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U N 1

a. ..,..,,..

ft

Je fus-Chrifl:

7"'.

Rar

b

dí"=ipfine

ecclt!tiJillque, la p litiqu.:,

&

la mora le.

Co

k>nr

ao.-

eanr de ti

d

nt ducuoe embrde

He

iofnitl! de

.,ranche'

&

rt'jercon

d

príncipes n6te!rodoxes.

J. SM

r

J'.l!.,li{t .

Les

o,¡¡.,¡,,

di fen r :

Q.ue

e:

llc

qu'on oomme

;glifl v ifiblt,

n'a

pu roo–

jo

urs

fublill~,

&

qu'elle ne fubfitlerd

pu

coojours.

Q :

it

n'y

a pu

de marques rlifiiu es

&

cerraines

..ui pulllent nou s déli ncr

1

v6ric;¡ble t!glife.

Qu'on oe doit pa artendro de l'E life la doélrine

de la vl!rité di vine,

&

que perfonne n'efl

oblíg~

de

cberc:her

&

d'eunúner quclle el\ cecre lghfc: véri–

a

ble. Q.ue

I'Eglife ell entieremenr

t

mh~e.

mai' qu'on

pe

uc 11

1

réc~blir

par le écdts de

p6cres .

que ce

n'cft

poiot

le

cara ere de la vérírable

E–

&life, de condJmner cous c:eul qui ne tone point de

~~

lenti"!cru. on d'aflurer

qu~

l'¡ors

d'~lte

il n'y a

point

de laluc.

Que

1'

Eglife, apollolique el\ celle qqi n'erre en

ríen

quan{ aux

chof~

nécefl4ires

a

o falor, quoiqu'elle

puiíle errer dans les

a

utres poinu de

la

dofuine.

Ou'il n'y a que la parole de D •eu

iaterpret~

par

la íaine ra1fun, qui puiOe nous

dé.c~r111inc;r

tes pltints

foodamentaux du

f~lor

1

Que I'Antechrill a

commenc~

a

r~oer d~s

que

les

pl•orifes romains om commencé leur regne, & que

c'eft alors

qll.4l

les

loi~

de Cbri{\ ogt

comm~11re

a

dé-

c:hoir.

·

Que quand Jefus·Chrift

a

dit

a

S.

Pierre,

'IJDIJS

1111

Pi~rr1,

&

for uttl

p;,,,

)t

bl{tirai

mo11

lgli·

{t:

il n'a ríen promis &

donn~

a

S.

P ierre , que ce

qu'il

a

promi!

&

donn~ ~m:

auet"es ap6tres .

Q

'il

cft

inurile

&

ridicule

de

vouloir a(lurer fur

c.·es paroles de Jéfus·ChrHl ,

qu1

In ptrtu

M

J'trlfir

tu

prífltJMdrotlt

j11mtti~

&o11tr' rllr

1

qu'elle ne peor

f~re f~dllite ~ renverf~e p~r

le5 artífices du

d~mon.

Q.lle le lent; de cette prom.tae eft CJUe l'.rnfer,

tiü

la puiOance

Qe

l'enfer ne

pr~v

udr.-

jsmais fur eeux

41ui

fon~

vc!rirablement chrt!'tiens, c'eft-a-dire qu'ils

n~

dcmeorcront pas daos la condition des morrs.

Que les

cl6s

qoe Jefus-Chrill

donQ~C:S

a

S.

Pier–

re, ne foot aurre chote qu'un pOU\'Oir qu'il loi a !aiilé

de déclarer

&

de prononcer qui font ceux

qu1 ap–

partiennenr au royaume des

ci~ux,

&

ceux

qo~

n'y

ap pa rtienoent

p"s,

c'efl-1\-<.lire qui font ceu.t qut

&P:

~

rtienn¡;out

a

1~

<.."'ntlicion des chrétiens.

&

chez qul

Dieu veur demeurer en certe vie par fa grace,

.!e

daos l

'autre par ra gloire éce.rnelle. dont il les com–

blt:r.t

. , C'efl doae cn-vain,

~ucent·ils,

que

les

, doé

leurs de la comrnunion romaiol! s'appuient

ft~f

.,

e~

pJ!fage, pour prouver que

i .

Pierre a été ét.J–

, bli chef de J•églife carholiqoe. En effer,

qua~d

,

ils 11uroient prouvé

clairemen~

cene

chef~,.

tls

, n'auroient eocore rien fait , s'ils ne montro•enr

,.

que les

promell~

faites

~

S. fierre, rc;gardent Qulli

,

fes fuccefleurs, au-lieu que la plOpart des peres

, ont cru _que c'éroient de&

privileges perfonnels,

,

eomme TtrruHien dan5 fon

livre de la chaíleré.

