ZIA
quj
re fend
aum facilement que l'ndoi(e,
&
dont on
couvre les maifons
&
les chapelles dans la pldpart
de11 iles. loulia
1
comme dit Straban, / .
X .
fut la pa–
trie de Simonide ,
po~te
lyrique,
&
de Bachylide,
fon couGn. Eralitlrate
1
fameuJC médecin , le fophifle
Prodicus
&
A.ritlllo
le
péripatéticien, naquirent au(fi
daos cecre ilt. Les marbres d' OxfQrd naos appreo•
nene que Simonide,
tils
de Léopépris, inventa une
efpece de mémoire artificielle • dont il montroit les
príncipes
a
Arh~nes
• & qu•il defcendoic d'un aurre
5imonide , grand poere, aulli fort
eflim~
daos
la
mlme ville
1
&
dont
ll
e!l
parlé daos l'époque so, Le
poete Simonide compofa des vers
(i
cendres
&
ti
tout. h~ ns,
que C3tulle
les
.tppelle les
l• rmtr
(/~
Si-
1o11id~.
Apr~s
la
défaite de Callius
&
de Brurus, Marc–
Antoine danna aux A.théniens Céa,
~:oine,
Ténos,
&
quelque~
autrea fles voi(ioes,
11
efi hors de douce
que Céa
fut
IQumife aux empereurs ramains,
&
pa(la
dans le domaine
d~s
Grecs.
E
fui te elle comba entre
les mains des ducs de l'archipet. Jacques Chrifpole
la donna en dot
~
fa fCQur Thadée, femme de Jean–
Fran~ois
de Sommerive
1
~ui
en
fu~
dépoiJ.illé par
Barberou(f" fous Soliman
1{.
Strabon
rappor~e
un fait bien ltngulier de
1''8o·
cienne
C~as , ma~~
qu' il ne faut
p~s
crQire
f~n.s
el(a•
men,
{1
pré(Cln<t qu'il y avoit un.e loi daos cene
~le
qui ohligeoit les 1:\abitaos
~-
s'~mpoifopner
avec de
Ja ci¡ut\,
qQand Us
~voient
paQé
6o.
ans., afin, qu'·il
refUt
afte~
de
vlvres, pour la fubfifiance publique.
H~raclide
ra<;
on.tefeutement que l'air de l'tle de
C~a ~toit
ft
bon
A
qu'·on
y
vi\loj~
fort
long~tems,
mais
que
les l\3hitaos ne fe
pr~va.loi~nt
pas.
de
C('tte
fa•
,eur de la narute, & qu'avl\ot que de fe
lai(fer
ac–
teindre par les. infirmités de
t'¡ge
caduc, ils termi·
noient leun ¡ours
, les uns a
\lec
du p.wot; les autrel
ave~
de la ctguc.
E.ii(n,
l.
111:
t·.·
.u
xvij..
afiure
1uCb
que
ceux de cette ile
~ui
fe fentoient incapa·
blel
~
caufe de leur
Mcrépi~llde, d ' ~tre
u'iles
~
la
pmie
1
s'a((embloieot
en un
fefiin,
~ av~lo4en~
de
la <:iguo.
11
pdfoie d-abord de
ces.
dive.,s récits. que Strahon
1' {\
fauftem~ut
in,1¡giné·
qu~il
y avoit une loi daos
Céos • par ldlllielle on devoit fe donner
la, mon ,
d~s qu~
l'on
avoit pall'é l'age de
6o
ans;. le$ termes.
d'f-léra.clide
&
J'Eiien intinuept feulement une cou.·
tUm(} valorul!.it'e,
~
vraifiemb.lab.lel{leot ils
on.t
pris.
pour <;ouQurae ce
'llli
n'
éroit arrivé- qu'·a
qu.elqu.~s.
parc(~l.lliecs,;,
cat:
ti
cet uOure eQ.t
~té
comrQun ,, il
n'e(\ pas pQffibie que
tOUS
fe$
~Utres.
nifloriens. l'euf..
fent t>df'é
[ous
fi,lt!nce.
ll
y
avoit
p~ut·etre
1
Céa le.
m~me ~Aiage
qui regnoit
a
MarfeUie. Vale{'e Maxime–
dit qu'oo.
