· '
•
VEN
VENGWR
t¡,u
SANC,
(
Critiqt~tjacrét . ) ~a
loi d_e
M0"ife~_p~rmettoH
a
u
wngceur
du ..f.ang ', qut devo1t
~rre
le· plus proche pa;renlt
~tu
hérltler d une perfon–
ne tuée .,par queiGJ<llle'
~-as
feri:ui.t,éJe
•11.mger
fon fan.g;
c'ell-a-dir.e, que
fi
ce parear trouvoit le.
me~r~n':r
ilivoloma.ire q0rs :des bornes de
l'afil~, ~1
IUt
etot.t
permis par la loi.
id:e
le mer fans auue fa
'ion;
enea–
re
m.!!
me
qu~ -~:e.· m.albeureux
homicide
et1~
été ·décla–
ré
innoánt par les
jug.es, l'héritier du lang
ne
fir~
· point coup111J'Ie de. meurtl'e
,'
dit le législateur,
N!Jm•
bre, c. xxv. v.
27...
·
.
11
ne s'enfuit ppint de-la néanmoins, que ce
vtn·
zeu,·
du fang, en tuant
a
loo tour l'homicide invo–
lontaire, fOt innocent ·devan t le tribunal de la
can–
fc ience, deva ne Dieú ,
&
felon le droit naturel; mai1
Mo·ife avoit jugé
a
pro¡ws, par des raifons poliriques,
d'aca0rder l'impU I•Jité
~u
vengeur
du fang devane les
juges civils ;-- .ain{i
ces
mors,
il ne
ftrll
point coupa–
hle de, meiiY·tre,
veuleor dire feu·lemenr.,
les j11$es
·&ivils ne
ptJ~rront
pas le condamlfer '&omme
mturtner ~
.kpparemm.ent q11Je le légisfateur r.egardoit dans
·ce
cas 'f>3rti
"culi.er, qu'il
y
avoit de la fa ute
él
u morr, qui
auroit dfi ne .pas fortir des bornes de l'afylé, éomme
ta loi l'avoic défendu p,our de m!s -bom1es rai[ons; -il
n'ignoroit done pas la loi, enforte que ¡lOllr ne
poin~
s'expoíer aux malheurs' qui eo pou·voient réfulrer, il
devoit auparavant, pour fe mettre
a
couvert de la
loi, faire cians l'a1yle .meme,
&
(,.ns
en fonir, •fon
accommodeme!ut avec le ' plus pro.che parent ¡ ou l'hé–
ritier de celuí q.u'il avoit rué par malheur,
&
fort
involontairement . (
D.
J.
)
·
.
f/EN!Itr,
f. m.
(
Gram.,
&
Jt~rijprutl.)
rerme la·
tin uliré
daos
le dií.:ours
frao~ois
pour exJ)rimer l'or–
dre qui efi donné
a
quelq.u'officier de jullice, foit
par fon fupérieur ou par le roi meme pour venir en
perfonne rendre compre de fa condmre.
Voyez
L~l'TRE
m
CACHET.
(A)
P.ENJCNJUM PROMONTO/t.IUM,
(Giog. tm')
promontoire de l'Hybernie, íur .la cc\re
(epr~ntrio ·
flale de l'ile, entre le
promontorium Bo·rcr;m,
&
l'em–
bouchure ,de la riviere
Vidua,
leton Prolomée,
l .
1/.
1.
·ij.
Camden croit que c'elt aujourd'hui
Ra,neshfatl.
(D.
J.)
.
.
VENlEL,
PÉCHÉ, (
Théol. )
les
th¿ologiens catho–
liques définiflenc 1le
péché vh1itl,
un péché. qui af–
foiblit en nous l:t grace _l3nélifiante, quoiqu'il ne
nous 1'6re .pas, relle qu'ube legere impsrienée, un
murmure, un doure in.volonraire contre la foi,
&c.
