\VIL
M3.isÍ(i)Q
nilloire
ti~$ g'\lern~$
-civiles d'
1\.
•'tlete'rt't,
ef
lIon
prindp~l ou.vra.g~, .f_~
p·r!!mier volume
p~rll~
a
O xford eq
17Qt
;,fol. le
i~cond
Cfl
1703 '
&
le
troilieme
en
1704·
EliJe a écé réil!lprimée plul)cuts
fois
en
6
voiUIJ11tS
;11-8'~. ~
rra-duüe re.·n franc;o is.
C'cll
un
d~s
plus illullres
q~flQHeqs
qu;e 1:''1\.,J¡gJ·e–
terre
ai~
produit.
l,¡a
qobl!! li·herré <fe fes
r~flex ions .)
le
glorieux tribut qu 'il P<!Ye
a
l'ah)iti~
¡
~
la ma niere
dont
il
voile le
bl~ m~
de fa patrie, fqn c ·dé peines
·avec des coyleurs
ú
vives
1
qu'on fcnr
1
en le
l i !'anr ~
qu~ ~·efi
le
C~ur
qui parle
cnet
fuj.
,(i)u
trouve
p~u
,f
11uceurs qui ll}i
foien+
c0 mp~¡rables
pour la
~r-vi~é
& -J'élévation du flyle,
h
force & la
ciare~
Qe la diélion,
1~¡
beauté
&
la
m~j efté
de l'el! prellion,
&
pou r Cefce noble
n ~glige!'l ce
·<des périQtles, qui
fai~
que le.s
~ermes
<;onvie nnent roujours
llU
l
u
jet ,
li V<;C u11e propriété que
l'art
&
i'fcude ne peuvent
donner!
l!
p.lait dans le
~em$
m
eme qu'Qil le
déf~¡p-
prouve ,
·
·
. Cet illuflre écri.vain eíl plU$ partía! en app.irence
gu'e11
ré~lité,
&
fa partialiré a moins lie!l da11s
('ex~
po~tion
des faits, que dans la peinfure
J~s
car•éte–
T<lS.
ll
é~oit
trop.
qoQn~te
llornrne pou.r
alr~rer
les
premiers • & fans qu'il
s'~n
!!ppert;ut lui•mtme, fe,
affeélions'
pouvoi~nt aifém~M
lui pégiJifer les fecoods.
Un air
~e bont~
&
q~ p.robi~~
regne daos. le
cour~
de
l'ouvrage¡
~ e~~ deu~
qualité$
empelhr~nt
effc:–
{tjvemeht la vie de ce fei(!ne1lr ,
.R11'WI~gh,
o
u
~•legk
(
Wal ter ) , neve_u
<te:
lrim•
f]lorrel Walcer
RJ'VIegh ~
dignes
~·un
&
I'íiutre
d'un~
meillellre
fgr~unc: qll~
ceile lJU'jl$ ont
~proavée.
Wal-.
cer 'Rawlegh
1~
neveu,
na~1,1il;
e11.
I)S~
a
l)owcon en
Wiluhir~
•
&
fe de{\ina
~ 1~
tMologie. ll devi ne 'cha·
pelain ordinaire du roi Charles
l.
doél;eur en
ch~o
..
logic: en
r63!$,
& doye11 de Wells en
I6-ti.
Au cQm–
mencc:menc des
guerre~
c;ivilt:s, too acrachement au
roí Je Qt
arr~ter
d&Q$
f• propre maifon, dont
OQ
#it
une prifo11,
&
il
y
fut
fi
mortellement ·bleflé par
foil geolier, qu' H mourut bientc\t
apr~s
de fa blef–
fure , en
.t6'!-6·
Ceux de
fe~
papiers qu'on puf fau–
ver ont demeuré plus de
tr~n re
ans enfc:velis d¡,ns
1'oubli, jufqu'a
e~
qu'écant tomhés entre
l e~
mains
du
doéleor Simon J,>atrick, dans la fui te évi!que
(!•E
Ji,
il les publia
a
Londres en
1679
¡,~
4o..
{ous le
titre
de
R~lir¡ui¿ R,al~ighiall.t,
ou difcours &
fermoos
{ur
diff~rens fujets.~
p¡¡ r le doéteur R,alegh
*
avec;
Q!l
<:ourt
d~rail
d•
la
•ie
de
l'au~eur. ,
.
PotUr
(
fran<,¡ois), théologien., naquic eo
I~9lf.t
&
moun~t
aveugle en
1678
¡
lg~
de
84
ans.
11
pu•
blia
a
Oxford en
t6i1.
it~
"f-v.
un
trait~
plein de fol–
les & favantés recnerche&,
Í!ltltulé
~~p.l#lltion
du.
flombr~
666.
ou l'on démontre que
~;e
no'mbre 'etl un
parfait porcrait des
~raí ~s
du gouvernement de Ro·
me, & '<ie
tout le coq)s du royaume de
I~Anfe
chriíl. avec Ulle réponfe folide
a
cauces les objec·
cio.nsimaginables • Ce
trait~
biz.arr¡; a
4té
traduit en
(ran~ois
, ·en flaman<t
~
en latin .
