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_ZE

N

G

í .heceot en. vain

d~ Pl!;fo:¡~er

a

,AIInal){or

1

fecgnd \cha–

l(~ a~balT1de,

que

1

efpm de M ahomet avoit

pa(J~

d~n.s

fa pe,doune: .

~ien

loir) d'ac.cep_ter (.es · -l)ol) neúrs

~IVInS?

<J..

U

en COI}{équei,)Ce ils

VOU!Oie~t

lui re odre ,

11

pumt

l_éverem.~nt

'le!Jr baQe

ilaterie

.

.(D.

J.)

·

~ENDA V

~ST

A,

f.

m. (

'

fhif.oJ·

&

4ntit¡.

)

cet

artrde ell

de~

1.né

.~ rép¡¡r~r

les inexaªitudes ·qui peg–

Vent fe rel}conrrer d(lns celui

m)

nous avons rendu

compre Q.e

1:¡

pbilc;~fophie

des' rar6s el)

~~ 'léra1,

& de

c:elle de

A-o,roa.fir~

en p;miculier. C',efl

¡t

.(\1.. •

4 -nque.til

que noQs devQns

le~

n?UTelles

lamieres que n

0

gs

av.on_s

~~q ll_r fes

fur gn obJet qui devient imporrant p3r

fes hall?n's :¡vec J'h i(loir·e des B.ébreyx, des G rec; ,

des

Jm;hens,

&

pe ut·c!tre des Chinois.

1

aodi s que 'les hommes tra.verfen c Jes mers, f-I cri–

fient ' eu,r

rep_o~,

l.a fo,ciété de leurs pareos, de ·leurs

am~ ~

de leurs

concito,yen~,

&

.e~pqfcn.t

leur ,vie

p O,IJC aller Cpercper 'la ri

cheffe

a

u-deJa des mers

>

.il

~{l

be

a~

,d'.e.n .voir .un

.o~

bli.er

j

les

'm

limes ' a·vanta'ges

& ,co

unr les m/mes

p,énl~,

p9

ur l',inl},ruéboo de fes

fe.mb!

a.hles

&

la fienne.

~~t

hQmme ell:

i\>l..

~nq~;~~.til.

Le

z.tnda

!ptft~

e,fr )e nom c,ominun fous le'que.l on

c:omprend .tous )es

o~vr¡¡ges

(lttribués a Zoroallre. .

Les miniJlres de

~a _reli~ÍOR

des r ar.fls óu

fe~at.eurs

roodernes de l'anc¡enne doéhíne de Zoroaflre font

'd ifi í.ó'gués en

ci~,q .

ordres',' les

er~ids·;

les 'rpobids.•

ldestl. de.fiours ,

l~s 4e~O!Jrs

mobids

1

-~

les

~e~opr~ ~e

. e,uours ,•

On app.elle

.trbi4

celpi qui # fubi la puri6c¡ttion

l~gale

• qui a lu qu atre jours de fui te, fans jn,terrup–

~iol] ,

.Je izefc.hné

6f.

h:

yenc,fidad,

~

qtii ell jnitíé 'dans

'e~

cé.rémonies c,fu

c~lte

or<Jo9Qé p\lr

~oroaQ:re.

Sí apres fe.tte .efpece

.d'qrdin~tiQn

.l'erbid concinue

.de lire

e~J

public les ouvrages ·du zend qu i furment

)e rir.u,el ,

§<

a

exercer les fon élions facerdotales, il

de viene mopid, s'il n'ente!Jcl pas le

~e!fda

vefta,

s'il

fe rer}fe,rme daos l' é.tude de la loi

qq

zeud

&

du

pebl–

vi, fal)s e1ercer

l~s

fona rons d,e

tni n~l}re ,

il

eft

ap~

pell~

tlejlo11r .

Le defiour mobid efi celu i q ui réunit

en

lui les .cíu¡¡lirés du ' mobid

~

du dellour ; & le def–

tour de

de,~ours·

ellle

premi~.r

deflqur d'u ne ville pu

d ' une

pr~vmce .