La
conteflion des
péchh f,éniels
n'efi pas abfolu–
·ment nécellaire, mai s elle ef} iort urile foit pour hu–
milier, loit.
por~r
purifier de .plus en plus le pécheur.
Ce qui earaétérife le
pl~hi .
véniel,
&
le différencie
du péché
mor~el-;
c'efi quand la mariere efi legere,
ou que
le
conlenremenr de la volont4 ell imparfaite.
Les prétendus réformés rejettent t'ette dillinélion
de
p~chés
mortel-s
&
véniels,
&
foutiennent que rous
le-s péchés, quelque griefs qu'ils foi ent · font
'Vé·
,¡,¡J. ,
c'efi -a-dire,
pa,·tiorm_flbles;
or
ro
u
e
'cela n'ell
·qu' une di!j>ute de mues; car les catholiques convien–
._Jent également qu'il n'y a point de péchés irrémif.
· fibles. Mais les protefians ajoptent que tous les. pé–
chés quelque legérs qu'ils puitlent e rre. font mor·
t
1
els, patee qu'ils olfenfent tous Dieu. Do.:lrin e–
~.salement
oppofée
~
la religion, qui diéte que
le~
mage deo 'toru qu'il a
~·~m
.
ti
ell permio
1
un cbacun de fe de.
fendre )lonnerement ; maií
11
n'eft permio
1
perfonne de fe ven•;er
que par la' voye dé l'aurorité ' publique, qui feule
a
re.~u
de
D~eu
l!t
de
b
.foci'été la
f~culré "d~ ~unir'
leo
coupa~les
, Je venger les
o~trageo
que
fqn~
les
~échan~,
d'obliger
chaq~e ~em~re
4•
la fo –
Cié~é
_a
obferve~
l_es _lors ,
&;
Je oc blelfer let droiu dé qui que
~• (or~ .
1!.
e~ éenau~
que fe venger de ccrre
~aniere, .
c'eft 11ne
e~p~ce ~·
JU!I_lce que l'og fe·
re~d ;
pourvu · qu'en fe vengeanr on
n
at~
pas
prtc,1fé~enr
en vue la perre de l'offi!nfeur, máii feulemen 1
f?n
ame~d~m~nt.
ll:t.
le bien de _fop prochain' en_
1~
porranr pai
l
cx~rqple
a •
·~llentr
de mal fatre, ou le rérabhífemenr du bon
ordre que le couP,ahle avoir 'rroublé pai fa mauvaife' conduite. Mais
li
le defir de fe venger parroit Je la ·haine que' l'oif<nfé a ordi–
na1remenr cou
mm~
Út:
nourrir
dan'
fón creur contre 1
l'offc:nfeur
Ct'ttt! . 11tnjl,4~'! fc:r~i~
contraire
a ta
rtJtnre
a,uel¡ bieñ qu•a
la'
n~:
véla!lon J¡vtne q_Y• . nous "apprenJ
a
a'ime.r norre Jomblable , quoi–
c¡uc. norre ennemr JUré . Ccr amnur quo Jefus-Chrift porra
~
un
1\
ha~t
d<gré
~e perf~élion
r>nc par fa 'dodriile ·
<JIIC
par fe• exem–
l'les , .
e~
le caratlere
di~inél:if
de ' fés v•áis imrrareurs,
&
celui
qu'extge le
he~
de
· 1~ .~o~i~ré.
'parmi le!
'C~rétieno
; forr
fop~rre~r
a
10111
' ceu~
qu "." ¡am_ars eu invenrer l:i politique huma i–
n~,
ou la
lé~rolauun
pbrla fop!¡rque, poút érabl'ir d'ahe maniere in- ,
farllr?le e><mt
1·~ ·
h<'mmes cttre rociéré", en lit ·qudle la 'natu)'e
m~~·
a
transfon~ré
le genre humaín . No1re divln legíslareur tnr fi
Jalou~
de Ce lten
~e
/ "
foci~ré, ~ui protie~~
do !DU\Uel
l.a!Oilf
d~!
