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WIL

c la\•a

.

DaaJ

une

6

n crcofe

cqnjon

ure , Pbo–

c-yas ar e •

l'cnncmi de

e

rt'nure m hr

cccre

pl.~cc,

qoclqu s jours plor6c.

M.m

loo qoell

~

con·

du ro n5

~

Que roo

ceo.1 qor merrronr les 3rme' b '

(eronr

~

r

n~s,

&

qut chaqoe h brtant

~ora

la

li–

bere de (e retirer,

&

d'cmmener

a

e

lur ur¡c mule

eh r

•h

ac le1 elfet ; que les chefs pourronr char·

ger

6:r

mulet,

&

qu'on Icor pcrmercr

d'avo ir des

armes pour fe Mfendre concre le monragnard ,

e~fo r

e

que Doran dir,

.a,

V.

/(nu

_1.

,

on nc vorr

.. p inr iC'i l'imJ e de la

•ocrre, m r celle du cc;>rn –

" merce

&

il femb le que les m rchand

cn,Oienc

., lcurs

~ravane

dans les

pays

voifins,.

.

11

n'y

a

ri co en tour cell qu'un homme de bren

n'.tir pu

fo~ire

pour

fo~

p

m e .

Sr PhocyJs,

di

r-on,

efl coup1ble, fon :nme cunfille. uniquemenc en ce

qu ' il

a

faic pnr le

l~nrlmen.r

de les propres

n1~ox,

&

poor g1ra ruir

l'qb¡ec de ton amopr de... la vrolehce

ou de l.t morr, ce qu'il auroi t pu faire par de

pl~s

Jo

:~l>les

motifs.

M

is il ne parolt pas que cela fort

fufli fanc pou r aurorirer les cruels repr?Ches. qu'il

~e

(ait

a

lui-méme

&

la dureté qu ' Eudocre

lut

~mor ·

gne,

JI

auroit

ér~

beaucoup plus

rairon:

~b.te

,

vd la

fragi liré humaine

&

13

g ra ndeur des

renra

.r•on

~ au1~

quelles il étoir

e~;Joré ' 9~'il

re fdc en fin lartlé gagner

i

embrafler le mahomérrlme; alors fes

remQrds au–

roienr ért! narorels,

ron

ch4ciment juAe,

&

.le carac–

fere d'f:pdocie expoft! daos un plus heno JOUr.

Cerre pbfervarion des connoifleon parofc d'auraoc

plus vraie

~

que

M.

Hughe1 avoir

fui11i

d

1

abor~

1¡:

plan qu'on yienr de voir.

~1ais

quand on offrrr fa

piece

a~s

direaeur$

d~

rhélcre de Or,ury·l.ene

~n

1718,

ils

refurerenr de la repn!fenrer, a·morns que

k

poece

n~

chan!eac le caraélere

d~

Phocyas,

pr~tendant qu'il ne pouvoit hre un héro$, s'il

~han~eort

de religion,

&

que les fpc:élareurs ne

pourrore~t

souf·

(rir

fa V\le anres fon apol\atje, qucls qae

fufl

nt

fes

remor~s,

&

quel11ue vive qu'on peigntr fa repenran·

~e.

ll

femble pourtanr qu'il parofrroit plus digne _de

piti¿ que d'exécrario11, lurrque

do~ns

l'anaoille de Ion

•me, il fe laitlerpit enfin perfuader,

quoiqu'o~vec r~-

f.

ugnance

&

avec horreur,

a

bait'er l'alcoran.

Ma~s

'auceur qui étoit dans uro érar de langueur, crarg!11t

que fes pareos ne perd1fl enr le profir que cerre pre·

ce pourr.oir leur rapporrer.

~

confenm

a

changer le

~araél ere

de Phocyas.

ll

y

a

daos

e

ue

rra2"t!die plu6eurs beaucés de dé·

tail, des

firuarion~

inré r

dT.1nre~, de~

peinrures vives

& des morceaux tou<'h ns.

L(.''

réAexiom que Pho.

c:yas fait fur la mofr, lorfque

K

1al ed l'en

a

menacé

font forres . ., Qu'es· ru, (drr Phocyas en p.¡rlanr de

,

la more), obj er redouré

&

rnyllérieux de la plus

, grande rerreur

~

Les rouces pour te rrouver ront

•• counues ¡ les

rnaladies,

la faim, l'épée, le fe u

., rout, en un mor, rienr nurt

&

jour les porces ou–

.., verces pour

all~r

a

roi. Arr ive-r-on

a

u rerme,

,, daos ce moment

m~me

on n'ell plus en érar d'y

., fonger . L'inAanr efl paf1é! Ou

6

ce ronr les dé–

.. rretles, l.:s agirations, les dngoitles qu'il faur appré–

,. hender quand

l'o~me

fe fépare du corps, je con–

" nois rpur cela, j'en ai dt!ja fa ir l'éprc¡uve,

&

je

., n'ai plus rien

a

crainJre , • Enfuite au moment

~

qu'rl

rir~

la fleche qui tui avorr perce

1~

poitrrne,

(ll

qu'al meun, .. rour eA

fa ir, t'écrie·t·il

a

Eudo·

,. be .. . . c' étoit la

tJernieTI~

angoilfe.. • . enfin j'ai

., renoncé

a

roi,

&

le monde ne m'eA plus ríen ,. •

To1,1s les écrirs de

M .

