·6t6
ZIB
changement:
car au
lieu de
IÍmt;rÍ()'f,
ih
<Jirent
ti-
·
mar ,
en
retrancha n ~
la
~i!rminailon grec~ut!.
. .
{1
y
a
-deux
forre~
de gens qui compolent
la
m•h–
ce des Turcs. La premiere forre efi
enr.~ctenue
du
revenu
de
cerraincs rerres que le
~~and-fe1gneur
leqr
doone: la feconde efl pa yée en argcnt , J..,a
princi-:
pale force de l'empire confille d3ns la premi.ere, qua
efi
encore divifée _en deux parties; erar c'ell celle
qui ell comp<?fée de za'ims, qui font CO":Jme ·.des
g~n:
tilsholllmes en cerrains pays ,
&
de tJmaraou, qut
peuvent
ém:
comparés
a
ceu~
<J!J«
les
~omaios
ap–
pello ient
decHmam.
Les u
m
&
les autres, favoir les za'ims
&
le
~ima
riors, ont cependant éré érablis pour
11
m~me
fin.
• Toote la dilféren,::$! .que llon peur mertre entre eux,
confille
daos leurs le rrres patentes, qui
reglen.~ 1~
revrnu des
~erres
qu'ils ciennent du
grand-fei~neur.
La rente d' un za'im ell depuis
20000
afpres, JUfqu' a
99919
&
rien plus¡ s'il y avoit encore un afpre
1
e~
fero ir
1¡:
revenu d' un fangiac-beg¡ qulon appelle un
bacb¡¡,
qui eíl:
de
100coo
afpres,
jufqu'a
199999
af–
pres
l
cae
fi
on
y
ajouroir UA !lfPrl!
d~vao~age, e~
fe–
roit e rerenu d·un · Qealerbeg.
U
y
a
Jeux forres de rimariots, les pre!Tiiers
re–
csoivent les provi(lons· de leuu terres de
1~
cour du
grand feigneur.
Ce
no~
leur a
été
qono~, par~e
que
reske reh
figni~e
un
h1!1tt
;.
&
comm~
la
fyllabe
!lf
5
•ajoure par les Tu res aux noms fubllanrlfs; pour en
for·mer des adj etl ifs, reskereh-lu eíl: celui qqi
~ft
en
poOeni on d'un
tÍ11Jtlr
par un billec qu par un ordre
de gra11d -Í1::igoepr. Leur revenu eíl: depuis
s
ou
6goo
.afpr¡;:~, juf~u'a
19999;
car
lj
pn y ajouroir
encor~
un
afpre,
ce
leroit le revem¡ d'uo
ia'im.
f.,es aurres
s'appeljeot
teskeretif,
qui obriennenr leurs provi(lons
du
beglerbe~
de l{: Uf pays:
l~ur reven~
ell 4epuis
goqo
af¡Jres
1ufqu'~
6poo:
·
L~
zai'ms fpnt
oblig~s
de lervir dans toores les
expédirioni
d~?
guerre
a
vec
leur~
tenres' o
a
il dpii:
;y
_avoir des cuiíjn<:s,
d ' autre~
apparremeps propor–
rio'nnés
a
leurs bíens' ii leor qua
lit~:
&
pour
c~águc
fomme de
sooo
afpres de
rev~nu
qu'i!s
re~oivenr
du
~rand
feigneur, ils font obligés de mener ·avcc eqx
.a
l'armée un cavalier, qui fe oomm,
gebtlu,
c'ell·
.2.-_díre
portetl1'
(Ír!
(uir.ajjO¡
ainfi
UO
Zllm qui
a
l0009
.,alpres de revenu, do ir
~ere
accompagné de
fi .~
ca–
italiers.
U
o
za'im qui en
a
9c000
doir
~ere
accompa·
goé de
18
cavaliers'
&
de meme des autres
~
prp–
-porrion de leur revcnu. Chaque zaún prenq le riere
de
ki~iticb, c'ell-a~dire ~pfe.
9'ett pourquoi lorfque
les
I
tires fooc le compce des forces que les begler–
b egs peuveot mener
a
J•armée PO!Jr
1~
fervice de
Jeur prince, ils
o
e
s'arr~rent
qu'aux za'ims
&
aux ti–
mariots feuls, qu'ils appellent autallt 'd'épé-es,
[¡lOS
~ompter
ceux 'lui les doil{eqr accompsgner.
· Les
~imariots
for;a ·obligés de fervir avec des ten–
tes
plus perites que les za'Jm5, fournies $fe trois
0\1
qHatre
cqrb~illes,
pour en donne11 une
~
chaque
hom~
, me' qui les accornpagn.e
¡
paree
qu'ou~re
qu'ils doi:-
venr
c.pm~a~rre
auffi b1ei1 qut
le~ ·
zai'ms, il
faut en-:–
core
qp'. íls porrent de la
t~rre
&
des pieq-es pour
faire de• batteries
&
des
tranchée~.
