Table of Contents Table of Contents
Previous Page  366 / 784 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 366 / 784 Next Page
Page Background

V O 1

356

V el U

CE u

mulu,

Un.Fript .

11111i'l_· )

on appelle

ai~(i

des

tah leaux qu e l'on pend daos les' églifes, & qua con–

t •ennenc un.e image do pl!ril done on ell

~chap_p~

·

Les payens nous onr fervi

d'ell'e~wle¡

ils . ornoaent

lt:urs remples de Ices forres de ,tableaux, qu' als app!=l–

loieot

tabeJJ.e -z;otiv4;

ainfi Tibulle

a

dit

~

,

ordir"ir~

dans

C~far

,

&

par celle

dont ufe

Lucain.

Jaquelle eft

d~cifive,

s'il etl Prai qu'il ait écrit

Vogt–

fu¡,

comme .le perfoadent

les manu(crits qui

nou'

re~enF

Lucain dit:

Pifia

decet tempii(

muit{l

tabella

ftlis.

. Juvenal,

Sat.

14.

peint la cqc:>fe plus

forte~pent~

Merfo rate

nal!fragus

aj[em

Dum rogat ,

&

pifia

¡e

tempeflat~

tuetur..

. Ces forres de cableaux ont pris le nom d';Jf

~qtq,

J!arce que la plllparr étoient accompagnés

d

une mf–

fcription qui finiífoit par ces mots,

IJf

'f!f!,lq,

pour

marquer qpe

c~lui. 9u~

oifroit, s'a_c;qu!ttoit de

Ja

pro~

meíle qu'il avoat

f~1t

a

quelque dnrmaté

d~~s

U!J

ex..

treme danger, ou poor rendre public

Ull

bieufai~

rl!–

~u

de la bonté des djeux . On reconnoilloit la qua–

lit~

&

le motif de l'iQfcription ou du tableaq par

c~s

,

carat,teres .

V. P.

V, S.

figniiioit

V. M.

M.

V.

S.

L.

M.

v. s. c.

V. S.

L.

P.

V. S. P. L. L.

M.

Votm1# pofitit.

Votr1m foi'Dit

Votu.m merito

J,fintrvtt.

f/ptu~

foJvit lu+e!.!.r

m'p-it1,

ou

Voto

fo.Jt

~to

Jj{uro..

rnunere,

o

ou

Pato ,hlemni ¡¡¡,er.o m,u11,ert.

f/oti

(ui

i

ompo

te(.

Vo.tum jgi

"Je.rm

;t Jo'o

priv11tq.

Pú~o

fiifie

p,to ~tl

jult

lubef¡.r,

tu-

ben.r f!Urtto

.

V. S.

S.r

L.

S.D.~txpr. VatmnfiljcepttÚn~lverunt

/f-.

benter de

.e

ex;rimi.f:

V. S. L.

L.

M.

Votum fo.Jvit

((1Ctl"1,

legit me.·

I(JOrt~.

Les

r~cueils

de (:;ruter, de Reynelios

.&f

de

~qif­

fard font remplis de

ce~

forres de

v~JI)(..

{D.

J.)

V

mpx, {

Art.

~uwi(.)

on voit par les

monno~es

des

em ~ereurs, qu '~l

y av?it des.

'f~'"'~« :¡pp¡:~l~s

(jUif).–

'J"f"TJillttl, Je¡emzatta

,

vtce;ma/ta

,

pour crnq ·ans,

pour dix ans

~

pour

vingc ans. Les magifrrats fai·

foient auffi graver ces

'Vf:EJI~

fur des tables

d'.~irain

&.

de marbre . Qn trouve dans des médailles de Ma–

x~nce

&

de. Decentius.• ces

ino~s'

f!OtÍf

ql4in.fUe11~· ltb.u.r.,

11Jtl.ltt.r

dtemn,allbu.¡.

Sur les médailles <!'Aoco–

u

in

le Píeux

&

de Mar'c Aurele, on a un exemple

tfes

fJ(]JIIJ(

faits poqr víngt

aQS

1

vota

foflep.ta

.

?(Í,tn•

t111iia;

mais on a

déja

cqicé cei:re ·

til3tiere

,au

'!IDf

MÉDAIJ,.U: ' \!OTIVf:.

Qu;wd ·ces

1/a-tlx

s'accomplilloient, Qn dr.efloit des

autels, on allumoit des feux, on donuoit des

jeux ,

ón faífpit des facrifices , avec des feílin$ dad¡ le$

~ues

&

plac:es publiques.

( D .

.J.)

· ·

yoGEl...SBER<;i, (

Géog. mot(.