Hughes fonr forr go6 cés;

ils confiflent en poéfies, pieces de thé:nre, erado

rions

&

ouvrages en pmfe .

11

avoir traduir une par.

ti e de Loca in, lorrque

M Ruwe

publia rour l'ouYra–

ge .

Son ode au créareur de l'univers palfe pour une

(les plus belles qu'il

y

~ir

en anglois.

routes les

poéfic:s de cet aoteur ont

~ré

publiée•

a

Londres en

173',

en deur volumes ;,

u..

1'

v

a de fa main

quantité de morceaux daos le

fPed•ttur,

ainfi que

dan• le

1.11tltr,

enrr'aurres , les

car

.1cleres de Léonard

de Vinci, de Blcon, de Boyle

&

du cheva lier

New·

ron . On luí artrtbue l'ouvrage lnrirulé

Tht

I11!J·mD.–

flll}1try,

fui te du

.{ptfl11tt11r ,

dont

11,

feconde édirion

p arut

a

Londres en

171~,

i•·u..

Enfin on doit

a

M.

Huehes l'édition la plus éxaéle qu'on ait des

6111Jrts

tJ'

EgmoNI

Sptnc(r,

landres

171

~,

en 6x

v.ol

. ;,.

u..

o

a mrs un abrégé de fa vie

&

de les

écr

its

a

la

~~re

du premier volome de Les

JlfiUJII

ot1 fever•l·u·

&•Jiorts, ÚJIItkm

I7H ,

in-

u..

· Ajourons qu'un des grands amís de

M.

Hughes,

~

l'.un des f!!eilleors

~.crivains

d'Aoglererre,

M.

AddtRoo¡.

~tott

c<>mpatnore de ce

..bel cfprít. ••

n_a.

IM

qoit Wilron, aurrefois ca prule da

Wilt1

;",

C't'll 1

que

n

l1

Jvon

donn~

(

n trfiCit'.

Jlr

l' n¡lecerre n•a p

eu

dtllJ

le

v1j.

fi~lt

d'auceur plu

ct'lebre que H obbe , d

nt

on a Parle

1'

rricle

Hon1

M& .

On t3rt qu'rl

n

quir

1

1.

mesbury en

/l'r

trbirt,

qu'il

m

urur en

J6':'9

Sl l. ans. Cer é

~rv · ~~

fimeo

t'll_auj urd' hui

fnrr~ghgé, paree qu un t lleme ph 'llqu.: ou

rn

nrh'

1ique

,. di r

M.

Hume , do ir

rd t nJrrern~ror

Ion

tu ·

,. ll

nooveauJé,

&

n'eR

pa

pluu\c ap rofondr,

qu'oo

, , découvre fa foibletle.

La

polrtr ue de H obbe n'etl

,. propre qu'

iavoriler la

ryran nre, & '

ti

morale

,. qu • nourrir la

licen ce. Q oiqu'ennemi de

toare

,, religion, il n'a rien de l'et'pri r da fC'e ptirifme, il

,. eA aulli Mcifif que

fi

la railoo humaine,

&

lt fieo.

, ne eo parriculier, pouvorent

n

rndre

1

p

rfti-

" re conviélion. La

propriér~

de

rcrmes

1

ciar~

,, du

tlyle foor le principal mérne de

r '

~cnu.

,. Oans ron

cara~t>re

pertí nnel, on le

repr~fenro

,

com111e un homme vcrtueu1: ce qui n'a rien

d'~

,

ronnant , malgrlf le lrbl' rtlllaee de fu principe.

,. moraux. Le plus

gr~nd

d fau

e

qu' o n tui reprochr,

, efl une e ceffive rrmíd1ré¡ il parvrnr

~

13

derni

re

,

vjeilletle fans avoir jamais pu fe réconcilier

avrc

., l'iMe de la morr.

La

hardietle oc fes

~>plniont

&

,. de fes rnarímes forme un conrrafle

rr~·rem3rqua.

