VOl
ji¡
l#lfttu
,
'1/Í4
14éftl#
¡
mais il vaqt
b~•
ft)ÍCPrt
er,–
pruncer cette fable daos le
langa¡~:
de la
pó~tj~,
puj(,.
qu¡:
c'ell:
elle qui !'inventa.
]llec m,íhi eela11d4
ej!
fomtt vulgata
v.etttfla¡
Mollíori e f!Ítuo
flléli,r
jlt~xijft liqugr~m
Reflore
regz11,e
dtvum, ca?/flmqut colort
lnftcijfe
jtio
.
J¿uapropter /aEieur
orb'is
Dicitur,
&·
11omer;
crmja
1/eji:endit 11h
ipfi.
Manil.
li/!.
l.
Ce
l.
oli conte fuppoíe
que
}tlQOO étoit daos le ciel ;
tnais es Thébains ne le
prétendoien~
pas; car Pao–
fanias,
t .
1)(.
r:1ppor~e
qu'ils moncroient ·¡e lieu ou
cette dée(Je, crompée par Jupiter, --allaita Hercole.
¡p. }.
)
.
,
.
.
Vo'JES,
In
prt!!1t~re~,
(
Meqtf.) prtmf!
VId,!;
QO
¡tppelle ainfi en ·méuecine l'o;:lopb¡¡ge, l'ellomac, les
jntellins, & leors ap.pendices, for
lefqp~ls
ks purga–
tifs , les vomitifs , & les
autr~s
remedes qu'on prend
intérieuremenr exercent d'abqrd leur vertu , av¡¡nt
9_11'
il fa(Jent leur
opér¡¡~ion
daos d'
ap~res
partie&,.
ll_uelques-uus mettent auffi les vai(Jeaux méféraiques
au
rang des premieres
'IIOÍU.
(D. ]. )
Vor¡;:, (
]11r.i(¡ml(f.
J
'fJÍ4,
fignifie
chimí,.,,
paff~'
llans le droÍt romajo: le droit de
VOie,
'IJÍII,
eft díf–
féreot du droit de ·
p~flage
perfonn·et, appellé
iter,
~
du droit de pa{l,¡ge
p~mr
les b'res
~
voitures,
appellé
~téltu;
le droit appellé
vi.-,
voie o u
ch~nlin , comprend le droit
app~llé
iter
&
c~lui
appei–
Jé
aéltu.
' Oo appelle
'IJQÍ,
privée
u.neI'Oute qui
n'~ll: poio~
faite pour lt:, public, ma
is feulernent pour l'ufage
d'up particulh:r; &
voi1
p11blique,
tou~
chemio ou
feotier qui
tdl.
delliné pqur
l 'utag~
du public.
T?oy'z
~q1
inllitutes ,
l.
11.
le ti t.
dr
firvittu.
(,.f)
Vo1.E
MIN
CIENN•, (
Lietér.)
TJÍtl
mi1111ci#,
gr•nd
c:hemin des Roma)ns, qui montoit tout-au-travers
de la Sabiue, du Samniu91,
&-
joigooit le
ch~min
d'appius'
VÍ.IIII{J/!Í~'
a
Beneventum , ll
¡>ri~
fon nom
de Tiberi
os' M1nutius, confui, qui le fit faire l'an
jJ48 de Rome, fept· ans arres celu!· d
1
Appius. Cicé–
rou parle de la
voie
mif!tJCiemz·e
daos la fixieme let-
~re
du IX. livre
a
Atticus .
.La f'Orte Mi,nucia éroit daos le neuvieme
quarci.erde Rqme
1
entre le Tibre
&
le capitole,
&
par con–féqP~!lt
fórt
éloignée de la
voie min11cienn'.
Cette
porte fut OO'mrnée
tliÍ11U&jett1Jt
a
Caul'e qu'elle étoit
p~oche
de la chapelle & de l'autel du <Jieu Minu–
.c:JUs.
11
y
avo.itencare
~
Rome daos le neuvieme
quar~
-*ier un
e halle au blé,
porticr1s
frumentaria,
qui fut
~ulli
nornmée
portictlf
tnÍ11tiCÍa,
paree que Minucius
· J.ugurjnus, quj ..
exer~a
le premier l'intendance des
vi.vtes, la fit barir en
31,. (
D
J.)
V
01
flroire
~u
a
réparer
1~
d.emandoit.
