1
/
U T
;uT,
f..
m.
~n
Mflfique,
ell: lá
p.r~miere
des Jix
Gyl–
la"Qes de la gammc de
1'
Aretín qui repond
a
la letre
G.
Par
1¡¡
r;nét.hode des rranfpolitions, on appelle rou·–
jours
flt
la tonique des modés majeurs.
Voyez
GaM·
~E,
TRANSPOS ITION.
.
· .
.
. . '
· Les lra itens rrÓuvant le oom de cette fyllabe
t1t
trop fourd, tui fubtlituent la·fyllahe
do
~n
foi,Pant.
( S !
,UTE~I~,
(
.Gra'fl.
&
J tlrijprud. )
le dir de celU1
qui
eO: íllu du n1eme venrre. On appelle
frere
ut~·1fÍ1J
celui qu i el} gé de
1\1
méme mere qn'un a·ucre el)–
fant.
Voyr:z
ci-devant les
mot.r
F.RER,E
&
SCE tJR,
&
les
mots
CoN Sf>~
G.UINITÉ,
Do.us.LELiEN ', PAJ.UNTÉ,
~JIROPRES,
S u c CES$J ') N .
(A)
·
UTERINI!:
'Pierre,
(
Hij/. nat.
J
Japis uterinu! ;
llQil)
ponné pllr
que·tqu ~.s
au:reurs
a
· une· pl~rr'e
qul
le
trou–
-ve~
da.ns.1'
Amérique cfpag.oole
&
dan.s d'aurres. con•
~rées.
Oa
dí.t qu.'ell!!' el}
tr~.s-dure ~ tr~s · pefante,
.c;l'u.o beau noir,
~ ·l'o.~fceprible
d'ufl tres-beaú poli.
Le5 Iodiens t'•appliqueot fÚr le nombril dans .les do.u-
. Jeurs de vel}rre,
·~ prétel)d~nt
ep (encjr
~e¡¡Qcbup
.<;le (oulagernenr.
•
· UTERUS ,
m Anatomie,
ou
matrice,
ell l'organe
de la
généra~ion
daos la femme; c'efl-1,¡1 que fe palfe
J'cettvre de
1\1
concep.tÍO¡l,
~
o).) le retus
QU
J.'eOJ–
bryon fe
lqge'
f~·
nourri.t'
&
ero
te
pendant la grdt–
feíie & j'n(qu'a' la
délivr¡Jnc.~. Voy(~
fa
defcriptio~l
fons
l'ar{ic/e
MATRICI!:, fa fontlio1Y'Ious les
·~rtic/u
,G
É
N
t
~A
T
Jo
N,
e
o~
e
~r
r¡
T .•
9
N¿
G
~
ó
s s
~
s
sE,
F' .
· 1us ,
&c.
' ·
'
· UT.lm.u.s,
mt~ladies
de
/',
( Médc-c . )
11
faut d'abord
fe ra ppelle r la tlrutlure do:! 'ce etc partí e organique
1
~ni
ne
fe
trolj~e
que
d~ns
)e l'e¡.:e fémi:-sin;
e,ll~
eft
attac.hée
~l!x
os pu baffi n
~
placée entre la ve(Iie
&
l'intel}i,n rednm; fon épailleur approche d.'un pouce
{5l.
demi
f~
long lieur. depuis !'orífice jufqu'au ·fond'
e .ll d'environ trqi
ouc~s;
&
fa ca viré miroyenne
contiendroit
a
peine le fruir d'une amande. Il eft dif–
ñcile
d'i~rr.oduir~
Ul,l
fhlet dans f,on qrifice, qu'i
f~
di-,
.late fi forr pour J'ac!=o.uchement.
·
. :
· Chez l«s
temme~
enc;eintes, non-Ceulemenr la gt:!JIJ·
.peur ¡:le
l'ut~ru~ ~ugmente ;
pour
qu ~eJie
ptiifie C0ti–
tenir le fcetUs
&
l' arriere-fi'aix, ma is fes
cóc~s
me–
mes .deviellnent plus' épais; fes
· v~íffeaux
fanguins de
:~e viCcer~
s'aloogent
~
re g colfilfent.
~a
fubllance
fpongieuf~
fe gqrge de faog; dans la partie ou
efl:
artach~
le
(?l~cen~,
on
déGo~,v. r~
des orífices tres–
anl'ples;
~
les
v;~i!l e~ ux aupara van~
tranfpare11s ·· fe
.~reu.vent
alor.s rq1,1ge?; fon quver r:e
f.~
IT'Jaiqrient
atu~clle~enr
fermee
p~r¡qant
tour
'teiem~
de la 'gro
C..
efle;
m~~s
qqand
le
mo¡nent d'ae-coucher ou t:!'avor –
¡;er npproche, elle devieot' plus molle
&
plm 1\ltge;
~nfuite d~ns ll~fpa ce
de' feize jours <)cpuis l'accoiiche- .
mene, elle reprenq fa !!randeur narurelle.
