V EN
n ereofe', mais encore réuflilleat míenJ dms eette
mal dte qoe la falivarion.
Jlttyn.
ALJYAT-IOM •
ydenham dit qo'il faut fa hver tou r de
f~tte,
fan '
aocune évacuarion préliminaire , oi préporanoo quel·
~onq ue .
Voici quell e
eft
fa
mémod~
. .
11
ordonne un
ooguent, fait avee dtul once5 de faHJ-doox
6c
une .
o nce de· mercare erad .
11
veot que le malade fe
frotte lui-ml me les bras
&
les jambes trois foirs de
{uire rvec le tiers rle
cer
on~at ,
mais fans
rouch~r
les aiiTelles ni les atoes ,
ni
!'abdomen . Apres la trOI–
Cieme fr iéli¿n
les geacives s'enflent d'ordinaire ,
&
la falivation furvient. Si elle ne vienr pas all ez·rbt ,
tt
ordonne huir g rains de turbi th minéral daos de la
e ooferve des rofes rouges ; ce qu i prodoit le vomif–
{emeot ,
&
m
faite la fa1i varioo . Si
apr~s
<;ela elle
dlminue avant que les fymptomes ayenc entlerement
difparu,
il
la ranime par une dofe de mercare dour. ·
La diere
&
le rlgime font les m.lm_eJ que
pqpr
la
purgarion .
Les fumigations mercurielles peuvent ftre
~e
quel–
que utilirl! daos le traitemenJ:
de
Ja
IIIIIÚIÜI
-v.íiii–
I'Íttlnl.
Voytz
Fu.,roA
T
JON .
Les fauvages de
l'A~rique
font fort fojets
~
13
rtJ11/11tiÍt flt nl rít nnt, ,
mais ils ont de.r
fecret~
pour
a'
en dlbarraller qui foot, dit-on ! beauco11p .Plus
fOn
&
moins dangereux que les frlét10ns mercut:1ell,es, ou
que tes
prépar~rions
du 11_1e.rcure que
Von
empiole or–
d inairement pour la
~érifon
de ces maux :
M.
,l~alm,
de l'académie roya le' de Suede , a.yant voyagé dans
cette partie du monde, elt par.venu
i
d6touyrir le
remede dont ces peuples fe fervent,
&
q
u'ilsca–
~hoient
awec le plus ¡!rand foin aux
Europ,
~e.ns.
Jls
emploienr pour
ce~
.effet la racine rl'une pl
anteque
M.
.Linnzot
a
déáite fQus le 11om de
/ebtiÍ11,
&
que
'fournefort appelle
r•pun,tíum
~mtríqmum,
f!or,t
tlí–
llltN~ru/'9,
en fr;lO!fois la
eartltnlllt bltul .
Go prend
ci!lq o!N¡x de ces racines, foic fra1ches, {bit féchées,
oo m
fait
~e
décoéliorJ dqnt on fa ir boire abondam·
ment
au mala"{fe le marin
~
dans le cours de la jour–
~e,
,Cecee boiOoo
,urge~
propor_rio.n (je la fo_rC,e de
lá décoélion, que l'on fa1t
moio~
force lorfqu'elle agit
r,rop
vivem~nt .
Le
malade s'abllien.t
pend~n'r
la cure,
ctes liq_ueur·s
1
fortes
&
des aliO)ens rrt>p alf'aifqnnés;
ordinaJrement .en 'obfervant
ce
régime
J
il
ell guéri
en quiozeo jours ou trois femaine_s . ·on fe fert de la
mlme décoclion pour laver ,les ulceres .,;,;,;,,, qui
peuvent
s'~cre
formés fur les parries de
fa
générl!-–
rion . Les fauvages delf'ecbent ·aut1i ces ulceres avec ·
one rat:ine f6chée
6c
pulv'erifée que ·ron rlpand fur
ra·
pa~le
aijligl!e ; cette racine ell celle d'une planee,
qtte
M.
