_)
WIN
-favoit ni
e~tler ati~
emportemens d'une
~llemblée
po–
'J'Ulaire, ni les réprimer a-propos; Ja fouplelfe
&
J'ha–
bileté lui manquqient puur ('un,
&
la vigueur pour
~uue.
·
Malheureufement• foil fort le mit fur le
tr~ne
cfans.
un tems ou
Jés
exemples (fe plufieurs regnes
favqr_i~
(biellC le pouvoir arbicraire, &
v4
le cours de géme
de la naticm tendoit violemmenr
a
la
liberté. Qans
vn aotre fiecle;
-ce
monarque auroit
ét~
fQr d'un
r~gne tranquilte; mais les hautes id.ées de
f~n po~votr
(fans Jefquelles
iJ
avoit
é~é
nourri •,
(e
rendJr~nt ¡nc~
..
pable d'une foumiffion prudeot\!
íl
cef
efprt~
d!! lt–
bercé qui prévaloit
ti
forrement parn)t fes fuJets. Sa
potítique ne fue pas fouter¡ue eje
l:l
vig~eur
&
de
·~~J
·prévoyance nécellaires pour maincenir ' la
prérog~~~ve au point ol)
¡J
l'~voir ~lev~e.
E;nfin, exporé lans
celle aux af!duts d'une multitude de faélions furieu–
fes,
implacabl~s,
fanacjques, fes méprifes
&
fes
fa~;·tes ·euren.t les plus fatal
e~
·
conféqu~nces.
'frop rt–
gpur~ufe ficuacio~, m~rre
pour le plus
b,au~
degré de
la capacité huma•ne!
Les partís qu'l divifoiept le royaume
éroieot des
tonv11lfion, générales de rous les
~fprits
1
u.ne_ardeur
violente
&
réflécllie de chaoger la conl
hcutton de
l'éta~,
·
pn
dej1ein mai
corr~u
dans les royalilles 4'éca'–
blir le pouvoir defpotique, fur.eor 'de la )iberré
dan~
la
e
hambre des communes, le jje{jr daos 'es
év~ques
d'écarter le parci calvimfte'
d!!s
Puricaips; le projer
formé
<:l)ez
les Puritains d'humilier
les' éveques, ·
&
·enfin le plan fui vi
&
cach~
des indt pendans, qui con·
fiflqit
a
fe {ervir des défaÚtS de tOUS
¡es
autres, pour
devenir leurs mafcrés.
· · ' ·
'
·
· ·
"
•A.
u' milieu de cecee
an~rchie,
les catholiques d'lr–
lande maíflcrenc qtjarante mille prmeftans de leur
tle,
&
Charlt!s
J.
écouca le fatal couíeil
d~
,fqucenir
fa puiílance par un coup 'd'aucor
icé .·
ll
quiere Lon:–
dres, fe rénd
a
Yorck, raflemble
f.esforces,
&
's'ar–
r~canc
pres
'de
!)lo~cingham
, ·
il
'yéleve l'érendar·t
royal, figne ouvert de la gúe'rre civile 'daos toute la
narion •
·
·
·
>
'
•
•
•
•
•
'On donne baraille fur batailles, d'abord favora·
bies au prince; en fin malheureufes & défaftru
eufes.
Apres avoir
re~
u
dan.~
fon armée . ces pdieux··
irl.an::–
dois teints du tang de leors compatríotes; &
taillés
en
pieces par le lord ' Fairfax
a
la 1:;1acaillf! ¡fe
~afeby
qui fuivit la viéloire>de Marflon
~
il
ne ' refta plus ·au
monarque que la 'douieur 'd'avoir 'donné
'a
res
fujet.s
le ·précexte de l'acéuft!r
d'~rre·
com'pti·ce de l'norri_ble
rnaiTacre commis' par les memes irlandois le
u
oao~
bre
1641.
·
·
·
·
·
·
·
·
'
1
Charles marcha d'inforrune• en infortunes, il crut
trouver fa fftreté dans
l'a~:_mée
ecofloife, '
&
fe jetra
entre 'fes niáins; maís les Ecoflois ' le vendirent, &
le ' livrerent aUic' com'mill"aires
'angloíss
il ·
s'échappá
de leur garde, & fe fáuva daos l'tle de Wtgth; ou
;t·
fut
enfev~
&
transféré au chlceau' de Hulft' . Sa more
ltant réfol'ue, CromWell, · lreton
&
' Harrifon
lea~
blirent 'une CQUr de júftice, dont ils futent 'les prin–
cipaux aaeurs', 'avec ·quelques nieO'!bres de la
cham~
kr~-b.a.fle
&.
qu·e.lques · bourgeqi's ·de '
1--on~res
;·
9~
tra<JoJht trots fo•s
le monarque devane eétte cour
lllégale,
&
il refufa atJtant' de fois'
d~en
reconnoirre
la
joril'diélion. EnJin le
Jo
Février
1~9
,'
lfa rece' fut
tranc~ée
q'un (etrl ' coup dans la
pl~¡c~ ·d~
Wirtehall ·.
