\
·'
¡
\.
l \
u
su
co·mme \in autre ne livre pas fa mar-ehsndiíe ou
ra
maifon a
un
homme dunt l'infolvabilité lui ell con–
. oue. Ainli l'e'n pourroit prefqne coujours dire com-
me Marcial,
'
Quotl
mihi
JfOñ
&redis .'fJtUri.
Thele/ine
•
.foáali
~
Cretlis e•ulieuli.r
1
tJrboribr!fr¡u~
meis.
.
l.
xu.
épig.
:.<.
Notre prc!reur, comme Pa bien obfervé le préli–
denr Perchambaut, fait moins
un
prer qu'un contrat
ni!gociatif; fa vue premiere
&
principale eft de fub–
{¡fier fur' la
terre,
& de faire un négoce urile $ lui·
nllille
&
aux autres
i
&
il a pour celq'' le me!me mo–
lif qu e !'avocar qui plaide, que le médecin qui voit
des
mal.tdes, que le marchand qui trafique,
&
aiu{j
des au tres ciroyens done le bur ell ¡,le s'occqper avec
fruit daos le monde,
&
de proficer du comll)erce
é–
tabli chez les narions policées; en
q~oi
ib
s·'~ppuient
Jes uns
&
les aucres fur ce grand príncipe d'utilité
éommune qui raflembla les premiers hommes en
corps,
1St
qu.i leur découvrit toqt-a -la-fois les avan–
tages
&
les devoirs de la fociéré; av,ntage par exem·
pie daos ootre fujer de difpofer urílement d'une fom–
me qu'on
emprunt~;
devoir d'en
comp~nfer
la pri–
•a~ioo
a
l'égard de
~elui
qui la livre.
Cujtu
&ommor!a
{Ü?Jf ..
ejujdem i'lcommoda fonto.
Quant
a
l'option que
nou~
laiffe Qomat,
olÍ
de
gar.ler
no~re arg~nt
ou de le ¡>rc!ter gratis,
il
faut
pour parler de la fort'e; o'avoir jamais
Id 1'
Ecriru–
re, ou :Jvoir oublié l'expres comm1n<.femenr qu'elle
fait
~e pr~rer
en cerrains
e
as, dfit·Qil rifquer de per-
dre fa
cr~lJ.nCe,
Dtt¡f.
XV.
7•
j,
.
11
f4ut de mc!me n'avoir fucune expérience
dn
mon.–
de
1'1¡:
des dilférentes firuacions de la ·vie; combien
de gens, qui fentent l'urilité des emprunts ,'
& '
qui
n'ap,¡?rouyeroot jarJ"!ais qu'on oous
pr~fcrive
<.fe ne
faire aucun ufage de oótre
ar~el")t,
· pluc6t que de
le
p,r~ter
a
charge
<J'intér~tj
qqi troúyeront
en~~ ~e
p~opo~
auffi déraiíqnnable que. fi l'on
c<onfeiiJqr~
de
lar~1e.r
nos ma•fqqs fans
loc~tarres,
plutOt qué d'en
exrger les loyers
¡
4e
lail~er no~
ferres
í~9s pJifyr~,
plur6c que d'en gercevorr les rev('!I)Us 1
Tour efl ml!lé de bien
&
de mal daos la yie, ou
plOr~c
nos·
bien~
ne
fo1!~ d'qr~inai,re
que de· rTJ.9in–
_tfres
mau~.
C'ell un Qlal par exemple d'acl)crel'
fa
h~urritt,J:e,
lt)ais c'ell un moinJr\!
hHI
q~e
de j"oqf–
frrr la. fa• m;
c~ell
un mal de payer fo11 gire, mai$
c~ell
ún lt)oindre rJ"!al que de 'loger daos la rue; e'e
O:
IJO
un mal
en~n ~·erl!'e
d¡argé d'intén!cs pour une fom–
n•e qu'on
emprunc~
1
ITJais c' efl un rqoinl1re
rn~l
que
Cle ·manquer d'argenr pour fes affaires
Ou
fes
befoin~.