Liflni us appélle
gtflm , .fi(Jribtli
"ut•t~tifJfll,
J!uEiu
,bJo11go.
,
fimifltllfÍ
ttmdf
molli pltlfnr!{i, ,
JJQr4
I'lfli&l,
p.
~4;
c'efl "la ml me que
'9·
~duhih
·défÍJ ne
'fous l'e nom de
ellryop~yllatq
ag11ptttf!,
nlltfnlt
.fl~rt
1
nq
en
franr¡ois' ]uno¡tt
~~
rivítrt.
. '
.. .Ujrfque le mal3de a fai.t ufage
j>end~nt quelqu.esioors de
Ja
décotl!on_de la
{obfli1
décri.te.
c}-de(i'ú~,fans que l'on
apper~01ve
¡¡ucun chan
gement, on preud
quelque~
racine
d'ú ne plante , que M. Gronovius ·
.arpell ~ r~nt~~~~~~~us ,
foljú
.radiea!ifm~
.rtniform;b,, ;
~rtnlltu .
t atJitnu,
Jttttatu, ptttolattf. ,
G
onovli
flo¡
,irginanll
Íó6;
én'
'tran c;sOis
rmoncyft
d~
v;r.giliit.
Apr ~s
avdir
lav~
ces racines ,' on en mee une perite
goancicé daos la décoélion de
/obrli11 ;
nia1
s it -faut enn fer avec
~réca~.cion,
de 'peur d'exciter des
irriFari.o.ns~
d es purgatiOOS trop VIVeS
&
des· vomifle
men• .Tou~
'~!
ces
planre~
Te trouvent en Eurc)pe, Ol( .peu,eót
f y mulciplier avec
f.acilit~.
· ·
'
" ·
· ·
~ ~.
Kalm nous apprend que d'aprres
f,u~ages
d'A·
Jn~ dque
le fervent ,vec encore plus de (ucces pour
la ' m~me
q1alad!e "de la
dé~oélion d'np~
racine
MG.–
t née par
M
Lmn~us
fous le
nom
de
(tllnotbru,
ou
ile
ul~r~.r
iutrmir ,foliír qv•tir fimjtir , t ríiírrvíir,
lfort. qiffmf
7'J ,
~ qro~D'Vií
flor_.
'•irgini•111
~).
~crte plan~e e~
plus
d~~c1le
i
_avo!r
qu~
les
a~mes;
cependant ti y en
a
des 'f;1és au ¡ard•q royal
d~s p'an~
te~;
M.
Bernard .de
J~ffie~
fQo p, :>nne ·que cette ra–
q
ne ell.la
m~me
qu'lJne
~acine
i'oconaue qui tui fut
~onn.ée·"
Y
a
q~er911e~ année~ ,
&
doht la
~éco'lion
guéblfoJ~
en
}r~·~
¡ours
l~s gqno~r!Jées k~
plus
i~é
t érées; ¡amats
ti n'a
RU
découvm le lieu
ña~al
de
certe racine
fi
etijcace quelque peine
qu'~'
fe foit don–
né pour cela;
ée
íavant botanifie crojt que le
,.,(J.
t}u~ .
efl la
~Jante appell~e
I'Vo11ym11f !fOVÍ btlgíí, eo,rni
]_.tmm~t
foJm,
Comp1~Jm
.•ort. Amjltl.
l .
f.·
'167." tom.
·¡,x XX/7./.
M.
Ka!m dit que cerce décoél•on eft d'un
lle~ti
rbuge,
~
fe fait de
m~me
que celle de ' la
lo-
6tll~ ~ Jl 9~~~ di~ ~u~ JR~f~ue 1~
JP,a1
~~
(on
~pr~~ipt~
V E N
O
joiot
a
la
d~co!!lion
du
U6111tb~ C~le
dd
r 11m
•
'uult
•euJuto , foJiü
t trlllltÍr , LÍIIIUÍ fo_r .
