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de fe .faire de pl'tits préfeos d'amiti~, pertne.tte:i<–
, moi de vous ~o guife d'étrennes, une
'' piece qui mérite d'av.oir une place honorable che.z
•: vous, c'ell le "por.tral_t ~u :':'at~_rel , de fameu?' _Pere
---.., ~; Paul, fervice _, qu~ J'ai taJt ;tJrer U(l . pemtre
que je lui envoyaJ; ma maJfon -~rant VO\(ine . de
:: fon moaallere_. ]'y ~¡ _dep_uls. r:ni_s á'-;1 bas un utre
, de ma fa9on, ConctAt ~r_ujmti?U ~'?iflerato': :··-~ou_s
' yerré¡o; qu'il a une cicacnce au vJ[age, qu;rlJ eft
., reftée di:! l'aflailinat que ia cour de ~:,tome a enté,
" un foir qu'il s'et1 retournoir a fo1_1 cou;ver : (-re-
•
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,. liqtiÍ4 wottonianill )-:--, . . ,
" Fi-a-Paolo, ·rlit le P. Co.urayer, --~ 1-'iOJitacwn <J E–
rafmé' de C::a!lander .• . de_1\jl. de . no~ ' ~ a~~es
' ·rands .homm_es_. Qbiery01t _de 1~ relrg10n r<¡>~;une !
_¡óur ce qu'il en pouvoit pratiquer ~!lBS bldl_er f¡t CQ';~.fcience;
& daos les clwfes ~ont. J~ cro~OJt .P.o~votr
s'ablleoir par fcrupule, il :~vott f01_n de ne p,om_t fcan–
dalifer les foibles . Eg-alement ~loJ_goé _de t~ut ~xtr~me,
il d~fapprouvoit l e~ abus des CJtl10lrques., &
blainolt la crop grande cba.leur d~s Prote.fta.n.s.·_. _ll
défi"roít ta rétorm;¡ci<;>.n des pa,pe_s _, ~ ~on leu! def–
Úriél:ion; il e~:~ :voul<?.lt -a leurs ab~_s_, 1~ oo_IJ _ll -le_ur
' pt.ice • il~roit eonemi d~ la fuperftrcroo , ma1s JI ado-
ptoit 'Íes térémónie,s; il s'aíii!rvHioit .f~.ris .f:épu~na.nc_e
a l'autorité de l'ég life daos "r<;iuces l.~s ~hofes de rJ.t
·& de difeipline, .wais il fauh~itoi_c· au~ 9~'on ~e.s .r:~c::t1filr; il •haHfoir la ·perfécucro_n
r f\WS JI condaf1:1nOJ~
ie tchifme :' il éroir cath<;>lique ,en· gro~, &' pro~efl;tnt
'en dérail; if abhorroit 1' inq~ifition comme ·le-_,piU.$
~rand obtlácle a:Ux P,rog·res de la vérit_é. En.tin~ JI· r_e~
~ardoic le réformation cqmm.e· le feul moyen d- ab:Jt~;:{er ·aonie,
& l'abai!lemeot de Ro me, co.rnme _l'_unt_–
que _voie de faire refleurir la purer~ i;le, la rehgmn.
· Sa vi.e ¡¡ été donnée ,P~r le per_e _Fulg~r;~ce, . 6c~ par
·Je pe-re--te Courayer.:, on peu,t .y Jótndr_e fo~ anrcle 1
qui efl daos le· ~lt;liqan;tire hiílorique & crrriqne d_e
··M . .Chaufepié. M. .Amdo.t de la ~e a ,r.radut,t
avec d~s rer:nar_ques le traité de.? bén~_~::es _ec·cléJi?f.