&
c'ert
'¡q~emenr
le mauvais elfet qui fuivroir l'abo–
lition de COUte
1//Íirt;
'
!lOUS le. teritirQ!)S
QlÍCUlC
par
une éQmparlJifun. ·
·
-
· · · ·
Je
fuppq(e que les propriétaires ele$ maiíons n'euf–
ferít que le <Jrqit
~e l~s
occuper par eux-mc!mes
~
o u
d
1
y loger
d'~utres ~ l~ur
c!)oix, mais toujours fillls
rien
ex(~er . Qu'~rriyerqit-ij
de
ce~te
nouvelle
difpo~
1irion? c'ell
~ue le~ J?rqpri,éf.air~s
ne f.e
g~nerq~ent
{'$S
pour adnJettre
des
loca~arres
done · lis n'aurorenr
que
J•¡ncommQ~ité.
Us ,conimenceroieqt <Jonc pl}r·
le
~q~er
forr a u
l~r~e,
&
P.Qll!'
~e f9~ph¡s,
ils préférf!·
rq1 e nt
leu rs pareos
&
leurs
311'!15
qur ne, fe gl!nerqient
pa s davanrage, &
¡1
er¡ réfulteroit
d~s~~· prUenr
que
bien 4es
g-ens
'fans protettion ·couchérojeur
~
ia
~eiie
~tl.!ile .
Mais ce t'eroit bien pi$ 't:fCJns la fuite:
le~
ri–
éoes conteos de ·re loger
comf11Q~éll}eqt
,' .r¡e bari–
toi~nr
-plus pour la (lm"ple lqc:icion,
~
d!aílfeu,rs "le!
~a,~qns aélllel~.efl'!ent occup~~s
par l.!!s
pecir~ ~
les
rnéljr¡:¡cre~ ferqrer¡~ ~o~re~~l!ll~~ ~u pi~~ m~l
..
q.uivodl-.
(4)
q_~el~n~.
elfor¡
q~e f~{f~
M.
~aiga.c
pour
fa!•~ 11aro~!re p,ar · ~q
¡. u
a~tt~cteux ~e· "'~u
,
i!!fle
k ..
hqnnére, le _prolit , qu'OJ!
p~ut
t
rer par
la
vote 4u
P.'~t
cqr\forrpcm•nr aux
1~"
anc••l!'!••
¡
tour
fon_ter<¡o
t!\
pctd)!.
t•nt qn:il •'adreflera.
a
ele'• catlloliques. qui .ont
tOllJOJIU .
fe~.C~é
1
'~{Hrl
<;OO>me lllj'!flO tapÍI)e faite
a
•á1mui ; que}.
que
uuhr~
q¡•
11
en falfe Jériver pdnr la fociété, le corhmerce
15t
}Jl
vi.: ·des i).omrnes, en 3drpeuant comme
1
licité
le
~conrrái
ufLirai –
r:: .
~oHt 'f~:ra
rtoujonrs re86Jdé
comme nne Chicane ·raffinée .
C'eG
~inli
que
S.
Augu(Hn
tr~~t
1 ..
'ufurieu
,Je
fon tem• :
'FIItnlllo
dit:
H .
,Í'!
P{•lm,
14.•
él'
1"f~lfi•",!"! 1>~11; '¡,.n~s ~ ··~
vot..,••;
',tP•
~
4'"'"~, ~orp11.1
9""/i
,.,,ff•"'1"'
tit~irtAri ,
(:¡
tl6 pr•'f•Ji•n•
f••
tJeQi.
~al ~m.ftn.dit ;
l!
ft.ceque
a~ec
tOus Ce1 pretextes
S.
