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WIL

{ea

CTAJvr~s

pollhumes, imprimc!es

1

Londre' en

170)

;,

fol

nfin l'un

:1

publit! daos la meme vil le en

1 26,

in ·

9

un ltvrc lous le

titre d'

Expírimur

&

obfirtJIItlonr

philufophit¡lltr tlu

tÚJflll¿r f/ook',

par

G.

U

1

am ,

11vu ligurn .

(

L'

chro11lier

Dl

].Avcov•r

.)

W ,GHT N,'

1

Gío~.

moti.)

bourg

a

marché d' An–

glercrre, dans le lJUdrtier onental d' Yorckshire,

a

envtron hutt milles de Bcverley , fur

une

p.erire ri–

viere oommée

Foullu{fo. .

C e bourg

a

fuccédé

a

une

vi lle appcllée

D'l~ov1tÍa,

aupres de

1

quelle troit un

temple d'idolcs , qu'on appelloit

Godmuutli111.b••

.

en

1

>

WlGHT

W

, (

Gíor. moJ. )

perire ville

d'

Ecofle,

da,,

la provmce de

llow1y, av

e

un aflez bon

ort. Lu¡ .

13. _4 .

ltttit.

H · U·

( D.

J. J

W

JI

l E

o11

Wll

ES LANO,

(

Gíol·

motf. )

petite

province de l'empire i\uffien, daos I' Eilhonie. Elle

ell bornte au nord par I'Harrie, au mtdi pu Livo–

nie,

a

u levant par

l:J

Jerwie, & au couchanr par le

M ooufund. Pernau en ellla principale ville.

(D.].)

WILBAD

ou

WJLQBAD, (

Gíol· moti. )

perite

"illc d' Allemagne, ·dans la Suabe,

a

u

S chw~nz¡nld

1

o

u daos 11

For~t-noire,

(ur

la droite de 1' Enrz. Elle

ell

r"marquable rar fes

b:~ins

d'eau chaude.

(1).

J.)

Wl LDENHAUS, (

Gíog.

mad. )

paroi1le de Suifle,

dan>

le T ockeooourg, au Thoure-Thall , ou elle

a

le ran¡ de fi1ieme communauté •

Wilde~~h•tu

e{l un

li e~ u

connu daos l'hi!loire, pour

u

oir éré la patrie

d'Huldric Zwingle qui

y

naqujt en

1-484,

d'lluldric

Zwtngle amman du heu, qui e{l la premiere digqité

du

p~ys.

11

fi1

fes

~tudes ~

BAle,

~

Beroe &

a

Vienne en

Autrkhe .

11

apprit bien les langues grecque

&

ht!·

brai'q¡.¡e, & prit enfuite le degrt de doé\eur en dtéo–

lo¡_!ie. JI

fue r1ommt! cun!

a

Glaris en

1

c6 , ou

il

~ummtn~/6

comme il s'exprime,

~

pr(tlttr

1'

l!.v•IIKilt.

JI en d!:tr de

m~me

quand il fut appellt!

i

Zurich en

IS 18

par le

pr~v~t

& les chanoines de cetre ville,

& acuqua noo-{eulement le rrafic des indulgence•,

en quoi il t!roir protégé par

l'év~que

¡ mais il pnlcha

aontre l'in\IOCation des fairm, le lacritice

de

la meRe,

le célibat des pretres.

En

1fl.O.

il reoonc¡¡a

a

une penfion que fa faintete

lui faifait, & en

ISU

il

fe maria. En

J~1J ' Ie

rape ·

lui t!crivit un bref tres-flatteur, qui prouvoit que la

~our

de Rame au¡:oit écé bien aife de

le

gagoer. L11

m~me

année, le magillrat de Zurich J'refcrivit une

aflemblée pour difcuter par l'Ecrirure-fainte, les ma–

tieres de relil!ion ¡ tous les écclélialliques du can ron,

ainfi que l'év.que de Con!lance,

y

furent appellés.

.Apres ce colloque, on fir

a

Zurich de nouveaul pa,s

yers 11 réformatioo;

&

cependant le cauton

canvo–

qua uno. (econde aífemblée, ou les Zurichois invi.te·

rene les

év~ques

de Conlhnce, de Coi re

&

d

e

Bate,

avcc l'univerfité de cene Yille. lis inviterent aulli tous

les autres cantons

.i

y

eovoy~r

les

plu~

favans de

leun palleurs. Le fynode fut compofé de neuf cenr

perlonnes

1

au nombre defquelles le trouvereot trois

cent cioquante

pr~tres.

