ZEL
tion
particulie~e
des c:hrétiens de Perfe,ne deviendroir
pas générale fur les autres parties de l' Eglife? Voila
ce que le
zelt
indifcret d'un feul
parciculi~r
peut
produire. A peine trente ans fuftireut
a
la violeqce
a
es perfecuteurs!
Abdas, fimple partículier, & fujet du roi de Per–
fe, avoit ruiné le bien
d 'aum~i;
&
un bien d'aucant
plus
privil~~~é,
qu'il appartenQi't
a
la religion
~Q!'llÍ·
·nante; c'ét?It une mauvaife exc;ufe, d\! clire <lue le
temple qu'1l auroit fait reb!tir, auroit fervi
a
l'ido–
·Jatrie: car ce n'eut pas écé lui qui l'auroit
~mployé
a
cet ufage,
&
il o'¡turoie pas été refpan!able de l'a·
bus qu'en auroient pu
f~ire
ceux a gui il appartenoit.
D'ailleurs, perfanne ne peut fe difpenfer de cecee loi
de la religion nat\lrelle: ,
p
fa ut
rép~rer
par re!li–
,,
tution oa autremeqt le dom!Jlage qu' on · a fait
a
,
fon prochain , •
.
•
Enfin, quelle
corqp¡1r~ifoó
y
avoit-il
eoer·~
la con f.
truél:ion d'uo templ\!,
f~ns
Jeque!
l~s P~rf~s
n'auroient
pas ,lailfé
d'~tre ~uffi
Idola.cres qu'auparavant, & la
ae(lruétion da pluQeurs égli(es chrétienne¡?
!1
falloit
done prévenir ce dernier mal par le premier, puif·
que le prince en laifloit la relfource
í\ll
cho¡~
de l'é·
v~qu~.
Voila poQr le
1?~1~ iqconlidér~.
Si quelque–
fois 1l peut
e~r~ ex~ufé,
il
ne fa u
e
Í~!Jlais
le !ouer, ce
feroit rendre
a
l'io~rrnité
hU!Jlaine
1;10 ·
hol1)mage qui
n'e!l dO qU.'a la fage{{e; la qua lité des
perfonne~
,
&
leurs meiUeures iqceqtiQus, ne
~h.angent
point le n;tal
en bien .
(r)
·
,
Si mainreñant nous fuivi<>ns l'hillóíre cruelle des
1
effets du
úl(
dellrudeur, nous la trouverions rem–
plie de raot de kenes ' cragiques, de ·carie
de
ine~rtres
&
·de carnage, qu'aucun tléal} fur (a
t~rre
n'a ¡amais_
produit eanc de
~éf~(lr~s ~
T'ri(/ft¡s
~at1tl
illo monjlrum
lltf
j .evio1·
u/la
Ptflir,
&
ir11
·D~~m
jlygiis
,ffe
extulit tmdis
~
JEneid.
~·
111.
'ti.
2.1•·
Les annales,
ge
I''Eglife fourmill ent de erairs apo–
eriphes de
e~
genre, qui out fa ie au chriftianif(lle une
fi
g rande plaie, qo' il If en
~uériroit
point,
~
11
111~in
qut l'a fondé v.e
le fauvott
elle-mem~ .
Lt fez bten
l'h itloire,
~
\!QUS erou_verez -que les plus. grands prin·
ces du mond_e ont
el,!
plus
~
crain_qre les paffions d'un
faux
zCft,
que les armes de tQUS leurs en.nemis.
Si tour -zélateur eKamine>;ie bic;n f\\ con[c;if;n<;e, elle·
lui apprel\droit
fouven~
que c;e q\l'il nom.m.e
z.?/t.
pour
r~
f•eligio.n_, n\eft
~-
1~
1,1ien pefer qu'orguei(
~
.
intér~~'-
aveuglt<n1ent ou
maligni~é.
Qn
hom.m~
qQI
{uie des opin.iQn.s ·
re~:ues_ ,
mais. qífférentes de celles
d'un
:un~e, s'él~ve
au·dellus, de lui daos
fo~ propr~
jugem_ent;
'C~tte fup~io.riré
im
agin_aire exc-ite fon, or–
gueil
~
ffin
;¡¿?/~ .
S.i ce
;;_Cit-
~~
o.íevér~
table~
légiti-.
me_, ilferoie plus
an~mé
conere un m_
auv:J.iscitoyen ,_
que
co.o~r
e unh_érét~que,
pui.fqu'il y. a drvers cas qui
peuyeQ~ e~
cu.fe~~e de~·n.iér-
devane le fouverain juge
du mo,qqe, au.Jie1,1 qq"il n'y
~n
a p()i!l.t
iqu~ pu~lfe'
dif.,_
culper
l'a~trt; !