VEN
·phu
julle5
ne
font pas exemprs
dei
fatftes
de
fot.
.blelfe
&
d'in6rmicé;
&
a
la raifon qui démo,rre que
tous les péchés ne font pas égaux ,- ainfi que
le
p~6-
tendoienr
l.eslloi'ciens.
k'oyez
SrctiCtEM .
•
VÉNILIE,
f.
f. (
Mythol.) Vmili11,
nymplle, fem–
me de Daunus,
&
lceur d' Amate, m.ere de Lavinie,
qui eut Turnus p'our
fils, .
felon Virgile ..
llénilie
~
dit Varron, eft l'eau qui •viene baigner la rivier.e ·•
-{ D.
J.)
.
VENlMEUX, :VÉNÉNEUX ;
(Sy11(Jn.
J
oo dit
l 'u~'~
&
l'alil tre; les fcor.p10ns
&
lc;s viperes fonr des
be–
res
v(néneufts
ou
'Ütnimeuflr;
o.n tire des
~emed es
des ferpens les plus
veninuux
ou• les plus
eeníneux.
f/h1Í111eux
íe dit feul dans le figuré; une langue
'IJI11l111tf~{e,
pour médifante.
Vmimeux
dans le pro:.
pre ell beaucoup plus e.n u!age que
vtné11eux.
Selon l'académie,
w•imeux
ne fe d1t proprement
que des aoima ux, ou des .choles'
auxquel1 e~
ces
ani–
maux ont communiqué leqr venin;
&
vénéneutt
nct
fe
~it ordiruire~e~t
que,
d~s
plantes; la cheaille eft
vt11111Ji/ll(e;
la c1gue ell
"'lf~lletljt.
(.D.
J.)
VENIR,
v.
n.
(
Gram.)
le
~raofporrer
d'un licm oU:
t'·on eft daos un auere. Voila fon acception la
pi
us
commune . Il en eft ,beaucoup d'autres , .comme il pa·
rote par les exemples f'uivans.
f/enir
te
.d-it d'un liett .
ou l'on n'ell pas ,
a
~elui
ou l'on eft , ,
&
lllter
fe
~lit
du l·ieu ou l'on eft a
u
lieu ou l'oo n'efl: pas.
f/itntfrez-
.
vous
a notre campagne .
Venez
a
la promei1ade avec
nom .
L'orage
vient
de ce
c ~ ré.
11
vient
du vent par
ce tre ouverrure.
11
lui ell
venu
mal
} UX
yeox .
ll
en·
eQ venu
a-bout, quoique la chofe
me
diffi<1ile .
Je
ne
(,J i~
c0mment cette penfée me
fJint .
Cette a·tfaire
vine
al!IX. oreill-es du
prin.ce. La mort, la
mor~,
il
en
faur
VI11Ír-la.
lJ
en
'IJÍnt
a
•Un te( pOÍilt d'•iRfOience., qu'if
fallut la ll'é¡nimer. Je
tJiens
de chez luí .
Il
vimt
de
me parle.r.
11
vitnt
d'etre t!Xpédié. Cela
vient
a
vue
d'reil.
On
vient
au monde avec la pente au mal .
Cet ouvn¡ge etl bien
".111111.
La
mode en
vient.
Les
blés
viennent
mal en cec endroit . La railon
he
lui
'iJÍtndra
ja•miis. Cene nonvelle
"'lient
de bon lieu.
11
m'ell "'"'' un hon lot .
11
'flÍent
~
mourir
a
u mo–
mt!ot oli" l'on en
av~r
befoin .
f/mez
a
u
f<Jit.
11
eR
vit~rmt
aux mains . Ce fecours me
vient
a-pro-
pos,
&c.
.
VENISE, (
Géog. mod.)
vil!e d'ltaf íe,
c~pitale
de
la république,
&
fur le gol fe de
tn~me
nom ,
a
u cen–
tre des tagunes,
a
1
lieue de la Terre-ferme, a
H
de Ravenne,
a
40
au nord-ell de Florence. a )O
a
u
levan
e
de Milan,
a
87
au oord de Rome,
&
a
9i
de
Vienne e11 Aurriche .