Les
rim~i'io~s
poi ve nr eo outre mener un
cavali~r
pour chaqué fomT
me de
3000
afpres
de
revenu qu' ils ont; de
m~me
~ue
les
~:!'ims
pour
.~h aq~e fo!Jlm~ ~e
e¡
o~ ·
afpres
~
· Les zaams
&
les umaoors {onr difpofés par
r~gi
mens, donr les colonels lont appellés
11lai·begler,
'du
.mor
~ rabe
alai,
qui ligoifie ce.lui qui
'eá
au:deQu,s
~es au~res
,_
&
du mor
cur~
beg
~ q~i
veut _d!re
{t~-
~u:-,
de lorre que les
~lat · beg!ers
lont les
ch~fs:
ou
1e; luperieprs des za'!ms
&
des timaríots,
c'eíl:-ii-~ir~
Jeurs colonels. Ces colonels font foumis
a
un bacha–
~~
a
u
o
fang iag-beg,
&
l·eiW-1~
a 'uj¡ begler-beg;
lorfque
tout_e~
ces rroupes loot ra.tfemblées en uu
curpi, elles fe trouvenr au rendez-vou' gui ell mar–
«¡ué' par le
g~nér:JI,
que
Le~ Tur~s
'appelle!_ic
flrtfsker.
Lorfque l•s zawu
~
les tlmanots mJrche1ri:
ils ont
iJes drapeaux appellés
llitm,
&
'Je~
tym'bale;
~
·num-
ruées
tabi.
,
·
·
.
C~s
dt;,u
x erd¡:es mílitaires ne font
p~s feulef11ep~
pelhnés
.a
ferlf.lrfur
r~rre'
mais on les oblige quel–
(jUefOis a.
fervrr d.aus
l · armé~
na vale! oy on ' les ' ap–
p e,ll e
dtrt~J -kolmuntft,
&
uu 1ls font lous le comman-
9eme•.~.r d' ~n
ca.pltdll
bacha'
ou amiral.
·11
ell vrai que
fes
~a¡ms
LOnt
fouvent
difpen f~s
de fervrr lur mer
'en
pedon_ne. moyennant la fomq¡e a
laqilelle
il$
foqt
taxés {ur les llvres.•
&
de cet argcnr
un
leve d'au–
r;e~
foldars, .qu1
l?nr
~nrolt's
dáns les regíílres de
~ -~rfena!!~ m~1s
I$!S
'flm~n~t5
ne
pe~yen~
s'exemprer de
•
z -,
I
'B \~
rervir
~n perro~tóe
1
av~c
toure la fuite
qÓe
le
reve;¡
uu de
leur~
te
r resl~s
Q:i'>lige d.e
mener avee eux.
·
?our
e~
ql)i
e.lldu fervii.:e fur
_rerr~~.
n!
le5 ;a1ms;
ni le¡ cimaríor
s n~·s'en
p.euyenc Jama·Js d1fpenler,
&
ji
n'y a point
d
1
e x~9fe
C}tli po10e paAer.pour
légiti~
me
a
cet
~gard .
S' al
ye
o
a
d,e fllalades, 1t fsur qu'ils
fe faOent ·
port~r ~.Q
li.ti¡!re
&
.en
bra.Ac:lrd . S'ils fonr
~neore
enfans, on
l. es porrj: dan
s d.es paniers: . oñ lei
aeéoi.uum~
a,inG de
st~
{>ercea.u-
a
la farigue, a_n péril'
&
~
h
dilciplin,e -m,ili.taire.
C~ ~étaH
fóffi.r pour fai-,
re conno1tre quell.e
e~ 1~ {l~t.vre
qes zatms
&
dcs–
tirnario.rsqui [onc cop1pns lous le nom
gén~r31
de
fP.abir,~
q1.1i
fon~
'*
Qieilleur.e
p~rtie
de l'armée des
Turcs.
·
JI
n'eíl: pa$ po(IibJ,e
.rl.e
fajre
Ul}
c.alrul précis
d11
nombre des
caváh~r-'
que
doivent menee avec eux
l.eszaims
~
le5
rim~rio'rs
de l' en,1pire du _graod-fci–
gneur
¡
mais un
~a'im
ne peuc mener
.av.eclui moinS'
ile qua ere
cav~liers,
!>5
c'ell l.e plus
gr.and nombre
qu'un
rin1ario~
foit obligé de mener.
,.._e
molndre ti-:
mariQt doit mener
~o
!)omm.e
a
la guerre
1
&
le plus
conGdér:Jble zal'm ef! doit
men~r
Ig.
La difficultéde
faire un compre plu$
exa,é¡l
feroit d'sutant ph11 gran–
de que le' s:ommiílair_es qui lont envoyés p4r la por–
~e
pour faire
l~s
monrres
~
les r6les, oe favent
pa~
!JlOins
fair~
valoir leur
méri~r
que les otficiers'
les
pi!JS
r¡l~nés
cne;z;
les Chrétiens.
Peut·~tre
auffi.
que ·
1~
p'olici9ue du grand -f'eigneur tplere cet abus.
afiu de fajre croin.• que le nombre
d~
fj:s
~roupes
eft
plus
~ran.d
qu'il ¡l'eíl: effeélivement.