C'etl

c~lui· ci

qui décide des cas de

eonfci~nce

,&

des points

di.fficil~s d~

la

~ oi

. Les Parfis

Jui paient une forre de dixme eccléija lhque . En au–

cun Jieu du monde les ehofes célelles ne fe d i[pcm-

fent gr;JtQiterQent !

·

·

. Arrjvé

~

Sur;1re,

-~.

4-nquetil trouva les P ar fis di·

vifés ea

deu~. 1 eétes

aoimées l'one contre l'autre du

2ele le plus furi_e'ux.

J,..a

fuper~id on

p'rod uit par-tour

~es

ml!mes effets.

L'u¡~e

!Je

~es

ed <!s

s' ap

elloit celle

des

~ncie11s

proyaf?s 1

l'áutre ce lle des

réfortnatetlrs.

De quoi s'agifioit-il Cl)rre ces fea

ires .

t¡ lll

eenferent

a

rremper cauce la contrée de leur fang- ? De fa

voir

'(t

le

p_mon,

ou la piece de

lill

de ne of

pouces ..en

q uarré

qüe

les Par fi s portent fur !e nés en certain

tems , devoit ou nc lev 1it

pa ~

ll tt=c mi fe

fnr le oés

d

· agonifans .

!)J!i4

rides?

mt~tato

nómint

te

fa·

bula

rzarrattlr

f

' Q ue" produ ifir cerce difpute.? Ce q ue les héréfi es

proCluíf:~o~

daos tous les colees . O n remon te aux fo ur–

c es

&

l'on s' inllruit . Les an d e ns liv res de la loi des

P arfis

f11 rent feuil! ctés . Bient6t on 3' Qpper'5llt qu e les

m ioifires ¡tvoieot

a~ufé

de ll

fi upi dité des peuples,

pour

l'~CPJ~Ier d~

purilicJtions dont íl n'étoit

poin ~

quellion dans le zend,

&

que cef ouvracre avoat éce

d éfig uré .par une ' foule d'interprérarions abfurdes . On

fe do ute b ien

c¡qé

ceux qui oferent révéler aux

p~u­

pl es ces vérités , fu rent

trai~és

de

, ovatmrs

&

d'l1n–

j1Íes .

A

~es difpu~es

il s'en joif,{n it une au!re fur l_e

premier, JOUr de

1

a_nnée. Un noml!'e

~e

bJen aurolt

en

vai n élevé la voax ,

&

leur aur01t cné : , eh , mes

,. fr eres

t

qu'i mporte

a

q ue! jqur

l'~nnée

commence?

,

elle commeocera heureulement aujourd' hu í, de–

. main , pou rvfi que vous yo us aimi ez lt>s uns les

;:

au~res,

c!t

qn e yous ayez de l' indu t.gence pour vos

, opinions di ve rles . Croyez:vous q ue Zoroafl:re n'eílt '

·

pas d échiré fes livres , s'1l

edr

penfé que chaque·

... mo'r en de viendroit un fu jet de haioe pour vo us ? ..

~et

homme de bien n' auroit éré fJJ teodu qu'avec

bo rreur.

'

M.

Anquetil profita de ces div ifions des Parfis

pour s'infirui·re

&

fe procurer les ouvrages qui lui ·

manquoient ·• ' Bientót

q

fe

trouva en état d'

e~tr.e­

p rendre en f'\cret u'*-traduélion de co_us,

le~

hvres ,

attriboés

a

Zoi\_Gafire .

ll

fe forma une adee ¡ol\e eje

la

religion d'es

P~rfi.s;

il

enc_ra dans leurs

~~mples

qu'

ils appellent

dertmers,

&

Vlt le CUltC qu rls rendent

~ll

feu :

·,

ZEN

L'e9chou(iafme le gagna; il jeúa fes vues ! ur

Je

-

fans.~ret, ~

il fongea

~

.fe procurer ·les guatre ved.e,s;

tes qu¡me

ve~~s

t9nt des ouvr¡tges que les bramipes

pr,ét_end~IJC

avorr

~té

CO!l)pofés

~

H

y

a quatre m illé

ans, par J.}refcbnou.