Long.
fuivant Callini, 30.
u .
30.
lat.
4'i· 2).
&
LotJg.
luivant Maufredi ,.
30.
u.
4'i·
/at.
-'f'i ·
H·
Ell.e doi r
la
nailfance aux malheurs dont l'ltalie
fur affiigée daos le cinquieme fiecle, par les ravaaes
des Goths
&
des Vifi!toths. Quelques familles
de ~Pa
doue fe retirerenr
a
Kialw: fes aurres iles des La·
gunes devinrent eníuire le refuge de ceux qu i fe dé–
roberent aux fureurs d' Attila dans le rae d' Aquilée
~
cie qu elques villes des environs, que le
roi
d~
Huns <;lérruifir; les miférables refles de toures ces–
villes peuplerent les iles des Lagunes,
&
y bltirent
fes
.caba n~s,
qui furenr les fo!Jqemens de la fuperbe
Venifo,
.tUJOUrd'hui l'une des .Pios belles, des plus
conhdérable5, & des plus
pu1ífan~es
villes de I'Eu-
rope .
De
~.embreo
qui la conArtuent, que pour le conferver
il
érabl!t cer.
13101 précepre! daos fa legi,larion , qui fen¡blent fQUI a-fair exce–
der la pollihll11é de les obfe,rver, comme ils llexceJeroient en ef–
ter •
fi
on confidero:t la.
~ar11re ~nma_ine
en elle-mem'e: dépourvue
Je ce fecours de grace d1vme , que D1ou accorJe
a
rour le monde
pour
obf<~ver
les dira préceptes ; parmi lefquels rient le prernier
ra~g
ceJu¡
a.
parJo~ner
fincerement " norre p.rochain lea offenfeo
qu
0'1
en a
,re~u;
de_!aire
~u
bien
/¡
qui nous f.tir du mal ; de prier
P<;'
1l_r
c~t~~-mernea
qut nout
~rfl:curenr
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tUco vobi
1
:
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111p ,., , •.IIU/4citt
In'!
'1";
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11111
•
(7
·
or~ité
P" p
1
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fit¡tll~tltN~ ~
'"·''""";"".'''bNI
fltl . "'
fiti~
fi.iii
p•tri1 v•flri
'1";
;,
,,u,
tjf ,
N•th.
11.
4.1·
S. Paul
pr~cha
cene mérne dolhine qu 'o rt
Y~ir
dano fes le
mes
aux Bphéfiens ·
&;
aux Coloffien 1 . Pour rem–
phr
l'obliga~ion
que
J. '
Chri~ no~s ~
impofé fu r cei:re m• tiero,
il.
ne
ful!l~
done pas de
pardo~ner
leo petires oifenfes, de méprifer
ceux 9u1
réellem~n~
poua
on~. oifenfé~,
&
d'ufer' lir¡¡plemenr de mo –
dérauon pour
lm¡u~rce
qu• nous a été' fui re .
11
f•ur an!li airner
tince~ement.
de creur
&
d'a!fe.:tion ceux qui n'?us ont Ófrenfé que
ce forr
e~
deo chc¡fes legereo , ou
e~
des chofes gr>ves.
11
ne
fuflit . pas
~qur fau~
)l_n
bq~ c~rr!tien,
de s'abl!enir de lo .,,.,.
!.'~""
&
<)
év tc~r
d offenfer fes
enn~mis ,
m• i• on doit au!li en
e~~
de
befo~n
les (ecourir
~
.leur fa ir.e ·
&.
fon~airer
roure forre de
b~c~
· Cela n
C!p~C~e
pas c¡u <!n ne putlfe remed1er par une jul\e pu–
nruon anK defordres que
ca~fe
leur méchanceré
&
de rep'lrer
¡.,
!Orto
<)U'ill. pen•ent
DOUI
bou
faj""'
(W
~
'
.