ZAR
la julliee au nom des rois mahométan• de Mindanao .
l'une des tles Philippioes : c'eft la premiere ciignité
de la cour.
ZARA-
V
ECCHIA, (
Giog.
IJI()t/.)
ville ruinée de
l.'état de Venife, fur la cóce de la Dalmatie, pres de
Po1·to-Rotlo . Le p. CoronellJ prétend que c'eft !'an–
cienne
Bltmdon11.
(D.
J.
)
ZARACHA, (
Géog. mol/.
)
bourg de la M,orü,
au duché de Clareoce,
a
enviran vingt lieues du gol fe
.de Léplnte,.Q.uelques-uns croienr que c'etll'ancit:nne
Ptllanll.
ZARAHNUN, (
Géo_r. metl.)
montagne d'Afrique,
au royaume de
Fez .
C'ell une grande montagne qui
contiene pl ufieurs hameau x peuplés d'Azuagues &\de
Béréberes.
Z ARANG.IEI, ( Géog. 11nc.)
peuples d'Afie, au–
dela du paya des Ariens . Plit1e les dillingue des
Drllll·
l".
Cepeodaot
i1
paroit par Strabon, q_uiote-Curce
&
d'autres auteurs, qu'on peut les confondre enfem–
llle. Le p.
Ha~douin
croit que le pays de ces peu·
pies répood aujourd'hui au Ségeftan.
ZAI.tBI,
Ll!, (
Géog. tlfotl.)
riviere de
1'
Amériq_ue,
dans
la
Terre-ferme, au uouveau royaume de Gre·
nade. Elle prend fa
foul'c~
daos la province de Co–
l'im,as,
&
finit par fe reodre dans le · rl.euve
appell~
Rio-Gr11nd, .
(
Q.
J.)
ZARfHLE, (
Glt~g.
mful.)
riviere de
1'
Amérlque , ·
daos la Terre-ferme, au oouveau royaame de Gre–
"nade. Elle prend fa fource daos la province de <:;o–
limas,
&
le
jette daos Río-Grande.
ZAB/iTA,
(
Glog. 11nc.)
fontaine de
'1'
Afie minen–
re,
daos la Bithynie, au bord de la mer de Chalcé–
doi ne, feloo Etienne le géographe, qui dit qu'elle
nour
riíloit oepetic~
crocodiles qu'on appelloit
Zlll'l·
tii.
Strab.on.l. X1
J. p.
')63 ,
nomme cette fo nta ine
fqns 11zaritia,
&
dit fimplemen t qu"ell e nourri ffoit
de
petits crocodiles. Par ces petits crocodiles on doit
emendre des lé:r.ards d'eau femblables aur
t~:,ocodiles
d' Egypte,
&
ces lézards font appellés
llyz~ntillt_i
1• –
#lrti ,
daos
S
cace,
l.
11/,
Syl". in
rifo
fttt~rnlllitio .
Tu
ro(eum ti,uir , jituqut putrt 111
.Q!Jalts 1111t likycis mailtnt olivir,
.At1t
thus nilia. um, piptr flt firvan t,
Aut b:Jz llntia&os
&9/tmt
lt~etrto¡.
(D.
J.)
ZAREX, (G;og . 11ne. )
ville
du PéloponnHe, daos
la La on1e,
fdon
Pcolomée,
l.
1/1.
~-
xvj.
fur
le
gol fe Argolique;
&
Etienne le
g~ographe,
Polybe,
Plioe
&
'Pauf3o ías écrivent
Zarax.
Ce dernier mar·
que,
li~.