L'iflue apprit au public, que

les partifans de

Zuin~le

uoient triomphé, car fa

do~

6rine fut re¡¡ue

a

la pluralicé des íutfrages daos tout

le canron. M . Dupio dit

~

que la piOparc des éccléfia·

fiiqUl'l qui atlilll'rent

a

ce

ne c

onf.érence. ¡¡bandonne–

~ent

la caufe de

l'~liíe,

p.tr

ignorance ou par mali–

lice . .Enfin en 172.5 le canfeil de Zurich abolit la

1nefle.

Zwingle affiíh

a

la d;fpote de Berne tenue en 1518.,

&

a

la conférence de Marpourg. En

~~

31, la goerre

fe tléclara corre les caruons proteAaos

&

les cantoAs

c:arhol iques,

&

ks Zu richois furent défaits

a

11 ba•

uille de Cappel. Comme

la

cootume de Zurich ell,

que lorlqu'on envore une trmée tontre l'ennemi,

le

prem~r

pnllcur

de

l'églife

doit

Paccomp1gner,

Zwingle s'y rrou va,

&

par fon devoir,

&

par utror–

dre parriculier du magifl.rat; il

fu~

enveloppé dJns

~e

nulheur de

ce1~: jourA~e

,

~leflé

d•u·n coup de

pierre, reo verfé

a

[C{'rl',

&

tUé par

lJ.I1

oflicier ca-

thoJique

a

47

ans.

{

Né avec un géni<i' heuretl x,

il,

le culriva k>igneufe–

~nt,

&

preclli la réformarion , avant mi!me que le

nom de Luther fílr connu en Suiílc.

U

éroir d' une ap–

plication infatigable au trav:ul,

&

étudioit touj_oors

debout. Apres le íouper il farfoit une promeoade,

&

s'ocoupoi~ er~l'uite

a

écrirc des lenres. fouvent jpf–

qu'a miouit. Si l'on. coof>dere le rems que lui preooit

encore la conduite de

l'é~life

de Zurich dont il étoit

le pr

mier

palleur

1

l'inllrutlion de la jeunefle com–

JQe profdfeur.

&

1~

djrcaion

d~

la. plíq>art des

égi~-

T•m' XVJJ.

r

WIL

{e

pro re

ntes du pays, on (era (orpris du grand

nombre d'ouvrages qur font fortit de fa plume .

lis onr été recueillts en qoarre volume

in foli•

ÍIJ!primés

a

Zorich en

IH4

&

rs.s.

Le.t deu

pre:

mrers tome

cont1enoent fes

trarrés de reli ron &

de controverfe; le

deux derniers • renfermenr fes

ercplicatious de dtvers livres de l'ancien

&

du nouveJU

Tellament. Zwingle, fe Ion

M.

Simon, ell 30ez limpie

dans fon commenraire fur la bible, mats peu exercé

daos

1

1

~rude

de la

criti~oe .

S

a

moddlt c parotc en ce

qu'il ne femble pas

avo~r

abandonné enrieremenr l'an–

eren interprete lar in, qui éco ir aurorift! dcpuis long–

rems

d

ns toure

l't!~li(e

d'occidenr . Le

m~me

hillo–

rien ..:rrrique trouve que les noces de Zwmgle fur

~uelqu es

éptcr

es de

. P:wl,

(ont

plus exatles

&

plus

hrr~r~les,

que

cell.es

qu'il a donntes [ur les évanglless

mars rl ne faur porur domer que les commenraires de

ce thtologieo ne fu

llene

meilleurs, s'il les eilt

publi~•

lui·m~me,

& qu'il

y

t~t

mis la derniere main. Une

circonllaol'e qui mérice d'erre obfervée,

&

qui n'a

pas

échapp~

M. Simon, c'ell que fur la premiere

t!ptrre de S. Jeao, Zwingle o'explique poinr le

wrf.

tllf

cb(lp. v.

ce qui femblo indiqucr que ce paflage

ne te trouvoit pas d1ns Ion eKemplaire gre<?,

n

de Juda, en parlanr de Zwingle, \drt,

Hul–

tlrychur Zum§li11r,

oon

j0/11m concio11ibur .focrir, jitl

&

¡,flionibur p11blicir, mir• •rt', cl•rit•t', b"vttll–

lt

•e

fimplüit•tt, P•rif'"

Jili~'"'i•, d~xt,rit•U,

•&

fide lr11!111vit, 11/ nu priorir j11c11li, ntt: no/1ri

IIVÍ

flriproribur juáicio doflif/imorum bomi11um,

"d'"'

vi–

tlt•fllr.