Un homme marqué .fJc
l~office 'd~exécoriur,
·
&
le
corp~
fue
·~épof~ dan~
la
c~a'i>e.lle
de
Wind.for.
·
' La more
rrag<~gue
de
(.'e monarque '
~
falt mettre
~l?·
9ue!lí1Jn,
~'i1
fe trouye · des cas' ou
1~ P.~uple
· air
éfrott de pumr íon fquveralll.
11
elt' du-moins cer !
tain que ceui qui donnenr
le~'
plós de carriere
a
leurs
;idées
~
pourroient do
u
ter,
fi
-dans 'on ·monarcjue " la
natare
húmain~
etl
~apable ' d~un ' affez
hau'c' degré de
tlépravarion ;" poor jufiiñér daos des 'fujecs'
r'évólr~·~
ce
derniet aae
·d~
juri(diétión : L'illufion, fi c:en éft
Une ',' qoi ' oorls i1>Ífpir'e
Url
'refpeé\ faéré póur
Ja'
per:
f0nne •des · princes, ell '
fi
faltitaire, 'que
'la
décruire
par'' le
pr0ce~
d'un
fon~erain; i:~
ler'oit c4uíer '
plu's
· de· mal
á
u · peu pie qu:on ne "peut t!Ípérer d'efFet fur
.Jes p'rinces, ' d'un exein'pte de juflice' qu'on croiroí.c
·ca·paJlle :de ' I·e·s arrE ter dans la 'cárrlere de la tyran1iie.
' Je faj
q~'ori
cite
dan·s l'hifloire· de l;anéienne Ro!
1ne' l'exemple ' de ' Néron, que les Romailis conda'm–
lleren~
'comme l'ennemi' public. íáns au'cune forme de
p~o~es~
au'
c!1~ti'IIen.t ''l~
plus •févere
&
te' ptu's
¡goo~
.m
u~! e~~. ~m
·tes
cr1~1es
de
.e~~
ódieu* t'yra1_1 étoient
.porr~~
a un·
degr~s
d énormtté, qui reo verle too res
forres de
regle~.
Quand' on 'pafle enfliite 'de
l~exem..ple
de
~éron
a celui de Charles
l.
&
que i'on confi•
j
"
1.
''
••
'
•
...
••
•
•
•
•
'
1
'
WIN
deré la c:óntrafiété qpi fe trouve dans leai's carae..
cer~s,
l'.og ne pi aloe po.int l'un, & l'on eft confondo
.que Jfaurre ptlt éprouver ¡,10e
'fi
fatal e cataftrophe,
L'ifioire, cecee grande fource de f3geíle, fournit
des
~xemples
de .tous les gen res;
&
tous les préceptes
de la prudence, comrne ceux de la morale, peuveat
etr$!
aucorifés
p~r
cette
vari~cé
d'évén_emens' que fon
valle ¡niroi.r efl capable de .nous
prél~nter.
l)e ces rnémorables révolucions qut fe font
pall~es
daos un (lecle
fi
voltio do oótre, les
.An~lois
peuvent
tirer nacurellement 13
m~
me le<_ion que l>harles, dans
fes .dernieres ·¡umées, en tira
lui~ml!rne:
<JU'il
efl
tres•
dangereux pour leurs prinees de s'atfribuer plus d'au.
~oricé
qu'il ne leur en ell accordé par les loís. Mais
les
mi!
mes
fc.~ues fouroilf~nt
ii
1'
A.ngleler-re une au–
tre
infbru~íon,
qui n'eA:
pas moins narurelle, ni
mqins urile, (ur la folie du peppJe, les fureurs du
f~ryacifme,
&
le dang:er .des
¡trm~~s
m.ercéna!res.
-~e
d1~
.Jts
for,ur! {lu fo.m,.tlfme,
ca,r 11 n'ell pas lmpolfi.
,le que
le
meurcre
de-
~hartes
J.
la plus. ¡¡troce des
aélions de Gromwell, n'aic écé dégl1tfée
a
íes yeux:
fo'us une épaille ' nué.e d'jllu.fions
fanatic¡u.e~,
&
qu'il
Í'l'ait regardé roo crime fous l'afpea d'une aélion m6-
ricoíre .
(Le Cbtvalier
•E
J..AvcovRT.
)
' WINEDEN,
(Géor.'mo
.)
peme ville d'Ailerna·
gne·, daos la Suabe, au dúché de Wircemherg, fur
une .perite
riyirr.e,
'avec pn c,hareau
forci~é,
qui ap–
pament au grand-maitre de l'ordre
~eutomque.
[.,yfir!IS (
Potycarpe_J,
t~éologien
de la confeffion
d' Aug bourg, naquir a
Wmttk!l
en
~s;'2. .
ll fut un
de~
pr'incipaox ·direéleurs' du livre de la
cono.ortlt,
&
il exer<.J:i
vigoureufe·rn~nt
la charge· de ,miffionnaire,
'non-leulemeJ)t pour le donner
a
,figner
~ ~eux
qui
éroient daos les 'ernplois, mais ·· pour opérer la réu–
nion de( calviniftes ' & des Lurhériens que'
négo~ieot
.les agens du roi de '
~av~rre .
