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'U MB

,(tt!tS

fi"~M

la

~.rennent

pour la

Minguin

ou

Nin_gllf#

d'Aotomn, qu

11

mee entre

r~rg1/~

&

P11rmtmm;

mais Simler orécend qu.e c'ell Murgia.

(D.

J.)

UMBARES, C

m. pl.

(

Hijl.

mot/.)

c'efi le nom

qu'on d?nne

el'!

:Echiopie & en

Ab!lli~ie

au.x juges

ou

mag¡firat~ CIVIl~

qu1 rendeot la JUftrce aux parti–

culiers ; ils ¡ugeot les proces partout ou ils fe trou•

vent. ou!me rur les grands

~hemins,

ou ils

s'alleien~

~

écoutent ce que chacuoe des parties a

~

aiiéguer;

apres quoi ils preor¡enc l'avis des affitbns,

&

déci•

dent la quefii-on . Mais on a.ppelle de's

déciiion~

des

Umbares

a des tribupanx fuptirieurs .

'

UMBE(.LES,

f. f.

chez Jes

}Jott~nifte.r-,

fonr . des

touffes rondes, ou t!tes de certaines pl antes, l'errées

les une¡¡

~¡oJHre

les

autre~,

&

[OU~es

de m!me ha u·

teur. Les

umbc~let

claires font aelles qui fe trouvcnt

é loignées les unes des aucres, quoique toutes d'unc

m~me

haute::ur.

Voye?;,

u~~BELLIPERES.

U

MUEL[.

¡IFEH.ES

, adj. f. (

]Jotizn.

)

Oll

nomme

ainfi les

plaot~s

qui ont leurs fommités branchues,

~

écendues eo forme d''umbelles ou parafols, fur

chaque

peti~e

fubdivifion defquelles viene une pecite

1jeur. Tel' efi

Je

fenouil, l'aneth,

&c. Voyez

P.J.A,NllE.

Cecre f!eur elt coujaurs

a

einq péti!les; il lui fue–

- c;ede deux femence¡¡ qui fopc

i

nud

&

jointes l'une

toncr,e

l'au~re ~

qui fonc le véritable

~ara~tere,

QUi

dii~

~ngue

ces

for~es

de pli!ntes des aLttres,

;

·

La

famill~

des plantes

umbellifires

ell forc éten.;

due; R,¡ly les dillingue en deux( claffes.

'

. La prcmiere

eft

de qelles qUJ ont les feuilles tres..

divifées,

&

d'une figure friang ulaire,

&

dom tes fe- .

menees foí1t ou larges

&

pla~es_ ,

comme le fphoody–

lium, la palliqaca lacifolia, le pnnax heracleum, le.

tardylium. l'orcofdinum. le tyllelinum ' l'apium a

feuilles de C'iguti, le daucus allacicu s éarvifolio

~

l'aneth,

le peucedanum, le

ch~plia,

le femla,

&c.

o u done

les

femen~efi

fo'nf plus groffes

&

maiAs :applacies que

les

premieres; cammfi: le cach ry,, le laferpicium•, ia

eicuraire ordinaire

¡

le fcaodix, le

cerf~uil,

le myr•

rhi s, l'angéliq?e des jardios, le levi.lbcum, le filer

moncanum, le bulbocaO:anum , le tifarum, l'ceoanthe,

)j;l

tium,

pimprenelle, l'ache, la cigue, le vilila–

ga,

la laxifrage, le crichenum , le fenouil, lq dauell!s

ordioaire, J'anis, le cauc!fi, la coria1:dre, le patli-

naca marina,

&c.

.

.

La

teoonde clalle etl de celles qui ont les feuilles

ftmp·les & fans divifion, ou du-rnoins feulement un

pe

u déco1,1pées; camme te perfoliata; le bufllevrum,

l'allrantia nigra, la faoicle,

&

le féfeli d' Ethiopi.e.

UMl:lELLIFORMES,

fleur.r

urnbelliformes.

Voyez

fu:U •\ S.

·

UMBER. ,

(

Géog.,

a~c.)

¡9.

la,c d'lcalie dans I'Um-

brie

1

le!on Properce.

.

Et

tacus

IE{Iivis itztepet

U

mber

aquis.

Ce

lac el1: nomfllé

Oillbr-os

ou

Ombrsu

,

par Ecicn–

ne le géographe; Scaliger veur que ce foit le

vatli–

monis lacus

~e

Tice-l,.ive

&

cie Pl ine;

&

pllr

confé~

(] tltnr ce terair aujourd'hui

lflgo

di

Beffane/lo,

2 9 •

Umber,

fleuve

d'

Anglererre. fe Ion

Be

de, ci .

par Ortelius.