/111eiu
' 4
¡
0 ,
c'efi le
rulnu
•
uJguh
J ru811
ni¡
ro
de G. lf.l'uhin •
479.
en
fran~ois
ronu.
M.
Kal m alffire de la faso n
la plus
pofiri~e
qu' íl n'y
a
point
d'ex~mple
qu' un .fau–
vJge .n'ait pQint étc! foulag1!
&
parfureme1~t
guén de
la vérole la plus
inv~rérée
en fatfan r
ufa~e
de ces re·
medes.
Vo.y.
les
mímoiu_s
tlr f 11e•tl,lllli'
tlt
Stod holltl ,
ll/Uift
1
~o.
·
VENER JS L.ICUS,
(
Glo,r. tm e.)
Pline
,,1.
lf.XXll.
e.
ij.
parle de ce lac qu'il
~l,ace
a
Hi~rapolis
de Sy–
rie . C'étoir, felon Lucien ,
lib.
tlt
' ''
Syr1•,
un
.étan¡
fort poiflon ueux, daD$
la
ville
m~me ,
pre5 du temple
de Jonon. On
y
trouvoir efe g!and1 poillons
~¡ . a
voient chacu n teur nom . J'eo a1
.~u
un
plutieurs-
fa...,.
dit l.ucien, qui portoir fu r
l'a,~leron ~e l'~pi~
dttdor
un perir .ouvrage d'or qu'.on
.y
avo1t aprhctué.
Oo
prétend , ajoore-t-il, ce que je n'ai pas vér1tié, que
c.ec~qng
a
deux ce•J,S
~rafles ~ .pro~on~eu_r?
il
y
a
a u milieu un autel de p1erre
qll"qn
~lfort
q1,11
fe re•
mue
vr:üflemblablemeor , paree qu'il ell
é(evé
fur
de,s
co.lonn~s
qui fo nt
a
u fond
de
~·ea
u.
Cet
«Uta{.
éroit
roujQUn
encenfé par des perfonnes qui y
~or.doient
a
route heure
a
la
nage pour leurs dévottons .
On' y C'élébroit aufli de grandes ft!tes, qu'on appel•
loit
.Jtf
drfcm~u
du l11c .
On
y
p(_)rtoit
r~us le~ die~x ,
&
Junon la premiere , de peur
que
Juptter n env•fa–
getr
dev~ nt
elle les poi:flons: elle
·le'deva.n~Qit
done,
&
'le prioir de fe
retir~r,
ce qu'il faifoir
1
la fin, apres
avoir un pea c
0
ntefié .
.Voil:l bien Lucien qui plai–
fance de roures les fuperllicions de fon rems.
(D.
J.)
fT¡.NEifiS
PolfTV~ ,
r
GI(J~.
ane. )
port de_ la Gaule
narbonnoi fe, fur la c6te de la mer Médlterranée .
Pomponius Méla
,
l.
/1.
e.
v.
le marque entre les
promontoires·de_s
Pyr~riées,
au voilioage
&
au nord
de Cervaria . .Ce pare étoit farueu¡c
.a
caufe d'un tem–
ple de
V~nus
qui
y
~toit
blti.
,qe~
,ajourd'bui le
port Vendres.
2.
0 •
Vtntrír
Por tus ,
por t d'lrali e, dans
la
L i_gurie.
L'itinéraire d'Antonio le met entre
.S~gt./111
&
Po•·ttu
Qtlphit~í,
a
trente miHes du premier de ces
lieux,
&
a
di x-huir mili es
~u
fecond. Ce porc, qui étoit
aux confíns de I'Ecrurie, confer ve eneore prélent:Cf!!CDt
fon ancien nom ; on l'appelle
J}urto•Vtnt_rl.
1~ ·
P'meris Port1u ,
port
d' f:gy :m~ ,
tur la <'lite
d~
golfe arab1q i1e . Apres le promonrnire
Drtpantllll
vienr , lelon
~rolom.~e ,
1
/f/.f.
y.
