,.
vo
1 .
,
l'un
&
de l'autre c6cé d'une
mer,
totJtes les
Úr·
,
res étoiene percées de grandes
voiu
milicaires. On
,; compcoic plus de
6oo
de nos lieues de
voies
pa–
" vées par les Rotnams' dans la Sicile;
pres
de
IOQ
,, li eues dans la Sdrdaigne; enviran
73
lieues daos
,
la Cor!e ;
uoo
lieues daos les tles Bricanniques;
., 4 2 )o
lieue
en A!ie ;
4674
lieues en Afrique.
(Le
,
cbevtJiier
DE
].AVCOVRT.)
·
V orE o ·e:AU. G' ett uue ouverture dans le horda.
ge d'un
"v~ i ífeau
pr. r oü l' eau entre; ce qui ell
UIJ
accidenc facheux, qu'on doic
réparer promptemenc.
V orE,
f.
f. (
Comm.)
ce mot fe die ordinairement
des march:wd ifes qui peuvenc fe
~ranf'porter
fur une
iltl!me char etce & en un feul yoyagt>. Ain1i l'on die
une
voie
Je bois, une
voie
de charf>on de cerre , une
'Y!fÍe
de p!itre'
&¡o.
.1\
París' la
VQÍ6
de bois
a
brd–
ler, c'eiHi-rlire de
~elui
qui
n-'ell
ni d'andelle, ni <le
campee, & qu'on appelle
hoit de oo,-de,
ell compo·
fée d'une derrii corde de bois mefurée daos une for.
te
de rnefure de
b tliS
de
charpen~e
appdfée
pembrtl–
'rt,
qui doit avoir·
4
piés de cout feos . La
·voie.
de
charbon de terre qui fe mefure cambie, ell cómpo:
fée de
30
demi·mioors, cl)aque demi·rnlnot faif.1nt
~
boilfeaux; enforte que la
TJoie
de charbon de cerre
doie
~tre
de
90
hoilleaux. La
voie
de plltrt! ell or–
dinairement de. douze facs, chaque fac de ·
t.
l)oi tleaux
ras, !uivant les ordonnan<ies de police. J.,a
VQÍe
d~
¡>ierre de tai,lle
ordin~ire
ell de
5
farreaux, ·c'ell:·a–
(Jire environ
1
~
piés cu'bes de pierr-e. Deux
voÜJ'
font
le charior. La
voie de lib11ge,
eft de' fix
a
fep·t
morceaux de pierre. On appell.e
qu11rtier de vqie,
quand
i1
n
'y en aqu
1
un
o
u deu-x
a
la
voie . .
(D.
J.
J
VoiE
de
pier.re,f.
f. (
Mafonn . )
c'ell ' une chl!rre–
tée d'un o
u plulieurs quarciers
~e
pierre , qlli doit
í!tre au mo\ns de 15 piés euhes .
·
Voie de platre .
·Q uaucicé d e! douze facs de plltre,
ch:tcun de
2
boilleaux & demi.
r
D.
J.)
·
V
olE
de calandre,
e
f. (
Ma11ujáfl. )
on die qu'on
a
donné Úne
voie de C(l/andtre
a
úoe
étotfé
ot.i
a
'un·e
toile • pour fa¡re encendre qu'elles ont p'allé huic fois
de fui te fous la 1:ala11dre. On parle autfi par
demi–
'lloie ;
ce qui s'entend quánd l'étqife
qu
1 ~
toile n'oqt
1
eu que quatre tours.
~D.
J.. )
·
.
V
01~
de chardon,
f.
f. /
Lamag1.
l
donner une
vqt6
Je 11h11rdon
a
UD
dráp
OU
au~re
étutfe de (aine, C'eft
le lai'ner, en tirer la laine, le gai'nir fuperficielle–
meot de -poi( depl!ÍS le chef ju{qu'a la
qu~·ue, p~r
le
moyen du char.don.
(D.'}
)'
·
·
·
· .Y
orE
de f11utere11ux,
('
LuthtritJ.
)
forre de petit
poin~(>O
ou equarritloir.
~
pans. dont les faaeur·s de
clavécins fe fervent pour accroltre les rrous des Jan·
guecces
~
afin qulelles tournent lihremenc autour de
l'épingle qui leur f-erc' de charniere .
P'o_yez.
S.\.Vtll•
aEAU
~
'la
figt~re
de cet oütil, qui ell
émma'nch~
comme une lime,
PJ. tle Lulherie, fig.
16.
n°.
2.
·
VOJE,
f.
f.
(
Mmt~ij.'