~iques <de Fra-_Paolo. ll ;y a une .tradudrqn augl01fe
du mc!me ouVrJge·, par Tliomas Jeoldns, lord-maiie
d'Yorck, ave<· une nouvelle vie au pere Pau.l , - p¡¡r
,M. Lockman Londres 1.736, ip-S:'?. Les lettr_~ • de
• Fra·Paolo onr ·écé trªduites de l'italien eo añglois,
~ar M. Edouard .Bro:wn~ & fradué]ion ·(l p~rg
a Loiidres en 1693. ,,_gp. · -'
·· · Par11ta ( Paul}, célebre écrivaiQ politi,qp,e d~ fel·
.zieme fiecle ,, naquic a renifi en 1)-1-9· palla par 'ron–
tes les grandes charges de la patrie, fut honqré · de
plufieurs am.balfacl~s- , & mourur procurareu_r de ~Marc, l.'an
l 'i98 , agé dé í9 ans . M. de Thou·· f¡~ ~c
un grand élogé de-Paruta: c'étoir, dit-i_l, un _hqm_~~
a'ur!e raré élqquence' & .qui dém_lloit avec beau,–
~oup d'adreífe- les · affaires les plus embarra(l~es .- f:.ir
yar11 in ~xpJrcandzs negotiis .folertia & eloquentiq , 'quas
'.s!ir,tutú variis /igatiunibiu itz Italia : ... . e~ert'ttit ,
· ,~ jú·iptis qud! mtfgno in pretio ínter f!r'!dentid civh
"lu (HJ~'ton:.r 'mQ_rtf(J hqbe11t11r, eorz/ig?14Vtt • ·
· L'_ouvr'a~e. de p -¡~,titUlé ~~J!a p~rfe~ione de!-
111 ' fnta polrttca. , ltbrt tre, parur ~ V.enifi en a')79,
infoi. 1c¡ 86, "ín-12: l)9:Z.• in-+<>· ourre p!uljeai-s (!U–
t~es édit1on's. ll a~té craJliit en fran!iqis par 'Gilbert
'de la .Bro{Je, fous le ~itre \ie pe'rfif!ion dr la vi~ .M–
Iitic¡tl~ , París I68:z. , in-4~ . · 11 y · en a aulli un<! C!:a~
duélton a.ngldi(e ; par Henri Cary, cornee de Mon-
J}louth, · imprimée a Ló.ndres ~n ,6sí¡-, ;,....~. .
;.. l.¿o.au·~re qe' fes oüvra~es· efi: ·p-ifi_-fl~lf. politici,
~e ~ quaftJi. co_njfdera'!o dzverf! fottz ~1/rl_//rz e meJIJf?–
rabtit di prt1Jcrp_t e -t/t ref!ublrche antzche e 'mqdernr: ,
Jiviji_in -tju~· ltbri. Venif-e 1 'i99, in ·4'( Genes x6oo,
· in·4"· & Veniie ' I6:tS?, in.,.~ , Samu-el ·Srurmius en a
CG>nné une u:aduél:ion Ilirioe a Br~me en 166o' in'-u.
Le premrer' liyr€:' cqnrient quinze "diícours qúi roulen~
fur la fórme des i¡nciens· états; le fecRQd t>n·· renfer–
me dix, ql¡i tr~itent de's· aff-aires de· llJ _république de
lle~ift, & ~es chofss ~rrivées 'd:li¡s ~~~ derniets ·rems
Cet ouvragt; & le prc;cé~e[lt Ont mérité a l'auteur la
qua lité d'excellenr politiqÚé. · · · ' ·
~ Je parlér~i d_e fon l}ifl:oir~ de. renift, en italien,
a la t¡n de 1arttcle de cecee républ1que; c'efl a!lez de
dire ici qu~on p~~t pQifer· dans rous les 'ouvrages de
f~t hi og~apne, des ma¡cirr¡es judieieufes & P.!ei:–
ne~ d éqpJté pour · 1~ des états. De·la
• viene qu~ ·Boccalini te· reRréfeni:e ~n feignaqt la poli~
' ti.que, ~ lt;s· vercus moral~s fur le parnaife. Le ·. pe re
Nicer'on a doi}ne Ion arcicle 'dans les M6moires des
hpmmes illuflres, tom. Xi. p. 288: ·
' · Rt~mufio (jean-Bap~ifte), fl!t employé par .la ré-
~) .... • • 1 ' • • • • .. • • • • • • ' \
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. ,
:V E N
1
publique de Tl.enift ', pendant q,uarante ans,_. dans_les
a-ffaires & mourut a Pad9ue 1!Jn ,ISJ-7 , agé dt 72
. Íms. Il 'a publié trois volumes d.~ naviga~ions d.é~ri·
ces par divers aureurs .. :-{,oe premJer conrrenr la def·
éription .de 1' Afrique ,; _le t·econd compc:en_d 1-~hifi?ire
de la Tar.tarie.; le trOJ(iemt; concern~ les navrg¡¡trons
au nouveau mo-nde,. Le to.t,al r_enferm,e ur_a rec¡¡_eil d';tn·
· piel1s voyagcs eflimé.s . . , . ..
