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·.

-u

N

1

U N· I ·

-'

_.ou

il

n'y a ni

montagne~

ni vallées, efi

un

pays

ufage préférablement

a

toute autre.

·Done,

s'il .

y

a

plai

11 •

,

quelque efpece particuliere de mouvemenr, ou l'a;.

u

1

Ji

fe flrend

eocor~

pour

firnple

On d1t qu uq

nalogi~

entre Je rapport des parries du rems

&

celui

.ouvrage ell

fl[li,

torfqn'on n'y a

ex~cur~

lJUCQ!l<; for·

des p:trties de l'efpaae paraouru; foit connue indé·

.te d'ornemenr • (

D.

J . )

,

.

pendamment de toure hyporhCfe,

&

par la narure

UNI,

{~erll!e

.d'

-1g

11

jcr1Jt~1re.)

les J;Jbot:¡reprs,

d1f~nt

du mouvemeot

m~me,

&

que cerre efpece de mou-

travail)er a

l'un,.J,

pour d1re , relever

;JVe~

1

orellle

vement foit la feule

a

qui cene

propfié~é

appartien-

de la charrue rout¡!s

les raies de terre

4

un !Deme

ne, eile (era oécefiaircment la mefure du rems la

<:óté

de

.celle

maniere qu'il

11

e paroir aqcun j1llon,

plus naturelle. Or il n'y

a

que le mouvemenr

rmi.

'loríq'u•un achevé·

d~ lab~urer

le cj1anJp,

~

q!l'34 cc.:n-

forme

qni réuaifJe les deux condirions dont nous venons

traire

¡1

femble rout

tlflt.

L'on qbferve ce tte

mam~-

de parler; car le mouvemen t d'nn corps ell:

rmiforme

re de labourer les c!]amps

a

fut~ tO llt

daos

l ~s

terres

fe~

par

lui~m~me

1

il ne devi en e JCCélére

OU

retardé qu'e11

ches

&

pierreufes,

~

pour

y

temer

feqi~IT!Cilt

des

verru

d

1

ur¡~

ca ufe érrangere,

&

alors il ell rufcepri-,

avoiQes

a

u des orgcs qu'on fauche,

au

l1eu

de

les

ble d'uoe infinité de lois diffdrentes de variation.

La

foier avec la •faucille; po\lr mieux réullir daos cette

loi d'uniformiré, c'ell·a-dire l'égalité entre le

rap.

fo f te

de

labour, on

le

fert d' uoe charrue

a

toprpc-

pprt des

[t!QJS

&

cel ui des efpaCl'S parcourus,

e{l

'ti

(

D

J

J

done une propriére du mouvement confidéré en tui•

ore•

e.

.

.

.

.

UN(, adj.

( termede

ff!anege.)

on d•r cheval

<jUI

rpeme; le mouvemenr

mziforme

n'en ell par -1?1 que

efi

111

ú,

pour défigner un cheval done les deux

tr~Jns

plus analogue

~

la durée,

&

par conféquent plus

.de de.vanr

&

d e derriere ne

fon~

qu'une

m~me

aétJOn

P.r~s

a

en

l!tre la

mefur~ '

pui(que les parties de la

fans que le cheval change de pié

QQ

galqpe

fau~.

durée fe fuccédenr aual oonllammenr

&

uniformé"

~

n,.

'J.

)

mene : J\,u·qonfraire, mure loi d'accélération o u de

u·Nltf,

Géag. mad.)

ile du golphe

q~

Venife,

diminution dans le mouvemenr, ell arbitraire, pour-

au mi di de celle d'Qiurq.

Il

n'y a qu'un vlllage daos

ain{j-dire

~

&

:dépendanre des circonfianccs erté•

certe ile' quoiqu!elfe ait eqviron

quinz~ mill~s d~

rie\]res ;, le mouvement non

tmiforn~e

ne pcur e rre par-.

,four.

(D. '}.)

conltíquenr l¡¡ mefure mJturelJe d u tems: car en pre-

UNICORN~ ,

voyez

N.\~WA,L.

míer lieu, il n' y auroir pa5 de naifon pourquoi une

,

UNICO~NU

FOSSlLE,

-~

Hifl,

nat. ) qn

ne fait

efpece parriculiere de mQuvement non

tmiforme,

fílt

pas par que! caprice il a plu a quelques naruralilles

l~

mefure pr-emie re du rems, plut6r qu'uu aurre: era

de donnei:' ce nom bizarrc

a

une f;!lpece de rerre blan·

f~oond

lieu, on ne pourroir mefurer le rems paF

Ull.

che

~

feche que quelques ªureurs onr nqq¡mé

ga/4&-

mouvemenr non

111Jifor-me,

fans avoir- découvert au-

tite$

al!

te.rre /aiteufl,

paree qu'on

s'e~

imagu1é luj

paravant

p¡¡r

quelqúe moyen particulier Panalogie

trouver l'odeur du lait. De quelque naturc que foit

entre le rap port des tems

&

celui des efpaces par..