Il

conferve fon ancien nom; ca'r on

le

no

mme encare

préíentenv~nt

f/Nmber.

(

() .

1:)

UMB

IUC,

au

NOMB

RlL,

m

Anatomie,

efi le _

centre

de

la parcie moyenne du ba s-ve nrre ou abdo·

rnen;

&

c'ell i>l\r-la que paflent les- vailleaux umbi·

licaux qui vonr du fretus au placenta .

Le

c¡wt

ef1 ·puremenr latin > il efi rformé

cl'uu1ho,

c¡ui fignifie la pecice bofle qu'on· voyoir

au

milíeu.

d ' un bouclier; paree que cette bolle reffembloit au

nombril.

Poyez

UYBJLICAUx

vai{seaux.

\JMBI

LIC:AL, adj .

tn

.Anatomie,

c'e!l: ce qui

a

rapporr

a

l'um.bilic

(:JlJ

nombril.

f!oryez

UMBILicl,

&c. –

UMBJLJ CALE'

l'é.tion,

efi la oarNe de !'abdomen

qui elt aut<J ur de

l'umbili~

ou nomk!r'il.

1/(Jyez

Aa·

l>OMEN

&

RÉGJON.

U

M

n

J

L

1

C·A

ux,

vaiffiaux,

font

·un

a!Thmblage de

vaif1eaux proo·r es au frecus.

&

qui

formen~

ce qu'oo

nomme le

cordan

umbilical. Voyez

F~ru~,

ARRIR·

lll FAOC,

&c.

Ces va1íleaux con6fient

en

d«!UX arteres, une .vei·

ne,

61.

l' ouraque.

Les anereF

umbilifales

vieonen t des iliaques pres

de

leur div iJÍo11

en

ex ternes

&

·internes,

&

pallapt

eoíuit~

de cliJ¡¡q'ue cllté de la ·. veffie

&

a-rravers le

llombril, vonc

fe

rendre

a

u placenta.

la

veine

umbilicale

vient du placenta par une

in~

finité de r;tl)eaux (1apitlaires

q\1\

f~ r~unitlen~

en

U{l

fftm;~

XVJ/.

. . - • .. • .' . •·

U ·M B

:

3

~.3

reul trone. lequel va fe rendre au foie du

fretu~.

&

fe diftribue en partie dans la veine-porre, & en par–

tie dans la veine-ca•e .

L'ouraque ne fe découvre man i.fellemenr que dans

le¡ animaux, quoiqu'il n'y ait pa-s lieu de douter

qu~

il

n'elcill:e aufli dans l'homme:.

Voyez

ÜURAQ.YE

. ·

L'ufage des

yalfftoHx

umbJitcllt~-x

ell: Ll 'en crerenir

une cnmmunicatio'n entre la mere

&

le fcerus. Ouel:.

ques aureurs prére_odenc que c'ell par-la que le' feo,_

tus reCJOit fa nourriture,

&

qu'il crott comme une

plante aont la mere efi paur ainli

dir~

la racine , les

'l,)aijfeaux

umbÍ/ÍCilfiX

la tige,

&

J'enfant el} la

re.te

o u le fruic.

Voyez

Cmq.J

LA

TI

o

N , NurRJTION,

f<B–

Tus,

&c.'

UMI!IJ.ICAL,,cordon,

ell.u!le efpece_de cordon for"\

m6

par. les

uaíjfeiJux mpbrltcattx,

lef'quels écanc en.!.

veloppés dans une membrane ou conique cammu..

ne, craver!'ent l'arrierefaix,

~

fe rendeq e d'un

có té

au placenta de la m<!re,

&

de l'autre

a

!'abdomen

du fcecus ..

.

Le

cortlon umbilical

ell: membraneux, t0rcillé,

&

inégal; il viene du milieu de ('abdomen du fcccus,

&

fe rend au placen Ea de la mere: il ell o11dinaire'men1:

de

la looguenr d'une demi -aune,

&

de la .groOeur

d'un doigr.

Il

devoit nécetlairt'menc·avair cecee lon–

gueur,

a

fin que le fcetus devenanr forr, ne pdt· pas

le rempre

en .

s

1

étendant

&

fe roul:mc de

com

cócé

dl!f\S Ja. tnatriCO,

&

afín qu'i( pqt fervi1•

~

tirer pJUS

aifécnent l'arrierefaix apres l'accouchemenr .. •

, •

La rouce que tiene ce cordon d.e l'umhilic j

ufqu'~u

ptacema nleft pas taiJjours la

m~me

.. Quelquefois

il '

va du cóté droir au cou du fcerus , ·& l'ayane entou..

rá, defcend pour

gag~ner

le •plaéenta. D'aunres fois

il va du. c6té gauche au cou

~

&c.