M_yoshDY!f1111,
au•
trell)ent
Muru-StatttJ ,
(1!meux
en~repc'Jt ,
qm fur ap–
pellé en f1u te
Ml!,!tzllt · for~qr,
en
fin
Uor_tllt -1/tntrir.
Strabon,
J. Xl/J.
fa·t
autlt
meotioo de ces dltférens
noms .
(D.
'J.
·
·
1/pu..fll~
Jf.NE-1DIS TEMPr..vM ,
(
f;íog. f!fl&.)
t•
0 .
De,–
nys
'd'Hall
c.u nafl e , /..
J.
e11p.
J.
d1t ·t¡ u'oq nommo1t
aiJJfi
le remple que 'les
T rojens
.bJ ti
renta
l' ho nneur
de Vénus , .lorlqu'ils fnrent arrivés
f.urla <:b re de
_I'Epire,
&
qu' ils eurene pris terre d
a,qs la
péninful~
'ppellée
LelfCf!r.
Du
~ems
de Oenys
d'H
ilicarnaJle,
ee templé · éroir dans une perite ·fle, entre la ville 6t
l:iO:hme de
cer,~e
pén infule qui
~voic
éré creufé,é.
,_9.
Le m!ll)e D enys d'Halicarnafie
nou~
apprend que
Id
Troyens l! (everent un aurre temple dlJ
m~me
·_oom
dans PEpire, fur le promonroire
d~
Aéliu,m. lis
y
ba..
.tirent a.uffi le templ.e des grancfs dieux;
~
ces cleux
temples fubfilloient encore de
fqn
tems.
f/~~l.~ (f
-! .ltllN!JE.S
l'.A ~V M,
(
(Uogr.
;rne.)
temple
d
,Egyprí' , fur
le
promooro·re
Z
phirium,
en~
rre Canope
&
Alexa~drie ,
fe ton Srrabon,
l. XVI/.
!·
Soo.
·
· ·
VENE~SBqURQ
!JII
WANERSBOU~<:;, ( filo~.
f!!Od.
)
pettte
V
lile de Suede, daos la Weftrogorhie,
fur le la<' Vener.
( D .
J . )
· ·
~E!if!-Tl ;
(
Gt o.,t.
'"" ·)
!1
fap t difilng)ler les
Vt•
nett
de la Gaul e , des
Jlenet1
d'Irali e .
··
¡O,
Les
Pt!fltu
de ia Gdule 'cetrique ou
lyonooi~
fe, dans l!Arniorique , llabitoiem la péninfu le aurdef–
fus dés Namuetes .
Cet~r,
!·
llf . Be/J.
Ga/1.
e.
~:
opp~lle
leur
P.,.n
Vtp,ett(l ;
1~
d!s
ltur
pay~ ,
car il ne
leu 4oqne aucune v1fle; ma•s
JI
dir que ces peupl es
ayqien~ l.!il . ~rand
,avanrage fur
~cures
les
cbte&de'
cnés
•rmor19ue~
, a caufe de lepr habíleté dJn$
1$
marine,
~
de
leur~ vaiOe~ux
qui al!oienr
navjg~r
dans
1~
Gran4e-Brerague.
JI
3JOUte que comme
la
firua–
t•on d: la
pl~parc.
de
l~rs bourgacl~'
éfoif" (ur les
extrémtt~s
des petJtes
l~r¡gues
de rer're avancées dans
la I'J)er , · on o'en P,Ouyqit approcher ni par terre ,
quand le
~UX
de la q:¡ute mer VeQOit
a
s!enfler fur
la
c~te,
ce ·qui.
arriy~ roo~
les jours deu¡ fqis
en
~u~ pe!Jr~s ~ ~ p~ ~er ~
paree
gu~
Ja
pl~~
fe
re!
·
.
~ra~r.