Jll.
ch. xxiij.
que d'Epidaure
a
!-•rax
on
comptoit enviran cene flades. Cette Yil le, aJOUte-t-il,
a
un poi-r- tres.commode; mals de
too
tes les villes
des Eleuthérolacons , c'ell celle qui
a
été
cxpofée
aux plus grands malheurs; car elle fut autrefois dé–
truite par Cléonyme, fil t de Cléomene,
&
petit-fils
·d' Agamemoon . Du tems de
Paufania~ ,
Zartx
n'avoit
ríen de remarquable '. On y voyoit leuh;ment
a
l'ex–
trémité du port un
r~mple
d' Apollon , o
u.
le dieu
, étoi t r epréfenté tenant une iyre. En c6toyan t le ri–
V3ge l'efp.¡c;e de fi" ftades, l'on
appet·~oit
les ruines
du port de Cyphante . Ortelius dir que cette ville eft
uomrnée
Hierax Limm
par Cédrene
&.
par Gémifte,
&
Cara
par
Ni~er.
ZARF
~,
(
Geog. moJ. )
perite ville
El'
Afrique, pref–
c:¡ue détruite enríerement, au royapr:ne de Fez , daos
la
province de Trémecene. Elle éro•t fituée dans une
pl:u ne fenil e en blé
&
remplie d'arbres fruitiers.
Z.-fRIIISPA ,
(Géo~.
llnc-.)
vill e d'Afie , daos
h
Baélr ia ne. Strabon ,
l. XI.
p.
c¡14
&
')16 ,
Pline,
liv.
V/.
ch. xv.
&
Erienne le géographe difent qu'oa la
nommoit autli
Baflr11;
le premier ajoute qu'il y pa.f–
foit une riviere de
m~me
nom, Jaquelle fe jettoit
dans I' Oxus. Pline,
liv.
1'/.
&. x xiij.
dit
Praphthajia,
•ppidtllll
Za¡·iaJPar"m;
&
comme un peu plus haut
il
avo1t dit,
c.
xvij
Prophthl!fit~.Drant.arum ,
&
qu'E·
ratollhene écra
n••••~·•
»
h
1,..,..,
11
paroit que cet·
te
ville étoir daos Id Drangia ne ,
&
qu'elle avoir été
bltie par
une
colonie de Zariafpes , de mc!me que
Pline dit
Ma¡1ia Milljiorum,
pour
fignifi~r
que
Mil·
ftia_
étoir une color:'ie dca .Miléfiens; _Les Zariaf'pes
itou~nt
les plus anclen§ hal:utans de la vtllc de Baé.lra .
ZAR.ITZA
~
(
Géog. moti.)
ville
ou
plurór forte–
refie de eempi're rullien,
a
u royaume d'Allracah ,
fur la 'drÓÍte du Wolga; au pié d' une c,olline. Elle efl
munie de cinq baftions
&
de cinq tours
de
bois. La
tarnifon de
cerre
fortcreíle
eft
de croi• • quatre
ceo~
·
Temt
XYIJ.
·
•
Z AR
homtl'les . quí font employés
a
défendre le pays con–
tre les courfes des Tarcares
&
des
Cofaque~ .
L«tit .
49·
•P·
(D.
:J.
) •
•
ZA/l.MISOGI!.TUSA
u.~r.A
, (
Giog . ""'·
J
ville
capitale
de
la Da
ce,
fur le lleuve
811rgttia,
felon les
t-ables de Ptolomée,
tt~hu/~
9· l.
-/1/.
c. viij.
qui daos.
le te.xte la nomme
Zarmlgttbufi.
La premiere orto–
gr~~he
approche
pourca~t daya~tage
de celle qni eft
fmvte daos les anc1ennes mf.cnpuons , Une de ces iiJf·
criptions
rapport~e
par Gruter,
p.
~5 7·
n",
f ,
eft
co~ue
de la
forte~
-
Imp .
C~.f. .Antoni"~
l'io. .Aug. Coloni•
Sllrmiz.eg~thufo .
Ce mot eft éerit fan s diphthongue daos le digefte ,
l.
l.
ff.
8.
d~
unjib.
ou on
lit
Z llrmiztltlhu{il .
Une
' infcription qu'on trouve daos Zamofi us,
an11ltfl.
c.
w.
porte
Col~
U/p. 'I'rnj11na Dacic: Sarmiuz.
Il
y
a
en–
eore daos Gruter d'autres infcriprions qui font
men–
~ion
de
cette ville, (avoir
i
la
pag.
6,
nV.
