Z A I
ZAN
597
C'dl de ee palmier qu'on tire la féeule appellée-
trouve au bas des ruines d'uoe ancienne place, _qui
figou,
qui donoe un aliment fort doux
&
fort nour-
ell fans douce la
Vob.rix·
~e
Prolomée, laquelle cet
rilfant: on en apporte beaucoup en Angleterre.
1/o,y.
aur~ur
marque
.1
9·
zo.
de
lf»Zfficudt,
&
a
H·
I).
de ·
SAaou.
(D.
'].)
ltllttuáfl.
ZAHARA, (
Gioz. mod.)
petite ville d'Efpagne
ZALAMEA, (
Gi~.
mad.)
perite ville d'Efpagne
ctans I'Andaloufie, fur la
ro
ute de Sé•ille a Gadix,
a
dans l'Efiramadure de Leon, a
7
lieues au ñord de
la fource du Guadal ere. Elle etl fituée autour d'une
Lleréna.
(D.
J. )
colline, avec un chateau fur la hauteur.
ZALAWAR
o.u
SALAWAR,
LE
coMTÉ
·nE,
. ZAHIR, (
Mfdet'. dt.r Arabes.
)
ce mat ell em-
(
Giog. mod.)
comté
!le
la ba!le-Hongrie.
11
ell borué
ployé par les médecins ara bes pour défigner une ef-
a
u aord par celui de Sarwar, . au midi par la Drave,
Jlece de dyfieoterie, dont le fiege ell daos te reélum,
au levant par les comtés de Smig
&
de Tolna,
&
au
i<.
accomp~gnée
de tenftons daos les intellins,
&
de
éouchant par la Stirie. 11 ell arrofé par la riviere de
douleurs d'l!mfion dans le gros boya u.
(D.
J.)
Muer. Son chef-lieu s'appeUe
Zaiii'War,
&
lui donne
ZAHORIE, f. m. (
Gram. }
gens
a
vue fi pergante ,
fon nom .
q u' ils voient a-traven les pierres
&
daos les entrail-
ZALAWA,R
Ofl
SALA.WAR,
u , (
Giog. mod.)
rivie-
les de la terre.
11
n'ell pas nécellaire d'avertir que
re de la baíle
Hoo~rie ,
daos le comté auquel elle
ceci ell un préjugé populaire:
il
regne en Efpagne
&
dohne le nom, fur la riviere de Sala,
a
enviran une
en
Portugal. Le grave pere Delrio, qui s'eít amufé
a
licue du lac Balaton . On la prend communémenc
écrire ce gros Jivre des fottifes de la divination, avoit
pour l'ancieone
Sa/is
•
•
.
vu en
I)?\
un
2J!Jhor;~.ll
dit qu'il avoit les yeux rpu..
ZALEG,
(Géoz.
moti.}
petite vHie d'Ethiopie, fur
ges;
&
que n'ajoutoit·il qu•iJ étoit né le jour du Ven-
le bord de ' la mer, pres du détroit de BabelmandeL.
dredi faint? car fans cette condition. les pierres em.
Elle fert d'entrep()c aux marchands qui trafiquent en
pEchent de voir.
Ethiopie. (
D. '}.
)
·
ZAIM, f. m.
(Mili
u
turq11e.
)
ce
fonr des
eheva~
·
ZAL_ISC
US,
¡
Gioe.
IZ11c.
¡
8euve de
1'
Afie mioeu-
liers a qui le graAd·feigneur aonne
a
vie des comman•'
re, daos la Galatie. Ptolomée,
l.
1/.
&.
iv,
marque .
deries,
a
cooditron qu'ils entretiendrant un certaio
J'embouéhure de ce fleuve for la c6te du Pont-Buxin.
nombre de caYalien pour fon fervice. Ces cheva-
entre
Cyptajia
&
G<4111rt~m,
'
liers refiemblent afiez aux timariots, dont ils ne
dif-
Z'ALISSA, (
Géog. tRod.)
vme de
1'
Afie dans I'Ibé-
ferent guere que par le revenu.
~
rie, felon PtolomU,
1,V.
&.
.xj.
