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ULG

propoíe ordinairemenr l'uíage des

antivé~él'iens,i

i\s

ne manquent guere de proéurer

1(1.

g~én~on,

ql;lOI·

<]u e rotJS les aurres remedes aiei)t éré 1nuriies . .b1

le

malad e eíl

~rop

foible pour lo•ltenir la fatigue d'u-

~

oe ía livation continue, on p!euc . la modérer,

&

l!en–

rretehir plus long -cems' a proportion de

l ~s

forces_.

Les remedes

e~rerne5

pour les

r1ktr~.t

font des . di· ·

ge fl:Ifs , des dérerfifs, des farcoriques, & des CJ_ca- .

triíans.

·

·

·

Be1lolle propoíe un remede, qu'il di.r

~ere

excel- .

Jenr pour

fa

gúér'iíon

des 'ulceréJ' .

Ce n'eíl ·aurre 'cho- ,

fe qu' une décoéliou de 'féuilles de noyer d¡¡ns de :

I'eau

av~c

u·u' peu de fu ere ; on rr'empe daos cecee

décoél:ion un finge, qu'on ap¡ilique fur

l'ulcer:e,

&

on re'irere cela de deux ' en deux

J

ou de' 'trois en

trois jours . ·

'

·

·

L'aureur rrouve que ce

re~tede li~ple

&

com~un

fai t {uppurer, dérerge , cicarrííe ; einpckhe la pour- .

riture,

&c.

q)iCUX SLL3U,Cl10 (l.Utre

rl!l)led~'

COOIIU.

·

Vn ·uti:ere

áux ' poumons · caufe la phrh1fie.

Vo,"JtZ

PHTHISÜ:.

.

'La

malad ie

vénérient]~

produit bea\)coup d'

ulce–

f>t.t,

fur'tour au' prépuce

'&

au gland dañs leS' hommes;

a

u vagin.

&c.

daos le's .femmes; a

l:t boucoe

- ~

au

palais

dan~

les uns

&

l~s 4Utte~

.

Voyez

V

t

N

É·

RIE~NE .

.

'

-

'

.

' Les

·ulcere.t

v~n~rim.t

fout de différenres forres ;

ceu'x qui' deV-ren1ieñr ca!1eux

&

carcinomatetix font

ap~

wellés

t'/)(JI'ICres . V()yrz

CHA N C~E.

. .

.

.

" Le rra ité dés

u/Ceru

ell: "uu des plus lmportans de

la chirurgie ; on ne

¡:ieuc daFJs uiJ : diaionnaire qúe

donner des ' nó riofls

tres-genér¡~le·,

l·ur iln gen re de

maladie, qui

pou.rr

~ ir,

lous

1~

pl_ume d'un ·. écri1rain

éCI'airé

&

oré

ci5 ; f

ournir la mariere de 'deux )'olu-

'mes

in-4°.' hoc opu.t, !Jic labor.

(Y")

'

ULCE'R EH.,

v.

aél. cauf'er un ulcere. Ce caulli-

9ue a

11/Í:eré

la partie

a

laqueil~

on

!'a

'appliqué. ll a

fa

jambe

u/CI!rée:

On dít auíli au figuré, vous

l'avez

11/cer~.

Un cre ur

ti!Ctl'é.

·

ULCI ,

e

G~og .

llnc.

J

ville d'ltalie, daos la Luca–

nie, felon Pro1omée; /.

111.

c.

j.

qui la

m:~rque

dans

1es ter res. On croic qué é'eft aujourd'hui

Bucinu

ou

·Bulcino,

fur ' le S ilaro .

·

· · ··

· ..

' 11

y a appareu'ce que cette ville fe nommoit a.uffi

Tlulá, Vulceja,

&

mém e

(.lo/ceja;

car·,

li!lon · Holf·

ten,

p.

29o.'· !'es

~a bitans

lonr' nómo:és

Vukeiani

&

·volcejani,

daus

q~elq~'es

jnlcripcions anc!ehnes .

Gru–

ter en effer en r:1p porce une, ou

Or'!

ht ces mots:

V'VC.CE1.AN.A; CI

'VIT.AT

U;

&

ón en a d¿terré une

a

Burcino,

av ee c

e mor ¡

;olcean.

H !!len veur enco–

re · que les habitan s

o

e cette· ·v'ille íoient les

V.olcenta-

de Pline , /.

lfl.

c. xj.