Augútt.o
r~cÓn
tl~t
!am¡ts
l
uf•r~
comme Jll&e l· non
cenainemeilt
¡
~
el)e ac
f"~
u su
droit alors fe . charger des réparacians
'?
feroit•te
1tt'
propri~raire9,
qui ne.
rlra?ie~~
aucun
~oyer? (er~it
...
ce les locacairl!s , qur
n.e
lero•ent pas IUrs de JOU{r •
&
qui fouvent ne pourroieor faire .cette dépenfe
t
Oo verroír done
bient~t
la plus grande partie des'
édilices dépérir , .au point qu'il
n'y
auroic pas d11ns
quarante l}ns ,la moicié des logcmens ni!ceílaires. Ob-·
fervoos encare que tant
d'o~vriers ~mployés
aut
bl·
'tirnens fe lwuveroient prelque dé fa:uvrés. Ainfi la
plüpart
dcts
hommes
fan~
gire
~ m~l!le
fans
tr~vail
feroient les beaux frurh des locatrons graruttes;
voyons ce que
b
~raruité
d-es prets nous amene–
roit.
O o voit au premier Ct1Up .d'reil , que pofé l'abol i–
cion de rouce
t1{t1re,
pe u de gens voudroient s'e·!Cpo–
fer
anx
rifques rníéparables au prer; chacun en con–
féquence
g·
el'oir fes efpeces & voudroit les em
ployer ou
1
s
tenir par les
m~ins¡
en un mot, det
que la crainte de pe_r¡Jre ne feroit plus balancée par
l'efpérance de
~agner,
on ne
livreroi~
plus fón argent,·
&
il ne fe feroit plus guere fur éelil que des eípe–
ces
d'al)mónes~
des
pr~r~s·dOI}f}és
de
p~u
de confé• ·
quences
&
prefque jamai$ des
pr~ts
"9nGdérl)ples
;como~
bien de fabriques
&
d'1Jutres forre$ d'entreprifes, de
~rav~Q~
&
de . cultures
flUÍ
fe verroient l'lot·s d'état
de fe foutt:nir,
&
rétlq¡tes
.~nfin ~
l'l!!>l!ncfoiJ
~u
grand
¡Jomrn,<Jge du public
~
-
· U
1¡
c~artiet
avoit imaginé
d'entr~:t~nir qu~Jtr~
che•
vaux .de
~rait
au
has de
Saint-Germain
1
pCJur facili–
ter la mqnrée aux voirurJe•·s;
il
auroir fourni ce
fe–
cours
a
PflJ
de frais,
~
le public
~n e~t bi~n
pro.
firé;
mai~
qq¡!lqu' un doqna 4u fcrupQie
~
ceJuj qui
fourn itloir l'al'gent pour
c~tre
el)treprife. On tui
tic
enceodre qu' il
ne ~
pouvpit tirer aucun PTPtit
~·un~
fomrne qu'il n•a,oit
p~s
ali6née; il le crur l!omme
un ignorant,
&
en cor,reqqenc:e il youlut placer fes
deniers d'une maniere plus !icire : Les chevaux dont
on avqit déja fait emplette, forepc vendus auffir6t,
&
l'étab !~ ijémenr
n'eílt pas lieu :
L'efTi perreer 8alile, :tu neu vieme fiecle, tenta le
chimérjque projet
~·abolir
l't!fore
,
ll)ais Léon
1~
fa ...
ge,
Léon fon fils,
fu~
biemOt ol?Jtgé
d~
remettrc
les chofes
fi.Jrl'al)ciel} pié. ,
Le
nol}veau
r~gl!::l"):lent-,.
, dit' .:-elui-ci, ne s'ef! pa s tr>ouvé
IJnfQ
a·vantagelri
,, qu'ol) l'¡¡ vqir efpéré, atl cor¡craire, les chofes yont
;, plus mal que jamais;
c~ux
qui
pr~coi~nt
volon•
,, tiers 3Up3rlJVant
~
quf\')
di.J
hér¡éljce qu'i)s
y
rroiJ•
·, voient, ne veul.ent plus le faire depuis la fupptef–
,. lion de
!'tifürt,
&
il~
fon t c1eveous intraitables ,.
