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11.

E

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con-

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01

P:art , e

1

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1

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J

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.JUt :.vo:a:r qu'!l

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t

~

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11

a n

fe fe n •r r Jans le

écrr r ,

&

(or

root d n

ton htl1o rr:, que

d

•s

rerme de la

pure 1 rinrr '. On rir de !Jre thna cer aureur , qu'un

p p

:~voJt ~t

1~;~

par

l-1

rJ ..

eor d s di u

1m orrel _.

tltflrMm imru rtlll/lr'11

bmt

111,

11

rmorr cc:cre cxprc;_f·

,

cu ti

up

orte d

''

un urre

n ro1t que

1~

lé–

Dólt

de

Vtni(t

écrivtt ao

p

pe:, hct-vou

:10

dteux

rmmorc

1

dunr vou

lte

le VJCJire

fur la

ter·

~e ,

1

,ti

jid111

diis imf11(1rtii1Íblls

t¡tJOrllm

vium

t,tr;t

ir.

ttrris .

Apr

ce la

1

on !le doir point

~~éronnc r q~'il

le

~oit

fervi do m r de

du/Te,

n

p3 rlant ele la f.ttnre Vter–

ge.

; cll

d~n\

une 1errre ou Leon

X.

reproche aux

Ft

b1tanf de Reran.tti

el'

voi r donné de mauv¡is bois

p nr le

b~cim

ot de 1'ocre- Dame de Lorerte,

&

Jeor

c om 1nd e d'en donner de mei lleur, "

de

peor, di t–

., il , qu'il ne fc mhle que vous vous foyet mocqoé

1

de non

&

de

13

d

e(fe

m~me

, ,

tu

t11m

nos,

tufll

:ri11m

ltffnl Íf!/''!11

1

i11 11Í

lignorum Í1:utilit1m donlllÍ(IIIt

l11jijfo

Vldeam1111.

L

s

rerm e~

¡ut!

le chrifiianifme

:1

co ní1crés, com–

,ne

{idts,

cxcomtmicntio,

ont paro [)Jrbares

¡cer

~criv~in;

il

a

m1

m:

~imé

íe fervi de

prrfo11jio

pour

fidu ,

&

de

aqun

'~~ue

Ílftn-t1Wio,

pour

txcomlllu·

•icatio;

mais

l

1

hi11oi re de

Venifi

de Bembo mérire

enco re plus la critique du cócé de

la bonne foi,

comme Dodi n l'a prononcé daos

fa

méthode fur l'hif-

to ire .

.

Sq· PllruiA,

¡\

Penife

en

I~<Jo,

&

morr procura·

reur de

S.

Marc en

1

S9~,

comme je l'ai déjil clit en

p arl anr de la ville

de

Vtnife,

a

publ ié entre autres

ouvrages, Lllle g rande hifioire de

Venifi,

intirulée

lflqrÍfl vmezia11a,

lib. xij.

Venife,

I60i, I 6<J) ,

&

1704.

in-4

9 •

En qoalirt.' d'hilloriographe de la répu•

blique,

il

fur chargé de conriouer l'hilloire du car·

dinal Bembo qui avoit ti 'li

a

l'anné

HI¡,

année de

l'él évarion de Leon

X.

au pontificar.

11

en

écrivir le

premie r livre en latín, pour le conformer

a

Bembo,

mais il changea de de(Jein dans la fui re,

&

compofa

fon oQvrage tour en iralien. Cer ouvrlgt! con.tient

en douze livres tout ce qui ell arrivé de plus confi–

dérable

a

la république depuis l'an tc;q jufqu

1

en

IH2.·

11

a

éré joint au recucil rles hilloriens de

Vtnifi,

pu–

blié en

171 8

ll•us

ce

titre général:

1(/orici

del/e

Co–

fi

vmezi1111e,

i

qullli

hanno -

fcritto ptr

publicq

durt–

to .

Henri Cary

a

rr~duir

l'h Ífloire de Parot3 eA an·

gloi ;

&

fa

tr3duélion a été imprimt.'e

a

Londres en

l 6 SS

Ít1-4

°.

