Table of Contents Table of Contents
Previous Page  608 / 784 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 608 / 784 Next Page
Page Background

ZAM

,

rions qu'ils fu llene

li

gras,

íi

grands

& '

fi

robulles,

, ne fe nourrillant que de racines des monugnes ,

,

d!! quelques fruits

&

de

e

ha ir c·rue, n'ayant d'au–

" ere habtt que

leur pea u,

&

d'aucre

lit que

la

,

ter

re.

, Chacun d'eux al fon are:

&

fes fléches;

l'~rc

eíl

,

aufft long que celui qui s'en ferc: ils les font du

,: boís d'une force de palmier qui ell auffi dur que

,

le fer; la corde ell d'écorce d'arbre,

&

d'une for–

ce dont rien n'approche. lis onc encare uoe pe tite

, arme de fer plus large que la ma

in,

d'un qua re d'au–

" ne de long, done la poignée ell forc belle, qu'ils

, ditoient

~ere

de coquilles d'huitres brdlées

&

de

"

lima ~ons'

elle reflembloic

a

de bea_!J marbre.

llli

,

fe fervenc de cecee arme quand on le

m~le

.

, Tous les peuples de ces moncagnes, jufqu'a la

, nouvelle

S~govie

, ellimenc beaucoup un cr!ue

, pour y boire, de force que celui qui a le plus de

" cranes' pafle pour le plus vaillanc; &

e'

el\ pour

,,

jouir de cet honneur, que fans auere vue ils vonc

en courfe pour cooper des eches. En quelques en–

, droics ils font des dencs qu'ils en tirent, des efpe–

, ces de guirlandes qu'ils mettent fur leurs

t~tcs

ice–

,

lui qui en a le plus, efi te plus ellimé.

11

y a uae

, gra11de quántité de ces peuples d!lns les monta–

" gnes d'Orion, fur la baye de Manille, mais ils

[ont

,

fort pacifiques , •

Ce palfage ell curieux ,

&

nous appreqd des par–

ticularicés qui ne fe crouvene pas ailleurs.

O

u

y

voit

qu' il y

a

dans ces tles deux races ditférences de noirs;

que les uns font de véritables negres,

&

que les au–

tres ont de• cheveux longs, comme les canarios

<Ju

voiíiua~e

de G9a,

(D.

j

. )

ZAMBE,

f.

m. &

f.

(

term1

tlt! rcla#on.)

c'ell un des

noms qu'on donne d.¡ns

1'

Amérique méridionale aulL

cnfans

n~s

de mulA tres

& d

e noirs.

(D. j.)

ZAMBESE, (

Géog

mo.tl

.

)

fleuve de I'Ethiopie

orieocate. Ce fleuve,

done o

n ignore la fource, el\

tres-rapide,

&

a

quelquefois plus d'une licue de lar–

geLir;

il fe diviíe en plut1eurs branches, & entre

.daos la mer par cioq embouchures;

il

fe déborde

pendant les mois .de Mars

&

d' Avril;

&

í~mblable

au

Nil, il engraiíJe

&

fenilife les terres qu'il inonde.

(D.

J..¡

· ZAMBUJA, (

Geog. mod..)

perite ville de Porru–

,1!.31 ,

fur la droice du Tage,

a

cioq lieues de Sanea–

ren.

(D.

J.)

Z

A.MBRONE,

LE .CAP, (

Géog. mod.

)

cap d'lta–

lie, d3ns

1-a

cé ce

de

(,¡

Ca l

abre ultérieure, fur le

go ife de S te. Euphémie, enviran

a

deux tieues de

la

ville de Trapea, du

cót~

du levanr . Il porcoit an–

cieon l'!ment le no

m

d'Hipponium prtimontorium,

par–

ce que la vil le

d'

Hipponium

y

étoit

lim~e.

(D .

J.)

ZAMEGH. f. m. (

Hijf .

nat

)

nom que quelques

aurt"nrs ont donn ée au

J,pis

lazuli.

·

·

ZAMETUS,

(

Géot.

anc . )

moncagoe de

1'

Ar3bie

heureure, felon Ptolomée, /.

V/.

c. vi).

Le manu–

fcrit de la bibliotheque palacine lit

Zames,

au-lien

de

Zametus;

&

Orcelius die que d11ns les Clrtes mo–

(jernes cette rnoncagne ell nommée

Zimat .

(

D .

J

).