Charp. Scia_ge.. )
les Menui–
fiers ·, ' les Gharpentier.s, les 'Séielirs
a
u long appelleot
vpit
l'ouverture que fait la fcie dans le bois qu'on
coupe ou qu!on f.end
av~e
J·a fcie. Les
deo~s
d'une
fcie doivent fortir :i(ternatÍVfineot, '
&
S'
ioc;liner
a
~róite
&
a
gaucho, afin que la .fcle pui{)e patler fa·
cilem«~nt.
11
faut de tems en tems recoucher les dents
d!une (cie
dé
11u~
de l'aucre
c~t~ , a~n
qulelle fe pro;
cure allez dt>
vou.
(D.
J.
)
.
· V
QtE , MOTEN, (
Syn'"'Y"'·)
qn fuit
les
t~oiu;
on
fe !err des
moyens
.
·
·
. '
·
·
La
voie
ell la tnaniere de
,•y
prendre pour rc!uflir.
Le
mo_yen
eft ce· qu'•on met en oouvre pour cet effet .
l,a premier.e
a
un rappor't particulier aux
m~urs; ~
le feconii ame événetnens. On
a
éiard
a
ce
rapp·or~,
lorfqu'il
s~agic
de s'·énoncer 'fur leur bonté:
cell~
de
la
vóie
dépend de l'honneur.
&
de la ' probité: celle
du
moym
corili(le daos la coñféqlie.nce & daos
t•ef–
fet. kinfi
la bonne
voie
eft celle
qu~
ell julle; le
boo
moyen
eff celui qui
ell
fdr. La qmonie ell uoé
tr~s-mauvaife 'VOi~.
mais un fort bon
moyen
pour
avoi r des bénéfices . ·
·
Voie.,
daos le feos de chemin , ne fe dit ordinaire–
menr
qu~au
figuré, co'mme la
VPÍe.
db
falut ell ditfi·
cile: marche_r dans l:r
voie
que Dieu a
prefc~ite.
On
fe fert de
vou
daos le propre, en parlanr des grands
chemius des Romains; la
'lloie.
d'Appius
Claud~us
fuh-·
fiíle aujourd'hui poúr la pl'us g.rande panie .
~e
ter–
me fe · dit encare au p.1lopre
~~~
· parlant de
~hatle ~
ftre fur les
t~oin,
retro uver les
voiu
de la 'beré.
(D.
.
1.
)
' .
.
·.
,.
V
OJE ,
fe prend auffi pour une forme d'agir
&
de'·
pr:o'cecler·,
· .
·
,
·'
;
·.
'(tme llPU..
'
·
•
V
O
I
Voie etZnonit¡tl6
,
ell lorfqu'on n'empleie que des
formc::s & moyens legitimes
&
autori!~s
par les ca–
nous, • pour faire quelque éleaion o u a
u
ere aéle ec-
,
cléfiaflique .
Voi1 civiJe,
eA: loríque l'on
fe
pourvoit par aélion
civile cotltre quelqu'un .
Voie er!mineJJ';
ell: lorfque l'on reod plainte con•
tre quelqu
1
un.
Vqie tfe droi!
ell lorfque l'on pourfuit fon droic
en
la forme qui eff aurorifée par les lois. La
'JJOÍe de droit
eft oppofée
a
I<J
fJoi'
de fait.
Voit! eJftrllor¡Jinllil'e,
eft larfqu'o11 pourfuit une
affaire criminelle p;tr
r~collemet:t .
&
coofrónta-
rion.
'
V
oíe
de
fait ,
eft lorfqu'on commet quelque
ex
ces
envers 9uelqu'un, ou lorfque de foo autoricé
pr.i,v~e
l'on fait quelque chofe au préjudice d' un tiers .
VDy.
ci-devant
VG!It DE
DROIT .
Voie de nullité
,'
fignifie
tlef!lande
en nuUité
~
moym
·
de nulliré.
Voyez
NuLI.rTÉ .
·
·
.
Voie d'oppq/itiun
,
c'ell
lorfqu'on
forme oppofi–
tión·
a'
quelque jngément
c;>U
contrainte.
foyez.
Qppo ..
SITI.9N.
v_oie de requéte
ciYJi~e,
c'ell
lo~fqu'on
fe pourvoie
cone're un árret patt
reqú~te
civile •
Poy,ez
REQ.Y!T~
cavru;.
·
Poie
p11,.6e,
fe
die
en quelques pays pour
exé~
..
tion
paré~, COII)~e
au parlement de Borcfeaux..
.
V.oie de .foifie,
c'e!l lorfqu'un créahcier fait
quel~
que lai!ie fur fon débiteur.
Vo
y. CRÉANCIER,
Cattrts,
Di!BITEUR,
DECR.ET,
Ex~~.u
;r.ro~, S~1Sr!.