!1
devjn~ mfiJi~re
de
.cour
A
Drefde l'an
1)94,
&
y
.mourut en r6oi pere
.de trei?!e
1nfa~s
,'
11 '
compofa plu.fieurs li.v,res ,larins
de rht!ologie qui n'exillent plus au1ourd'hu•, non plos
que ceux qu'on lit contre tui de toures pares,
a
!'PC•
cafion des tignatures .de 'foo fo·nnulaire.
(D.
J.)
' WINFRI ED'S-WELL; (
Gíog:· f"Od.
) 'cfeft:-a~dire
fonttlint de Winfritle;
c'eft une fonrame d'
A · •glerer~
re, aú pays ' de· .Qalles, '
.d~n~ ~e
' corneé .de ·
ftin~,
.l
l .
l.'occideor · de la vitre de ce nom,
&
daos
un
pet1t
.bourg nommt!
H(J/y .We/1;
c'ell a-di
re
fontai11e
r.cri•
1
ainfi dice eó conletjóence de · la' foncaine de Wínfri–
de .' On · raconte 'qd:ancienneniént rin tyran
du
p'ays
ayanr
'vi~
té
&
'enfuite
égurg~
une fainte filie; a¡;p,eJ–
Ue
Winfri"e,
lá r'erre· pÓdlla 'daos'
~e
me!me endroit
la foilcaióe dont nous pa;lons; comme 11 fe
trouve
BU fond 'de cerce ' fonraine ' de
Pe~ires .
pierres
femé~
d~ cac,he~
r.ouges · la rradition
fup.erJ\iJi~ufe ~~
pays
[a•r pafler
ces·
rachef-..pour efes
goutte~
du fang de
fainr.e Winfridé ·qui ne
s'éfFaceront jamais. On a bl–
~i
une
p~cire ~glife
fu)'
cer.tefoncaine,
&
l'on
.~ p~iot
~ans l~s
fenetres de c
ecee .églife la mort tragtgue de
la fainte
r
máis le · favanr éveque' ·d'Ely., Guiltaume
fleecwood, érant ,encoré
év~c¡ue '
de S. Arapl:l, 'á'dl!–
trompé · te public fur' l'hillq'ire de · fainte' Wirifrule,
en P.Ublianc en
1711
la légende de ce
ere faince, avec
des
obfervation~
CJ!JI
dé.~ontr!!n~
la
f
~u.II"ecé
de . cette
légende. La reine Marte d'Eil, fem
me du ro• Jac–
Hues
11.
éll' la derniére · neríonne · de 'haur · rang · qui
ait éré ' en péferinage
li
W infrietlr Well.
(
q . ].
) ·
WINGUR LA; (
G~og.
'mod.
r
vil
le 'des lnd.: · orteo–
-talés, atf royaume de ' Vifapour, fur
le bonJ de la
mer, pres ·
&
au nord de Goa. Les Hullandois y oor
une loJ:!e
·
·
·
·
-
• -·
· ·
·
·
·
· WINi,JICZA,
(
Giog. moti. )
vil le de Pologne,
dañs la
Podolie~
capitale 'du '
P~latinar
de B'raclaw,
fur la rive du Bog;
a
u.
lieues
Je
Br:iclaw. C'ellle
Jie~e <l'~'n ~ribun a l
'de jt.lllice.
'&
)e" lieu .
a
e
l'aflem~
plee de la nobleiTe.
L6ng.
46:
/attt.
49
17.
' W
INS G H O'T E,· (
Giog. moti
)
·petire · ville des
Pays-bas, 'Jans ' la
íe:i~neune
de · G roniogue;
a
cinq
líeues de
la .
vitre de Groningue, &
a'
une " lieue du
pras de mer, nominé
'Dollert.
Le 'cómbat de '
Will–
flhote
en ·
14-48
fuc ' le"
pr~n'tier
qui fe
donn:~
' pour IJ
·liberté des Ptovinces-Unies,
&
ce · combar fut heu•
reux ,
'
·
'
· • ..
·
·
· · · ·
' WINSHEIM,
(Gtog-. mod.)
petire yille d'Allema–
gne', aú cercle' de 'Francbh•e / dans la marquifar d'An–
fpach, fur !a riviere d'
~ifc~
;
a
dix' 'liei.ieS'
~u
nord–
ouell de Nuremberg. Ellé ell ímpériale.
Lon,r.~7· ~6
•
lat.
49'.
18'. "
·
'
•
' · ...
·
..
·
-·
.. WINTER1:HOUR,
(Gioz.
moti.)
en latín
1/Íif.·
.tfd11r11m
ou
P1ttulor11m,
ville de Suific, au cancon de ·
· ... ·
..
· · ..
··
· ..
·
Zuricb,