Morq{t1¡i

(

And ré )

n~

a

Venifo

en

I))S,

&

mort

D30S

1

S

grands emplojs Je fa p3trie l'iln

I6I8

Q

60

¡~ns,

a f3it une hilloire latine de la république, qui

IJ~rm

fous ce tirre :

Hiflori4 Vt11tta 4b

a11110

r r¡u;

1J

tmnum

161

r¡ .

Penetiit

1603,

in·

fol.

Cem: hilloire

el}

une cont inuarion de celle de Parura.

7g.

Nani

(

J ean·Baptille ), noble vénitien, fut ho–

l)Oré des premiers emplo!s de

l:t

républ ique,

&

char–

gé par

1~

fénat de cominuer l'hilloire de la républi–

que .

11

d1v1fa fon ouvrage en deux parties;

&

impri·

moir la feconde' lorfqu 'i l mourur en

16¡8

a

eré de

6:z.

ans . La premicre parrie

a

éré rraduire en

fra~~ois

~

imprimée en Hollande en

1702

en qu arre

volume~

111-lt.

L'ouvrage

·en

intérellant; mais l'aureur d3ns

tour ce qoi conéerne

fa

patrie

1

a plus fuiYi les fen–

timens rraturels gue la vérité de l'hitloire; on en a fait

une nouvelle éd1tion en

17:to ,

&

elle entre dans le

recueil de hiiloriens de

Vtni(t.

8°.

Le dernier écrivain de cette hilloire

ell

le fé.

nateur Diedo , donr l

1

ouvrage intitulé,

StqrÍt

tÜ/111

re·

INbli&ll

"~

V

,,,úa

J

a par

u

a

Penifi

en

1 7 ) I

en deux

volumes

111-4°.

Les

Fran~ois

1

a

qoi les langdes latine

&

italienne

(~nt

_inconnues, peuvent Jire .Ame!or de la Houtfaye

1

h11l_o1r.e du

gouverne~ent

de

llmifi.;

S.

Oifdier, de.

f~np.r1on

de la

~épubltq\1~

de

Vtnifi ;

l'ab~é

Laugier,

!1,11lot re de_

Ven1/i,

dep~1s

la

fondarion ¡u fqu'a nos

JOurs. Parrs,

1762.

en ctnq vol,

in-u. (Lr

tbevalier

DE ] .A'I:CO

Rr .

VlNIS!I zo•vrntrtlltlll

tltl

(Droit.

PfiiÍf.)

ce goq..

VE

cachent au • érr n ers

rnmen

plr

un

eh

f uquel

n

d

n–

n

prin

d

1

répu·

bllqoe ay.lnt

f

n cc(Je

;~u"ment~

leor putO ncc, les

princip u

cit >yem

r~l

lurc:nr en

fin de

la !'lodt.'rer. .

··ér utr

allembl~

d n

l'éghfe de

S.

lar , ti

é t bh·

ren

en

11 ·2

un co

(di

io é end•nt,

&

c

~ercn

t

d o–

¿e

rnbons qui pourroient 'oppole r au

ort.lc;

>nn~n .

e

du prrnce. Ce

rribun eurenr ene re le dro1 t d éhre

eh

t..e

.1nnée qu.u.tnre perfonne p r _<JU.artler, pour

compol~r

le grand coofeil qu'on venorr

d ~

créer, de

forre qu ' il

~rnit

de dcu x _rens quarante. Cltoyens

la

vill

de

l'mi(i

~r¡nr wvih~e

e n

h

quartters;

&

com–

me ce confcil fe renoo ve! loit tous les ans

1

ch3con

avoit cfpérance

t.!'

y correr.

.

L'or rl! de ce gou crncment dun cent dr _-íept ans,

c'ell-~-dirc

j fqu'en

u S9,

que.

1

doge P1

rre

Gr •

deni~

enrreprir de changcr

eor

u:r

emen~

la

f.tc~

de la

ré publique ,

d'~tabli r

urte

éri

t.lb!

c ,ar•fioccat1e,

en

tixa nt

a

perpdruité le

rand conferl

a

un nombre de

ciroyens

&

a leurs dcfcendans .

11

fit pall er

~

la_

Qun·

rantle criminelle

1

qui ell une chambre fouverame de

qu rante ju!{es, un decree port:H?t que

ro

os ceux qul

avoienr compofé le g rand con fe1l des quarre

anné~

précédentes. feroienr ualott's dans cctte ch3mbre.

