre de pierre OU de

QOÍS

a cet

ef~

· fet,

fi.gurt

:¡ .

&

8. Plllncht

V.

jurqu'~

ce

qu'on 1.1U–

tre oovrier le reprerin e pour le tttller·,

~

qn

en re;;

c ommence enfuite ·un autre

de

la

mc!m~

ll;Janiere.

L'~ca víl!on

ainli pl,"éparé, un aútre ' ouvrier entaill.e

les doig ts ; comme Ol) P,eut le

·voir

en

A BCD ,

fi~.

1.

Jeur donne leur fong ueur, les rafile,

fim

lt~

arr1eres

fentes EFG,enlevure

H,

raille le pouce,fi.g.

2..

le'

p ieces de derriere,

fi.f

les trois fourchertes,

1 ~

preiT)iere,

.fig.

~.

un

pe

u ' plus long ue que les aueres,

entre le premier doig r

O)l

m.titre doigt, appellé

i'f–

Jex,

& le

d~uxieme,

le plus

J.,n~

ou du milieu, aP.–

-pellé

meditu,

c'eff-a·dire en

E,

~g.

1.

P,J.

J.

la deu–

"iemé

fig.

b.,

moiils longpe que la

préc~dente, ~t

plus lo r1gue qu,e

11.1 íuivante, entre le

médiu~

& le

troitieme doigc,

~ppelltt annt~l•ir~, <;~ etl:-~-dire

en

f',

'jg.

1.

& la· troilieme,

jjg:·

¡.

plus

court~

que les au:

•tres, t>ntre le doigr annulaire

&

le t'etit doigr, ap·

pelté

1111ricuJaire,

c'ell-a-dire en

G,

fig.

¡

.-

&

a

cha::–

cune l¡;ur qua rreau,

fi.o.

8.

dan~

l'angle de la pre–

miere fou¡:cb erte

1

!e

deulieme,

fig. 9·

dans l'angle

~e

la fe conde ; & le ffQ ifieme,

fig.

Io.

.-danr

P-arrgn(

rle la deroiere , & les ayanc mis p.u .pálres, il les en–

'\foie

p~r <lou~aines

a

<fes Quyrjers ou

ouvrier~s.

"don"t

le ralenr ne confifte qu'a les coudre. Ces ouvriers

fe

re rvt;nt

a

ce~

effec; de , fil

fr~s~ f9rt'

appellé

f;l

"

gttnt,

!)U

de Íoie au(fi tres-fcrte·.

.

'

· Les gan es cou íus ,

jig .

·

rr . n :

&.

q.

il

faur

le~

bien· nerroye r

&

le,s· branchit: avec' du

·bl~nc d~ Efpa­

gne; le plar¡c pr is, on les

ba~ ~

on les brpfle, tur–

JOUC

en

tem~

fec, jufqu'a ce qu'ils · ne jettenc'·plus de

pouffiere :

~

pour

f<~ire

prt>ndre le blanc, il faur les

·rneme en gomme, ce Qlli fe fait

eP

appliquant deflus

tme

~pqnge

tres -fine ,

~re~pée d~ns

de · l<J

gomm~

.adraganr~

rres-lég¿

re, d

ilroure

'dan~

de l'eau claire.

&

pafl~e ~·travers

u.ne

tinge ñn

&

ferr.é, .

&

eflfuic~

fouettée·. Qn

l~s f

~ut f

~cher ~

mefure fur · un cor–

deau rendu;

a

demi-fecs. il fatit les

plier,

dretler &

. renformet, cé qqi fe fa

ir

en ·cecee ru3oiere. On place

d'abord les•excrémités

A A

des deuJ renformoirs,

fig.

9· Pl. V.

dan~

!e gane que l'on veut renformer;

o~

place enfuice· la derpoifelle,

fig.

Io.

en~r~

lt;s deux ,

~n

les

rerr~nt

P,ar l'aqrre bou'r a dífférentes repriíes,

pour

élar~tr

l'eritrée du gane . Ceci fair , on enfonce

Je .bout

4

d' u~

des renfqrmoirs d¡¡ns chacun

de~

fl?•gts du gane pour l' élargir,

l'écend~:e

&

l ~amollir;

amli

renformés , on les remec fur le cordeau pour

;:~ever

!Je

¡r~nd

foin <le

tems

en

fems,

d~ l~s f~~~

G

former de nouveau, ce qu'on appelle alors

rtm•mtr ,

fan

<]UOI

ils (e gSrero1ent.

Ce que nous venon s de dire des ganes, peut s' ap–

pliquer a toutes les efpeces de gants

1

aiofi qu' a tOU•

tes forres

de

mitl inet.

Du rtmts filan

ltur

tjptct.

Tous les

~ants

fonr

ap·

p.e ll és

g1nts {t1r p_oil,

jJJr

chnir

ou

rttour11és;

g•11U

((ftt!ll ré.-

"

11011

e(jlmrés ; gants rtlrouffés

ou

J

1

• IJ.·

gloifi

,

g 1nts de j auco11nier.- ; gants firnfJiu

&

brodés,

gt~llfs

foumis,

fou rrh

&

demifourrés; gants bou•·-

r í.r ; g•11t.r glacés, pa1jiJmh,

&c.