)

~oor~gne

de

S~if·

fe, au

~aY$

des -....rdon s , cians

le Rhein-w,ald, vul–

gaircment

'olme

del/'

Occel/o.,

c'ell'-a·dire le ·mont

~~

l'Oifeau, ce que fignitié

de

m~ine

le nom

all~-:

mand

f7t?gtlsberg .

On appelle. aulli cettl!

mont~gne

{e mont rie S.

.§ernar4_i~.

Bll_e t;fl couverte de

g!ac~~

ete roelles ; ce font des ' glac1eres de

deu~

lieues de

Jongueur ,

d'ou

fonent divers ru.ilfeaux au-dellous d'un

endroit [auvage qu'ó" p,omme

p11.r adis,

á'ppare'mment

par ironie. Tous ces ruilleaux fe 'jettent dans un

Ji~

profond ,

&

formen e le haut-Rhein.

e'

D.

J.

)

·

/7f?.GESUS,

(

G~o~.

"'!'·)

montagoe de la'

Gaql~

~e lg1q ue,

aux

c~nfins

des

Lingon~s

,

felon Céfar,

•e/. Gal. l.

~V.

c.

of·

qut dit que la

·~eufe

prenoit

fa fo nrce dans.

cet~e m~ntagu~:

Mo{iz

proft.uit.

~~

fi1011,·

(e

V

ogefo,

'1"'

t/1111

fimbtu Lmgo1VIm.

Cluvier,

}.

IJ.

&.

:(XIX.

footient qu'au lieq.'de

f7~.{t}tl~,

il

faut Jire

Vo[

egtie

.dans Céfar.

11

fe fonde fur deu'x manufcrits

g.ul

lifent

~e ~ette

maniere

-i

&.

un~

ancienne infcrip":'

t•on

~rouvee

a

B~rg~Zabern,

fa1t encore

qq~lque

cho•

fe

p~ur

fon

f~ntim~nt.

Voici

ce~te inf~~!ption:

'

Vojj.ro.

A;14.ximi,u.r.

1(."

S.

'L.

~. -

' p~yier.

ajoute

a

ce~ preuye~

d'autres

autori~s'

qui

~tant

Jllus mociernes, peuvent étre combattues.

I?~un

aut

re cAté, Cella:rius, /.

J{.

f-

ij.