( D . ]. )

· ·

· · ' · ·

' ULD'A, (

Géog. mod.

r

riviere de Fr:ance, clans la

Brf;!tagne·, felón

-Gr~oire.

de; Tours: C'ell · aujourd'

hui

1'

Aoull ou

I'Oult,

qu1 prefld fa fource au-delf<Us

de J-l_ohan , coule dans

l'é'._'eché de Vaones ,

6[.

fe

joinr

a

la .Yilai'ne, pres de R ieux :

'

· ULEASTER,

or1

ULIASTER,

(

Géog. moi. )

t le

des [ndés oriehcales, une des Moluques-, a

ti

·voiiina–

ge de celle d' Amboine. Les H ollandois onr une loge

t'ians cetre \'le,

&

la riennent par-la fous léur domi-

narion.

( D.

J.

)

'

· ULEI\1A, f.

f!l·

(

Hifl . mod. )

~'e!l

le nom que It:s

Tu res donnenc a leur ·clergé,

~

la tete duque! le

trouve le mufri, qui a fous luí d'es

f<;heiks oil pré–

fats. Ce

~oq)s,

ainli ' qu' áilleur's, a.

f~u

'folivent · fe

J·endre reaoo·table aux fulrans ,

Qlll

Cependárit

Ont

pi

ufieurs fois reprimé fon · in'íolénce, en faifant étran–

gler fes '-chefS; "U'niqlfe voie pour -fe pto·cu'rer la

[Q.

recé dans ·uJi pays ou il n'y

<1

d'aurre loi que cell c

de la force ; que le cte·rge rurc fait trouver tres-le –

gitime ao peuplc;, lorfqu'íl n'en efi pas

lui·m~me

la

vitlime . ·

· ·

'

···

'

..

·

U'L!A ,

( G;ogr. anc.)

ville de I'Ef.pagne bécique .

Ptolomée, /.

1/.

c. iv .

la donne aux TurdUles :

·&

la place

d;~ns

lés rerres. -M. · Sp.anheim rapporre une

médaille de cecea ville ;

&'

dan's une infcription con–

fervée ' par <:;ru'rer ,

p.

271. 11°.

r. .

on l'ir ces

mots:

Ordu Reíp.

Ulien{ttm~ .

Le nom moderne; felon Mo-

i'a les , ·ert · r-;¡onte '' Major. ( D.

J.r ·

'

···

·

ULIAR!US,

(

Géog. 4nc. )

ville de la Gaule,

d 3ns le gblfe· Aquiranique, felón Pline,

t.

IV.

c.

x;x.

Elle fue daos la íuite nomrnee

'0/arion;

e'

ell: Olé-

rdn .

(D.

J ,

l

'

'

'

·

·

.

UL~E,

_o11

ULI_ELANI?, (

G'éog. mod-. )

!le. de l<1

H ·>llande teptenmonale,

a:

l'embouchure du 'Z'uyder–

~é~, eAtr~ 1 '~1~

du !é\:el

&

celle de

~chelliqg.

Or·

té·JUS crorr que

Ulit:

e{l l'fie

lfl'ev'o,

i:fe Po·rnponius

Méla. (

D.J.

)

ULM

..

-

ULIL ·,

(

Giog. mud.)

lle du pays <;les Soudans, ou ·

N egres, dan s I' Ucéan at!anrique, a environ t

re •

lieúes

'de l'embouchure du Niger; c-'ell par cerce

embouchure que l'on cranfporce dans

Je

pays des Ne–

gres le !el que l'í'le d'

Ulit

produit en a-bondance .•

ULLA

L',

e

Géog. anc.)

riviere d'Efpagne, .dan,

1

a Gálice. Elle a fa

[o

urce pres du -bourg d'

Ullll

1

6?

íe perd dans la mer par une grande eñ1bouchure.

ULM, (

Géogr. mod. )

ville d'

AHe m:.~gne

daos·

h

Suabe, !Ür la ga uch e 'du Da-nube, qu'on

y

pafle

lur

un pont, a qtrinze lieues au couchant

d'

Augsbourg,

vingr-fix nqrd·eft dé Munich,

&

cene quinze oueíl

de Vienne. Elle ell grande, bien peup,lée, la

pr-e–

miert'! des virtes impéria les de Sua-be

~

&

~a

dépoñrai·

re des archi11es du cercle. Le l)anube &

le Blaw

conmbuenr a fon embelliífement '

a

fa propreré'

&

fur-co ué

a

fon co rhruerce : qui eíl:

tres-confidérable

en éro:fes , en toíles, en furaines ,

&

fur-tout en

quiocaillerie.

L()nt·

27. 4)·

latit.

48.

24.