~rCfoit puWiq.uemen~
daos. cecee derniere–
ville
un
bré.Uvage emRoitonné.,
~
ql\•oo. le
donno'i~
a
<'eUJ<.
qu~ expo[OÍ~J;'I~
au
fena~ i~s.
raifoos. pour iet:...
qucolles. Us,
foubaicoi
e~·~de mourir , Le féna.t
exami~
noit'
J~qrs.
ca,i(atu
~
v.ecun cerrain. tempérament,
qu~
n'é(Qj~
oJ
fll.vorabJe
~ une pafiion rémérai(e d
e mou–rir
'·
oi
concraire
~
un. de(i.r
légirime dt: la
m.on~
foic qu'on voulOt fe délivrer des. perfécutions.
d~ la
mauvaif~ fortun~,
foir qu'on
uc:
v.oul t
pas
courir
)e
r\[q.u~ d't~re
ab.andonné de.
f~
bonheur. A,prés.
tour, tl
el\
lil,(' que
s.'il·
n'y avoir poiot de
lo~
e\
Cé•
pouc- eagage(' quelqu'un
a
ahréger les jaurs quand
fl
é~Qi~
lat d<;·
vivce
~
on pauvoit prc:udre ce- parti
Jans.
s'!l~r~
fair autoriter par le fouveraio.
f/Dy,.
pour·
ce
tte preove
l'•r.tic(e.
Jo,uqs, (
Géog.)
Vs.lc:re Maxime r:1ppo rce, co.mme
témoin oculai–
re
~<;~
tu jet
1
avoir vQ,
un~ ci~oyenne
de cette lle.
iR\le
d'une ' maifon illutlre, laquelte apres avoir vécu
lot\g-~ems.
dans. une féliciré parfaite, craignant que
I·~~<:onll,t:t.C't}
de la fo,rruo.e ne troublar pa,r malheur
J~w~og_~meot
de fe
¡ours •. réfolut
de
fe ttc>nner
1~
Q\Qrt.
611~
informa
f~
· conc:itoyens de la réfolution.
qu~llc: avoi~
prife .. non par
o(len~ation
.. mais pool;'·
ne-
pn
quiteet: fon polle fans.
~~e aurorif~e.
~«tl'ée
qui étoic
fuli les
lieu~,
accourut
a
ce fpec..
nc::le,
U
t('ouva- ta
da.mecouchée fur un lit
A
& pro–
}nement: aiulll!e •
(1
employa cauce li vivacité de fo"
~loqu.c:nc;e
pour la détournec de ton dc:fiein , maia.
elle
o.'
en
fut point. éhranJée.
La
te!
te,
app.uyée fur
1~
coude,
r:lle
entretenoit
gaiem~nt
ceur: q_ui
l'étoienr
venoi vai(.
En fin
1
apre~
av0ir exhon6 fes en fans
1
l'u11ion,
~·
le
tU-
avoir partagé- fes biens , elle prit
d'un~
mai"
afl~rée
une verre plei11 d'un poifon
reól·peré- qu'c:lle avala. EHe n'oublia
pas
d'in11oquer
M.er..
cure.,
~
di:
le prier
de
la conduire en
i'un~
des meil.
\t:qres.
p.l~~s.
de
l'~li~e
1
~
fani P.erdre un.
m.ome~
ZIA
de
fa
tranqoillit~
, elle muquo ir les p:m ies de fon
corps o
u
le poifon fliloir imp re!lion; lorlqu'elle le
fentit proche du cce ur
1
elle appella fes filies pour
lai fermer let yeur,
&
expira.
Pline, /.
JP
&.
xij.
précend que ce fur une femme
de l'íle de Céos qui inventa l'art de filer l'ouvrage
des vers
a
foie,
&
d'en faire
el e éco ffes .
'IeltiS tlrll.–
fl~orum
11_1odo
ltXII11t
(
bomb~cea) ,
ad
vejlem
Juxum–
que
f~'!lr.narllm , qu~ bomby&~na. app~/Jn~ur
Prima e•s
ru(ortilrt, TllrfHjqJJt
texer~,
rnve111t
rn
Ceo
mul
ier
P(lmphil'! ,
.Jato
(filia,
non
f'r•I_IÓ1md11
g~oria
excogi–
filt.e
rt~tJo11t.r,
ut
tienttdet
.f~mma.r
v'.flu.
Arillo re,
/,
f/.
c. xix
a fournt ce' fair
a
Pline;
mais
il e!l
vrail!emblable que les paro le' d' A rr llore doivent s'en•
cendre de l'fle de
C6s,
patrie d' H ippo rate,
&
non
de l'ile de
C~os ;
cependanc on recue ílloir autrefoia
beaucoup de foie
~
Ceas; on en recuei ll e encare de
meme aujourd'hui,
&
les bourgeois de
Zi•
~·a fl eyent
ordinairemenf pour titer leur fo ie fur le' bords de
leurs terr;.fles
1
a6n de laifler tomber le fufeau juf–
qu'au bas de la rue, qu'ils retirent enfuite
en
rou–
laot le
61 ,
M.
de Taurnefort & fa compagnie rrouverent l'é·
veque grec eo cette pofture. qui demanda quellel
gens ils <!1oient;
&
leur tit dire que leurs occupa•
t•ons
~toient
bien ffivoles, s'ils ne cherchoient que ·
des plantes
&
de vieux marbres. Mais il eut pour
r~panfe ~
que l'on feroir plus édiñF<íe luí voir
~
la
maio les <l'uvres de
S.
Chryfofiome ou
de S.