11
écablit dans cet ogvrage,
1•.
que le mylltre
du- nombra
666 .
do ir .:onflll<lr dans f• ra
cine quar...
rée qu¡ eíl
1.~
•
CQO\rne le my!lere du ,.omb.re de
I<H, QUÍ
e{\ le nombre oppofé
a
~o·elui
de
666
• CQn–
(ifié dans.
1~
racine quarrée qui eíl
u.
1.
...
Que le
premier nQmbre des car<tinau¡
~
des
prerre~
de pa–
roiíles. :\ Rome,
a
é~é
6xé
~ 1.~
,
~
que le premier
nombre d'églifes paroiffiales
a
ét4 d¡;
m
eme de
15 .
quele fymbole romain confiíle
cm
11.~
articles ,
~om
n.Jeoelui des
ap~tres
en
111..
3'~.
O
donae enfuite un
court expofé de c¡uelques
autrc¡~
qirconllancel, ou
le oombre
2)
s.'appliqu·e . dit-il, d'une maniere frap•
psnte
~
.la ville
&
~
l'églifc; de
R<ltne,
~
ml!me
a
l'églit1: de S, Pierre :\ Ro.me ••
~ .
Que le nombre de
1 ~
eft QQe devife fymbolique affffiée au• papillies,
~ommc;
U
p¡ro~~
par la m-elle des cinq playe• de
J~
c.
répét~e
c;inq
fois •.
par
lc:urs jubilch
~xés
a
2.5
ahs
~
&
au
:z,~
de chaque mois, &c.
Un
miniílre anglois
1it
un~
grande
difficulté
a
l'auteur ;
il
lui foutint que
2.)
n'e{l
poin~
ll\ véritable, m.ais. la
~rochaine racin~
de
666,
·
· M.
Ho~ter
auroit
pu
mieu~
empfoyer fon tems
1.
car il avqit beau(;oup.
de
génie pour l_es. méchaniques
~
&
il
inventa di verfes machines hydrao.liques , qui fu-.
:rene
t~es-approuv~es '
par _la fociété royal e. ·
Sa
m!!..
moire fe con(tne enqarc au <:ollege de la · Trinict!.
d' Oxfo{d; par. un c•dtan Colaire de fa
fa~on,
qui el\
•u cOté
fepce~trional
du vieut
quarll~.
'
/4¡jloW¡
(
Edmond ) (ort coñóú
p~t
tes
M~itfiJ.itú
•.
fe
déclariJ ae bonne heure QOntre le roi Charles
l.
4
fut
lJn
des.
¡u~es
de
qe •
rnQrtarqu~
.
hpres
la
more
WI~
·de
·~e princ~.
le
-pa'rlf'{'n1en~
l'efivoya
él\
frlaode '
ebquallt~
de ll eutcnanr général de la cavalerie.
I.Ye~que Crom.wel ent
tln4
res jours, Ludlow
fir
rous l'e
etfor~s
pour rérab lir la répu blique; mai-s /Charles
Il ¡
avanr
été
rappe'llé' il prit le
p~rti
-de
(é
r·e~i i'et' ~
Veva,y ' ou il
~~mrut;
c'efl• dam
ra
-re rrai te (Ju'i'Í
écriYi~
fes
/ll~m(Jire.J'
ÍA.1primés
a
\'7e'v 3}' en
IÓ9S
&
r699,
en trors tomes
i11-S'i1 .
lis onr éré tr ád uics eñ
fran~ois,
& ils
on~
par u
a
AmÍlerdam daos lá memé
année ,
,
.
Willis (
Thomas ) célebre n\édecin ,
fl'a qn it en
161.1 ,
fut · un des premiers mcmbrcs
de
la fociété
roy111e,
&
reodit lo11 nom illuflce p.1r fes écrics.
Il
s'acquit une graqde
réputa~ion
par fa pra tíq ue, done
il c;:on(&croit une p-arcie clu pro ti t
~
e,:fes
ufages de
charité ; il y en1ployoi c tout ce gu'il gagnoi t le di•
manche, & c'étei c le jour de la femaine qai fui pro.t.
curoit
1~
plus d' í!rgent.
JI
mourut e n
167),
agé de
H· ans ,
1
Tous
l~s
ouvrages
latins du' dc,>fleur Willis, ont
été mal imprimés
¡\
Geneve en
·1676
ifl ·49·
&
tres–
bien
~
A,mfierdam en
¡681.
;11-4~.
Le meilleur des
écrits de ce mécfecin, ell Ion anatomie
du
cerveau ,
'~r~bri
llfl&tomt,
Londres
¡664
in-8° .