. Les •.naladies de
l_'uterf!s
fe rappqrtent
d'.
iux
p~r~
ttes vo1fines, re)! es que le vagu), les trómpes, les
ovtlres' -mais f<lécia loement
ií
celles de
l'ut~rus
dont
j(
S'agit ici: l .o: efles
O~t
rapport
aUX
.maJadies de
fonél:ir)n, de me?llruarion, de conceptiOf!, de
grof~
Ielle, d'avonemeqr,
d'ac~:ouchement ~
··de vuidan–
g.es, .qu'.on a
él)U~li~e
eje
·~ec~re
fqus
des · ~itres
P:Jr:-
.t,cullers.
··
'
.
Qua n ~ ~ux
rpaladie$ PfOpres
a
l'uttrus:,
elles font
!e~acives
r
0
.
a
ce qui '
~~ conr~.no
dans fa cavité:
l~'.
;a
ton o rífice:
3°.
a fa' pofition:
40·
a
.fa figure:
'i"'·
.anx afféaloºs qui
ví~noeryt
de caufe externe:
6°.
a
celles de coute fa
fublhn~e: 7~·
a
l'augiT!enta~ion
ee
{a ma!Je :
8~ .
~ f~
qimin!J'tiQn:
9°.
a
fon atlion:
Iof',
en fin
a
fes. évacoations.
_\
l.
D dns la
cavic~
de
l'uterus
IQ,
font contenues
fes dh;er(es. ]lllmeurs:
i!".
'té
fang
1
menllruel 'o u éeiui
~es
vuid.¡nges, qui s'y
,¡rr~te
p¡¡r: la .cll!ture de t:ori –
~ce,
par lé ·ra1enci0emenrJqú m·ouvement,
~
la qqa–
J•té
qu
fang augmenrée par
1~
jlagoation dMénere en
pourrirure, e u · pár
1~·
rriauvail~
·'qua lité, ca ufe un
grand.
~omgre
qe
f.ymp~omes,
auxquels on ne peu't
remé~
ter qq'e!l. omrrant l'orifice de
l'uterus:,
qui
fé
~ro
uve reQerré
,' '&
en modifiant fa partie interne;
i'·.
l.~s
corps
~~~a~ge.~s jn~roquir.s
qans la matrice fe
cou vrent d'UI e croure calculeute,
4~:·
les chofes gui
&'y font formées cómme un grnmeau' doi'veñt
'en
~tre
ótées par la dil'atation de !'orífice
&
par l'ufa·
~e
des'
ét~én~gogues;
mais
'i~.
le f3rc6me '-qui oc–
cupe la e Vlté de
l'uterus,
ne pel:lt Erre · tiré dehors
·f~~ ~·o,.
ri ;ce:
~ ~~~~~~ i~ ?'~~
pas
~~~ pl~s po~~~7
:..
.
'
~
'
UTE
tle ·.te ronger, íl faur tikher d'empl!chet Con accl'oi&
.fement par un bandage ex.térieur•
&
par l'applica–
ll:ion des anti(eprique.s.
II.
L'orifice de
l'11terus,
qui dans le tems des
¡:e,
gles, de
.l'ac~o,uchem·enc,
&
de l'évacuation des vui·
·da riges, ·
f~
trouve fermé
S)
U
re!
Ier.répar .qu.elque in–
f.lam!]latioo, par une tumeur ou par une efpece de
coovullion de f'on
eol'
s! oppofe
a
la fortie de.s
h.u.~
meurs; on dichera d'en procurer l'écoulement
par
le
mqyen des i'opiques
&
des
médi~amens
internes ¡
mais s'il
y
a
une
co~lefcence,
&
que .l.'orifice
dt
l'11terus
foit ferO)é par une
O)e,mb.rao~,
11
en réfulte
un'e llérili ré incurable
&
la fup.pre(Iion des regles;
Ji
a,u conrraire
l'tlt~rtt/
eft conrionellement ou.vert (ce
qu'o.n rec:onn oi c par l'intromi(Iion du doigt),
il
en
arri.veun écoulemenc de fteurs blanches, un ilu¡c
im–
nJodéré des 'regles, 'Un :lvorrement fréquen.t: cet
aer
Cid
ene den.1i1nd.e les fQmigatiol}s
réfine_uf~s,
l'applica•
ciori pes baLfamiques
&
des lotions at\ringences.
Ill.