In
eos
gui pwmii¡.
it~t!ig~f?t,
rfijjicilu
lltt¡ut
im1f!Ífe.t
,
fimt
,
t1.f!Vellll
Leqms
8
3.
·
· Léon ne
mo~uque
pas d'ac<;ufer
a
l'
órdinaire la
' corrup~ion
du
c~ur
hqrp ain ," car
c'~ll
touiours ltii
qui
a
tort' & on lui impute .tQl!S les. défordres '
Ac.
cufoos
-~
plus ju(le
ti~re l'im!:nuai:¡J~
na.tºre - de
r~os
befoins , ou l'invincihle nécefhté de nos commuoicb
tions; nécerTJté qui renverfera '
cou¡·o~rs
tOUt Ce que,
l'o r1 s'etforcera cJ'élever contre el le.
11
ell en gl!né.
ral impoflible,
il
ert injuf}e
d'eng~ger
lll") .homme
~
liyrer
fii ,
fortu~e
a
u
ht~f-ard
des faJIIites
~
des
pett~s
¡
eiJ
prc!qnt fans iqdell)oiré
~
ijlle perfonné
ai.fé,e
¡
c'efl
poqr cette rOJif<?n que les intérc!rs font au hwins to–
lérés
p~rmr
qous dam les emprunts du roi
&
da
olergé, daos ceux de la
cqmp~gnie
des
lñd~s
1
de~
fermi~rs ~~nér~mc.
f.!
f.
~<}n~is q~e
les
m~(}) e~
inté•
r~rs' , p~r u~e COIJ~éguef"!C~
bi7¡arre
1
font
~éfendus
~af!S ~~~ aif:ure~
qm ne
reg~rdent
que
le~
psrricu•
l1~rs:
rl e11 faur
poqr~an_r ~~cQpter
le· pays
q~ ~ugey
&
fes
t~~p~nd~nces
,
Ot!
l'jntér~t
etl
pq~liquement
aurqrifé en roures, fortes
~·
aif,urcs.
ke~
provinces
qui
reflqr~ifl"ent au~
parltlqteris ·
~é
Touloufe
&
de
f?renoble ont qo
ufa~e
pr.efque équivalerrt puifque
route
ubliga~ion
f'a!lS
frais
&
fans fqrmalité y porte
in~ér~t
dypUIS rol} éciJéái!Ce
~ ~4)
jarnai• tellc,
,~elqu~accord
gQ'il
y
ai~
_er¡rre !e•
eje~~ cqrmaél~nl,
pa,rce
que
f¡
1
o•nprtu¡teur cq'nfent
a
~ne
p,"reille convention ;
ti
1~)
fau.
y
épnt pqurTé
pa~
la
~éc~te,
'fo,!t ce q'!e l'autcor repetc
du loyer deo maifono,
de•
vqi,turei
&e
at¡tre• bien• de cette
e(
pece,
eft
inu~l)e)St.
deplacé
~
paree, '!"" ce
ro~! de~
"cqnt,
~f·
tout difFérens
eje celur .le
1
!mt;,.~r,
coml)le nous avon• ciit plu• liaut .
M.
Oomat,
apre. un 'mur ex::men ' a for¡ bien •. f.lili le pqint '"de la .queftioo ;
c'elt
a
tort que
M."
faigoet rejctte fqn aurorité, · comme
fi
ce
ju~
'rife<t~fulte
n'dlt ¡\Qint cumpri!' que l'e"!prqnr ·
d'abor~ ~ubli
peur
fecounr le pauvre
l5t
}'ami,
peut avoir chang_é' de defliaotioo,
l!t
étre úcvenu uAe aih1re
de
négqce dano la (ocié té. !>lai• eomment
un
aéte ou
un
contrat peot
il
d'ínjufte
qri"íl
étoit, irttrinféquement ,
dev~nír ja~e,
fouo
{'toKeile
c¡a'i!
devieat uo ptgocc
pour
la focé
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