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1

ZEO

parthcs-, les, habitans de

Zenoáotium

fcigrJirent de f'e

rendre

8

lui'

& '

appellerent pour cer

eifet

que lques

foldars romains qu' ils firenr décapiter ct.es· qu'ils fu–

reut encrés

daos

la vilfe: mais cetce pedidie fut pu–

nie par _la ruine de leur ville.

Plurarque,

in

vi!

a Cra(/i,

écrit auffi

Zenod.otia.

11

ne parle point de cette perfidie; il· die

feulement,

qu'il

y

avoit daps cette ville un ryran npmm¿

.Apol·

.. lonius,

que CraCius apres y avoir pe,rdu cent foldats,

la

pric par force' la pilla.

&

vendit fes habicans

a

l'enchere.

(O.

:1')

ZÉNONISME,

f.

m. (

Pbilif.J Voyez

Sroi'€tSME .

Zl!.NONOPOLIS,

(

Géog. anc.

i

1°.

nom d'un

iiege épifcapal de l'exarchat d'Afie, dans la Lycie .

2.o.

D'un fiege 4fpifcopal. de la premiere Egypte, daus

le patriar.chac d' Alexaodrie.

39.

D'un fiege épifco–

pal d' Afie, dans

1'

J

faurie, fous le patriarch¡¡c d'An–

tioche.

Vo¡yez

la

tabie du évichés

par

l'abb~

de

C ommainville.

ZENS,

u, (

GéPt· moti.)

riviere d'Allemagne en

Alface; elle - fe jerrt: dans le Rhin, au-deCious de

Crafft .

1

D.

J.

)

.

-

~EN&llS,

1;

m.

~fl

4rithiTJétique,

eft le

no~

,ue

quel ues auteurs anciens donnent au quarré ou a la

fe

e

e puiCiance.

P'oye~

QuARJtÉ

f:!

PulSSA~

CJL

Le

puifi ancés plus éjevées font appellées

ze~fi­

zenfiu, zmjicubus

,

zenjizenzenfiu zen.foráefoliJur,

&c.

Oh11mhel's.

ZENTA, (

Géog. t11oá.

}

contrée de la Dalmatie,

ame

confins de

1'

Albanie,

d~ns

laquelle quelques géo–

graphC"s

l:t

comprennene. La principale ville de certe

contrée eft Scutari.

(D .

J . )

ZÉNU, (

Gtog. moti.)

perite province de

1'

Améri–

que, dans la Terre-ferme, au gouvernement de Car–

~hagen~'

&

a

l'embouchure d'unc

rivi~re

qui lui

don~

ne Ion nom .

1

D .

J . )

ZEOLITE,

f.

f.

(Hijl .

nat. Minéraiogie, )

~4.

·Cron(ledt a

donn~

dans les mémoires de l'académie

royale de Suede de l'année

17)6

· ¡a

defcriptien de

deux píerres ,

q~i

, felon lui•, f<?nt

d'.~;~oewarure rout~

pitférente des pterres connues JUfqu'a préfent , &

11

qui il

a

cru devoir donner un nom particulier.

Ce favant avoit rec;u deux pierres a-pcu·pres de

la

m

eme qualité'; !'une veno

it de La

po ni e, elle avoit

été crouv·ée dans la mine de cui.re de 5wappawary,

pres de Torneau;

l'autre venoit d'lrlande . l,ia cou.–

leur dé

fa

premiere de ces pierres écoit d'un jaune

cbir, elle étoit compp(ée de Yeines ondulées, for–

rnées par un aífemblage d'aiguilles

&

d~

pyramides

qui abouriCioient

a

un m8me centre . Celle

d'lsland~

éroit bl anche, untOt tranfparente

&

tantot opaque

daos les d1fférentes partie'; elle paroiCioic en partie

· compol'ée. de· maCies compaél:e.s comme de la craie,

& en . partie de coins ou de pyramides concentriques

&

confufément arrangées.