qui' tiene

f~~r P

~e.fo,

f,

fe

~~~xr~un~ ~-~~ l'o~to~rap?,~ ~a pl~~

D1Jjrutr~

c11vo tentori11

jix11

Lemtr11o,

e

ijlrllt¡tlt

Vo~efi cr~rfJIItJJ

{tlper llrdllll

,upun

Pug'1~u.r

pifiu

cohibebllt)t Li'ngf!f!tl.t 11rm¡.r

J>our Q,oi, dit la

~artiniere,

je

crois que Clu–

vier

6f

Cellarius ont

wrt

de préf4rer une ortogra–

phe

~

l'autte' les preuves étant a-peu-pres d'égale

forCf! pour

f'ogeji¡s,

ou pour

Pqfogu.r.

Le traduéteur

grec

d~

Céfar .rend

a

la vérí té

V,11gefi

par

-rw• ....

,.~;

mai¡, comme

1~

remarque Cellarius, il a pu

s'ac–

commoder

a

la pronon¡::íation du fiecle oll

il

écrivoit,

E~

effet, daos le m

oye~

ílge on di{oit

Po¡t:u¡

oo

Vtt–

fi.gus,

comme nons le voyons daos ce vers de For–

tu.pat, / ·

1/.Jf.

CIITfll .

dr.Jenna

""

Yofagut

ctrvi. C4Pr4'

Helici.r'

urfl

· '

q,uj~ flt~ittifira

jilva fi'llgore

·eonatf

/

•Les auteurs du mQyen

~ge

donne11r- aífez

fouve~tt

~

cette 'montagne le nqm de

.fprlt

,

(ilpa

1

(4/tus,

0\1

ce

luj de Jefe

rt ,

ermms.

f/oyez

V

oSGE.

{ D .

].

)

V9GHE.ij

.~,

(

G f og mqJ. )

peme vill e d'Jtalie,

da

ns le Pav~

fan· ,

3U

bord de la rivier.e Staffora, fqr

le cl¡en1in de Pavie

a

Tortone,

a

11

mili es de Pávie.

On

cr~it

que c'etlle

vi,u.r

lri.e

d'

A~tonin.

Long.

1.¡$·~

~3·

/atzt .

44·

51

(D .

J . )

-

VOCUE, (

Mtrrine.

J

c!efl

le mouvement au

le

cours

d'uti

bhinient

a

rames.

o

o

Vt!gue-~v·~t

!. .

no~

du rameur qui

tien~

le

bo~t d~t

lél rame ,

&

qua luí donne

le

branle.

VOGUEl~,

v. n.

(Marine : )

c'efl filler, fairerou–

te par

le

moyen des rames.

Yoqvu,

(.term~

{lt

C.hapeJier.)

fa

ir~

'f!Dgtfer

1'4·

toffe, c'etl faire voguer fur une ciJie par le moy_en

de la corde qui éfl rendue fur l'inflrumenf qu'on

a~~

pelle

(Jn

~Yf€!11,

le poil

~ 1~

laine o

u

autres matíerfs

~

done on' ve uc faire les capades

d~un

chapeau. {

D,.

J. )

yqqUETS,

f.

m ~

el)

ter

me de

jeu

d,t

tntfil,

c'eft

une petife boqle done on

í~

fen quand

il

fait beau •

que

1~ te~rain ~ll

fec & uoi, quí

a

moins 4e grof:

feur

~

ma•s tou¡ours d'un poids proppr.tionné

a

c,lu~

de la malle,

VQ!il'f~·~AN'CH,

(

Gf~j.

moJ.)

grande prQvin-

ce

de J'lle de

~adag~fcar.

C'eft un pays mQntag¡H:U%,

abQqdant en miel, ignames, riz ,

&

aqtres fortes de

vivres. Les habitans ont la cQevelur.e frifée ,

fpn~

tres-noirs , circoncís ,

&

fans religion .

(Ji).

J.

)

VQIE,

f'.

f; {

Gram.

)

chemio publie · qui co

1dui'

d'un lieu

a

un llutre .

~e

terme n'efl guere u1ité

qu~

au

, palais

&

daos l'hiffoire ancienne. Nous

difo~

rue,

fhemi1J

• -

·

·

'

·

. V

OlE DU SOLEIL ,

(

.Aftt

;fl.ll

.)

terme doht fe

fer~

venc

~el'qu~s aflronon~

s ,

po

ur lignifier

l 'édiPfiiut.~

~ont

te fole1l

.n~

fort FliJlaís.

Voyez

E~L1Pr1QV&.

Vo1f;, (

(:ntzqg,e

flzcue . )

chemin, route;

ce rnQt

fe prend

a

u figuré daos I'Ecriture en plufieurs

feos~

&

qu~lquefoís

d'une maniere proverbiale; par exem–

ple, aller par un chemin,

&

fuir par fept,

(Jeta.

28.

2~.

marque en proverbe la

d~route

d'une armée

Les

vo,ie,r

rabouteufes s'applanirent,

l;.tl',

3.

s.

c'etl-

1

~- dire'·l~s

déréglemens feront co'r'rigés . Suivre la

'Voie

ile toute la terre, ·c'·ell mourir • La·

'l.loie

des natiCins,

ce lo,nt les 1;1fages & la relíg'ion des payens .

.

Vote.

fe prend méraphoriquement pour la condUJte.

Que le parelleux aille a la fourmi' & confidere fes

'f!PÍes,

P,r~v.

6. 6.

Ce mot défigne les lois

~

les

~u..

vr~s

de D)eu,

P(

101..

Les

t•oies

de la paiY,

d~

1~ 1 uA:i

ce,

de

la vérite, font les moyens qui y con–

duife.nt

•. Ce terme marque une ·feéle . Saul demanda

des lett

.res pour le grand pretre, afin que s'il crou–

'-:Oit des

gens

de cette feéle

1

i! les

men~t

Jiés

a

j~•

ruCalem,

.A.éf

..

9.·

2.

La

voie

J11rg~,

c'efi une condbi–

te

reiJch

~e 'q

ui merie

a'

la perdition. La

'VOÍt

ltroi–

t~.

c'éft une condttite religieufe qui mene au falut.

(D.

J.)

.

Y

o

r

~ LACTÉ~

, (

A;'lyJhfJI.

)

1~

fable donne

a

Cet

amas drécoiles une origíne céletle; elle 'tlit que Ju–

no.n donnant

a

teter

a

Hercule, cet enfant dont la

force étoit ·prodigieufe, l·ui preíloit

fi

rodement !le

bout du tetan, qu'elle ·ne le put

fouff~'<ir;

& comme

elle retira fa

mame

ll~

avec ·effort

&

prQolptirude,

i(

fe

rép~ndit

de fon

la.it

célefte qui

f9nua '

~e

cercle

oq~

les

Qr~cs go~

n~oi~

nt ~'!~~~·

,

~ l~s ~atins

L.

o,..

1

.

"''-!

.•