D'aurres fois it .

~va

point du coot au cou du

f~tus,

mais

fe

porte

~'abórd

uo peu vers ,la P•Jitrioe,

&'

tournant e'nfuite

aucdur ·du '-l,os,

fe

rend de-la au placcn,ra,

, Apr{ls l'accouchemene, ,on rompt cu

c;>n

·coupe le

. c;ordon pres du oombril; eníorne que fas , vaille!!ux ,.

.favoir les deux aneres, la \leine

&

l'ouraque,

de~

viennent enrierememinutiJ!es,

&

fe detféchant, fe ,bou–

chent

&

ne fervene .plus que de ligamcos pour

[uf~

pendre le foie .

.

'

· Le doéteur Goerhaave propale

un~

qucll:ion diffi..

cile; f.avoir pourquoi . ro

m

les animaux mordent

&

, dééuirenc le

;ordon umbilical

de leurs fea rus ,

des

1

qu'ils faot nés, fans qu'aucun p6rille d'homonhagie •'

taallis que" J!hQmme perd couc fo11 fang en peu de

' tems,

fi

on oe 'íaic une ligature

a

u cordon avec foin,

1

quoíque l.e ,oordon fuit

pll,1s

long

&

plus enrorcillé

dans l'homme, & que par confequent

il

y llit moins·

W

craindre l'hémorrhag-ie;

a

cette QUe/lion On a

don~·

né _!,ies folucions diver7es. Tauvry ·accuíe le l'uxe

d~·

l'homme

&

•fon fa

na

plus dillous; Chirac la lenceul"

avec laquelle les bfces mordent, machent,

&

rom..,

pene le cardan.

D'autres ont allé-gué la grandeur du vailleaux, qu' '

ils préceodent beaucoup plus valles que dans les bro–

tes; maís fla nron a propafé par conjeélure, le peu de•

néaeillt~

de la ligature,

&

Schulzius nie que le fce- ·

cus humain perqe

de

fon f'ang quaiqu'on ne lie pa!J'

le cardon.

D:~ns

ce , cas Lamotte, Tre1v,_l&c. con•,

viennenc qu;il n'y a éu qu'une petire hémarr;hagie •

On tnmve,

il

elt vrai, des expériences concrairesf

chez d'autres obfervateurs, tels que Mauriceau, Hil–

dantls, Burgmanri, QueHmalz,

&

Cramer ,· qui ' le fi ..

xieme

ou

le dixicme·. JOUr vir le iang forcir pour avair

baffiné le nombril d'une liqueur chaude. Au.refie,

o.n ne peut mieux prouver cambien les obfervatelir!! '

varienr,

&

cambien il ell: difficile d'afleair un

juge~

menr fur leurs faics; il n'y a qu'a rapporter les -el·

J

périences de Carpi, qui

a

víl des fretus de Gheval

&

d'aoe p,érir. aores avoir rompu leur cordon.

.

UMB 1LICUS,

(

Lang.

/4t-.)

ce terme fignifie le

m)/ieu

d'une choíe, le nombril. Dans Horace,

11d

mnbiticuyt opru

tltlc~re,

vent dire achever uo ouvra'-..

ge,

y

meter e la derniere m

a

in~

paree

q.ue

l~s

Ro·

mains écrivant leurs ouv.rages en long, fur des mem•

branes ou écorces

~i'arl~res,

ils lt;s rouloiant apres

que tQUC éroit, écrit,

&

les fermaienc avec des boí•

fettes de voroe o

u

d

1

ivoire,

eri

1

forme

de

noníbrila

pour les cenir fi1fes.

(D. '}. )

·

.

·

· lJMBILIQUÉE,

COQ.YILLE, (

Crmcky.lrofor¡.)

CO·•

quille coocournée

en

forme

d~

nombril •

Rondele~,

.

ainfi qu'Aldrovan<lus,. ont fa ir maHt-pr-opos un gen re •

par'riculier des

coqr•illes umbiliquées,

·

car elles oe fonr.

a.

ere.,

chofe qu.e

le~

efpeces

-.de

lima~oQ~

, danr la.

bouche

a

dans fes environs

.Unlf

,oq,venure

ap.pcllée..

S

Sl · \

e¡¡.

1'