·
·
j'a
iOJe a v:oir un homme
z~lé
pour-
1'-avan~emen~
des ·
bo.n.n.esmq;urs,
&_
L'in_t~-r~t
commu[\ du genre
hum~~n ;
m.aís l_orfqu'il emploie fon
z?it
a
. p~rf~curer
~eux q~'il
lui plait
de
nomD,Jer
h~t.é;rotlox_e-s,
je
di~ .,
fur la
·bono~
Qp.inion
qu'il
a de fa créance
~
de fa_
,piét~,
que
l'ur;ie
ell vame,
&
qu~
l'a_utre efi_
crim_i~.
nelle-._
(L_,
chtvalie.r
DE,
J ..Awovu-.. )
ZEL
du Seigneur, ou c'ell celle d' Adonís; q\lelques irt•
rerpreces ,croyent a,uffi que le prophete Ezéchiel en .
tend par
tdole
tlu
+:ele,
toutes
Cortes
d'idoles en gé–
n~ral,
dont
!e
cu,lte allume le
;últ
de
P ieu
conrrc
leurs
ador~eeurs.
(
D.
J.)
Z~u;,
Jf!ftflltnt
d~,
(C,.itiq.
focr.
)
Voytz
Joaa-
MENT
de
Ú{t.
(D.
J.)
.
.
ZE;LE/A,
(
Grogr. 1111c.
).
~l>.ua,
ville de)'Afie mi•
neure , en Troade, au pié du mont
Ida
daos le•
terri~oire de~
.
Cyzicé~!em, a~xquels
Z étÚa
appar-·
cenote. Strabon dít _qu 11 y avott eu daos cette ville·
un oraele, mais qu'.il ne
parloi~
plus de fon teros •
(P.-
J .)
~ELE:/\1 ;
f. m. (
M11t.
rnM
(lu
Arab.)
oom don–
né par
4
vicenne
-~
a
utres Ara bes,
a
un fruir com–
rnun de leu r terns en t\fr.i<lue, extrc!mement recher–
ch~
par le
s h_abitans
!
~
nommé pnr quelques-uns
{t
pon!rf
dt-t
n.rn;s.
AviCt>Qne dit que le
ulem
6toit une
Íe!Jlence gralle,
d~
la- grolleur dllln país chiche , fort
odorante ,
ji\
une en-dt:hors, bla-nehe
~n-dedans,
&>
qu'an apportoit¡ de BartJarie.
(D.
J.)
~EL..~,
(
Gér¡g.
mof!.)
ville
d.'
All~magrie
au cer..
ele de la bafl.e
Saxe,
"{los le duché de · L.unebourg,..
f\lr.
1'
Aller
~
& chef-lieu d'un duché auquel elle
don~
o
e fon nom. Elle
~fi
fituée
a
onze lieues de J:·Hlde..
sheiq¡ ,
a
trei:¡:e de Lunebourg, &
~
·quaeorze de la.
vill~
de
Brunf~ykk.
C'(!(l
une place
d~fendué
·par
un.–
chlteau, ou les dqcs de
ZeJ/
faifoient jadis leur
rt–
ftdence.
c;e~te vill~
ainfi · que le ·duché, a
ét~
réu-.
níe
~
.l'éleétarat cl'Hanovre.
Lo11g.
17--
s; .
(at :
p.
43·
Runbtck -
(
Jeao-Gu!lave
J,
tb éologieó de la coq•
feffion
q'
Augs~ourg,
naq1,1it
a
Zell
en
1682,
&
mou–
rut en
1741.
11
~ll co~1nu
par un livre· contte le
·
cancu~inage,
&
par des coofidérations fur la confeffior¡
d'Augsbo~r.g, ~n
quatre volumes
in·S
0 •
Q~~ .
deux.
l
.
<;mvr;~ge~ fon~
en Allemand;
- fe~
feqnons ftir divers–
fujc;~s, Qn~
été .imprirnés
a
Berlin, daos la
m~q¡e
tan-.
gde, -& fnrment pluqeurs vol11mes ,
(/).J . ).
· ZEL[..,
((~éog. _
f?Jf?.d..)
petite Yille
impéria.le-9'
Al–
lemagne, daos
'ª
Suabe, au pay.s d'Ortoaw, fur la ·
rjvier_e de
Nagol~· ,
a
fepe licues au Olidi de Bade.
· Elle et:1 fous.
~a
ptoteé\ion de la Olai\<_>n d'Autric\le •
·
f-ong.
2).
46. l11ttt. 48.
2o.
{D.
j . )
ZEL-L,
(~c.~
I
Géo.~
,-
moíl.
)
la e d' Alleml\gne fur les'
conflns de la Suabe
&
de
la Suille, au.-deí1us du lae
qe
Con(\~nce,
, done il
fait _parrie.
11
e!l formé par
!e
Rhin
1
~ r~q_fe¡¡me
l'!le
~
·
~· .i\~bare
de
Rey~;tle
naw.
(D.
J·.)
~EMBL~; ~A: ~ouvEtt,E,
(
Gé.:og. moti.
)
·vafte
pays.
(trué. daos l'o.céan fepteoet'ioua"l, au nord de la
Mq...
fco_vi~
1
done- il efi
-f~paré
en
~O\lt
ou eo partie par
le. détroi_t de w ·eigats. t.-e m.o.t
nouve(lt
¡,tmblt_,
qui
veut <:!_ire
no~~;ve(/~
ttrrt,
a
~té
donné
a
ce pays par .