ZAM/.IE,

f.

f.

(Lite_

Bat. )

c'ellle nóm latín que

Plme , /.

XVI.

c.

rt"XVJ.

donn~

aux pommes de pin

qu i le font corrompues fur l'arbre, & qu'il en fa ue

tletacher, pour évirer qu'elles gaceoc les pommes de

pin voi fines, & qui ne forlt pas encore mOres.

(D.'}.)

1

ZAMIN,

(

Géog.

moá.)

vil le du pays de JVlavaral–

nah:lr, ou prov1nce de: Tranfoxane, fituée for

les

coufi ns du rerrieoire de Samarcande,

&

qui ell des

dépendanccs de celles d'Oíroufchah.

P,n

la erouve

fur le chemiu

de

Farganah

a

la Sogde. Elle ella

89

d.

40.

de lo11gicude,

&

~

40

d.

30

de lacicude íepten–

trionale . L'on recueille daos Ion terroir la manne

le

plús exquífe de tbuc l'orient, que les -Perf•ns

&

enluite les Ar.abes appellent

'1erengi•-bin

Alz:.4mini.

.(D.

J.) .

.

Z A M N E S,

(

Géog.

m~J.

)

ville de I'Eehiopie,

fous l'Egypte, felpo Pline,

J.

V/.

e• .11xjx.

qui dit

.q\le c'ell la qu'on

commen~oit

a

voir

des 1!-lephans.

(D.

J.)

ZAMOLXIS, f. m. (

Mythol.)

g~4ie

fupérieur qui

flee~rifloit

long-cems avane Pyehagore

¡

& l'on place

Je tems. auquel Pythagore

a

tieuri, fes voyages

&

fa

r.elr~•ce

en ltalie, entre l'an

376

& H2.. .

Zllmol:ú.r

d!C'VJOt apres fa mort le_ grand dieu des T

hraces &

q es Gétes-, au nppon d'Hérodote.

JI

leur eenoic me·

J!'IC:

lieu de tous les aueres; car ils ne vouloient ho–

J!Orer que

c~lui·l•.

11

fue d'abord eíclave en Jonie

~· ªW~s

avoir

Qb~em,¡

Ja

,liben~,

il

y

acquit de gr¡¡n;

ZAM

des richefles, & retoutoá dans fon pays . Son pre•

mier objee fue de polir une nacían groffiere ,

&

de

la poner

:i

vivre

a

la maniere des Ioniens. Pour

y

réullir, il fit barir un fuperbe pal ais,

,o

u

il régaloic

cour.a·tour eous les hJbira11s de fa vil le, leur inlinuant

pendanc

le-

repas , que ceux qui vivoient ainfi que lui

feroienc immorte(s,

&

qu':tpres avoir payé

a

la na:

cure le cribue que cous les hommes lui doivenr, ils

feroienr rec¡us dans un lieu .délicieux ! ou ils joui–

roit:nt éternellemeot d'une vte heureufe.

Peod~ne

ce

cems-la, il travailloit

a

faire conilruire une charnbre

fous terre;

&

ayane difparu touc-d'un-ce up, il s'y

renfer01~

&

y

demeura caché pendant rrois ans.

011

le pleur3 comme more; mais au commencemene de

la qu arrieme

ann~e,

il

fe

monrra de nouv eau,

&

li

vue frappa eellemene fes compatriotes , qu'ils cru•

rent tOUt ce qu'il leur avoic dit. Dans la ru ire ils le

mirene a

u

rang des dieux,

~

éleverent des temples

en fon honneur.

ZA-MORA,

(Giog.

moti.)

viiJe ·d•Efpagne, danslc

royaume de I,.éon, vers fa partie íepceutrionale, fur

~a

rive droice du Duero, qu'on pafle fur un pone,

a

H

licues de

~alamanque,

a

2.6

de Léon,

a

14

de

Valladolid,

&

a

4~

de Madrid. Apres avoir été

dé–

traite par Almanzor dans le jx . fiecle, elle fue rebl·

tic par les rois Ferdinand

~

Alphonle. Elle ell for–

cifi~e.

Son

évech~

efi fuffragaor de Compollelle. Son

terroir abonde

CA

tOUC Ce qui efl néceíJaire

a

la

YÍC •

Quelques-uns précendenc que c'ell la

Smtic11

de Pco–

lómée,

l. 11.

c.

iij.