·

Ces pierres

n

1

avoient que la dureté du fpath, elles

ne ·faifoient par

~onféquent

point feu avec le briquet;

elles n'.eocroient point

en

efrervefeence

alfe~

les aci–

des. Expofées

a'

la lampe & au chalumeau des

émail~

leurs, elles avoienf lá

propri~té

de

bouillonner com•

- me

du borax; les pyramides de l'une fe font lepa–

rées

&

fe font partagées en fils minces, ·qui cepen–

danc avoient gardé une forre

iJe

liaifon les unes avec

les autres . Elles fe fonc d'abord changées en une

matiere blanche

&'

fpongieu(<l, enfuife elles ont don•

une

lumiere phofphorique, apres quoi efles fe

font converties en ·un verre blana, qui en conci·

.

nuant

a

pouller le feu

>

eft devenp clair

~

fans cou–

Jeur, paree que les bulles d'air qui s'éroient d'abord

formees

1

&

qúi nuifqient

a

!4

trat~fparence, IIVOien~

difpáru.

·

Ces pierres

m~l¿cs

avec le borax & · le iel fufible

de Purine fe font fondues au feu , q·uoique

len~e~

ment. Le fel de fuude les fic entrer

~res-prompte­

ment en fufion. La pierr-e venne de Laponie fechan–

geoit avec le chalumeau en verre tranfparent fur un

morceau de c)1arbon , ce qui n' eft point arrivé

~

celle d'Irlande: la prcmier<!

é~oit

1111

pell

~uivrepfe,

· De ces expériences, M. Cronlledc oonclud qu'on

ne doit point la rcgarder

ct~p-1me

un fparh , quoiqu' ·

elle . en ait le coup d' re il · & la .conlillence,

d'a~tant plus qu'elle ne le gonfle point ·lorfqu'elle, eA:

tol1due avec

~e

fel fufible de l'urine,

~

qu'elle fond

aifément aveo\ le fel de foude: propriétés qui ne con–

viennent ~point

aux pierres calca,ires.

Voy.

les

mh11.

de l 'ac11d. roytlid des fiienus

¡le

StJttil;

anné.~

17)6.

:!pres ces faits ' on pourroit conjeélurer que

ceere pier

re appe

llée .

Zt:lllite

pat M. Crónftedt,

1\'et\

'[

ome.XP.

{~.

·

Z ·E

Y

peut-~tre qu'~?

fpath fufible

mélang~· .

En etfet,

t!'

.fpath

e~1tr.e allem~n.t

en fufio1_1,

&

etl phofphorique;

q.uant

a

la propnété de boulllonner, elle poerroic·

b-ien , venir

de 1'

c~lun

qui s'y trouve

m~lé.

(

......:)

ZEOMEB_UCH,

.f.

m.. (

Mytboiog .

germt~niq. )

ce

mot veut dtre le

ótm

not,r

~

c'eft aintj. que les

Van~

dates

:~ppelloient

le

mauvais g

énie

a

qui ils offroient

des faerifices pour

d~

tourn.er..

,

fa colere.

( D.

J .)

ZEOPYRON', f. m.

( f,J

turat. Botan. )

~",,.u~·· ;

it ·

paroir par

l'ét~mologie

de ce mot, que

e'

eft une ·

efpece de graín moyen entre l'épeaurre

~

le fro·

menr ; Galien en fait Qlention'

&

dit qu'il cro1c

en•

Byrbinie .

(D.

J . )

ZÉ;PHIR

ou

ZEPHIR.E, (. m.

(

Marisse.)

c' eR: un

ve nt qui f'ouffie du céré de

Poc~ident,

&

qu'on ap•

pelle·

vent d'ot1e{J

fur

l'Oc~an,

&

vent du ponent

ou

ve11t átJ

~·o11chattt

fur la M éditerranél!.

ZÉPHIRK,

zephirtls,

(

Mytbot.

)

c'écoit un des

vent~

qu'Héfiode dit etre enfans des ·dit: ux. Anchife facri–

fia

a

u

l-éphi,·e

une brebis blancHe, avanr que de s'em•

barquer.

11

y

avoic daos

1'

Arrique un autel dédié

im –

zéphir6;

~·eft

au dire des poeces, le vent qúi fa ir:

natcrc les fleurs &

les fruirs de la terre par fon·

fouffie doux & gi:acieux, qui ranime la végétation

des plantes

>

&

qui donne Ja Vi€1

a

toUte la narure ;

c'!!ft

áufli,

11e gue fignifie

fon 11om,

.formé de

:z••

~

'lite

,

&

••e• ,

¡e port6.

'

,

.

le

zéphire

dans les - autel.irs, ell: le vent d'oueft ·

qui fouffie du couchant équinoélial .