Ulm

a écé ainli no

mmée .a éauf

e de la grande quan–

tiré d'ormes qui l'en

viroonoie.nr

; ce n'éroit qu'Uíl pe–

tic bourg du rems

de Charlem

agne,

&

ce prince en

tit

donarion a l'abbaye de R eichoaw; l'empereur Lo·

thaire

JI.

rui1'i'a ce bourg pendant la guerre qu'il fou–

tl'nt coócre Con'r·ard

·~

Frédéric- duc de Suabe,

,q~i

luí difputoient la couroilne:

c~ux

du pays le rebhi–

rent, 1' a

ggran

direnc,

&

1' encourerent de mnrailtes

vers l'an

ü.oo

Enfuire Fddéric

11.

le gracifia de plu·

fi eurs ' pr

ivileg

es,

&

_F ré.déric III. mit

U/m

au rang

des vil!es impéríales. Son territoire ell prefque en·

viron né

d~

duch6 de \;yirtemberg,

&

le Danube l'ar· .

roíe au midi 'or-iental. La difp.olirion de fon gouver–

ne'ment eíl la

m~me

qu'a Augshourg, la religion lu-

rhérienne

y

regne ciepuis 'l'ari 153

r.

'

Frein.rhetpitJi'

(

Jean } naquit dans certe ville en

I6o8 .

[1

J'e di{lingua par fa COnnoilfance des Jangues

mortes,

&

de prefque coures les

langues vivanres

de

l~ Europe-.

La reine Chriíline l'appella pres d'elle,

le fir roo 'hibliothécaire & fon hiíloriographe; maill

la froideur du climat qui nuit"oit

a fa

fanté' l'obligea

de renencer

a

rous ces honneurs; il fe retira

a

H ei–

delberg, ou

il

mouru·r cinq ans apres en

I66o.

On

a de luí des íupplémens de Tacire, de

Quince~cu·r­

ce,

&

de Tite-Live,

avec

des notes

fur ' plutieurs

aureurs latins, auxquelles il a joint d'excellenres ca–

bles.

Si

Freinshemius s1eft diílingué dans la connoiflan–

c

de la laogue latine & des

lan~ues

vivanres,

Wid–

matifllldius

(Jean-Albert'),

&

H ntterru

(

Elie), cous

deux narifs de

Ulm,

avoient deja dans

le feiz ieme

liecle cqnfacré leurs jours a. l!écude de-s langues orien:–

rales. Le premier acquit une gloire encore rare

d~ns

le monde chrétien, par fon édition du nouveau Te–

llamen e

fyri3~e.

Elle parur a Vienóe en Autriche

eri

I)

H.

m-4-

.

:z..

vol. lmpenji.t re-giis.

On ea tira

millé' exeniplaires, done l'empereur garda cinq

cen~:

&

les aqtrcs palferent en Orient.

On rie peuc ríen voir de plus beau ( dit M. S imon,

H_ijl.

crit. de.t wrjions du nor111eau Tejlament, c.

xtv.),

ni ele 1111eux propo'rcionné qoe les caráél:eres

de cerre édition, qui imitent les manufcrits , en ce

qu'on n'y a mis aucune parcie des points voyelles

qu'on ajoure orsJinairement aux mots, pour les

lir~

p~·us _ f~c'ilemenr.

Les Oriénta\Jx négligenr pour l'or–

dlllaire

1~

plus fouvent

d~ns

leurs maoufcrits , ces ,

forres ·dé poiots,

~

ceux qui les y ajoutent, n'y met·

renr_que les plus·

né~ellaire~.

C'ell ce que Widman–

íladi us a auíli obferv.é daos fon ' édirion,.

&

il a fuivi

les manu t'crirs eu plufiears ap,res chofes, principale–

n~ent da~s

_une

r~ble

des legons que les églifes fy–

rrenoes

r~ctrenr

pendane toure l'année. On crouve de

plus dans cette édition, le riere de

e

haque

le~on mar~

qué daos le corps du livre en des caraéleres appellés

e./lranguelo ;

&'

le nombre des feélions ell indiqué :\

la marge : Comme ce nouveau Te'ílamenr fvriaque

a_v.oir éré imprimé a la follicitation de quelqués chré–

tlens du _Le·vanr,

&

qu'il devoit

m~me

fervir

a

leurs

u_fag·e ; .il edc été tnutile d' y joindt'e une inrecprera·

t1on lar111e.

·

·

H_utterru (

Elie)

doi~

t!rre oé vers l'an

1554,

&

mén ~é

par fes ou vrages

&

par fon favoir dahs

Id

t.rngues orientales , d'c!tre plus connu cju'il ne l'ell.

S'?n éditi?,n de la bible en hébre u, parut pour la pre–

miere fo¡s

a

Hambourg en

I)i7'

&

tui donna des

p~in_es

rnfinies . Elle eíl inritu-lée,

Vía

flmfl.q,

five,

brb~ra

./ircrq hebrt:ea veteri.t Te.f1amenti; eletanti

&

maptji:ula caraflerrmr formll, qua primo Jlatnn intui·

7~, lit'ter~'

rndicale.t

&

ler"!ile,r,

deji~;i(.ntu

& ·

quie,•

.

.

-fc.e~-