1

Le gane' rur pod looc ceux done le

cl)r~

du poil

de l'an imal etl placé excérieurement,

&

le

cót~

de la

chair

io rér ie

u rer:nenc .

L es

gan.ts

(ur cha ir ou recournés, paree qu'ils fon t:

en co

n rre·l'e

ns des précédens, íone cemc dQnc le cóté

de la chair de l'ao irual fe trouve extérjeuremenr,

&

le c6té du poi( incérieurement.

Les

g~nrs

effi eur:éi

íont des ganes fur poil , mai s

done on

a

8c~

la fl eur .

ll

faut favoir que le cóté

d~

poil de l'anirna1 porte roujqurs avec foi une (urface

lu iíance

&

Mliée, qu'on appelle

/tt

jleMr,

que n'

point le cóté de la chair. Cerre fl eur, roide par el–

Je-meme, rerient les

~eaux

&

les

erup~c()e

de s'éren–

dre

j

une fois

~nlevée.

elles n'en 1onr pas

a

la •é·

ricé ' meilleurej ;

ruais

.en

récompenfe

deviennen~

beauco.l}p plus lianres, & s'étendenc bien plus faci–

Jement.

Les gants

.OOiil

efH~uré!

fon,t auffi des ¡:ants fur poil ;

dotit ·on

n'a

poinr en levé la fleur.

Les ganes rerroufJés· ou

a

1!

angloife,

fir.

n.

&

1

font

Ce

UK dont le baÚt

./,

étant en effet recrouffe·

p

J'envers qui deviel}.t l'endroir, .eJl de m!!me couleur

& de meme

fa~on

que le reffe du gant.

L9

ganra de fa1,1coonier,

.fig.

28.

font des gant:t

groffiers, fairs de peaux ·de bu.ffie ou d'élan , col! –

:vraot la l)lain & la moicié du bras , pour le garanrir

de la ferre de l'oifeau. Ces forres de- gants ne font

plus d.'ufage; mai.n.cenanF on fe rer.t en leur place de

ganes ordina'ires •

Les gants fimples font rou.tes efpece.s de gants qui

Q'onc aucune broderie .

Les

~anrs

brodé1,

fig .

n.

font des gants dont le

deflus de la main , vers la

jonétion des doigts, le

pourtoor de l'enlevu re du pouce

B

,

les bords d11

haur

d,

&

preíque couces

le~

coucures font brodees

~n

fjl, foie, or ou argenr, fe Ion le godr & la di!lin·

élion de ceux qui les portene, & les cérémonies m)

jls íotH d!ufage.

Les gant.$

fqurnis font ceux doot on

a

laifié ioré–

rieuremenr

1~

laine ou le poil nacurel de !'animal,

¡mili {ont·ils . plu.s chauds que les autres.

·

Les gánts fqurr,és íont ceuJC done l'intérieur

dl

garni qe fourrures 6nes ou comruunea;

ils

font plus

gros que les aperes , mais aufll plus chauds.

.

Les g:Jnts demi-fourrés íonr ceux done

l'intérieu.:

.~fl

garl)i

a

demi de

fol)rrt~res;

ils fonr un peu moin,

gros que les

préc~dens

r

ipais auffi un peu moint

¡:':hauds.

Les ganu hourres [Qnt ceulf donr le deífus

¡le

la

main & des doigts efl garni inrérieuremenr a force

'

de ¡;hiffor¡s OJJ de

l;¡in~, ~ cel~

pour garantir la mai11

des coups de fleurer adverfaires ,·· dans les exercíces

de l' efqrirr¡e. ·

Lec

gane~

glacés font

~epx

qui aprea avoir

éc~

pafl~s

dq

c~t~.

de la chair , dans un mélange d'huiie

d'oh~e

& de 1aunes

d~reufs,

arrofés d'efprir·de-vir1

& d'eaq , onc été

t<>ul~s

pendant enviran ua quart•

cl'heure, ave

e

le m!me ruélaage faJII ea u.

l.-es

gane~ parfum~s

font ceu:r qui ont

été

e11ferm~~

quelque tem• dan$ des boí'tes t"emplies des odeurs

qu

'on v

eut leur donner .

D.es

.¡ants

&

mitaines

patlf'

hamme.s.

La

fig .

t.

PI.

l.

r.

epr~l

enré

Ull

~ravillon

de gant fimple, done le córé

1

fait le dehors de la main, & le

c~ré

J(

le dedans;

4

Jj

C

q

re¡>r~fentent

les dqigu,

4

elll'indéx,

p

B

le

medios

&

fon correfpondaot,

ce

l'annulaire

&

foq

correípondant;

E

l"G, tont les arrieres feotes, &

lf

Penlevure.

,

La

fi¡ .

z..

reprélenre le morceau de peau difpofé

pour faire le pquce;

A

eflle haut du pQuce,

&

B

lo

ctlcé qui fe coud fur l' enlevure.

·'La

.ftt·

3. repréfente l' enlevure ou la piece qu i for c

de l'enlevore

A

de l'étavillon

t

flz.

t.)

ce petit mor-

ceau s'envoie

a

la coururiere pour en railler les quar-:

r~auJC

_

Lafil·

repréfenfe un morceau de peau

e~ deu.~

piec~s

A.

&

B,

done oo fe fert quelquefqis pour

do~'l

~~~~ ~e ~aut

du gant

l4

/},

.figt

!--~.

-.