Wlllis a décrit
dans cer óuvrage, la fubllance médu11aite daos
toute~
fes infertioos, ain6 que l'o.rigine des nerfs, doot ifa·
fu'ivi C1Jr1eufernc(lt les ramifications daos tOUtes leli
parcies
QU
corps. Pá,r-la
il
ell prouvé,' ooo-feulemellt
que le cerveau tfl la. fource
6(
le príncipe
dé
tGutes
tes 'fenfatiuns
~·
de
tout mouvement; ñuis ón
voit
par le cours des nerfs
1
de ·quetle milóiere
~háqutt
panie du l:orps confpire avec
r~lle
ou
relle aucre,
a
produire tel ou tel mouvement;
if·
p~roit ~ncore
que
1~
ol) plufieurs patries fe
jolgo~nt
pour opérer,
1~
me¡p$!
mouvement. ce
m~mvemen c
e ll cau{é pat
les perfs qui entreot dao5 ces difterentes parties ,
&
quí agitlenc
de
concerc. Entin quoique Vieutlehs
it
du Verney aient ,
·a
divers égards, éorrigé l'ánaco
míe des nerfs de Willis , ils
ont
néaom'Oins coofirmlf
fo\)
hyporh~fe,
en la
re~litianc
1
S&otl
(Jeao )
th~ologien.
naquit vers l'an
t 6 38,
&
fut
nomm~
chnnome de
Wllldfe~
ert
J69 I;
apr~s
ta
révolution, iJ r'ef,qfa l'év.eché de Chéller, ' paree qu' il
ne croyoir pas pouvoir
pr~ter
les fennens requis .
ll rnourqt eu
169 1.
Ses fermons
&
dífcobrs de mo·
rale ont écé
imprim~ s
en cioq volurnes,
in-so.
dont
il s'ell
f~it
plufieurs éd itioos.
Qn
a réuni ces cinq
volm11e$ en
1,10
feul
injo/,
imprimé
~
Londres
en
1
7.19.
Son fraité de la vie cnrétieone
a
été traduit
en
fran~ois,
l\mflc;r<Jam
1699..
Norru
(
Jean), favant
&
labarieuít écrivain, na·
quic en
1~)7, ~
t-ntr:r daos les ordres fa<:r'és en
I6S+·
Nous ignorons le
t~:ms
préci$ de fa mort .
1J
a
beau–
coup écrit fur des matieres de religion & de méta•
phy(ique. On lit
dan~
les
a:uv~.:es
pollhuml!s de Loek.
que
¡M.
Norris embrafla l'opioion du
P.
Mallebran–
che ,
'fUe nous "r;oyons
(ou~ ~~ Dier~,
& il défendit
ce
fentirnent
ave~
tOute l'éloquence
pollib-le.
Ses
m6-
l~nges
ou recueil de poéfies, d'ellais , de difcon rs
6¡
de lettres
~
fut imprimé.
i\'
0•ford
1687
in-s•.
La
cin–
quieme editiOil au_gmen,tée par
('a
u
Ce i¡lr , a piii'U
a
Londres en
1710
111-Sff,
fl.ugbt{
(
Jean bécriva,in fpírituel
de
r¡otre (Íecle.
náquit en
IÓ77·
es. fa premiere .eune(fe
t
it
m@lá
ra po,eli.e
~
le <tefi
ein ~ la mufique
~ l'étüd~
des
l:lel·
les•lettres, ayanr
befo.in ' de s' arnufer
agr~ábleme~,
parc;-e~~
qu'il
écoi~
fort valétudinaire.
En
i717
~
My–
lord Cowper. grand·<:hancelier, .le
nomrn~
fecréca.ire
puur les co\nmiffions de paix, (llace
t¡1.1'
il oceupa
JUÍqu':l. fa more. arriVée
a.-.~
ans.
le
17.
fév._I1I9~
& le mc!me foir gue fa tragédie
in~itulée
le
Stezt
tl't
Da.mas-,
fdt repréfenc¿e
po~r
la flrem•ere fois lur le
théa(re de
Otury-Lan~,
avec
un gfsñd
ft1c.:es .
ll ell furprenane. que i'auteul'
~m
été en
éta~
de
compofer une
piec~
auffi .-émp.lie d'e(prit, daos un
tems ou la mort' le tslonnoit de pres
1.
&
o~
il
~t0it
· trop (oible pour cetpier lui·meme le n ouvrage
1
On
c0n•ient
~t!ñéra.lemeoll
que
ce~[~
rragédie bnlle pat
fes
defcrip~ioml,
que
b,
dittion .
en.
eíl pure
1
que
lt ·
rnorale en
eft beiTe .,
que
In
tenr•mens
y
fo\1t coñ'–
venables. aux aaráéteres,
.&
que l'inttigue 'y efl: coni.
1
duite aw:eo
limplici
~é • On tl'ouve néá nmf)i{IS
que
r·a~
goiíle de Phocyas
dans.le
IV•
&
y,_
aQes .~
n'efi
pa~
fuffifammenr" (ondée; dar quel eíl
ton €"r1•me?
Da•
mas. ell v!vemen"'t arcaqóé4 par
tes
Slítraaifls ,
11
n•y
a.
point
d'efMr.áoee de fecours.
1
Rile
do:i ~
clone en
,
tr4Js · p~u
de
c~ms
tomher en(re-leUrs.
rtiail1s ,
c!tr.e fac\.
cagée •
~
let.
'h«biv-n~:~
ne
pdtl'lltfm
~thappel.l
¡¡
1
1
e-J.:.
c:ta...
\