B3file.,
que le fufeau,
L~ m~me
Pline,
l.
}(VJ.
c.
~xvij.
a
remarque!
qoe l'on cultivoit
d~ns C~a
les figuiers avec beau–
coup de foio
~
on
y
continue encare aujourd' hui t,
c;aprincation.
On
y
nourrit de bons troupeaur;
011
y
recueille beauooup d'orge
&
de Yelani;, c'efi aína
qu'on appelle le fruit d'une des plus belles efpeces
de chc!ne qui
loit
au
monde;, on
s'en íerr pour tes
teinturcs,
~
paur rander les cuirs.
11
n'y
a
dans
tour~
l'tle
que cinq ou
fix
pauvres familfes du rir latin ;
tour le refte ell du rit grec.
d()o~
l'évlque
cft.
a[ez
r:iche.
Le bourg de
Jl!!a,
blti fur les ruines
~e
l'ancienne
Carthée,
el\ aqJ_h
lur une haureur,
a
J
mttles. du pare
de
,~.le
de
z~.
au fon<t d'nne v-allée dé[agréable.
C.'etl une eípece de t.héarre d'environ
2000
maifens.
élev~es
par
~cages
&
en
terraHes
¡
c'ell-a-dire que
leur couvert ell wut piar, comme par·
tau~
le
le–
vant, mais a[ez:
fart
pour ft:rvir de rue:
c~la
n'elt
pas (urpFeuant dans un pays. oU. il o')." a ni charre–
tes
A
ni
ca.rdfi'es •.
&:
ou l'on oe marche qu'en e('car-
pins,
.
Par
mi
les
marbres , confervés
c~z·
tes. bourgeoi's.,
le pom de
G-1-mnaji.ilrq-11~·
ftt
~ro.uve·
dans deux. inlcrip–
ptio-ns
forr
maltraitées,
&
l'on
y
voir un ba,s.·relief
en demi· bo(le, ou la fi.giJFe d'une fernme ell repcé–
f
ent~e avec une belle
d{aperi~,
la
ville de Carthée
s'
étendo.it<taos. la.
v~llée
qu¡
vieat-
i
la marine.
ÜB
y
voyoit encare d•ns le de.rnier 6ecle ptuGeurs mar–
bres, fur-tout uqe infcrip,ion de· ,.. lignes
~
tranf–
porfée daos
un~ cha~elle
. Le co.mmencemenr de
cette- iofcription manque,, la plus. gunde partie des
lettres efi.
6
effac~e,
qu'on n'y peut déchtffrer que
le
no
m de;
G:tiii.IJ.trjill.rqu~..
(
ú
Cb,qAii~r
DE:
J
.AV•
Ctl'f!Rl7.
)
•
Zl AM_IIT
&.
TIMAR~
(
Hifl·.
milt"t-.
du
7uru.
J
on eptend par ces deux mots
~i•~~
t.et&
tim11r- <4e
cer–
tains follo(!$ de terre
~
done-
les
c
onqué{ans. cures, ont
Mpouill~
le
cler
gé 1la..
nobldfe ,
&
tes p
arriculier&
des pa):s, <lu'ils
o.ntpris. fur les. Chréciens. C.es for–
res de- t(fres ayant été- con6fqu&s.
au
pronr du granel
Jeigneur, il les
a
defHoées.
a
ta fubfillance d'oll ca–
valier de la
milice~
appellé-
Z<lli'm
ou,
tim11riot:
car-t
~~.,
ou
tima~;ioe.
ell le no.m de la perfonoe ..
&
zil•·
.
tiJ~t
ou
tim11r-
le nom
d~
la terre .. ·
le
:zV•Itftt.
~
ditfére
du
tm1ar.-~
que- paree- qu'il
elt
d~un
plus grand reveno, car il n');·
a
poinr de
zi•–
llltt
qui V<\ille moins.
de
2.0
mille afpres. de rente:
ce qui efl au·de{fous n.'a que le tirre de
tÍ!nll,r-.
Le
.fieur ·Detguier juge que- le
mo~
z,i11mtt-
Vlient de !'ara–
be:: car, dir-il,
~úm.
ftgnitie en ara be,, un
ft'igneun.
un.
com,,.atZ.thzr..t-
1
qui cooduit un Ct'rtlin noml:ire d' hom..
mes, done it ell le matrre. Qual:l\' au mor
timar,
il
le. dérive du grec
-r.,.~.
,
qui
hgn.ifie
hon.n.tur.
,
paree–
que ces récompenfe5 fe donnokoc pour honorer la
vertll des fohl:trs. Les Grecs
app(l~ient
ces. marquea
d'honneur
-r~,c.<"<'
... ,
&:
ap-pelloienc ceu1 qui en étoient:
h.onoré
'NA!"(''".,.·
Les Turcs. om emprunté ces mota
des.
GreC$ •
~
fe
les
iont appropriés. avec.
pe
u
d~
e;
bao"