Si nous en croyons
. Les
zalm.r
ont les plus fortes commanderies,
&
Thevet, oo la nomme préíentemenc
Scandtr.
leurs revenos fonr depuis vingt mille jufqu•a qua·
ZALO.NKEMEN, (
Gio..tf·
mof/.)
ville de Hdngrie .
rre-viogt-dix·neuf mille neuf cens quaGre-vingt-dit•
daos l'efclavonie. Elle eft nommée par les Fran<;5ois
neuf afpres. S'il
f
avoit un afpre de plus, ce feroit
'SaltJnkemen.
troy~:¡:.
ce
·mot .
(D.
J . )
l.e-
revenu d'un pacha: ainfi lorfqu'un commandeur
ZAMA,
(Qé'og. moti.)
IQ.
vill.e
d'Afrique, dans la
vient
a
mourir, l'on parrage la commanderie, fup-
Numidie propre,
&
dans les
terr~s,
a
cinq journées
pofé qu•elle ait augmenté c;Je reveno fous le défunt,
de Cartbage du
cór<f
du coochanr, felon Polybe,
1.
comme cela arrive ordinairement; ear on les aug-
XP.
c.
Jtj.
Cette ville a
laqt~elle
les anciens ont don-
m
eme plut6t que de les lailfer déperir. Les
ZtiÍIIU
né le nom de fortere{fe
~
$ amenfo
oppi4um,
ell
(a·
doivent encretenir pour le moios quatre cavaliers,
meufe daas les guerres d'Annibal, de Jugurtha
&
a
raifon de cinq mille afpres de rente, pour la dé·
de Juba. C'eij
pr~s
de cette place qu'Anni
bal, l'anpenfe de cha.:un.
de Rome
Hl,
a
fon retourd'ltalie, perditJa batail.le
Les
zaims
doivent marcher en perfonne
a
l'armée,
contre le preJilier Scipion, furnommé
l'.d{riquain.
commc les timariors: leur fervice militair-e etl tout·a-
qui finit par cecre viéloire
la
feconde guerre puni•
fait femblable.
1/oyez
TI~ARIOT.
que. hpres que Juba efit éré défait pres de Tapíe,
ZAIN, adj.
(
Man~ge .
J
fe dit d'un cheval qui n\el\
aujourd'hui
Mt~ngJ,iji,
.Zama
ferma fes portes
a
ce .
l)i gris, ni bfanc,
&
qui n'a aucune marque blanche
, prince; refufa de lui rendr_e fes (emmes, fes en fans,
fur le corp·s.
.
&
fes tréfors,
&
en voya demander du ·fecours
a
Cé-
ZAIN, (
G.éog.
moti.)
petit Jac de la Prulfe royale
far, Elle devint daos la fu ice colonie romaioe, fous
daos
l'Erm~land,
fur les coofins de
Bur~enlaod,
pro-
ce titre que lui donne une ancienne iofcription, rap•
che la ville de Reffel. Son écoulement eft du cOté du.
portée par Gruter,
p.
3S4.
Colo#i.e,
/Eii~,
Hadria-
nord,
par
une riviere qui fe re11d daos celle de Gu..
ti~.
Aug.
Zama:.
Regí~.
Pline,
l. XXXI. c.
ij.
&
y¡..
ber.
(D. '].)
truve,
l.
P'/1.(.
~·
iv.
parlent d'une fontaine pres de
ZAlRAGIAH,
f.
f. (
Di'llinat.
tfu
.Ara~es.}
nom
cette ville, dont les eaux rendoient la vohc forte
&
d'une divination ufitée chez les Arabes. Elle
(e
pr•-
fonore .
·
tique avec plufieurs cercles ou roues paralleles, mar-
2.
9 •
Z11111~
ville de la
Cappado.ce, que Ptolomée;,
quées de di verfes lettres,
&
'lu~
l'on fait rencontrer
l.
1/
c. vj..
marque daos la préfeélure de Chamanes. ,
les unes avec les autres par le mouvemene qu'on leur
J•.
Zama
ville de la N.léfopo,tamie, feloo le meme.
donne, felon certaines regles .. Cette div·ination ell
Prolomée, /.
1/. (,
-!tViij.
(D.
J.)
.
aiofi nomq¡ée
a
caufe des cercles de cette machine
Z.dMdi FONS,
:
GJoc.
tlll&.