Ils
affermoient
les
péages ordooné& pour
l'entre~i en
des routes & de$
pones.
lis
faifoienr payer les adjudicaraires de ces
péages,
régloieo~
les réP.arati<ms, adjugeoient au ra-'
~ais J~s
ouvrage6 néce.llaires, avoient fo in que les en–
trcpreneur
$ e"-'cucaífent leurs traités,
&
rendoient
compre au
tréf.orpublic des recerres
&
des dépen–
fes.
ll
ell
fouvel)t ·parlé de ces commiíflires,
&
de
ces · eotrepreneurs,
m¡mcipu,
dan~
les infcripcions,
m)
ils
écoi~n.t
nommés avec bonneur .
l.,.e nombre des cornmiflaires n'ell pas aifé
a
déter–
miner. Les marbres nou5 apprennent que les princi–
pales
JJoie¡
avoient de.s commiflaires particullers,
&
que quelq.u e fois auffi un feul av,oit .pour départemens
trois
ou quatre gr;mdes
voier.
O
o
.peut juger du re–
lief que donnoit certe comm iffion
par
ces mocs
de
l'orateur romain,
a4 Atti;:
t.
/.
opijl .
1.
Thermui
eíl
commiílaire de la
'!JOÍt
fLtmini enne ; quanrJ il for:..
tira de charge, je ne ferai nulle dJtficulté de
Pa{fo,~
cier
.l
Céf;¡r pour le
con
fular.
·
Le peuple romain crut faire bonneur
a
Augulle eo
l'établiffant curareur
§i
comrniflaire deti gr:mdes
11oiu
aux environs de Rome . Suétone dit qu'i l s'en ré–
ferva la dignité,
&
qu'il cho ifit pour· fubllirucs des
hommés de difbnélipn qui avoient
déja
été préceurs .
Tibere fe fit gloire de Jui fuccéder
po.u~
cette
char~
ge;
~
a
fin de la remplir avec éclat, il ñt auífi rra–
vailler
a
les propres frais, quoiqu'il
y
t:t1t des food!l
dellinés
a
cett!J
forte
de dépenfe.
c~ligula.
s'y appli–
qU!l
ll
f"Gn
tOI:¡r, mais
il
s'y prit d'une maniere ex..
~rav.agante
& digne de lui, L'imbécille Claudius en•
treprit
&
exc!cura un projet que le poli tique
1'
Augur,.
~e
¡¡voit cru irnpoffible; ¡e veLtX dire ¡;le
~reufer
a–
,travers une montagne un canal pour
fervir de dé..
cbarge au
lac F ucin, aujourd'hui
lac de Celano .
Auffi l'exécution
lui couta-t•elle des fommes im•
menfes. Néron ne
6t
:prefque rien .faire aux gran..
des
f.lqÍe,r
de dehors, mais
il
embe-Uit beaucoup les
rpes de Rome. Les
re~nes
d'Otbon, de Galba
,&
.de Vitellius furent trop courts
&
trop agités. C'é–
.toit des empereurs qu'on ne faifoit que montrer,
~
qui 'difparoifl'oient auffi·róc. Vefpa(!en, fous quí RIJ-
' me commeocsa d't! lre
tranquille' reprit le foin des
grandes
r¡;oies .
.
on lui
<loi~ e~
lralie la "=aie
il¡terci–
-fll.
Son attentlon
s'éce~dlt
lufqu'a
l'l!lpagne. Se,
deux fils Tiros
&
Domitien 1 imiterent en cela; mai,¡ .
ils
furen~
furpa(!es par
Tra~n.
On voit encare en
ltalie, en Efpagne, fur le Danube,
&
ailleurs les
relles des nouvelles
voies
& pont5 qu'jl avoit fait
conllrqire el) tous ces
lieux~la.
Se§ · [ucce(feurs eu•
reo~
líl ml!me paffion jufqu'a la dé¡:adence de l'em–
pire ,
.&
les
infcriptions qui rellene fl,lppléent ¡¡ux
omitlions de l'hifloire,
V orE
ROMAUI.E, (
Antiq. rom.
&
LittirtJt. ) via ra,
tltana;
rou~e,
chemin des Rumains , qui conduifoit
de Rqme Pílf toúte l'lralie,
&
aílleurs. Au défaut
des connoifl'aoces que n<ilus n'en pouvons plus avoir
1
daos les Gaules ,
rec~eil!ons
ce que l'hifloire nous .
~ppreod
de
~es
fortes d'ouvrages élevés par
l~s
Ro–
mains daos tour l'empire'
pare~
que c'eft en ce genre
de monumens publics qu'ils anf iie bien lo jq furpa(fé
~ous
les peu.ples du monde.