,

(dutp.. xxj . )

qui parle ainfi au pape

Zéphirin.~

,K

,.

p11ru qut Ir

Sú~"tur

,_

dit

~

Pirrrt , .fur

&~ttt

pter–

,

,

je

hüir•i

fllfl"

égli{e ,

&

jt

u do,lurat /u

&lh

.,

du

rO)""""

du

&Ítl,

&

tout

u I(Ut

fu

lttrll¡

111

.¿;.

,

li6r11s

ji1r

'"

ttrrt, fira

(ir

o

u

di/ir

~tmr

_le

cul:

,

fi ,

tlir ,it,

4

uuife

(/t

ttl•,

"our t1o11r

1m11gmtz

qut

,

/11

/!lliQtlnU

tft

dí/itr

OU

¡/e Jier

t.f/

ppjfÍt

a

.'DOIIS,

, e

tjt

a

tlire

~

toutu In íglifn foudJu P•r . Pttrr,t:

,.

fUi

ius ''OJJr. qui

rtn•l'r,(ez

&

tbangtz

1'

tr•~rntton

,

tlt~irt

du

Sti!""'",

qui

~

con{trí

ala

erlonnel–

"

leo

1er·r

.f

Pirrrtl fttr

toi ,

dit -il, j'édi.fier«i f1J011

,

i!gli{t,

&

jt

r ·

tkmnrrai /u tlís,

·

uon

a

~·Egli

"

t'., (;'

tou.t u

qut

tu

tlélitrll'l,

&

11on

&t

fM'tls

,¡¡.

,,

lttr(l'ft

.

. .

.

.

, Apr

avoir monrré que ces pr•v•leges ne Ion(

,

p

pcrtonnels, il faudroit

prou~~ter •

¡Y. ,,

Qu'i1s oe rega.rJent que tes tvb)ues de Ro-

" me,

ii

l'exclufion de ceu1 d' ncí.?che.

.

1~

,.

Qu'ils les regardt-nr rou

lan!i et<cept•on

&

,

{;¡os cuodition, c'ell·a·dire que t6us

&

un <:hacun

, de pape

fonr in(aJllible • (aot dans

le

fa•t que

,, dan

le

dr01t , CQntre

l'exoi!r ience

&

le

fenti·

, meot

de

la pltpart

de~

thi!ologieos catholiques ro-

., ma ••ts.

.

3°. ,. 11 (eudroit Mfinir e• que C'toíl que

l'1gljfo

,,

~•tholifplt,

&

monrrer par dl-s pa(lages fonnel ,

, que

,

rerme~ marqu~nr

le rorps des pafieurs,

••

qo' ~tn

eppetlf'

r·J~Iifi r~frlfn~t4tiw,

ce

qoi ell im–

, pollible,

~o.· lieu

qo'il

~ft

·trb-facile

de

fa

ir~

voir

U N 1

333

, que t'f!gllfc! ne Ci.,nifie

j

m.:~is

,

~

[!leople

lr

le fim

le

fi Jele ,

p

r

oppoficioo

ox

,

pafleur :

&

ns ce

en

il n'etl ri n d

plus ab

4

,. (urde qoe rou r ce qu'on dJC du poo voir de l't!ogllfe

, &

de

fes

pnvllc-ge , puifqo'elle n'etl que le corps

, deos

fu~rs ~o

pape

&

du clergé romain,

&

qoe

d"

,

fujets bien loin de faire des déc11ions n'onr que la

,

foumiffion

6(

l'obéiflance en

part.a

.

••· , Apres rout cela il faudroic encere prouver

,. que les pri,ileges donnés

a

S.

P1 erre

&

aux év!–

" ques de Rome

fe• fucce(Jcurs, n'emporrenr pu

,, limplement one prima

u

té .d'ordre ;

&

quelque au4

,, tomé daos les chofes qut rega rdent la difciplino

, &.

le g uvcrneme nt

de

l'églife

¡

ce

que les Prore–

,, ílans

po~rroi.erU

accordcr fan

faire préjucfice

,. Jeur caul

;

mJi~

qu'ils marqoent de plu

une pri•

, mauré de jurifdiébon, de fouver.1incré

&

d'infaill i·

,. bilité dans les matieres de foi, ce qui E"fi ímpo(Ji.

,. ble

~ prouvc:~r

par

1'

Eeriture,

&

par rous les mono–

" mens qui nous rellene de l'antiquiré; ce qui ell

, ml!me c;ontradieloire, pu.ifQue la cré:Jnce d'un faie

, ou d'un dogrne fe perfuade

&.

ne

fe force

pu,

,. A

quoi penlent

done

les Catholiques rum¡¡ uu d'ac•

, cufer le Protf'lhos d'opiníatrerr:, l'nr ce qo'ils re–

,

fufent d'embrafter une hy[l.Othefe qui

fuppor~

ront

, de príncipes dmlteQx

J

dont la piQ¡>art font con–

"

telt~

m

eme entre les

r~ologiens

de Ro

me¡ "

,. de 1\:ur demander

qu'ils

ob~illcnr

t

l'égllfe,

fant

,

leur dirc dillioélenrent qui

rll

certe égli!e,

r~i

eo

,. quoi conftf\e la foumillion qu'on leur dema•de, ni

,

jufqu'o~

il la faut étendre (

11

J? ,.