(
d)
·
VéirE, (
Obimie. ) poi;·
le
che,11~ie
humide,
vi.c
Ji
ce'!,
71i~
huttJit{a.
Les chimi!les fe ' fervent de ·l'une
ou de l'autre de ces eJ¡:preffions, pour dét'igner
1¡¡
maniere; de traiter un cert(Jjn co.rps, déduire de co
qu'on applique
a
ce corps un menllrue auquel
011
procure la liquidité igQée ·, ou bien un menllrue li–
quide de la lil]uidité ·aqueUfe.
Voy .
LrQ_urord,
Cbi–
tiiÍe.
Par e1emple, ils ·dlfent du kl!rnHl¡s minéral
pré~
paré en faifant fondre de l'antimoinc avec de Palkali
fix !'! , .qu'i.l ell
pr~par~
par la
fJQÍe
feche; .&. de la
m~~
me préparat)on exécurée en faifant boUJIIrr de l'an..–
tfmoine avec une lefcive d'alkali fixe, qu
1
elle e!l faite
p~r
la
voi~ l~umide;
ils appellent ¡e départ
tlés
ma–
tieres d•or & d'argént par le moyen de l'eau-Corte,.:
le
"1ípt1rt
par la
-pqie
humide, & cette
m~me f'épa~
ration effeé!uée par le moyen du foufr-e
&
d'aucre~
matieres fondues a\l'ec l'argent aurifere,
Jíp11rt
pat";·
la
voie
feche.
V.oyez
Krtiu&ts
MINÉRAL,
ÜÉPART
,;¡
Docimajliq.
&
StPA~A
noN,
Docima.fliq.
(
/J)
·
VOlERIE ;
f.
f. (
Gr11m.
&
JurifPrua. ) viaritZ
otr
vi•ttlrtl fiu vl4toria,
&
par corruption
'!!oeri4, 'IJoue..
r.Ía,
le(q_ue(~
font 'eous
dérivésdu Jatin
"!Í'!,
qui fi..;
gnHie
'IJUte,
f\!
P.refld en
génér.alpour une voie, che–
m
in, trave'rs, charriep:,
fen~iet:qu
ru~
commune
OLI
publigue
&
priyée :
on·· entend auffi ql}el·quefois par· la certaine• pla-:–
ces publiql!es, vaines
~
·vagues, adjaceotes aux che–
mios~
qui'
fer-ven~ ~e d~h~rge
pour le.'
iqlmondi~e!Í,
des v11les & bourgs. C't:ft amfi que la vJIIe de Par1s a
au-dehor.s une
voierie
p,a'rciouliere pour chaque quar..
tier, dan¡¡ laquelle les
tÓmberéau~
qui fervenr au net–
~oieqteot
des rues
§{
pla~e~
publiques ,
condui(~uc
les · immoodices. Andeqnement les bouehers y ¡ec–
toienf le fang
&
les boyaux dt!s aniiT!aux: ce qui
cau~
(oit une puanreur
infupp~rtablt'
; c'ell pour.quoi on
les ·enferma de mur-ailles ; on y jeuoit les cadavres
des criminels qui avoieóe été exécmtét
a
mort,
&
lingulieremen·c de ceúx qui 6roient crainés fur la claie!
11
y
a encare
quelqué~
lieux
o~
l'oo jette ain_fi
les
c~davres
des
crimiQ'~l.s ~
cqinrqe a Rouen,
o~
ti ·
y a
hors de la ville uqe
pétieeenceinte de muradles en
forme de tour
déc~uy
~r.cedellinée pour
~et
ufage.
Qn
entend plus co
mmunémenf par le term.e
d~
wi~rie.,
la police des.
che~ins
'·
~
la jurifdié\ioo qut
exerce ·cecee potice.
Cettc parrie de
la police éroit déja connue des
Romains qui la
~ommerent 'l¿i~rf~;
&
c'efi fans dou..
ce d'euic que nous avons empruoré le meme
rerme~
&
celui de
voierie.
q_ui·en eft la
tradu~io·n,
& l'ufsge
m~me d~avoir
un juge par.ticulier pour ''ette portiO!\
de la police généfale
~
On rrouv.e des le dixieme fiecJe, des chartes qui
mectent la voirie ,
f1Í11ri11111.,
~U
n,ombre des droitS
de
7
jul\ice.
·
Quelques :mtres chartres font connoitre q ue la vi–
co.mcé ne diiféroit poiut lje la .yoirie ,
vicecomitian:,
-idefl ,1!iariam:
ce qoi d,oit
s'et~e.ndr~
de la
gr~nd~
'
Z
Z
..
'I.!
.O.IC•.
1
,
.
(
.
•
•