&

f!UC

les Maurés s'en

'cant

rendus mattres,

l'llppelle~ent

Zamrn·a

ou

Médin1ta

Z(lmarali

,

la ville des Turquoiles, paree 4ue daos

les rochers de fon voilinage on y trouve des mines

de curquoifes . Cecee vil le ell ci!lebre en Efpague,

pour polléder le corps de

S.

lldefon!e; c'ell une gloi–

t'e que je ne lui envía point, qnelque difficile qu'il

foit dt voir cette relique.

Longit.

12..

2.~.

latit.

41.

36. {D.

j.)

.

~AMOM.A,

(

(;éo~.

mod.)

vil! e de 1'Amérique méri–

dionale, daos le Pérou

,

audience de Quito, pres des

Andes,

3

70

licues de la mer du fucl,

&

a

20

de Lo·

~a :

Les mines d'or des envíroos de cecee vil·le font

eres-riches,

&

eravaillées par eles negres. Un créfo–

rie~

du

r~i

.d'Efpagne

r~fide

a

ZllmQrll. Long.

24.

46.

l4ttt. llltrldlotzale.

5.

S. (

D.

J.

)

ZAMOII.A, (

Géog. mod.

)

vil! e d'Afrique, daos

la

Barbarie,

au

royaume de Trémécen, daus la provin·

ce

<1e

Bugie, aujourd'hui de l:t dépendaoce d' Alger.

Cerce .vil le étoic autrefois la plus riche en blé

&

en

uoupoau de coure la Barbarie. Les Arabes

&

les

B~r'éberes

y accouroienc en foule; mais

préfent

cerce ville n'e!l plus qn'une , bqurgadr.

( D .

j.)

·

ZA~o RA,

(

Géog.

mod

)

riviere del' Arnérique

m~ridronale, au Pérou, d,ws t'andience de ·Quiro; cene

r-iviere apre.\ avoir paífé

a

Zamora , prend le

nom

de

San-Jago,

&

fe

rend dans 1'Aruazooe, .ün peu

au-deífus du grand .Pongo .

( D.

j . )

ZAMOS ,

LE, (

Gh1g.

tpod.

)

riviere de la luure.

Hongrie. Elle prend

ia

íource daos les montagnes

de Marmaros, aux cnnfios

de

la Pokutie,

&

fe perd

.daos la Tei(Je .

(D.

J . )

.

.

~zAMOSKl

ou

ZAMOSCH,

(

Géog.

·

moJ. )

ville

de

l?ologn~,

au palarin3t de Belz, avec tirre de prin•

eipauc~,

dans un fond environné de marais,

a

1~

lieues de Lemberg, &

2)

de -Lüblin, enrre ces

deux villes. Elle ell fortifiée.

Longit.

41.

hztit.

.)o.

3B. ( D.

.

J.)

.

ZAJVlPANqO,

(

Géog. mod. )

ville de

1'

Am~riqoe

méridionale, daos la oouvelle-Efpagne, fur la route

de Mexico

a

Guaxaca. Ses habitaus comrnercent en

fuere, en cochenille & en coeon.

(D.

J.)

-

ZAN, f._ m, (

/-itlér1t.)

c'ell ainfi que s'appelle

le Jupíter de la

f;~ble,

Ce prince accablé de vieil·

lelfe motlrut daos l'fle de Créte ou fon tombeau s'eft

vu long-tems pres de Gnofle, avec cette épicaphe:

ty

git

Zan _que-

ron

nommoi(

jupittr.

Le mot

Zan

figoifie

adonné

•u.11

femmes;

ce -prince eue, fe loo la

coutume de ce rems-1 3", plutieurs maicrefles,

&

Jo–

non

fe brouilla· fouvene avec IÚi fur ce fujer . Voih\

!'origine de ce mauvais

ména~e

entre les divius

~poux , done les poiices parlene cane.

(D.

j.)

ZANCLE,

(Gíog. tmc.)

ancien nom de la ville

de Metline, felon Hérodote,

l. V/l. Polymn .

pag.

43B.

Les Mefléniens, peuples du Péloponuete, ayant

été chaflés de ehez eux apres avoir foucenu de Ion·

gues guerres cootre les Lacédémouiens, t'e rranírla n–

cer!!nt en Sicile,

oii

s'étaot rendu s maicres de

21n–

~le,

i!

lui dqnnerent le nom

de

M#{/ine..

Ce fue l::P<t-:

~

m1·