1-)·ipifono ( Ber\):tr~) ~ p_aqu!t !\. .l/e1J({e -e!' -1~-1-:z.~ ~¡{avan'Sa par f<>n méme aux dJgnrcés de fa patrJ.e.
JI
J;llO\!rUt en 172.\), a<ré ~-pe(l,-pres d,e 6~ ¡¡_ns_. SoA OU-_·
vrage le plus contfdéJ'able. l;'aru_c ~ Vm~fo en l-7Q4,
in-4~. fou,s le tirre de Meti.ttfi'?.IOHI fi.iofoficbe, dont
Bayle parle avec éloge. (ter auceur , dit-rl, n'a point
irouvé "d'autre voie pour fp ttrer d'.embarras fur .la
prédefrir_l2tÍO(l ,' que <;l'éfever au-delfus <tes oues·,. .tes
prtvileges de la lib7rté hu~aine . 17oyez de plus grands
décails dan~ J_e Qror~1- de let!er. . tom. J . PI%·
~- f$ Ju_iv. . . ,
.Aux hommes J!luJl.res daos ·les lett(fes, done -Fenifi
· e(t la p~trie, j'ajou~e ~~;~e dame céle-bre q~i _re~üt le
jqur dar;t.s cene vill~ vers ran 1363 , .je_y _eu¡c. parler
·dé, Ct:iri.(l:ine ·d,!! Pifa1;1, _fur l¡¡quel t~ la Fr¡tnce, \l des
droic_s. fauro(s d~ ,~qmmen~er ma lifle oar cetce da–
rpe, n;¡ais elle CQJ,lr<,>tl.Qera l'arcicl.e de f/e_nife, ~ l'e_m–
{?ellir.a ~eaucoup, graces au déta_il <;le 1~ vie, que
j'emprunce,rai d'un f"!lémoi~e _de M: Boi~~o le <;ader,
ioféré dan$ t~ 1!-e,·f!erl tje _lrt~erat11re, t(}m. 1/. tt}·"fg·
pag_. 7.0f. . .
· Thoinas Pi(ao, _p_ere de Chri!Hne ~ né a _Boulogne
' en lta-lie, éroir 1!! 1~ plus renommé, &
peuc-erre l.e plus habile <;fe fon ficrcle. JI v_i a l?e–
lZi(e, !>'Y maria, & y fue ag-gregé au nombre des fé-
. ~ ;late.urs.. · U y vivÓit hou0rab leruenc d~ns le ,tems
fa (emrri·e ,lui donna une ti lle qui fue nommée Clarif–
.tine; mais la ·_c,él_ébri_té du p;re <de.v int fi granae,
,qu'on le fol~ipit¡t .de J3 .pal'.c des roi.s de Fraoce .6{.
d~ 1-;longrie > de ~·a cnc~er a leur fervice 1 & l'oo tui
offr:t des CÓ'?di,rioos f?rt ¡lY3f)ta'ge.ufes, e~ CODl~d~ra!,ion de fon profond
.l~yqir:
. T~oot;¡s Piían fe d~termina p0ur la France, tant
a e~u fe ' du" méri~e perfonnel de .Charles 1e ~ 1 &
~e la magnilicer:Jce de fa cour, que par te deJír de
yoir Puniver~té ,de Par is; cepeQdant il ne ' fe propo–
fa d'abor.d que de palfer un ~n dans cecee capitále ,
~ laifJa fa fe!T)me & fes eofan.s a Boul(!)gne.