'
11 fa\]t d'abord difiinguer les
voiu
militaires,
"J~
tnil#rfrts,
cotifi1Jaru,
pr~t•ri.e,
de celles qui ne l'é–
toient pas,
~
que l'oo oommoic
vi.e
vicinales.
Ces
dernierl!s étoient des
voin
de traverfe qui aboutif- .
foient
a
quelque vil! e f'ituée
a
droite Oll
a
gauche hOJ1S
.de la
grand~
voie.
ou
a
quelque bourg. o u
a
quel–
que village, qu mi!m• qui comml,lnii:).UOient d'une
'Vt)Í"
militaire
a l'autre.•
Les
'fJO.
/es.mi/itairesfe faifQient aux Mpens de l'état,
& les frai
s re prenoient du tréfor public. ou fur le.s
libéralités de quelql,les citoyens zélés
&
magoitiqu,es,
ou fur le produit du
bu.~in
enlevé aux ennemis. C'é-:
tQient les inrendans des voies,
viartml
e11r•eores,
~
les comrniflaires publics qui , en d1rigeoienr la conf·
rrué,lion; mais les
'IJUÍts
de traverfe,
Vit.? -"')Üjno/u,
fe
faifoieut p ,1r les communautés intéreOees , dont les
magiflrats régloient les contriburions
~
les corvée$. ,
C.omme ces
voies-
de la feconde clafie fatigeoien.t
moins que les
voiti
militaires, on n'y f.1ifoit poinJ
t~nt
de fasons:
cependan~
elles devoiene etre bien
entretenues . Perfonne n'étoit exempt
d~¡y
contribuer,
pas mi!me !es domaines des empereurs.
Les
voies
',rqmaines
éroienr toutes
pav~~s ,
c'ell-a–
d.in~.
revec.ues de
pierr~s ~ d~s
c¡¡i lloux macsonnés
~vec
du lable. t.,.es lois des dquze rabies commirent
cette
intendan~e
au foin des cenfeurs, ·
fen!OreJ
~r
bis
vi as,
aq~~~, ~rariu~,
,,.tl/igalitz,
tue(lnttlr.
C'é–
toit e.n qoalité de. cenfe ur qu' Appius, furnomrné 1'
4~
~etl§lt,
pe
faire
e~
graod chemin depuis Rome juf–
qu'a Capou,e,
PJ.Ilt
fut nommé en fon honneur la
voie
~ppi enne.
Des coqfuls ne
dédaign~r~nt
pas cétte fan–
~ion;,
ia
'IJ(JÍ'
.flamínjenne & l'émilienne en font des
preu\'es.
•
.
Cette
in~endaqc~
eut les 01Em,es
l\CCroifl'emeu~
que
la
r¡épub~ique.
Plus la domin ation romaine s' érendit,
moins
}1
fue polfible aux magilll'ats
~du
premier rang
~e
f'll.fli re a des foins qui fe
multiplioi~nt
de jour en
JOUr. On
y
pourvut en part.ageanr . t'inípeél:iori. Celle
de
rues
d~
h
capitale fut alfeél:ée d'abord aux édi–
les,
&
puis a quatre officiers, nommés
'IJÍOCfll'Í,
OOUS
_dirions en
f~an~ois
'f?O!Jers.
Leur département écoit
renfermé daos
·~'enceime
de R<ilme, 11
y
avoir d'fm–
.fr.esoffiden publics pour .Ja
~ampagne
,
(#t'lltore~
f!tarum.
Oo ne les ét
abiHloit d'abord ·qu
e daos l'oc–
~atioo
1
~
lor.Cquc
.le
.Qe.fo{rt de
queJ~ue
vo.ie~
con-
Des particutiers employoienc eux-ml!mes, au lé–
guoient
R<~r
leur teílament une parr-ie de leurs bieos
pour cet ufage. On avoit foin de les
y
eocQuragoer.¡
le caraélere dillinél:if du romain
étQ~t d'aio~er
pailion–
·nérnent
la glo.ire. Quel aHrait
pouvoit~on im:~giner
qui edt
pl.usde force pour l'animer
~
que le
p
lai~r devoir fo
n norn nonorablement placé fur des
mon.Ll•
mens publics,
&
fur les méd:Jilles qli'on en f
rappoir.L'érnulation s'en
liYl~loit,
e'ét0it a{fez .
La matiere des
vqie.r
n'éroit point .parrout la mame .
On re ferveir fagement de ce .que la narure prélentoit
de ?lus cor:nmode
&
de plus fohde; ·Gtlon,. on appor-
•
'(or~
ou par chqrrois. ou
pa~ l~s rJ~ier~<s,
ce qui émi.t
.
a.bfo.·