·Favonjus

ell' le

n\~me

venc, quoique Vég'ece

les diflingue; mais

il

faut avouer que

la firoation .des vents n'a pas cou

JOUrs été fixe chez les anciens,

&

qu'ils ont aCie:z;

va~

rié fur cet arti.cle . (

D.

J.)

Zhmas, (

Mythoiog.)

noms des 'lenes bienfaifans

nc!s d' Ailrreus, mari de

l'

Aurore ,

felon Héfiode.

Leur utilicé répond

~ l'~xcellen~e

de leur origine qui

en divine .

(D.

J . )

,

~

ZEPHYR!UM,

(

Géog.

(lfJC.)

no_m commun

a

plufieurs promontoires

&

a

quelques villes.

1°.

Zephyrium,

promontoire d'Atie dans la Cétide,

aux confins de la Cilicie propre; ce promontoire

&

aelui de .S,arpedon formoient l' embouchure du fieu·:.

V'e Calyc!}dous , A l'extrémité de ce promontoire,

il

y avoit une ville ou bourgade de méme nom, done

parle Tice. Live,

t.

XXl/.

c. xx.

'

2°.

Zephyrium,

promontoire de l'ile de Cypre, fur;

la córe occidental e,

entr~

la nouvelle

&

b

vieillc.

~aphos.

·

3°.

Zephyrium,

promontoiFe d'Italie dans la gran–

de Grece, fur la cOte oriental e du BrYtium, entíe

le promontoire d'Hercule,

&

la

vi1le de Locres,

d'ou

les habitans furént nommés

LoCJ·i

Epizep~yrii.

le

noro moderne de ce promontoire

efi

Cabo Bruzzano .

4°,

Zephyrium,

promontoire d' i\frique dans la Cy..

réna'ique, rur la cóte de la -Penrapole: le nom mo..

dei'ne, fe)Qn Niger, eft

Bonenárea.

) 0 •

Zephyrium,

ville de I'Afie mineure dans la Ga..

lati

e,

furia cóte de la Paphlagonie. Ptolomée

,:

J.

V.'

c.

iv.

& Arrieu,

p.

f).

en parlent.

'

6°.

Zephyri11m,

vi le de 1' Afie mineure dans le

Pont cappadocieq, Arrien,

périple, p.

I).·

tui do·nne

un port.

·

7•.

Z,epbyrittm,

promontoire de

1'

Atie mineure dans

la Carie. Scr.abon le place au voifinag.e de la ville

(le Myndus .

'

..

8

9 ,

.Zepkyr-ium,

lieu d'Egypte fur la cBte

-de

la

J.,ybie excérieure,

felon Strabon,

l. Jf/V.

p.

6)8

Etie'nne

le géographe, appuyé du témoignage · de

Callirnaque., fait de ce lieu un promontoire dont Vé-i

nus

&

Arfinoe avoient pris .le nom de

z¿phyriu.

9~.

Zep!Jyr<itml,

ville de la Cherfonnefe caur ique,

dont parle Pline.,

l. VJ.

c•

.11ij.

·

10ll.

2ephy,rium,

promootoire de Pi le de Crece;.

Ptolomée,

t.

/ll

. c. xvij

.

le marque fur

la cóte

orientale·,

cn~r

1

e

Heracl.iu'

?

&

Olus.

(D.

J.)

ZER, f. m. (

Mo

mtflie •trAng.)

les PerfJns appel–

lent

ze¡·,

rouces iortes d'erpeces de moonoies; ce

.terme figoi.fie

or,

quaod on parle du

mé~al

qui porte

ce nom; mais en fait de monnoie,

il

eft générique

comme eA Fr¡¡nce le mot

d'argelft,

done on fe fert

pour marquer en

gét~éral

toutes les el'peccs qui ont¡

cours, auffi-bien celle de billon o u de cuivre ,

1

comme

les fols marqués

&

liards', que celles qui font d'or:

ou d'arl!ent, comme les lóuis & les écus .

(D.

:J)

.ZE!t.B

!S:,, (

Géog. mod.-)

fleuve d' l\fie dans l' Aífy–

rie; ce fleuve, felón Pline.,

t.

VI.

c.

xxvj..

cou)e

daRs le pays des

Aloni,

&

fé perd dans

le Tigre ,

te

p. Hardol:lin

~onjeéture

que c'eil

le

lleuve -

Go,..,_

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