~erre

,rerre, elle ne parotc avoir rien de commun avec

courus, qqi conviendroit au mouvemeor propalé,.

la licorne, qui s'appclle en latin

m~i&orntl.

V

oye~

D 'ailleurs, commenr connairre certe analogie aucre-

l'artic/1!

LICORNE P'OSSILE .

mear que p.1r l'e"périence ,

&

l'expérience ne fup-·

Il

y

a

une rerre de cerre efpece qu'on appelle

m11·

poferoic-elle pas qu'on elle déja une melure du tema

gne..r

&arneus

ou

aimant

de

&h4ir:

c'ell une

rer.re

bo·

fixe

&

cerr¡line?

.

Jaire, fort feche,

&

qui s'arrach"" forreme

nt a la

tan-

Mais le moyen de s'aflurer. dira-t-on, quluo mou·

gue .

vemenc loit parfaitement

uniforme

1

Je répoods d'a ..

UNIFORME, UNIFORMITÉ,

(

Gt·am.)

ce font

!;lord qu'il n'y a non

pi

us aucun mouvement

1 11011

- Jcs oppo fés d e

divers

&

div~rjité,

d'inéga!

&

d'intl·

tm~{ormr don~

nous fachiom exaaement la loi,

& .

zalité,

de

varié

&

1Jariété.

On dit des

courume~

uní-

qu'ainli cette diffi ulté prouve feulement que nous ne

'firmes,

une conduire

mziforflle,

pne vi e

múffJ.rme,

pouvons connoirre

exaélemen~

&

en toure rigucur le

egale

4

elle· mém.e, la veilte conllammel'!t femblable

rappClll't des parries du rems; mais il ne s'enfuit pas:

J.U

jour

&

le jour' au lendemain.

de·la que le mouv emenr

mJi{ot·me.

n'en foir par fa na-

UNtP'QRMJ.

¡¡dj.

(

Méc!JP~.)

le mouven1ent

~t~i-

ry•·e fe4le,

In

premiere

&

la 'plus limpie mefure. Aufli

fo.rmi!

elt celui d'u11 co,rrs qui parcourr des efpaces

ne pouvant avoi r de mdure du rems précife

&

ri··

·egaux en tems égaux; tellc ell

~u -moins fenfihlemen~

g o ureufe. c'ell daos les mouvemens a-peu-pres

uni-

~e ~auvemenr

d'uoe aiguille de montre oq de

P!'!f1·

jq~<tJie.-

que no us en cherchans la me!"ure an-moins

ap· ,

~qle.

f/.o,yez

l\1QUVEM~NT.

·

prochée. Nous

:~vo ns

deux moye ns de juger qu'qn

C'ell dans le mouvement

rmifort~~e

que l'on

oher~

mouvemenr

t:ft

a .peu-pres

mzi.forn~e..

ou quand noQs;

~!te

qrJinairemeqt

1¡¡

mefure du rems. E.n vaici la

favon~

qu e l'e1f.

t

de

La

ca ufe accéléra trice ou rétar.,

railon; comme le rapporr des partí es du teniS' uous

da trice ne peur

~rre

qu

1

infc:nfible; o u qu:wd nous le

ell inconnu en lui -meme, l'unique moyen que nous

comparons a d'aurres mouvemen s ,

&

que nous ob ..

puiffions employer pour découvrir ,ce rap¡>on, c'efl

fervons la m4me loi daos les uns & da11s

les

aurres:

c:l'en chercher quelqu'aurre plus

fenfible

&

n1ieux

ainti

11

pluf! eu rs cqrps fe meuvenr de maniere qnc les

eonnu,

:~uquel

qous puilJiQns le comp(l rer; 011-dllra

efpaces qu'ils par.coqrenr duranr un mllmc rems foienc

~onc

rrouvé la rr¡efure

el

u

tems la plus limpie,

ti

on

roujours entr'eux , o u exuélcmeut , ou

il-peu~pres:.

¡viene

a

bout de comparer de la mani ere la pl4s fin\-

dans le

m~me

rapporr, on j ge que .le mou vemenlt

pie qu'il foit poffible

~ le r~pport

des parties du tems,

de .ces corps

~fl

Pu exaétement, ou a

rrcs - peu pres

avec celu i de tous les rapports que l'o.n connoi t le

~Jnifor1Jie..