F
Ftlicibu.r Au.fpicii.r
C~foris
Divt Ntrv4
Traj1ni
Au~ujli
Con~ita
C:oloni•
D11úa $armiz
.
Jltr
M .
S&llurit~nulll
Ejur Propr.
&
i
la
p11g.
46,
n°.
3,
Coloni11 D11c. S11rmitz.
daos la
fixieme
el
alfe des
infcriptions rapportées par. Th.
lteinefius, on trouve celle-ci:
.
Fl11111. tJol. S11rmiz.
Du.
Col. S11r.
&
Aput.
Lorfque cette vilfe fut devenue colonie romaine ,
elle
cooferva fon ancien nom, auquel elle joi¡toit le
ticre. de
Coloni11 Ulpia Tr11j111Jt1,
o
u
celui
d'.tluzufla
Dac1c11,
& quelquetois on lui donnoit tous ces titrel
~nfemble,
comme on le voit par une quatrieme io–
fcription,
P•~·
-437,
,l:~.
1.
qui
fe trouve daos Grutet
110
&
ou
on lit :
Col•n. Ulp
1
'I'raja11.
Aug. Dacica Sarmizgttufi.
Cette colonie,
a
en joger par fes
ruin~s,
doic
avoir été une des plus eonfidérables de l'empire ro- •
main. Ce n'eft aujourd'hui qu'un village ap.pellé
P•r·
hti.(D. '}.)
.
•
ZARNAB, f. m.
(Mal. mM.
du Aribu.)
terme
employé par Avicenne pour exprimer
I·e
c11r1;¡;a
des
anciens grecs . C'étoit une drogue :.romatique, fine,
ftomachique
&
cordiale, qu'on fubllituoit au cinna–
momum,
&
qui peut-etre étoit dtl nouveaux rejet·
fOns de l'arbritleau qui produit les cubebes. Galien
eo
nomme deux efpeces, celle de Laerce
&
celle de
Pont, & ainfi nommées des Iieux d'ou on les tiroit;
mais ces deux efpeces -étoient vraiffemblablement de1
racines de la meme plante de la Pamphilie, tirées
d~
deux montagnes différentes.
(D.
J.
)
ZARNACH,
-f.
m.
(Hijl. nat.
dú.fojjilu.)
c'eft le
terme des ancifnS arabes pour defigner l'erpiment ;
car ils le nomment aujourd'hui
zarnich.
Diofcoridc
&
Théophralle appellent le
z•rnach
du nom de
11rrt··
lftcon,
qui n'et\ "utre chofe qYe l'orpiment.
Le
zar11ach
moderne eft une fubtlaoce inflamma–
'ble, d'une llruélure uniforme, qui n'eft oi flexible
ni
éla(lique, donnant en brfilant une 1bmme blanchl·
ere
&
une odeur nuifible approchante de celle de
l'ail.·
On en connote quatre
efpeces~
¡V.
uae rouge, qui
eft la vraie fandarach:
-z
0 •
une jaune, qu'on trouve
abondammenr dans les mines d' Allemagne,
&
qu'on
nous apporte fréquemment fous le nom
d'orpime11t.
&
melé
ave~
ce foffile: 3•. une verdirre, qui n'efl
pas moins commune
dan~
les
m~mes
mines,
&
qu'on
vend fous le nom
d~orpzmm:
gro(/itr;
on rencontre
auffi cette troifieme efpece dans les mines d'étain de
Cornouailles.
4"·
une blanchatre, égaleme'nt com–
muoe daos les mines d' Allemagne, mais dont oo ne
fait aucun cas; c'ell cependant une fubflance remar–
quable, en ce qu'elle a la
propri~t~
de changer l'en.–
cre naire daos un tres beau rouge.
(/J.
J .
)
ZARNATA, (
Géo~.
ffUitl.
)
ville de ·Grece, daos
la
Mor~e,
a
deux lieues du golfe de Coron ,
&
a.
hu i
t .
aa
coucbant de
Mificra.
C'eíl une forcereae qoe l'4rt
G
g¡
g
"la