Le roi fut charmé de le voir1 & ¡¡yant coQnU í'on
nÍérice, lui dooqa ' urye . place d~os fon confeil • .Ce
prince, ~i enrloin d,e cqofer¡tir qu'il retournlt au–
bout d'uo ap eq Jtalie, v0 ulu~ ab{olument qu' il flt
venir fa famille el) nce 1 ~ qu'il s'y éta~lir pour
y vivre honorablemt;J?t de~ bie_ofaics done il ;¡voi~
dellein .de le combler. Thomas obéit, & fa fa mili e
palfa én France. L.a femme & les eofans de cet af-·
crono~.e' Qabillés mágn,li ¡uemenc a la lombarde' pa-,
rure_nt 4eva•J,f re roi quí tes re~.uc r~~s-gracieufement
dan.s fon · chatea n do louvre, un JOUr du rnois de
l)é,cernJ~re ( vers l'~n 1368), for,t peu de r~ms ;tpres
leur arrivée . · · ·
Chri.~ine qui pouvoit avorr alor~ en.viron cinq ans ;
fut élevée ~ - la coúr en filie de qualité ? ~ fon pere
cultilla fol) -efprir par l'étude des lectres humaines.
~lle fu~ r~~herchée en rt)~riage daos la pre tÍüere jeu–
.neqe , p~l:' . r•ufi~~r~ perton_oe~, mai~ un jeune hom–
me de HJ.c~rdre ~ ·qofl)fl')é Et•~nn~ ~a fiel, qqi avoic ~e
la Qaill:¡'!ce, · pu- fa voir, &. de la probité, l'em porta
fur rm~~ fes r"ivaux. Ir épóuf~ · Chrifiine qui n'~voit
·encore que quinze a9s; & bientó r apres il f-u-r poor–
vu de la charge qe qocaiJTe & r~crétaire du roi ~ c¡u'
·il exer~a avec honneur, aim~ & confideré du roi
Charles V. Con maitre . - ' . '-
. Chriflioe fut fort farisfaite du choix que (on pe"e
avoit tj¡i~ d' un tel geQdre. Vo1ci de qu·elle maniere
elle s'e¡q~rime l parl ~n t elle-rm:!me de fon mar ia&e.
, 4 v~qtr aq pqint de mes fortun es , le tems vwt:
.~ que ¡e apprqchoie l !aa~e auquel or¡ feulc les fi
·~ aqéne-r de mari ¡ ~out tufle-je ancore aflez jeunet–
, re, nqnobtl:¡nt que par chevaliers, aurres nobles.
·~ ~ ric~es clércs' fu{Je de plufieui-s aemandée' ( &
" cette vérité ne fqit eje nul répljtée vencence: car
, l'au~qrifé de l'on'!eur ~ grane amour que le roy
, ~ ~q:-~ per~ démontrqir, éftoi t de_ce caufe, nor¡
, mu: yaleur ¡. C~uqme m~~dir pere . repu~afl cellui ·
, p!~s valable, quJ le plu~ lcrence ;¡11ec bo"hne mreurs
,; :¡voit; aiqli un jone efcolier grad4~, bieq né ·, ~
, de. nobles ·parents de l?icardie, de qui les vertus
" pa! ~ichece' ~ cellui .qulil réputa . comme
., Rropre hls, Je f~s donnée ~ ~n ce cas ne me pla!n&-:- .
,, ~e .
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