.. b le avec ccrre parr ie de fon caraélc:re ., . (

útH,

'IJ•IÍ

r DE ].AVCO'IIIfT

)

WlM URMI

~

I' ER

oM

WI

BURMJNST

(

Glug.

mod

J

gro bourg

J•

Anglererre , dans Oor.

tet,hrre, lur le bord de la S roure. Ce t>ourg

~'ell

él evé fur les ruint's d'unc place anctenne

nbmm~

VitJáug~lldia

on

Vináo_tfiiJtf~•:

..

ce qui en lan¡:ue gal•

lorle, ll ,{m fi .:

~ntrt

áeux

TI"Jitres,

paree qu'elle c!roil

enrre les

rivieres de

la Scoure

&

de 1' AJen, qul

vient du

nMrl

y ap oo rrer fe

ea

u ~. Le~

S uorn

1'11""

pellerent

Winburnhllft)

Qu

lf¡mburmilljltr,

~

<'Aufc

d'un anci en monallere qui

y

fue fon

en

713,

par

la ps:incelfe Curhl>urgue. Or1

y

voi~

un culle¡{e ¡10ur

l' rnflruélion de

la

jeunetle, tondc! par la pfrnc

ftt

M

gueritt>, comr

ffe

de R1chrnond, mere· du rol

Henri

VU.

On y voir auffi une aflez belle

~glife

1

avec un cloc:her ch,ugé d'une aigualle

excr~mement

h,JUce . Le chreur ell occupé par les rombeau11 de

di·

vers princes

&

princefle~,

enrre lerquels

on

remar.

que cellli du roi Echeldred. donr

l' ~pi raphe

dír:

i1

boc

loco

qui~(iit

co_rpus

.(an

F.thel~~

edi

regis

Wdl,·

S•xonr~rn .

tnllrtyru,

qu1

anno

Do.mm

J67 .

l.jQ

Aprl•

/ir

7'"

m•fltH-

Donorum p11gn

nllrlltn oc

mbu11

(

[),

J.)

WIMI'FEN

ou

WIMPFF

.M ,

(

G;og.

mod.

)

ville

d'

A ll emagne, daos la Su:J be, au Crerghgow, rur la

gauche du Necker.

a

l'e rnbou l hure du Jagll,

~

dtDI

lieue~

au nord d' Hlllbron. Elle ell impérrdle,

p~ri·

re, mais peunlée. Elle fwt prife

~n

164s,

par le duo

d'Engh ien . Quelques-uns croyenr

fan~

aucune preu.

ve, que c'ell l'a•1cienne

C:orneli11 . Lo11g.

16. ,., .

111•

49

•S .

(D.

.7)

W lMSBERG,

(

G6off.

moti

l

h

ur~

de Franl'onie,

il lutho:< par la na rfla nc:r:

dt

(Ecolllmp•tlt (

Jeitll

J

tn

1481.

Sc·s parens qu i

~roi e nr

a

k ur

~ ~~ ~ .

eurent ¡rencl

fotn

de

ron éducation.

Jls

le del\inoient

~

Ja

JUfif·

prudence; mais il

fe conlacrd tour enrrer

~

l'érude

de la

rhéolo~ae,

appm

11

langue greque

de

Reuchlin

&

l'héhreu d'un efpagnol .

11

méprila le\ rubtiirrh de

Scor, &

les ergor rie5 des

fch o lall rques , curieu1

d'une fcience qui 16r urile.

11

a1da Eraf'me daos l'to

dirion de fes

nore~

fur le 11ouveau Teflameflt,

&

c'ell Erat'me lui-mc!me qui nous apprend cetre par•

ricularírt'.

En

tsu,

il fut nommé profetleur en théologie

¡

Baste.

Pe

u de tems

:~ores,

la réfo rmacron

~·ftablit

d:Jns ceue ville,

&

<E~olampade

y

eur beaul'oup

de

parr.

11

mourur de IJ peAe en

153

r,

l~é

de

49

ans.

Oétoit un théologien favant ,

~rrt'prochablc

danl

fes mCJ!urs,

&

qui ne cherchoit

qu'~

faire

r~gner

la

paix daos

1'

E

!ti

ife, comme il paroir dans routes ltl

conférences de religion qu'il eur nel' Lurher.

11

pa·

blia des commentairea latins rur plufieurs livrts

da

vieux

&

du nouveaü TeAamenr .

11

don na en

r,t~,

fon perir oovra e

intitulé

de

wro

Íllttllellu

wtrbl–

rlllll

Dopli11i:

bo&

'.fl

&orpur

meum.

Eral me ay1nr lo

Ct't

ouv ral!e , écrrvit

a

!lcde

qu

(E

olampade

avoir

fait

fur I'EuchariAie un livre fi ravanr,

fi

bien raifonné,

&

appuyé

d.~

ranr d'aororirés des peres,

qu'il

pour•

roir ft!duire les élus me?mes .

(D.

:J

)

WINANDER·MEER,

¡

Gifll'·

moJ.)

lac d'An•

gleterre, daos Lancashire; c't:ll le plus grand qo'il

J

ai.t

daru ce

roya~mc.

11

a día millcs

lle long

41

qoátre,