~ ls

fe

n~ll)ent

le

fo1t1veda

ti~

ri~iouvet/a,

l'oJha.r!Javed(l

~ ~ e

raghpt111eda:

Le

pre·

mier ell le

plus r

are.

JI

y avoic .pne ,t>onne ,tradu·c–

J:ion

<J"

ces

livr.es

faite par Abul.fazer. 'miniflr

e d' Ak–

:~ar

,-

il

y

~

el)

y i_roo ·d..eux cens ª "s

~

gue

í\:1.

Anq.qe–

.tll oe nég hgea pas.

)1

(e

prq~u~

4 es

Fa

pies de ti ois

.vocabu!ai res fa(lskretains,

l'amerkofch ~

le viakker....eo

& le namrt,lala. ·Les cl.eux prell)iers font

~

l' u(age

des

b ram iue-s ; le <J.eroier efl

~

l' ufage des fciouras .

J

co nféra avec les princ.ipaux 9 e1J.ours c;fes lieux 9 u'il

parco urur;

&

il

démoncra par fes

tr.a v~u ~

i nfin is

<JU'.i.l

n'y a nu lle compar3ifon

~

faire entre

la.

coof.laiJ!=.~

,de l'homme de bii n daos

fes

projets

&

celle tfu

m~-

, chane da os ,les ,1jens ;

· '

l l

app ric

des aute urs

n:{o~errres

que la doetrioe

(1~

~

roa(l re " voit été

0

rigi Q~irell)el?t

_d ivifée en

vin~t ~

un ~ p~rcies ;

il

y

~~

avqi t fept f ur

Ja

,créat.i<,>l'! &

l'~i·

J}otrfi!

<j.u

.~10nde, fep~

fl)r

la r:nor;tle, la ,P91i.tiqu

e

&

la .re llg •on.

&

f.epr: .lur la phy(ique

&

l'aflronomie. ·

C,'e!l

une trilditiOQ

~~érall! par~i

les

~

m;is

9 u'

~lexand re

"e

br~ler ~~s

y¡ogt &

1,111

J•yres, apres fe les

,Erre fatt rrag111re en g re!=.

·.~es

feuls .<JU'Cln put coo–

ferver, fllnt le lo'el)4idad, l'izefch iné, Je ,wifpered,

1es

j e f~h~s ~

les nea·efs:IJs , lls

90~

~?CQr~

une tl'ácjg·c–

t ion p_ef:Uviqae,

.

0

rigio~le ~u ~

e.Qd,

~un

graod n<;>m–

hre

de

liv_res <Je prieres , qu'jfs

_;

¡~ppellent

nt!ren%,s-, ,

avec uo

pQ~~e_ de

cene yil¡gt

y .rr~ ,

¡¡ppellé

ba r~our­

pama,

,fi1r

la vte de Rou llo on, .fils d!! Zoroa(h :e, de

Sfo r(lb, ,fi is de

Roullo~o, ~

g e J3árzour,

fils'

d~

Sfor¡¡ b _.

·

'

.

\

,

_

Ce qui r elle des

ouvrage~

sJ¡;

Z'oroaflre, tr:aJte d'

la matiere ? de l'¡;¡nivers , du p:¡ radis

rer re~re,

de·la

.d rfpe r Í¡on du g ef}re hu11Jaio

/!:!.

4~

l'origi!Je du refpeél

qu e les

Padis

ont pour le ff u, qu'ils appe),lent

11tbr~·

,E,houf!!.efllaopQthre,

til s de Qieu.

JJ

y

.rend compre

.. de !'origine du

~a l

pl)yfique

~

moql, du nombr¡e

des ar)ges

a

qui la conduite de l'uniyers

~ft ~oo6~.e,

~e quelq~es

fdirs hHlqriques, dt: quelques rois de. !ª

premi.ere dynaflie,

&

de la chronologie des J'¡érps

ele

~lillao

&

Zaboule~an.