C'e(\ par ces argumens & d'aucrrs femblables,

que les

Soci11inu

anhnriflent la vi{ibi1itd, l'indéfeq•

cibili~, l'infaillibilit~,

&

l~s

a

utres caraéteres

nu

pr6-

rogativcs

<k

l'églife, la primauré du pape,

&6.

l'e-1

ell le premier pas qw'ih ont fait dans l'err ur; mais

ce qni ell plus trille pour eurc, c' ell que ce premier

pas a décidé dam

la

t'uite de leut· fo11 a.uí1i nous na

cr~roos

pas re•1cife un rervice peu intporrant

¡}

la

relig1on chréricnoe en gáru'rat,

&

a

u (!athoJicifma

e11 particulier, en faifaat voir au leéteur attentif,

&

17ur-tuut

a

ceux qui font foibles

&

chancelans daos

leur t'oi, ou l'on

va

fe

perdre infenliblement lorf.

qu~on

s'écarte un'e fois

de

la

cn~ance

pure

&

inalré–

ra.ble de

1'

Eglife,

& qu'

on ref1.1fe

de

reconnotcre un

juge fouverain

6c

inf.li

!Jible des concrov11rfes

&

du

vrai leos

de

l'~ri

rure.

Voyt~

Eousa,

PAPI!.,

1!J

lNf.\

ILLJBILJTt.

Il.

SNr lt

p~blc

N'ÍfÍtUJ,

llr

gr•u,

€11.4

prfd'.li–

""tiqll.

Le fecoQd .pas

d.

e •vas

feóhir~s

n'a

PQS

éré un

aéle de rébellion mains éclaranc; oc:

voul~nt

paínt

~r

011

aveugkment qu'on ne peut trop

d~plorer,

s'eo teoir aux

fa<Tes

d~cifions

de l'églife

1

its onr

of~

~xaminer

ce qu'elle avoit

Jlrononc~

fur le

p~ché

ori–

ginel , la gqce, &

la

pn!dellinarion~

& poner un

~il

curieux

[1,1.('

ce~

mylleres inacce(fjbles

a

la raifon.

On p

eu.t bien croire qu'ils fe font débatru5 long•cems

da.os

ces térwbres,

r~ns

avoir pu

les diffiper; maia

pour

eux ils précendent avoir

trouv~

daos le

p6fa~

gianifme,

4{

le

fémi~,~h,gianifme

le plua outré, le

poiot le plus.

pr~s

de la vériré;

&

renau vellant bau–

tement

c~s

anl!iennes hérétiet, 1is d1fent;

Que la doélrin.e dtl péché origtntl imputl!

~

in·

hérent, efl évi<tt:mA\ent impie ,

Que .Mr>i'l'e n'a

jam~is

enfeigné

c:e

dogme, qui fait

D ieu injullt: & cntel,

&

qu'Qn te

cher~e

envain

dam fes livres.

Que c•efl

a

S, Augullín qoe t•on

do.ir

CKte doéki.–

ne qu'ils. trQitcnt de

d~folante ~

de p

réjudicia,blct

l

la

relig

ion.

Q.ue

c'dl lui EJUl

l'a

introciui~

daus

le

monde o&\

el

le av

ait étc!

inconnue pendant

l'efp~JC'C

de

#<»

ans;

m~is

que fon

auc~rité

nc; doir pas atre préfértfe

a

celle de l'Ecriture

~

qui ne dir pa.s un mor de cee–

te préteodue corrupcion originetle ni

de

f~s

fu ices.

Qot> d'ailleurs quand on

~our.rait

tMUV« dans la

bible quelque¡ pa{\age6 obfcon qui faYor•f:.'flent cé

t'yíleme, ce qui, felao eux , efl .cerrainernent im·

poffible , qoelque violence que l'on falfe au teKtt

facré ,

il

faudrojc

néceflair~menc

croirc c¡ue C'C5 paf–

fages ont

ét~

corrompus,

interpolé& • o u mal rra–

duirs: ,. car, difent.....ils, il ne peu.c rien

y

a:11oir

datt~

., les f:critures que oe qui s'acco.rde

ev~c

la raifoo:

,

toare iAterprécarion , tOYt dogoae qui ne luil elt

" pa•

(~

J'I,IIG

fe line a'f:pifcopi

US

CO~re

6uiJla.une

iOlll,

preue

eathelifiue

romlÍtl.

.