Je

toufcrirois volonriers

a

une pame de cet

éloge, aJoure M. Simon,

{j

l'auteur fui (fe avoit été

moins agité de l'efpric de réformation, qui oe tui

permit pas de faire un bon ufage de fa rail'on.

Zwingle entendoir les langues

&

la

théologie.

11

6toit

agréable en converfation, poflédoir la muli¡:¡ue,

& la recommandoit

m~me

au)l gens de lertres, com–

me une récréation tres-propre

a

lea Mlafier. 11 pa–

rott par une circoollance de la dirpute de Berne

1

.qu'il avoit une opiaion paniculiere (ur l'apocalypfe.

Gilles Mourcr lui en a

t erré un p:dTage, en fl–

veur d" l'invocation des

ints,

Zwtn~le

lui rt!pondit

féchemenr, qu':t ne reconnoHioir pornt l'antoriré da

hvre de l'.apocalypfe. & ne le regardoir ni comme

canopique, ni de la

m~

in de S. Jean l'évangélille.

On mir au jour

a

BAle en

Iq6.

une

courtt txpa–

fition

dt

la foi,

qlte Zwingle avoir compofte' peu efe

tems avant fa mort, & qu'il avoir adre06e

a

Fran–

qois

l.

C'ell daos cetre piece, que fe troove le p•f–

rage .du falut des payens. conrre lequel

00

lt'ell

(ort

rt!crié .

Zwingle

a

peníó que les fages du paganifmt- de–

voienr avoir été fauvés, paree qu'il a cru que Diea

par les etfers de fa grace, avoit produtt en eux la foi

néceCFaire au 131ut . Voict

comm~

il s'en explique lui–

mc!me: ,. J. C. n'a pas dit, celui qui ne f':!ra point

,

baptil~

1

ne (era point f:tUvé; parconféquent

les

., entans morts fans

bapt~me,

&

tous les payens oe

,

fonr pas damnés; ce feroit done une témérité que

, de cond•mner aux

~nfers

tous ceux

qui n

'onr pas

,. 6té confacrés par la circoncilion ou p.ar le baptc!–

•• me

11

ne faut pas 9.u'on imagine que certe idée

,. tende ;\ anéantir

J

C. car

ell~

1M!

fen qu'a aug•

., mentcr

Ca

gloire . Que favons-noos

ce

que chacun

., a de foi écrite en IOn

c~ur

oar la main de U1eu

~

, 11

nous faur bien vivre, dit Seneque • puift:¡ue ríen

., n'ell ca.ché

a

l'c!tre

fupr~me;

il ell.

prél~nt

a

nos

u

efprirs.

&

penérre toutes nos· penft!es •• .

,

Zwingle n'a jamais douté que l'érat

du

pagani(me

ne i\\r condamnable; mais il a era par un j.u'ement

d'humaoité, que Uieu auroit- pitit! d1: Seneque

&

de

quelques aueres payens,

ft,Ui

avoient une

fUi

confofe

en loi,

&

qui n'avoient pas eu de part

i.

la. c:orrup–

fion. de leur (iecle.

Erafme conremporain de Zwingle,. penfoit comme

tui fur cette mati!re. S

i les juifs,

di

t il, ava

nt la pu–

blication de l'évangile, pouvoie.nt fe fauv.er avec une

foi groffiere

~

pourquoi cette foi ne fu.ffiroit-elle pu

pour f.¡ a ver un payen, dont

1•

vie a étt remplie de

venus ; un payen qui en mc!me tems , a cru que

Dieu éroit une puilfance,. uno

f~e(J'e

.. une bonti

fans bornes, & que pat" les moyens qu'rl jtJ,era les

plus convenables. il faura protégcr les bons & paoir

les méchans.

Jac~es-Payva ~ndradius, thtologi~n

porttJgai•

p,

qui affilla

IU

concrle de Trente, foutren t auffi- qoc–

Pinon, Socrate, Ariftote, & le• aatres anciens phi–

lofophe•, qui ont -étt! d'excellens maltres pour cct-

.

~n

2..

qui.