J
footaine d'Afrique .
qui correfpondent aux planetes. D'Herbelot,
bib.
Ses eaux rendoieot la .voix lonore, felon 'Piine,
tib.
orier.t.
(D.
J. )
'
XXXI.
~.
ij.
Vitruve, /.
P'IJ/.
&.
i'O.
p,.
I66.
raconte
ZAIRE
~
LB,
(
Géo:. tiJoJ.
)
l'iviere
d'
Afrique, a
u
la mi!me chofe. Cette fontaine étoit apparemment
royaume de Congo. Elle fort principalement du lac
daos la ville de
Z,ama,
ou daos fon voifioage: le nom
Zambre.
&
va fe rendre dans
la
mer, vers le
5
de-
du moins le fait
foup~onner.
(D.
J. )
•
gré
40
minutes de
latitude
méridionale. Elle a dans
ZAMALE, f. f.
(
lli/1.
n.4t l)-ot . )
plante de I'Jie
d~ ,
fon lit plulieurs 11es habícées par t!es gens qui viveot
Madagafcar. Elle eít d'uoe odeur tres-défagréable
¡
inMpendans du roí de Congo,
&
qui ne luí paient
mais on la regarde comme un grand remede contre
a
u
con
tri but.les douleurs des dents: les nouri:ices en frottenl les
Z.A,
IRZ.OU,(
Géog. moti.)
riviere de la Torquie
gencives de leurs enfans.
.
. afi dtique, en A'natolie, au voifinage de la ville de
ZAMAMIZON,
(
Gf-og.
11nc.)
ville de
1'
Afrique
Smyrne, Cene riviere qui coufe dans une belle prai-
propre. Pcolomée,
t.
JI/.
&.
'iij.
la compre au nom-
rie, eft
1'
Hermus
des aociens • qui fe jettoit avec le
bre des villes qui étoient entre la ville Thabraca
&:
Paélole
a
l'entrée du gol fe de Smyrne.
1
le tleuve Bagradas . .(
D.
J.)
·
ZAKROTZIN,
(
Glog. mod.
J
vil le de la grande
ZAMBALES,
(
G6ag. tllod.)
peup.les des Philippi-
Pologne , dans le palattnat de Mazovie, fur la rive
'nes dans la provínce de Pampaoga, dont ils babi-
droite du Boug' a
3
licues de l'en,droit
OQ
le BQug fe
tent les montagnes. Nous' ne connoifions ces peuple$
jette daos la Villule. On tient une petite diet-e daos
·que p•r
la
relarien de Nav.arette: , les
Znmb..~lts,
die•
cette
ville .
,
t
,
il,
font les ennemis mortels. .les noirs qui les re.,
ZALACKNA, (
Géog· .
.moti.)
petite ville de Tran-
·
,
doutent beaucoup.•
&
ils ont leurs bourgs fur les
fylvanie, daos cotllté d'Aibe-Junie, au pié des mon-
,
bords des montagoes. lis n'ont point .Jes cheveux
tagnes •
&
au
contlueot de deux petite_s rivieres.
,
crép.uscomme los neirs;
ils
fon~
exempts de
oor..
(D. '] .
)
,
,
vée s. &paient leur raxe en argent non•ti;'&Vaillé.
.
. ZALAG, (
G¡éo.!f.
"JOd.)
montagne d'Afrique daos
;, lis
fo.nttanr6.t en paix. tant6t
en
gaerre aveo
lea
' l'emp1re de M
a'roc, a u toyaume de Fez. Elle s'étend.
,. IndieQs: quand ils font en paix, ils
viennen~
en
C:inq lieuesdu
couchanc.au levant,
&
abouttit
a
une
;, troupes daos les bourgs
ou
·tes villes, on leur don•
lieue de fez. Auffi les bourgeois de cette ville y ont
,, ne
du
taba
e,
des guenilles
&
da vin, dont ils font
la plús grande partie de leurs héritages; mais la prin·
,
fort conteos.
&
quelq.aes-uns aident aux
p.rinc~
c:ipale habitation eft
le
bourg
de Lampta, qui fe
;,
pau.~
lndtens
a
c:ulciver leun terres. Noqs
.ad"-i,.
, . r1oo,¡