·
La valle éi:eqd!)e de rerrein que leurs pavillons oc•
cqpent, le grand artirail de leurs bagages,
&
le nom–
br~
prodigieux de ,alets qui [pívent l'armée font'
q\1~ 1~
peuple s'irhagine que les rroupes font com–
p01~es
d'une multitude infiníe de
fold.~~s.
Ce qoi fert
éocqre
a
augmenrer l'idép de ce
nqmbr~.
mais qui
le diminue en effet; c'eíl:
l'ufage dei p:Jtfe-volans
dont le¡ zarms fe
fervent
3UX
joprs de rnc,>ntre.
EnRQ qne c!1ofe eaufe enc<?re plus de
chaqg~ment
daos le noinbre cdes foldars,
e'
e~
la mort des zai'ms
&
des rimariors poot quelques-qns n'ont leur reveoll
gu'3 vie fculemenr,
&
les autres meurent fans en·
fans;
car
en ce cas
leur~
cerres reto11rnenr
~
la cou–
ronne. Cqmme ceux qu¡ les polfédoient les
~yoient
culrivées
&.
en a,yoien'r augmenré le reveou par leur
foin
~
par leur travail, le grand-feigneur les d1>nne
~
d'a urres, non pas
fur le pié qu'elles avoient
ét~
données , aux pr!!miers, mai'
fur ' le pié du revenu
qu' elles fe trouvent r;¡ pporter' qui e!l quelquefois
le dquble d€; la preQ'liere valeur. far ce moyeq le
fulran ;¡ugmeore le nombre de fes foldau.
On
compre
It;>7~ ziam~ts
&
i 194
timt~rt .
Qn
pré–
rend
en
genéq( que le nombre
de~
Z<ol.ffiS
monte
a
plus de di'x mille!
~
celui qes timariots
a
foíxaure.
douzef:mille¡
~~ ¡~ c~s
fgrces
d~
qlcu!S font extreme•
{nent aucifs.
fal't1li .les croupes qoi fe titel,\t de ces
zi4mtll
&
de
c~s
{!m11rs,
on
llH~Ie
en
~em~
de guerre de cer–
tain~
volo.nnmes ou avenrurien,
<]Q~ 1(:~
Turn
¡tp•
pellenr
G'Otf~/J~.
Les
za~'tns
&
l~s
timllrrots peuven,t
lo_rfqu'a rs font agés _ou impotens
~ f~ Mf~ire
de legr
zramrt
&
d-e le ur
trmar
eQ fuveur d'l!l.l de
l~urs
en–
fan s .
J!.it:IIU~'
!1effier.
&
la
Gui!letierl'..
e
D.
').)
ZI:AZAA~ f~
f. (
Hijl.
na~. (.1~ho/o~.
J
pierre
dans
~~~uelle
on
vE>i~ \ll~
mélange
dé:
tant ,de
di~rentes
couleurs, qoe l'on p'en voic
au~.un~
qui
f'oit
biep dé–
dgée. So.n
nom
venoit de l'endroit
OQ
elle
fe trou–
vqir. Ludovicq Doleo
~
qui connQi(l'oit cew; pierre
~ foq~,
11ous atlure qu'ellé rendoir <¡u'erelleurs ceux
qui la portoieor,
&
faifoit
voir des
~bofe~
terribles
en fonge.
-
..
..
.. .
Z~BE~iiNE ~
f.
f~
(
mfl.
fW
Zoolog. )
marte
;ibt•
!me;
animal
~uadrupede
qui rdfemble b.eaucoup
a
la
marfe
~
m:us
il
ell un
p~u
plu' petit.
11
a
tQUt ''
~o~prd~
couleur
fa
uve
ob(cur~,
excepté
la
gorg~
qq• .
~ll
grife
~
&
la partíe
antéri~ure
de la tl·te
&
les
.
ore1ll~s
qui lont d'U(l gris blancharre On
trouv.~ e:'~
aoitn~l
en
Prhuanie, dans la Ruffie blanche, dans
la par ti e fcprenrrionale
d!!
la .Mofcbvie.
&
dao.s
l~t
Scandins yie .
·
ZIBELJJIIE,
(
ffifl.
'!~f.
der
a!lim4u~.)
en allema,n4
:fObel,
en anglois
/~b/e,
efpec.e
d~
beletée ou de mane •
de
la
~.ro flrur q'u~
écureuil ,
~opr 1~
1
.Pea u
efi
d
'u.IJbrun ti es-foncé
VI!-
prefque 001re;
mili~
quelquef
OISeut~~ .m~lée
de
qu~lques
poils b.Jar)cs ; c:ell une des
fourrures les plus rJ!rés,
&
qui fe
P.<lYt
1~
plus ché.,
remenc. On 1rouwe des
zibt/it;,{S
daos ' la, Lapooie,
~nei
les
Sa:mvyedes,
·~
da.ns'lés
a~,J\~;f'~ ~6~tr~es
fep-
tell·
1
1