&

que c eux qui auroienr douzc b:tlles favorable_,,

t'O~poferoienr eux

&

Jeurs tlefcend:rns

le gr:rnd coníeal

a

perpétoité .

. .

.

La nobleffe vénitienne ell d1v1fée en ddférenres

cla(Jes .

J..a

premiere comp rend les

famill~s

des tlouze

tribuns qui furent les éleéleurs ctu

pr~m:e~ ,

doge_,

&

qui fe fonr prefq ue roures confervées ¡ulqu

:1

prél enr.

A

ces douze mai fons

<JU

1

011

appelle

élttfor~/er,

o u en

a

joinr douze aurres

1

dont l'ancienneré va prelque de

psir avec les douze premieres; mais roures fonr ex·

trémemenr déchues

de

let~r

anden éclat par le lose

&

la pa uvreté.

La feconde

el

alfe de la noblelfe vénitienne íe trouve

compoft~e

des nobles qui ont pour titre le rems

de

la lixa rion du grand conf"eil ,

&

donr les noms froienr

écrits des ce tems-la dans le livre d'or, qui ell le ca–

uloaue qu'on fi.t alors de tootes les famillcs de la no–

bleffe vénitienne. On mct

a

u

rang

de cette uoul elle

du fecond ordre les trente familles qui furent aggré–

gées

~

la noble(Je en

138o

1

paree qu'elles avoienr fe–

couru la république de lommcs confidérables pen–

danr

la

guerre contre les Génois.

Dans la

troitieme clalle de la noblefle

~énirlenne

on compreod enviran quarre-vingr f.1mill es qui ont

achetc.' la nobleíle moyennanr cenr

mili e

ducars,

d~ns

le

be(oin d 'a rgent ou la

républi~ue

le rroova réduire

par la dcrniere guerre de C :mdte, On ne fir aucune

dillinaioll

entre

les perfonnes qui fe préfenrerenr

1

c'ell-a-dire, depuis le gentil·homme de

terre- f~:rme

jufqula l'artifan. Cene

rroili~me

forre de oobletfe vé·

nitienne ne fur point d'abord cmployée daos les gran–

des charges de la république. On luí préf.!roir les

nobles d'ancienne origine.

Les cita di ns qui font les bonnes familles des

ci~

toyens

vén irien~,

compofenr un fecond état entre la

noblelre

&

le peuple . On di {lingue detJx forres de

citadins: les premiers le fout de naiílance, ét;Jnt iiTus

de ces fdmilles, qoi avant la fi1arion d.u grand-con–

feil avoient la

m~me

pare au gouvernement qu'y

a

préíenremenr la nobleíle

v~nitienne.

Le fecond or–

dre

des

citadi ns efl COillpofé de ceux qui onr par

mérite ou par argent obreno ce raog dans la répu•

blique. Les uns

&

les aurres jouitfeor des

ITI~mes

pri–

vileges. La république fait femblant d'honorer les

vrais citadins,

&

leur donne toqtes les charges qu'on

tiene au -de(J ous d'un noble vénirien. La

di~nité

de

grand-chancelier e llle plus haut degré

d

1

élévation ou

pui(Je prétendre un citadin. Le

rang

&

la gr.:mdeur

de cetre charge en rendroir la fontlion digne d'un

des premiers fénareurs ,

fi

la république jaloufe de

fon auroriré

1

n'¡voit réduir cer emploi au leul exer–

cice des chafes

ou

la

charg~

l

1

oblige, fans luí don–

ner ni voix, ni crédir

1

d3ns les tribonaux

ou

il a

la

liberté d

1

enrrer,

La dign ité de gra nd·d1ancelier, celle

de

procura–

reur de

S.

Marc

&

celle du dog e font lea feotes qui

fe do nnenr

a

vie.

Voyez

les

tJIOts

DOG&

&

Paoc:u–

ll o\TEUR

t/e S. Marc.

Comme la république a voulu

nferver dans l'or-

dre exré_rieur de (on gou_verne

t une image de la

monarchte, de l'anllocratJe

&

de la riél'll<1crarie, elle

~

repréfen té un prince fouverain daos la perfonne de

t_on