' les R,u"(les.
~a d~Qouye¡;te
en
~ ~~é f~i~-e
en
1642:
~
par le n_avJgatel,ll' Abel Tarman ,
·
L'a~
·172.5,
1~ ~~ari11e Gatf\er~ne envóy~
le
capl-.
taine Béering, qui uavigea yers
I'Oc~an
feptenerio·
nal, & qui_
étan.~
de retour de
Kamtfcat~a,
daos la
mer- du Ja po_n '·
a
.fétersbou~g,
en·
1730 '
rap.porta
qu'il ayqit rro.uv.é un pa{{_age
a
u
nord~eft,
par tequel
on p.o,urroit aller-
d_~
4éttoit de
W
eigacs au Japon.
a
la. Chine' & agx Ind_es Ol'ientales' fi
le'
neíg~s
n'y
met~Qiene
un obllacle inv.inc.ible
pen~nt
la plus
gra(\de p:J.rtie de..
l'at:~,née;
ce rappart a
ét_~
confirmé
par des relario.ns_
pef:léri~u.r--es_
. Comme
ra
nBNtJell~
Ztmbl~-
n'elt
pas
jointe
a
la terre fer-tne,
du
moins
dans
fa
parcie méridíon.ale, on oroit qu'eUe. tiene par
les glaces au Spit-z_berg, & que les premiers habitans.
de
1'
A~érique,
peuyent
y
ayoir:. paf(é de
natr~
con•
tinene par certe.
~.o~e.
·
,
Ze~~.
,
(
Critiq :
.[acr.. :
ce mot
1~ pren~
en plu–
(ieurs tens daos PEc{itu,re.
11
l?_gnitie qne al_'deur pour–
quelqu,e
chofe._
Phin_~
étoit
pl~n
de
z?¡,_
contre. les
méch_a_n.s..
q.uivioloient la l_oj du
Seign~ur,
nQmb.
xx'IJ._
13 .
H
défigQ~
l'envie;_•es Juifs. font- remplis d'envie,
A
él
x~ij.
4-'i ._
':r>.N&,;.-.,
~·>-•.
U
veue di re la i.a•aufie .:
.f'ro'IJ.
vj .
H·
1~
jaloulie
(
zelt!,s-)
du_ mari , n'épargne . ,
po10t l'adultere Ltans fa .vengeance ._
L'orei/Je ja/oufi–
tntend torJt,
Sage ,
j.
zo. c'e-!l O ieu q11i s'appelle
mt.–
Dieu
ja/qt1x,.
L'idofe_.
d!J
zQJr,
Ezech.
'IJiij.
5.
c'~!l
o u
l'idole de j.iaal, qui avoic écé
pl~c~e
dans le· temple
Qao~
qu,' il en iorl',
1,¡¡
nouvelle
Ztmb/r
s"&:end dans
fa partíe ·méridioa,ah:, le
lo~
des
có.~;es..f~pt.entrio•
nales de la Ruffie
&_
de la Tartaríe mofcovite,
oa
pays des. Samoyedes ,_ done elle efl.
~~~arée
par le
détroit de We-igacs , qui ell: prefque
rou¡t>nr!
glacé,
enforte qu'on peut y aller fur la glaco.
Daos. eetre· l;lartie
iJtéridiona_l~
•. prth des. bards o\}
l'Oby a de la_ peine
a
rouler fes, flots glacés,
~'hu'\
tnam~.
"(1)
Si les hiRorien• qui rapportent ce. fait d'A_bda• évéque dans la
Perfe
'le n:¡ettent au nombre
deJ
martirs, ce n'eR furemeAt pas
'
pour ie aele· ql\i lni lit dérnolir k
temple
du_
feu,
m~is
bien poar
fa aonfh,nce daR? ,la profeiiion de foi, <Jans l.tquelle 11
p~rféver
a • .
c¡uoi<¡u'il
fftt
exp~fé
au>< courmena_ les phu atroces. Avo1r facñfid
{a
vte
au nom de
J-
Cb c'elt
e~
qui
le
<¡ual~lie
de vrai lUir·
~~~
pull'!U'en rép-endant fon fang "ponr la fei,
il
cxpia la
falrtl:,
1
ft
c'en eft une , qu'on pretenJ. qu'il
lit,, d'-a.o<>ir décruit le tern-.
-ple des Genti\s.·fans cette pruden,ce
&:
reitex_ion que la delicatelfco
.tes mondaibs exige, pulfqu'oil ne v.eat pat adrnettre
dan.•
le nou.
veau tefbrilenr le zele de Gedéon
&:
<leí.
M_accb_abéea , Le• caírfet
.le
b
guerre entre les Romains
&:
les, Perfe• ·, font fort différéll•
tes de celles qu'apporte l'auteur de l'at;liole. S'il falit oroire
~
qu'qll difent
Soér~te
líi,
7·
••~·
11..
&:.
cl'autrel
;umur• .
(_W\