L 'utenu
ne s1éleve jamais dans les femmes q,¡¡i
1,1e Jqnc pas euceinres; mJis dans
l.esfeO)q¡es grolles,
la macrice éra'nt gonflée, elle éloigne le méfenter,e
& · les in,reflins; elle monee direétemeQt en-.haut, elle
fe ·
porte davanMge d'ufl córé ou d'autre, ou qu,el–
quefois fe panche trop fur l'os pubis; ce changement
-de
Gcua,r.ion ·pr.o,luir. un cravail difficile,
a
moins qu'
on
oe
le prévi,enne par une polirion fauorable du
corps, par la prudente incromiffion de lá main'
de
l~accou>heur
&
par quelque foutien. Quand
l'ttterru
vieot
a
<'lefcendre, la comp r'effion qu 'i l fa ir fur l«¡s
nerfs les ar,teres ou les veines iliaques, caufe ,ordi–
hairement
l'erigourdill~ment,
des varices o u l'enflure
de' piés. La c0rnpre(fjon que fait ce1te partie fur
l'i,ntellin retlum o u fur ta ve(Iie, ell ltivie de diffi–
culté d'a ller a
la
felle
&
d'uriner; mais ces maladies
fe diffipent par
1~
changement de firuation
&
apres
11accouchement. On garantir les piés d'enfluré
~
qe
varices par le
fecot.Jr's d'uo foutien anificiel.
Si ' l'orifice de la matrice'
a
l'approche
d~s·
COU–
chés, defcend trop,
il
caufe un accouchemetJt l<!bo–
rieux, aoque! on ne peut remép ier qu'e le repouf-
1anr adroltement avec la
main,
&·
en
pro~urant
a·
la
femm~
quj eft <en travail un'e fituarion pl!'s
J.i~-
clive.
,
Quelquefois dans Jes fernmes $'JUÍ ne font point
. grofles'
.l'utert~!
tombe
a
la fui te des fleurs
blancpe~'
du f,lux 1mn10péré
d~s
reg les,
d~ac.couchemept,
d'a·
vortemens fréquens;
l'u(ertls
rombe quelquefois
apr~s
UIJ
faut COofidérab(e, a'pres Qne
tQUX
tres- violente ,
~pre~
le Vl.)miffement, le
t~neíme,
lorfqu'on a élev.é
un poids avec force; qr on déc.ouvre daos ces cas
l'oritice de
l'tttertJS
au milieu d'une groíle
tumt;>u~;
il
'faut fur le champ le remettre
d:¡n~
fa
place. Mais
ti
la chflte de la marrice eft alll:ienne, il conv ient,
avam .roures thoíes, d'y faire des fomencations
&
des
abiL]tions;
&
apres l"avoir
~emife
dans fa lituarion na–
turell~ ,
il
!'y
faút mainrenir par bn. fqurien conve–
n¡¡ble, en 'faifanr coucher
1~ m~lade.
La par tie
int~rieure de cet
org~ne
;¡.
e11fuite befoin
d'~tre
mondi–
f:iée
&
reflerrée par
le~
cQnfolidaos. Quelquefois la
matrice fe ren\reríe daos t¡n accouchement
laborieu~,
en procurant irnprl)Qemmenl: la fÓrtie du placenta;
(¡
la tumeur
f~
rrouve envirqnnée d1une dureté e!l for–
~e
d'anneau ,·
ji
faut s'l}ppliquer·
a
la fondre fans
d~ta¡. Quand
el!~
ell
apcíenn~'
elle demande le
me–
~
e traitement que la chute ·de
l't~trr~s,
de cr:¡iote
qu' iJ ne tombe
Q3f1S
le
fp~ace(e,
&
que la maladc
n~
lJ)eure •
·
IV.
Quelquefois la figure <ie la matrice fe
ti,ou~e
déformée par une hernie daqs uo de fes
c~r~,
otJ
par une ca ufe ex terne comprimanre ,· ou par une
ci–
catrice qtii
y¡
e
rell~e ,
Ces
IT!a!adi~s
doi·vent erre
traicées par 1 foullratl ioo de la caufe comprimante'
1
~
p.arle
moy~n
d'un footien r.onvenable.
- Y.
La !Jiefiure de
l'flt'eru~
·daos . te, femmes qqi
foot eoceintes, menace d'avortemeot
&
de morr.
L.a
contuliofl de 'cet rgan¡; n'a guere lieÓ que daos les
fernme·s grofles.
D.wscelles qui lont fort grafles, '"
compreffion de fe vifcere caufe la ftérilité; mais
i1
arri\re qtielquefois qu'une tnmeur exrerne donne
a
la
matrjce upe f¡cu:¡tioq ob liqi:Je ou une fjgure
ditform~.
Le moyen d'y remédjer contille
a
dilfiper les
caul~
de la <;ompreflion.
·
Il n'y a point 'cj'exemples de ·
rup~ure
de
matric~
dans les femmes qui ne font pas enceiotes ; mais
daos celles qui le foot, fi le fretus par un ·
mouv~~e11~
violent viene a rornpre
la
matrice;
&
qu'
íl
tombe
~~~~~
la
f~~#
GP.
bª-s-~~ntr~,
la , fe u
re
f~tlioJ.l
-:
•••J
..
••
...
-
- ~S