.

tllieux.

n~-la

il réf'ulte q!le le mouvement

~1Jiformr.

UNIFOitMJ:.

f,

OJ, (

Art

mi

lit. )

on apoelle

tmifoJ'.!!'

ell la mefure du tems la plus limpie; car d'un cBré

111e

dans le militaire, l'hab rl!ement qui eft propre

au~

•e

r¡¡pporr des parties

d~ un ~

ligne droite eli celui que

offici e r~

&

aux foldars de chaque régirnent. Les rrou.,

~ous

failiffons le plus facilemeqr;

&

de l'a\}tre' il

pes nlonr commencé

a

avoir des

uniform,es

que dtl

·~·y

a point de rapporrs

p,lu~ aifé~

a

COfllJ>~r~r

entrct

tems de Louis

Xly.

Comme elles avo¡ent aupa ravant:

eux,

qu~

des rapporrs égaux. Or dans le mouye-

des armUJ1es de fer qui les co'Jvroient entierement,

menr

mJifor.11Je.,

le rappart des

partie~

du rems ell

ou prefque. entieremenr,

l'tmifgrmi!>

n'auroit pu ler..

-:gal

a

celui

de~ parri~s

correfpondanres de la ligne

vir

a

les diftinguer comme aujourd'hui.

Les

offic1ers

p <Jr,courue .

Le

mouveme nr

m;ifor11fl!;

nous daqne done

fr-an~ois

fu

oc obligés, par une o rdonnance de

173

rout·a-la·foi~

le rnoyell,

~

de comparer le rapport

de porter roujours l'habit

~miforme.

pendanr te cems

d es

parries du rems, au rapport qui nous ell lo

plu~

qu'ils lont en campagne ou en ga rnifon,

atin

qu'ils

fcufible,

&

de faire

~ecce compar<~ifon

de la manie·

foienr plus aifément connus des foldats.

S

a

M:.~jellé

a

re la plus

Ji

m le; nous rrouvons done

daos·

le n¡ou..,

auf!i

depuis obligé fes offic iers généraux de poner un

v.ement

Ulfifot>fl?l! ,

la me(4re

la

plus lim pie d q tems.

tmifo,

·me

pllr

lequeJ. un di{lingue les mdrt<chau x de

Je dis, oucre cela, que la rnefure du

tem~

par le.

ca.mp

des heurenans géqéraux. Cer

rmiforme.

qui les

rponvement

U1fiformf!.~

efl¡ indép.endarnment de !a fim :

fa1~ c

onnoirre, peut fervir urilement pour les faire

p.licité, ce!le dont il, ell

~

plus natqrel de p

eníer

relpeéler,

&

leur faire rendre par toutes

les

t!'OU'I'

a

fe fervir. En effer, cornme il n'y

a

poinc de

r.ap

~

pes les honneurs dus

a

leurs dittnirés.

1

O)

porr

qqe

nou~ connoW~ons

plus

ex~élemen~

que

ce.

U¡NIGENJTUS

CONSTJl'UTION •

(

H,7}i .

d11

jat~-

Jui des p,arties de l'efpace'

~

qu'en général

\lll

mou-

.

ré.tt.ijñJe. )

cootlicurioll en forme de bu ile. donnée

a

'\'ement

guelco~qu e

dont la loi fer.oic donnée,

no.us

R o

me

en

1713 ,

par le pape Clérnent

X

l.

porrant

COJ1d?iroit

a.

découvrir le r(lpport des part[es d

u tems

co ndamnation 'du

1

ivre intitulé :

Réjlexions

1'11Qrllltl

par

l analog1e COT'!nue de ce r.dpport avec

~eloi

des

ft4r_

~e

nouvectl Teftameh,t,

par

lt"

p

Quet'nel . Cette

parries de

l'~fpa~e

parcouru; ·il

ell

clair. qu'un tel

b~tle

commence par le mor

Unigentttu,

d'ou lui

fllOUve

me

nt feJ'OJt la mefure du

tems la plus exac-

':'lent fon nom; mais c ' ell fon hi ll:or re qui, nous

i(l..

t e;

f

~

P.íl

~ ~9!lféq\H:n~ f:<!H~ ,gy·~~ geyrqi~ 1)\e~rr~ ~n

t~refle

,

'"~

vQici

d'apr~~

PnillQrien du

ficcle de

.t-ouis

~IV~

·

_··

~~