On

y

erouve

a~.ffi

<Jes

pt~cjic·

tions, des rra its fur Ja fin du

mon4~ ~

fur la

ré~

.furreélion, d'ex,cellens

préc~ptes

mor,ux

1

~

un

~rai,.

des rites & cérémoale5

tFes-~tendu.

J,.e fiyl e en

.ell oriental, des

rép~titi qos

fréque!Jtes, peu dfi! liai–

Cons,

&

le

ton

qe l'enchoufialme

&

~e

l'jJlÍpiré. J}iell

efl ap_peiJé daos

Je

zend

Me'!iQ!ftpen~/le

,

& daos le

pehJ..-r,

Madonnada{zou11i

ou

l'etre

abflrb~

dans

:fo11

rxcelle'!ce .

Le texte des vingt & un e parcres ou nosks

du

l~gr~

ateur Parfis s'appelle

1'

11T1ejla

·o u

!e

monJe ~

JI

efl da os une

lab~u e

ma rre

~our-a-faif dílfér~nt~

du peh!vi

&

du part¡ qq.e. Les plus favaos (ieflours ne

difeot r íen de

f~ tis fai h!Qt

fur fon

origifJ~.

Jls ,:.roient

~

la miffion divine de

~oroallre .

lis

¡~tlur~nt

qu'il

re~u t

la·

loi de

Dieu-~eme ,

apres avQir paOé f:)ix ·ans

¡ll:l

pié de loo rhrone.

M.

¡\nquetil COJljeélure q:u'jl

la compoía retiré avec quelqqeli collegues habiles en–

~ re

des rocqers écar-tés r conJeé}ure qu'il fonde fur

1~

dure~é

monrag narde

& '

f auvage

~u

llyle .

L'al¡.tha_be~

eu les caraéteres <le l'ávefia

s'app~llenr

;enfl.

JI~

font

nets

~

fimples.: oo

e11

recol'fr¡ofc

l'aQti qui~~

au pre.

mier cQqp-d' q:il.

U

peofe

qu~

le peqlvi,

l~ngue

morte,

!l

été le véritable. idiome

d~s r~rfis,

qqi en .

attribuent !'in.v,efltitm

a

Kaio-J\1orts, le

pr~mi!!r

roi

de

l~ur

prei'T!iere

~ynalli e.

Le

~araéte're ~n

eft moin$

pur

&

moins net que le zend.

.

,

· Le pahzeod ell un ídiome doot

ji

ne

rel.le

que,

quelquj:s .

~ots ~qnf~ryé~ ~~n~

Jes

~rª¡J~é}iOQ$ pehlvi~

ques ·..

·

·

-

L'avell~

eílla laqgqe

d~s

tems

~e Zoroafire~

ill_'ap..

porta des mqntagnes;

l~s

Parfis ne la c«?nnOJ{]'OJ_ent

pas avant luí. Le pet¡lvt eflla

la"gu~

qu't!s parlotent

<le fon cems;

~ ~~ 'Pafl~e'ld

eft

l'~v~llll cqr~Oil'Jp[Jl

done il leqr recoll'Jmanda l'q(age pour

~~~ ~rfimguer

du peuple

~

le pahzend etl

~ l'~vefia

ce

qu~ ~e

fy_ria–

que efi

a

l'll~~rec .

Mereotf

daos t'avefiª ftgndie

_#

4

·(lit,

&

"c•eft

f1!tri,

d11ns

.pahzend.

~·atpt¡a!>et

dq

pahzeod efi compqfé Q\l zend & du

p~lllvi.

Les manufcrits

fon~

,de

iin o u

<l~:

coton

eod.ni~

d'un 'yernis fur ·Jeque! oo difcer.ne Je traif le p!us

lécrer

~

·

· ·

· te

~endidad fqd~

efi un

i"!-f:

de

,6o

pages , -Le'

mot

vendit(~tf

figoifje

flP.•ré.

t(ruli4ble;

~ntraire

ame

maximes

du

diable, o

u

l'ohJet de fa hame .

Sf!t!e

fi.

· gnifie

pur

&

fons

,;'""1'.

C'eft

le

ñom

qu'oq ·don–

ne au;

1

'